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Proposition de création d’un Réseau de résistance à la psychiatrie politique RRPP

Contact :

Michel Dakar
Route de Barre-y-va
76490 Villequier

Dossier sur :
http://www.aredam.net/yves-pignier-base-donnee-psychiatrie-politique.html

 

Argument :


La répression des opinions non conformes à l’ordre dominant a dernièrement franchi une limite dangereuse et révélatrice de l’état de santé réel du régime.

Une personne a été retenue dans un hôpital psychiatrique contre son gré, et a été contrainte d’ingérer de très fortes doses de médicaments nocifs, sous le motif écrit qu’il : « n’a pas rompu avec ses idées d’extrême-droite ni avec une certaine forme d’antisémitisme » (http://herve-ryssen.blogspot.com).

Il faut là rappeler l’énoncé de l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, de l’ONU, du 10 décembre 1948, qui constitue le socle du droit politique actuel de la communauté humaine :

« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de répandre sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelques moyen d’expression que ce soit ».

Selon la norme mondiale de droit politique, nulle opinion ne peut être réprimée, dont celles que les autorités en Occident stigmatisent comme les plus délictueuses, l’antijudaïsme mal dénommé antisémitisme et le révisionnisme mal dénommé négationnisme.

L’article final de la même Déclaration (article 30), proscrit d’interpréter les dispositions de cette Déclaration comme susceptibles d’interdire l’exercice de certains droits qui y sont énoncés. Cela signifie que toute opinion est légale et donc non répréhensible, dont l’antijudaïsme et le révisionnisme. Cela signifie aussi que pour contrer une opinion, le domaine du combat est celui de la confrontation d’idées, du débat, de la polémique, et non celui du policier et du judiciaire, autrement dit, à un discours, à des idées et une logique, on répond sur le même terrain, par le discours, des idées et la logique, et que les dispositions légales rendant possible la poursuite d’opinions devant un tribunal, telles l’antijudaïsme et le révisionnisme, sont illégales, car abusives, et donc réputées, comme tout abus de droit, ne pas exister. Cela signifie que les lois réprimant l’expression de l’antijudaïsme et du révisionnisme sont nulles et réputées ne pas être. De même, qualifier l’antijudaïsme et le révisionnisme de délits et non d’opinions ne doit pas être pris en compte, car relevant de l’abus de droit. Toutes les législations permettant la criminalisation de l’antijudaïsme et du révisionnisme sont des législations d’exception, qui s’exonèrent des règles qui fondent le droit, et sont donc nulles et réputées ne pas avoir d’existence. Cela concerne non seulement le code pénal français, mais aussi les protocoles d’application de la Déclaration universelle des droits de l’homme de l’ONU (dits Pactes internationaux, et la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme, qui n’est qu’une copie des précédents. Il est patent qu’un courant idéologique néfaste a œuvré à dévoyer, annihiler et au-delà à retourner contre l’Homme, toutes les avancées accomplies dans le domaine du droit depuis la seconde guerre mondiale.

(Rappel de l’article 30 de la déclaration universelle des droits de l’homme de l’ONU :

« Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits et des libertés qui y sont énoncés ».)

Les juges et les policiers sentent plus ou moins consciemment tout cela et ne sont pas à l’aise face à ceux qui osent des opinions non conformes et les revendiquent, surtout dans les deux domaines « sacralisés » en Occident que sont le judaïsme et les camps nazis. Les tribunaux spécialisés dans la répression des opinions non conformes (chambres dites de la presse, à Paris ; la 17ème du TGI, servie par la 4ème section du Parquet dénommée des « libertés publiques », et la 11ème à la Cour d’appel,) sont totalement discrédités, et leurs condamnations prennent valeur de certificat d’honnêteté, de courage et d’intégrité, même si les qualifications sont superlativement infamantes (« provocation à la discrimination et à la haine raciale », « négation de crime contre l’humanité »).

Il reste alors aux autorités à assimiler les opinions non conformes aux symptômes d’une maladie mentale, pour contraindre au silence les déviants, pour les enfermer et de les empoisonner médicalement, évidemment et hypocritement pour leur bien, dans leur intérêt, pour les soigner.

C’est ce qui commence à mettre en place. Et il se trouve dans tous les régimes et à toutes les époques, des médecins dévoyés pour faire ce sale travail, qui sont eux de véritables psychopathes, des aliénés (étrangers à eux-mêmes étymologiquement) de la pire espèce, qui trouvent là à assouvir leur vice, qu’on protège en haut lieu, et dont on entretient la pathologie.

