Trois brèves anecdotes, ce qu'est la nature des juifs, de Juan Branco et de la psychologie type des potentats.
Texte de Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome, Villequier ex-France, province coloniale de l'Empire ex-mondial israélo-US, nécrogène, en voie de désagrégation rapide, le 28 avril 2019.
http://www.aredam.net/trois-breves-anecdotes-la-nature-des-juifs-de-juan-branco-de-la-psychologie-type-des-potentats.html

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Illustrations :

http://www.aredam.net/identite-vie-mort-taoisme-max-kaltenmark.pdf

http://www.aredam.net/origine-du-judaisme.pdf

http://www.aredam.net/selon-george-orwell-dieu-est-le-pouvoir.pdf

http://www.aredam.net/lettre-de-loin.pdf

http://www.aredam.net/pino-arlacchi-tommaso-buscetta.pdf

Annexe 1 : Texte de Dominique Delewarde, général français :
L’élection de Netanyahu renforce-t-elle l’hypothèse d’un conflit armé USA-IRAN ?
Par le général Dominique Delawarde
(revue de presse : Réseau international -25/4/19).

Annexe 2 : Information : dans l'excellente Encyclopédie de la civilisation (indépassable), en 10 tomes, publié en 1969 à Londres, et en 1974 en France, sous la direction de Marcel Brion, dans son tome Le Monde contemporain, le 20ème siècle, aucune citation du Tribunal de Nuremberg, du génocide des juifs, des 6 millions de juifs gazés, des chambres à gaz. L'entrée « Auschwitz », renvoie à la page 292 : « Peut-être est-ce parce qu'on s'y attendait davantage, ou bien parce que la révélation d'Auschwitz, d'Hiroshima ou des bombardements massifs de l'Allemagne dépasse l'imagination. »

De plus dans le tome Les Civilisations disparues, commandé sur l'internet à une librairie d'occasion, figure un bristol scotché à une page à en-tête de la Cour d'appel de Paris, tamponné 8 janvier 1985, avec la mention manuscrite suivante : «Avec les félicitations de tous les collègues - Amitiés ».

 

 


 

 


En ce qui concerne la démarche de compréhension du monde humain, et de sa catastrophique évolution, il existe comme pour se repérer sur la planète avec la boussole qui indique le nord, les autres points cardinaux découlant de cette direction, une direction qui détermine les quatre autres, celle du taoïsme, et à son exact opposée, le judaïsme.

Le taoïsme n'est à l'opposé du judaïsme pas une religion, et la signification même de tao est voie, chemin, direction, en fait signifiant démarche, recherche pour tenter de se comporter harmonieusement, en paix, en accord avec ce qui est, dans l'existence humaine.

Le taoïsme est le fruit de l'observation et de la logique, et n'est pas révélé par une soit disant puissance supra naturelle, et ne repose pas sur la foi, la croyance, l'abandon de sa capacité de réflexion.

Le taoïsme a observé que l'univers, ce qui est est un, et que les entités dites individuelles qu'elles soient humaines ou animales ou végétales ou microscopiques sont aussi l'univers un et aussi des univers en elles-mêmes.

Là où s'est arrêté les anciens taoïstes a été traité dans d'autres cultures, dont celles d'Amérique centrale, illustré par les livres de Castaneda dont l'herbe du diable et la petite fumée, qui décrit bien l'expérience qui peut être commune de passer d'un univers particulier, comme celui d'un humain, à l'univers d'un animal, les univers particuliers pouvant se chevaucher, s'interpénétrer, se fusionner, et de toute façon retournant au moment de ce qu'on nomme la mort à l'univers global nqui n'a d'ailleurs pas été quitté durant l'existence différenciée.
http://www.aredam.net/identite-vie-mort-taoisme-max-kaltenmark.pdf

C'est ce qui est intitulé dan le livre de Max Kaltenmark « identité de la vie et de la mort », mais cela va aussi plus loin, car il y a identité des vies particulières.

Pour illustrer a contrario le taoïsme, et en faire bien aborder l'essence, il suffit de traiter de sa direction opposée, le judaïsme, le pouvoir, et les différents aspects du pouvoir.

Ce présent texte traite donc des origines du judaïsme, de l'agent du pouvoir en France apparu dans l'actuelle crise dite des « Gilets jaunes » Juan Branco, et de la psychologie de la maffia sicilienne révélée par l'un des siens, Tommaso Buscetta.

http://www.aredam.net/origine-du-judaisme.pdf

http://www.aredam.net/selon-george-orwell-dieu-est-le-pouvoir.pdf

http://www.aredam.net/lettre-de-loin.pdf

http://www.aredam.net/pino-arlacchi-tommaso-buscetta.pdf




1 – Origine du judaïsme.

Le judaïsme n'est qu'un sous-produit de la religion perse, le culte du feu, le zoroastrisme, le premier monothéisme, qui a servi de modèle et a introduit la lignée des monothéismes suivants, judaïsme, christianisme et islam.

Vers 600 avant le pseudo messie, les perses conquirent la Palestine et déportèrent une partie de ses populations, qui subirent une acculturation, perdirent leur culture d'origine et s'imprégnèrent de la culture sociale, politique, religieuse perse.

Il y eut une hybridation entre la culture bédouine arabe tribale palestinienne et celle perse, autocratique, centralisée, a vocation hégémonique internationale, cela donna le judaïsme.

Dieu, comme l'a défini Georges Orwell dans 1984 (voir pdf origine du judaïsme http://www.aredam.net/selon-george-orwell-dieu-est-le-pouvoir.pdf ), est le pouvoir, et donc un dieu unique est le pouvoir unique, éliminant même universellement, les autres pouvoirs, ce qui conduit à modeler une mentalité structurée sur la détermination à dominer le monde et à éliminer tous les autres dominateurs, les concurrents étant définis comme étant le mal, soi-même étant défini comme étant le bien.

Une résurgence tardive (environ 6 à 7 siècle après le pseudo messie) du zoroastrisme apparue sous l'appellation du manichéisme.

Très secondairement, les palestiniens arabes acculturés calquèrent leur organisation sociale générale sur celle des perses, fondée sur le racisme (ne peuvent appartenir au zoroastrisme que ceux qui ont plusieurs générations d'ascendants déjà zoroastristes), avec la prédominance des prêtres dans l'ordre social divisé en trois classes (prêtres, guerriers et autres).

Les idées d'élection divine et de révélation sont intrinsèques du zoroastrisme, puisque le dieu du feu élimine tous les autres humains pour ne conserver que les perses, et que d'évidence ce n'est pas certains hommes qui ont choisi dieu mais dieu qui a choisi certains hommes.

Pour finir, cette forme de conditionnement mène à une psychopathie culturelle qui se transmet et même se renforce de génération en génération, puisqu'il existe au cœur même de la personnalité juive une contradiction qui ne peut être résolue. En effet, on ne peut se considérer comme les maîtres du monde, soit par définition comme étant d'essence active, et en même temps avoir été choisi, soit par définition comme étant d'essence passive.

Mais encore plus grave, le conditionnement ou plutôt dressage implacable au pouvoir unique et absolu, mène à la rupture totale avec l'univers, et les autres entités, à l'opposé exact de ce qu'éveille le taoïsme ou les autres courants de pensées comme celui décrit par Castaneda.

Il n'est pas étonnant que ce à quoi conduit le judaïsme et les autres formes du zoroastrismes comme le christianisme et l'islam soient la démence, la destruction, la confusion, la séparation de tous entre tous et la guerre de tous contre tous, ce à quoi nous assistons.



2 – L'agent Juan Branco et ce qu'il révèle du pouvoir.

L'agent Branco n'est en lui-même d'aucun intérêt. Il est un simple produit du laboratoire de la police politique générale du régime siono-occidental, mis en fonctionnement. Sa fonction est principalement de masquer l'occupation américaine et sioniste de l'Europe et particulièrement de la France.

Ce type de fonction est particulièrement dévolu à l'extrême gauche.