Les dissidents sont mis entre les mains de vrais fous décorés du titre de docteur d’Etat. Cette pathologie commence à être connue sous l’étiquette de « pervers narcissiques » et fait l’objet de nombreuses publications, pour le moment limitées dans le champ des relations dans le monde du travail et dans le couple. Le pervers narcissique est totalement incapable d’établir de vrais rapports humains, et est sur adapté à la société. Il occupe presque toujours une situation d’autorité. La perversion narcissique dans le domaine de la psychiatrie politique n’a pas encore été scientifiquement abordée.

La perversion narcissique est considérée incurable. Son seul traitement ne concerne que la société, par la mise à l’écart définitive des pervers. Ils sont totalement inconscients de leur état morbide, et rejettent toujours sur leurs victimes la responsabilité des troubles qu’ils provoquent. Aucun échange n’est possible avec un pervers narcissique. Le statut de psychiatre légal, spécialement au service de l’appareil policier comme à l’Infirmerie spéciale de la Préfecture de police de Paris, aux hôpitaux Sainte Anne et Maison Blanche, constitue un environnement propice à l’épanouissement des pervers narcissiques qui ont choisi la médecine psychiatrique comme moyen d’insertion social.

Les deux particularités principales du pervers sont d’une part l’ultra conformisme, et d’autre part qu’il ne peut connaître la satisfaction qu’en faisant souffrir et en détruisant autrui, ce que le pouvoir lui permet avec les dissidents, qu’il lui livre réduits à l’impuissance, littéralement pieds et poings liés, et sur lesquels il peut exercer une totale emprise. Le pervers narcissique ne peut connaître que des pantins privés de volonté, de capacité à agir, et qu’il peut manipuler à sa guise. Il ne peut que rechercher la toute puissance, car l’apparition de toute forme de vie indépendante, même la plus infime, dans son environnement immédiat, constitue pour lui une menace mortelle. Toute présence d’altérité le renvoie à ce qu’il est étranger à lui-même, à ce qu’il est dépossédé de lui-même.

Le personnage du pervers narcissique déborde bien au-delà de la compréhension de sa pathologie, car il caractérise l’homme de pouvoir, et sa psychose peut être assimilée à une normo-psychose, à la folie normale dans notre société hiérarchisée. Le pervers narcissique met en évidence qu’une société structurée sur la hiérarchie et le pouvoir ne peut exister que si la norme est la maladie mentale. Pour la psychiatre Marie-France Hirigoyen, qui a consacré beaucoup de son temps à l’étude de cette pathologie, le pervers narcissique est un être dont le centre est un vide, qui n’a pas pu se construire en raison d’un contexte traumatisant durant sa petite enfance, contexte présent dès sa naissance.

En France, l’Infirmerie Spéciale de la Préfecture de police de Paris, associée aux hôpitaux Maison Blanche et Sainte Anne, remplit cette fonction de torture punitive sadique et d’assassinat para légal des déviants politiques, et ce avec l’accord implicite du Conseil national de l’Ordre des médecins. Entre les mains des médecins policiers, les dissidents deviennent de simples pantins.

L’apparition de ce type de procédé punitif est le signe que le régime actuel est parvenu dans sa phase terminale, qu’il agonise, qu’il a définitivement perdu la bataille de l’idéologie. Il ne parvient plus à se légitimer, à croire à ses propres valeurs, au pourquoi il doit durer, pour quelle raison il doit survivre. Il sait qu’il ne peut plus persuader, convaincre.

Ces procédés apparaissent lorsqu’un régime périclite, comme ce fut le cas en Russie soviétique, sous Andropov, celui qui créa l’enfermement psychiatrique pour les dissidents politiques alors que le régime entrait dans sa phase d’agonie.

Ces dissidents se contentaient d’exiger le respect de la Constitution soviétique, comme maintenant en Occident, on doit exiger le respect de la Déclaration universelle des droits de l’homme de l’ONU.

Mais la psychiatrie comme arme de destruction de l’indépendance politique n’est qu’un aspect d’une problématique plus vaste, qui concerne le rapport entre le pouvoir et sa capacité à détruire l’opposition, et la folie, dont il faut prendre conscience.

Car pourquoi se contenter de faire subir à des individus sains un enfermement et un traitement médicamenteux réservés aux psychotiques, pour les détruire. Ne pourrait-on pas les rendre réellement fou plutôt que les faire passer pour fou ? C’est ce qu’a réalisé la police politique de l’ex-RDA, la Stasi, par ce génie de la perversion qu’était le chef adjoint à son directeur, Markus Wolf, issu d’une famille juive qui a fui les nazis. Ce personnage avait mis en place un enseignement la « psychologie appliquée » (operative psychologie), dispensé à l’école de la Stasi, dont une section était intitulée « destruction de la personnalité », et dont parmi la multitude de modes opératoires, figuraient les intrusions clandestine sans traces d’effraction au domicile des dissidents, où leurs affaires intimes étaient subtilement déplacées, volées, dégradées, transformées, où des sabotages incongrus étaient opérés, dans le but de les convaincre de leur impuissance, et de les rendre paranoïaques, le dénigrement sur les qualités professionnelles ou créatrices pour les artistes et écrivains, les diverses manipulations entre proches, la diffusion de rumeurs selon lesquelles le dissident serait un collaborateur de la Stasi et autres nuisances. Markus Wolf considérait que les membres de son service constituaient l’élite de la police politique, qu’ils étaient des « ingénieurs de l’âme ». Markus Wolf, qui visiblement se prenait pour quasiment un dieu, par son caractère et ses méthodes est une illustration lumineuse de la personnalité du pervers narcissique, soit un étranger à l’espèce humaine, c'est-à-dire à lui-même, qui avait trouvé dans cette fonction de maître de la police politique dans un pays dont la population était entièrement esclave, privée de tout droit, à sa merci, le terrain idéal pour son épanouissement, pour être enfin heureux (on peut découvrir la personnalité d’un individu typiquement pervers narcissique, grâce à ses écrits toujours anonymes publiés sur le site internet d’influence de la police politique franco-israélienne http://reflexes.samizdat.net . Ce site est réalisé par un unique rédacteur, dont le dernier envoi est particulièrement caractéristique : http://reflexes.samizdat.net/spip.php?article477 . L’anonymat est dans ce cas ce qui permet la jouissance par l’illusion de la toute puissance, cette illusion de la toute puissance ne pouvant être créée que par la totale impuissance de victimes).

Markus Wolf lors de la chute de la RDA a été recruté par les américains, et a été l’un de leurs conseillers pour la préparation de l’état d’urgence (Patriot Act), qui a aboli aux USA les libertés publiques, prenant prétexte des attentats du 11 septembre 2001 délibérément organisés par le pouvoir.

Les méthodes innovatrices de Markus Wolf sont appliquées actuellement aussi en France.

L’un des innombrables films ayant pour thème le nazisme conduit - peut-être - vers le nœud originel où prennent naissance les personnages comme Markus Wolf, et plus globalement où se créée la psychopato-norme actuelle, qui produit une population d’individus privés de consistance, vidés, ce concept restant à explorer, ce présent texte n’étant qu’un pas au cours d’une longue marche. Il s’agit du film d’Ingmar Bergman, de 1977, intitulé « L’œuf du serpent », qui relate un milieu phantasmatique de médecins nazis expérimentant sur les humains pour les transformer en une espèce nouvelle, semblables à robots biologiques. On y voit une expérience au cours de laquelle ces médecins observent le comportement d’une mère excédée, poussé au bout de sa résistance nerveuse, enfermée avec son bébé dans une pièce, jusqu’au moment où elle va annihiler son instinct maternel protecteur pour tuer son bébé qui cesse de pleurer, car on lui a chirurgicalement ôté la partie de cerveau qui commande la sensation de satisfaction, de bien être, de contentement, de satiété. Je n’irai pas plus loin personnellement dans l’analyse du contenu de cette séquence, de ce phantasme révélant non pas l’essence du nazisme, celle de notre société, de ce qui est en train de s’y établir, et aussi l’essence d’une certaine population hétérophobe et au mode de reproduction endogène, où la mère joue un rôle si particulier dans le conditionnement culturel héréditaire. Cette scène illustre la détermination de maîtrise totale de l’individu par le pouvoir, jusqu’au point de détruire ce qui est le plus profond et commun à toutes les espèces vivantes, l’instinct de reproduction. C’est ce que Pasolini exprimait dans son film « Salo, ou les 120 jours de Sodome », à travers le comportement d’un des potentats fascistes, qui sacrifiait son propre fils à ses plaisirs sadiques. Là encore, Pasolini qui était pourtant très intuitif, s’était interdit de réaliser qu’il ne faisait qu’évoquer l’essence de notre société, dont le nazisme n’est que le bouc émissaire chargé de nos péchés. Cela renvoie de même à l’élucidation de la personnalité perverse narcissique, qui demeure un mystère pour ceux qui l’étudient, en effet, qu’est ce qu’un être dont le centre est un vide, qu’est ce que le centre d’un être, qu’est ce que le vide dans une personnalité ? Et qu’est-ce qu’une société constituée de non-personnes ? Car d’évidence, ceux qui la dirigent ne peuvent être eux-mêmes que des non-personnes, car s’ils étaient des êtres, ils ne pourraient vivre au sein d’un univers peuplés de non-êtres.