Le laboratoire de la police politique générale spécialisé dans l'extrême gauche française peut se caractériser par ses produits suivants littéraires :

2000 – Rapport de la DCRG extrême gauche 2000.

2007 – L'insurrection qui vient (livre en prélude au montage dit de Tarnac, mettant en œuvre une communauté de croyants d'extrême gauche située en Corrèze, utilisable à merci).

2015 – Film « Le grand jeu » avec l'agent acteur Dussolier. Dans ce film apparaît un livre de la lignée du laboratoire de la police politique générale, intitulé « Lettre de loin ».
http://www.aredam.net/lettre-de-loin.pdf

2018 – Crépuscule, livre de l'agent Branco, prélude au montage dit des « Gilets jaunes ».

La suite des titres est évocatrice :

L'insurrection qui vient, Lettre de loin, Crépuscule.

Nous sommes bien dans la religion, la croyance, l'espérance, la fuite dans l'avenir de la réalité du présent, dans les lendemains qui chantent, dans la vie après la mort, le fameux paradis.

Cela suffit à définir ce qui caractérise l'extrême gauche, la religion la croyance, et le type d'individu pouvant s'adjoindre à l'extrême gauche, idéalement manipulable pour les laborantins de la police politique générale.

Dernièrement, l'auteur de ce texte a passé un moment avec un cas typique d'extrême gauche, ce dernier était de plus adepte de la religion dite « shoah », qui était son axe de référence par rapport à tout. Il vivait à travers la shoah, le régime siono-américain pouvait en être à son 20ème peuple détruit en une dizaine d'années de sa guerre mondiale, cela n'existait pas. La religion de la shoah est un autre produit du laboratoire de la police politique générale du régime siono-occidental, un produit qui fonctionne bien grâce à l'extrême gauche.



3 – La psychologie de la caste du pouvoir.
http://www.aredam.net/pino-arlacchi-tommaso-buscetta.pdf


La mafia sicilienne ou « Cosa Nostra », peut servir de modélisation pour la connaissance de la psychologie de toute caste de pouvoir.

Cette psychologie est ignorée car secrète. Elle apparaît dans les extraits du livre de Pino Arlacchi, dédié au témoignage du mafieu Tommaso Buscetta, Arlacchi étant un sociologue proche du pouvoir et des organes de répression et de maintien de l'ordre.

La fumeux sociologues Pinçon-Charlot qui font oeuvre d'observer les cercles du pouvoir français en en exemptant les américains et les sionistes sont de même un montage du laboratoire de police politique générale mettant en place des caches dissimulant l'occupation de l'Europe par les siono-américains.

Il suffit de lire les extraits du livre sur Buscetta pour connaître enfin de l'intérieur la mentalité des cercles et des individus dominants.

Incohérence, inculture, ignorance, grossièreté, isolement et non-communication parfaits, absurdité des décisions, voilà un bref exposé de ce qui existe dans le premier cercle du pouvoir, et qui donne une idée de la totale incapacité que ces gens ont à appréhender la réalité et à dégager une voie permettant de sortir de l'ornière qui mène à la catastrophe finale.

Il faut aussi prendre en compte que cet état d'esprit règne tant chez les sionistes, les américains que chez les russe, les chinois et autres.


Annexe 1 :

Texte de Dominique Delewarde, général français :

L’élection de Netanyahu renforce-t-elle l’hypothèse d’un conflit armé USA-IRAN ?
Par le général Dominique Delawarde
(revue de presse : Réseau international -25/4/19)*

Certains analystes très avertis évoquent avec insistance la possibilité d’une guerre entre les USA et l’Iran. https://ejmagnier.com/2019/04/11/les-allies-de-liran-au-moyen-orient-se-preparent-a-riposter-a-une-attaque-americano-israelienne/  D’autres pensent que l’élection de Netanyahu et sa connivence avec Trump pourraient bien renforcer cette hypothèse.

En première approche, il paraît certain que la victoire de Netanyahu, qui va diriger une coalition droite-extrême droite, d’idéologie sioniste pure et dure, ne va pas dans le sens d’un règlement pacifique du problème palestinien, de la crise syrienne et plus largement des crises moyen-orientales. Elle rend donc plus probable le déclenchement d’une guerre  USA-Iran,  avec  possible  implication  de  l’OTAN,  et tous  les  enchaînements  qui pourraient s’ensuivre.