Aussi, l’analyse du judaïsme, qui est la plus ancienne religion déshumanisante, et qui n’est sans doute autre qu’une synthèse, une compilation des divers procédés religieux nés durant un périple humain vieux de plusieurs milliers d’années, qui a son origine dans la création des cités et du pouvoir centralisé, et la séparation sociale en une oligarchie jouissant de tout, et en une multitude dépossédée de ses droits et de ses biens, mène-t-il à l’essentiel qui est encore quasi inexprimable, inconcevable, car pour parvenir à simplement formuler ce questionnement, il faut nous détacher de nous-mêmes, prendre de la distance avec notre manière de penser, nous décaler, car c’est sur nous-mêmes que doivent porter nos observations. Le judaïsme a été une synthèse du fait religieux, fait qui conceptualisait et inscrivait dans la culture, dans la psychologie sociale, humaine, la séparation sociale entre dominants ayant les capacités matérielles d’existence, et la multitude qui en est privée au profit des dominants. C’est cette conceptualisation, son institutionnalisation par la religion, et son inculcation dans les consciences par l’éducation, qui nous mène à ce mystère de la non-personne que nous voyons s’épanouir actuellement, à une société, à une planète peuplée de non-êtres.

Le judaïsme a été l’aboutissement inégalé jusqu’à maintenant, de toutes les créations d’anéantissement psychologiques de masse, mises au point dans les royaumes et empires du Proche-Orient, depuis l’époque sumérienne jusqu’à l’époque babylonienne. Les deux avatars du judaïsme, le christianisme et l’islam, n’en sont que des adaptations affaiblies, édulcorées. Ce n’est pas pour rien qu’il n’existe pas un seul dissident juif, pas un seul hérétique juif, pas un seul schisme du judaïsme, dans toute l’histoire de cette religion. C’est un procédé de contrainte psychologique parfait qui a pu traverser les milliers d’années sans devoir se modifier pour survivre. C’est un carcan mental unique, exemplaire, c’est l’essence de toute religion, de tout procédé de dépersonnalisation. Le judaïsme nous enseigne que pour régner il faut se dépersonnaliser et dépersonnaliser autrui, c'est-à-dire devenir un non-être, une chose. C’est la raison qui fait que l’étude du judaïsme est le meilleur terrain pour comprendre la nature de l’impasse où se trouve engagée l’humanité. C’est aussi pourquoi l’interdit suprême de notre société occidentale est l’étude, l’analyse, l’observation du judaïsme, et de son dernier procédé de légitimation, la « shoah », et que les antisémites et les révisionnistes ne sont en fait que les hérétiques de cette religion, qui ne peut trouver d’hérétiques qu’en dehors de ses fidèles, tant ces derniers sont définitivement soumis, anéantis, et que la forme moderne que prend la répression des hérétiques, et la psychiatrie politique, qui médicalise l’hérésie.

Mais revenons à notre contexte terre à terre, et à la psychiatrisation politique.

Entre l’ère finale soviétique et son institution de la psychiatrie politique, et notre propre époque, l’histoire se répète car ces contextes sont similaires. Nous vivons aussi une fin de règne, et un pouvoir mortellement blessé devient mortellement dangereux pour ceux qu’il peut encore agripper.

Nous ne sommes qu’au début de ce qui va peu à peu devenir un déchaînement de procédés policiers de destruction des dissidents, et il faut s’organiser dès à présent pour supporter le développement de la psychiatrie politique, et les autres manœuvres d’attaques psychologiques.

Je propose sur la base la plus fondamentale, celle de l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de l’ONU de 1948, sans discriminer aucune opinion, de créer un réseau unissant ceux qui désirent s’opposer à toute formes d’actions psychiatriques et manœuvres psychologiques visant à réprimer l’expression d’une opinion politique.

Il faut là souligner que ceux qui devraient être en première ligne pour ce combat, c’est à dire les organisations de défense des droits de l’homme (Ligue des droits française, Fédération internationale des droits de l’homme, Amnesty International, Human Rights Watch), ne forment en réalité qu’une catégorie d’armes du pouvoir. Elles lui servent de façade humaniste et à désigner ceux qui peuvent jouir de leurs droits et être défendus, respectés, et ceux qu’on peut priver de tout droit, déshumaniser, bafouer et anéantir.

Sous ce régime, les organisations de défense des droits de l’homme ne sont en réalité que des organisations de complices d’assassinats politiques, et les cadres de ces organisations guère autres que des criminels d’Etat.

Un dernier élément redoutable (mais ils le sont tous dans ce domaine !) à prendre en compte, est l’implication de certaines sectes, comme la Scientologie, dans le combat contre la violence psychiatrique. Il s’agit pour ces sectes, dont la Scientologie est le porte étendard, de se confondre avec les organisations de défense des droits de l’homme, de plus, la Scientologie exploite financièrement les personnes malades mentales. Il faut rappeler que la Scientologie travaille de façon étroite avec le pouvoir et ses divers services et au plus haut niveau, qu’elle est reconnue comme religion dans de nombreux pays en Occident, qu’elle se comparait à ses débuts aux juifs persécutés pour avilir ceux qui la combattaient, assimilant même ces derniers aux antisémites, et que les institutions actuelles qui s’opposent à la Scientologie sont stigmatisées comme « néonazis du 4ème Reich ». Elle a aussi tenté de s’infiltrer aux vues de manipulation, dans le secteur de l’antisionisme à Paris. Un livre de Paul Ariès intitulé « Scientologie : laboratoire du futur ?», décrit cette organisation comme un lieu de création d’un être nouveau, du type précédemment décrit et encore si difficile à définir, d’esclaves, de robots. Par la pratique de l’inversion accusatoire, il est naturel que la direction de la Scientologie accuse ses détracteurs d’être eux des nazis.

Pour finir, il est indispensable de se demander si les services spéciaux ne sous-traitent pas en Occident leurs opérations de harcèlement, de démoralisation et d’espionnage des dissidents, comme la Scientologie est sous-traitant de certains services du personnel d’entreprises, pour le « formatage » de leurs cadres, qui subissent grâce à ses méthodes, de véritables conditionnements, embrigadements, assimilables à des lavages de cerveaux.


La forme et les modes d’action de ce réseau de résistance à la psychiatrie politique sont à définir entre ses participants.

Pour commencer il s’agit de se connaître en s’inscrivant sur une liste commune, en indiquant les moyens de se contacter mutuellement.

Il faut aussi prendre en compte que le pouvoir va immédiatement chercher « encadrer » ce projet.

Le 30 août 2011.

Michel Dakar Contact email : resistancepsypol@yahoo.fr

Dossier sur :

http://www.aredam.net/yves-pignier-base-donnee-psychiatrie-politique.html

 

Annexe :

La Scientologie, plagiat grossier et cru, et caricature du judéo-sionisme ?

Dans les deux idéologies on retrouve les notions de races supérieures et de races inférieures, ces dernières ne pouvant qu’être les proies dont se nourrit la race supérieure (« viandes crues », « wogs », « gentils », « goyims »). On doit s’attendre à une alliance de fait et sinon déjà constituée, entre les hautes instances scientologues et celles du judéo-sionisme.

Lire un excellent ouvrage sur l’origine et le créateur de la Scientologie : « Ron Hubbard, le Gourou démasqué » Russel Miller, 1994 Plon.

Extrait de la revue Bulles, de l’ADFI :

Bulles n° 92

Les autorités européennes traitées par les scientologues de néonazis du « 4ème Reich »

Texte de Gerry Armstrong, traduit et adapté de l’anglais (Canada)

Gerry Armstrong, citoyen canadien, a fait partie des instances centrales de la Scientologie.
La Scientologie lui avait demandé d’écrire la biographie de L. Ron Hubbard. Devant les énormités factuelles qu’il aurait dû écrire, il a quitté la secte le 11 décembre 1981. Depuis, il la combat au péril de sa vie. Il tient à souligner que les éléments parus dans « Le Soir Magazine » (Belgique) en mai 2006 sont de nature à alerter gravement les autorités européennes. Bulles remercie vivement Armstrong de son courageux article.