Toutefois, il ne serait pas sérieux de s’arrêter  à ces premières conclusions sans replacer les relations Israël-Iran-USA dans le cadre plus vaste de la géopolitique mondiale et sans se poser certaines questions.

 Comment réagirait la communauté internationale et, en particulier, la Russie et la Chine ?

Quelles pourraient être les conséquences économiques et militaires d’une agression US contre l’Iran ? Dans quelle mesure le camp occidental est-il prêt à les accepter?

Existe-t-il des solutions alternatives à celle du conflit armé ?

*

Aujourd’hui, Russes et Chinois cherchent encore à gagner le plus de temps possible  pour parfaire leur préparation à un conflit de grande ampleur qu’ils jugent inéluctable. Ils n’ont évidemment pas l’intention d’en prendre l’initiative à court terme. Ils n’en connaissent donc pas encore le moment, ni le théâtre: Europe de l’Est, Mer de Chine ou Proche/Moyen-Orient, ils éviteront autant qu’ils le pourront de tomber dans les pièges souvent grossiers des provocations occidentales.

Russes et Chinois savent que ce conflit à venir sera, comme souvent depuis le début du siècle, d’initiative occidentale, probablement US, peut-être israélienne. Ils savent qu’un vrai-faux prétexte sera trouvé ou créé par «la coalition occidentale» pour donner un semblant de légitimité à son intervention: démocratie, droits de l’homme, devoir d’ingérence humanitaire, sécurité nationale, lutte contre le terrorisme sont des expressions qui reviendront en boucle dans les médias mainstream occidentaux pour tenter de convaincre les opinions du bien-fondé de l’action entreprise. Ils savent que leurs adversaires se passeront de l’accord de l’ONU, comme ils l’ont fait à plusieurs reprises depuis le début du siècle.

Mais Russie et Chine savent aussi désormais que s’ils ne réagissent pas, l’un ou l’autre d’entre eux pourrait être la prochaine victime des visées hégémoniques occidentales.  Ils savent que les USA et leurs vassaux ne sont pas, aujourd’hui, au mieux de leur forme économique, sociale et militaire et qu’il peut y avoir une fenêtre d’opportunité pour réagir ensemble, avec succès, s’ils y sont contraints.

La CIA et les néoconservateurs US, de leur côté, connaissent l’état d’esprit et surtout l’état de préparation du camp opposé. Ils n’ignorent pas que la patience d’un adversaire trop souvent méprisé peut avoir des limites. Ils ont conscience du fait que la Russie et la Chine ne sont pas seuls et qu’un nombre croissant de pays rejoignent leur camp dans le cadre d’accords économiques  et  commerciaux, mais  aussi  militaires.  Ils  réalisent  qu’une  part  croissante  de l’opinion occidentale rejette désormais les prétextes «bidons» et les ingérences militaires hasardeuses dans les affaires de pays souverains et qu’elle rejette aussi l’extraterritorialité du droit US qui ne sert que les seuls intérêts américains. Ils savent bien que, dans ces conditions, la victoire est loin d’être assurée. C’est probablement ce qui les fait hésiter.

Netanyahu, pour sa part, est peut être un « risk taker » lorsqu’il se sait sous protection US, mais l’administration Trump et les opinions US et Européenne ne sont certainement pas unanimes à vouloir déclencher une guerre pour les beaux yeux de Benjamin, sans être sûr de la gagner. Qu’on le veuille ou non, les USA ont perdu toutes les guerres de grande ampleur qu’ils ont initiées depuis le Vietnam. Ce sont ces guerres perdues et les dizaines de trilliards de dollars qu’elles ont engloutis  qui  mettent  aujourd’hui  les USA en « péril de crise économique majeure ». Trump sait tout cela. C’était un argument fort de sa campagne présidentielle de 2016.

La guerre peut être déclenchée par accident mais ne le sera probablement pas de manière délibérée, inattendue et brutale. Certains signes avant-coureurs forts seront inévitablement observés (mouvements des porte-avions et hausse de leur disponibilité opérationnelle par exemple). Bref, les choses ne sont pas simples pour les deux camps.

Certains peuvent encore espérer convaincre la Russie et la Chine de lâcher l’Iran. Mais Moscou sait très bien qui est derrière les campagnes russophobes de l’Occident. Moscou et Pékin connaissent le rôle déterminant d’Israël et de ses relais sur la politique étrangère de la bande des trois « USA+UK+FR » et donc sur celle des pays de l’OTAN qui suivent les « 3 chefs de meute ».

Benjamin ne cesse, depuis plusieurs années déjà, de proposer à Poutine le deal suivant: «laisse tomber l’Iran, et je ferai en sorte que la russophobie et les sanctions occidentales cessent». Poutine sait que Netanyahu en a le pouvoir (médias mainstream occidentaux tenus par ses relais, sayanims infiltrés au plus haut niveau des appareils d’état US, UK et FR, pouvoir financier de la diaspora). Le problème est que Poutine n’a plus aucune confiance dans la parole de Netanyahu ni dans celle des occidentaux. Il sait, par expérience, que ceux-ci ne respectent pas leurs engagements. Il sait que les occidentaux veulent « le beurre et l’argent du beurre ». Il ne lâchera donc pas l’Iran. Ce serait une faute stratégique majeure. Il suffit d’ailleurs de regarder une carte pour s’en convaincre. L’Iran est géographiquement une pièce importante de l’OCS (Organisation de Coopération de Shangaï) dont il est membre observateur depuis 14 ans.

Par ailleurs, Israël pays minuscule qui manque de profondeur stratégique, serait menacé dans son existence s’il venait à agresser l’Iran soit directement, soit par USA interposés. Une frappe  massive  de  riposte  venant d’Iran serait  logique  et  légitime. Le centre nucléaire hébreu de Dimona pourrait être touché par une frappe iranienne. Les Iraniens ont déjà prouvé, en Syrie, qu’ils pouvaient frapper à distance et avec précision à partir de leur territoire. Le dôme de fer israélien a montré ses limites à plusieurs occasions. Il serait certainement perméable à une frappe de «saturation». Même si 90% des missiles iraniens étaient détruits avant d’atteindre leur cible, 10% suffiraient sans doute pour obtenir un résultat. Par ailleurs les missiles de moindre portée du Hezbollah et des Palestiniens pourraient compléter simultanément la frappe en visant d’autres objectifs.  Israël  aurait  alors  effectivement  un problème de survie……

Par ailleurs, les frappes iraniennes de riposte viseraient aussi les pays alliés d’Israël et des USA dans le Golfe: l’Arabie Saoudite, ses alliés anti-iraniens et les bases occidentales qui se trouvent sur leurs territoires. Cela entraînerait une crise pétrolière d’une ampleur sans précédent dans l’histoire. Les pays occidentaux et leurs populations, soucieuses de pouvoir d’achat, ne sont pas prêts à affronter une telle crise, dans l’état économique et social où ils se trouvent, d’autant que la production alternative de pétrole (Russie, Venezuela, Iran, Algérie, Libye et même Nigeria) ne sont pas vraiment des « fans » du camp occidental. Pour le Nigeria voir :

https://www.francetvinfo.fr/monde/journal-du-monde-de-france-24/au-nigeria-la-chine-fait-recette_2923165.html-

Ceci explique l’extrême prudence des USA et de leurs alliés qui préfèrent envisager des solutions moins létales alors même qu’un conflit armé pourrait s’avérer désastreux pour le monde occidental tout entier et pour les USA eux-mêmes qui ne sont pas, aujourd’hui, en superforme économique et militaire.…

Les solutions alternatives au conflit armé me semblent aujourd’hui être au nombre de trois :

1 – La recherche d’un  « Regime Change » en Iran en tentant d’asphyxier l’économie iranienne sous les sanctions et l’interdiction faite à tous les pays de commercer avec l’Iran, soutien des palestiniens et donc ennemi naturel d’Israël et des états qui soutiennent sa gouvernance sioniste (US, UK, FR). C’est l’objectif  actuel de la politique étrangère US vis à vis de l’Iran.

Après 40 ans d’échec, la recherche d’un changement de régime en Iran a peu de chance d’aboutir si ce pays conserve le soutien de la Russie, de la Chine, de l’Inde et des nombreux autres pays qui sont attachés à l’OCS et à la multi-polarité. D’autant que le temps joue aujourd’hui contre les adversaires de l’Iran qui pourraient être confrontés, à court terme,  à une crise économique et boursière majeure liée à l’ampleur de la dette et des déficits commerciaux et budgétaires US.

2 – Un accord de paix israélo-palestinien sur une solution à deux états, actuellement défendue par la quasi-unanimité de la communauté internationale à l’exception notable des USA. Netanyahu et Trump n’en veulent pas …..

3 – La solution d’un état unique binational avec Israéliens et Arabes cohabitant pacifiquement dans un même état. Les deux parties refusent aujourd’hui ce genre de solution qui ne résout pas le problème du droit au retour, sacré pour les palestiniens, impensable pour la communauté juive qui deviendrait très largement minoritaire.

*

Ma conclusion est simple. Je crois davantage aujourd’hui à l’imminence d’une crise économique, boursière et monétaire majeure partant des USA et affectant le monde entier, qu’au déclenchement à court terme d’un conflit ouvert entre la coalition Israël-USA et l’Iran.

Cette crise économique inéluctable devrait changer la donne et peut-être provoquer des réactions inattendues et dangereuses de «fuite en avant» de la part des USA qui disposent toujours d’un outil militaire conséquent. Mais d’ici là, la recherche d’un «Regime Change» en Iran devrait rester la solution privilégiée malgré des chances de succès extrêmement faibles.

S’agissant des élections israéliennes, je constate que Netanyahu n’a rassemblé sur son nom que 1,14 millions de voix sur 6,34 millions d’électeurs inscrits (moins de 18 %  des inscrits) Il fait moins bien que Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle de 2017 (18,19% des inscrits). Les Arabes israéliens se sont trop abstenus dans cette élection et les absents ont toujours tort.

Netanyahu va donc gouverner un pays dont 82% des citoyens ont choisi de voter pour un autre que lui ou de s’abstenir……

Si 100 000 électeurs du Likud avaient voté Blue & White, ou si les électeurs arabes israéliens avait voté en proportion égale à la communauté juive, la donne politique israélienne et  la politique étrangère de l’état hébreu auraient eu quelques chances d’évoluer…

On ne peut qu’être sidéré lorsqu’on prend conscience que le vote d’une petite centaine de milliers d’électeurs d’un tout petit pays de moins de 9 millions d’habitants peut influencer à ce point la politique étrangère de ce pays, et par voie de conséquence celle du trio USA, UK, FR et de la meute otanienne qui suit, sous les pressions plus ou moins amicale d’une diaspora influente, puissante, vigilante et surtout complice de la gouvernance israélienne; sidéré de réaliser comment les résultats d’une élection législative dans ce minuscule état hébreu peuvent décider de la paix ou de la guerre dans le monde et du destin de millions d’individus sur la planète……

Le Général Dominique Delawarde est un ancien chef du bureau Situation-Renseignement-Guerre Électronique » de l’État major Interarmées de Planification Opérationnelle.

Note de l’auteur : La population vivant en Palestine regroupe aujourd’hui 13,8 millions d’habitants répartis en deux parties quasi-équivalentes :

La communauté juive est estimée à 6,9 /7 millions d’habitants.

La communauté arabe est estimée à 1,9 millions d’arabes citoyens israéliens

4,9 millions d’arabes vivant dans les territoires occupés

Total Arabes vivant en Palestine 6,8 millions

Population arabe d’origine palestinienne, réfugiée hors des frontières de la Palestine et susceptible d’être concernée par un droit au retour : entre 5 et 6 millions qui viendraient s’ajouter aux 6,8 millions déjà sur place …….

*Source : Réseau international