En mai 2006 « Le Soir Magazine » a publié les articles stupéfiants de Julie Barreau sur la Scientologie, avec à la Une la photo de l’«Operating thétan », Tom Cruise, son « ambassadeur ».

L’occasion était l’ouverture des nouveaux locaux de son Q.G. européen à Bruxelles, et non plus à Copenhague, ceci tout près des institutions européennes. Cet article (cf. Bulles 91), attaquait certaines des prétentions scientologues comme frauduleuses, ses coûts exorbitants, son système psycho-social comme producteur de robots, et son principal dirigeant, David Miscavige, comme un être brutal qui se targue d’abattre « comme des canards dans une mare » ceux qui la critiquent, les « êtres suppressifs ».

L’article apportait aussi de nouvelles informations sur le procès en cours au pénal contre la branche belge de la Scientologie, accusée de fraudes, d’exercice illégal de la médecine, de violation des droits individuels, le tout par « une organisation criminelle ». Etant donné les pratiques actuelles dans les médias aux USA, ces articles sont stupéfiants, vus d’Amérique du Nord, par leur ton de suspicion, et leur défi à la Scientologie. Ces écrits attestent de la confiance de l’auteur et du journal quant à leur capacité de résister à toutes les attaques venant de la Scientologie.
Depuis le procès fait à Time Magazine, procès fait aussi à Richard Behar, auteur de l’article intitulé : « Scientologie, la secte de la cupidité », les médias sérieux, si toutefois ils évoquaient l’organisation, produisaient des articles beaucoup plus lénitifs

Ce procès s’est accompagné pendant des années de menaces, de manoeuvres visant à l’épuisement financier. Coût, d’après la revue: 7 millions de dollars.

La procédure en appel a duré jusqu’à 2001, très coûteuse aussi pour la Scientologie. Résultat : la secte fut mise virtuellement à l’abri d’écrits accusateurs, car les médias américains sérieux ont été refroidis par les sommes que la revue et sa maison-mère ont dû verser pour se défendre contre la formidable machine à procès de la Scientologie.

Il est cocasse que ce soient les médias américains satiriques qui se soient servis de la terrible réputation de la Scientologie, au point d’attaquer ouvertement la secte et ses contestables dirigeants, en déclarant l’organisation et Tom Cruise «gibier de blague » (comedie fair game). Ron avait ordonné en 1977 de briser la carrière du caricaturiste Jim Berry, et tous les services de relations publiques de la Scientologie avaient été mobilisés pour cela. Berry n’avait dû son salut qu’aux descentes du FBI dans les locaux de la Scientologie de Los Angeles et de Washington.

J. Barreau, citant la propre publicité de la Scientologie, a décrit cette « réunion au sommet ». En réalité, l’évènement était programmé pour le recrutement de scientologues d’Europe occidentale non encore membres du staff dans leurs « églises locales », mais qui étaient de bonnes recrues en perspective. Occasionnellement la Scientologie laisse entrer des journalistes wogs (métèques), mais avec des instructions limitatives de Miscavige. Ce dernier aurait voulu que les journalistes entendent très peu de ce qui serait dit là ; mais l’acquisition de ces locaux et ces 200 recrues potentielles « parquées » (corraled), cela valait bien le coup de pub, et c’était attrayant pour des reporters wogs.

Miscavige ne voudrait pas que des journalistes ou d’autres wogs entendent le point de vue de la Scientologie selon lequel les institutions démocratiques européennes (Commission, Parlement) sont assimilées à un « Quatrième Reich ». Il ne voudrait pas que le monde wog sache que lui-même et ses troupes ont déclaré la guerre à ce « Quatrième Reich ». Pendant des années la Scientologie a effectué ses coups de main secrètement, cachant ses intentions belliqueuses, et dépensé des millions pour se donner une apparence d’organisation humanitaire. Pourtant, c’est précisément ce que le recruteur-en-chef Amicarelli a dit à son auditoire pour en inciter certains à entrer dans le staff, à savoir que l’U.E. et son gouvernement sont les Nazis du Quatrième Reich et que la Scientologie est en guerre contre eux... et ceci en même temps qu’ Amicarelli et ses compagnons baratinaient les officiels européens de Bruxelles.

Dans cette réunion, Amicarelli, probablement approuvé par Miscavige en personne, était en mission pour recruter. Ni lui ni les autres recruteurs ne pouvaient s’écarter de ce qu’ils avaient été entraînés à dire.

Autre aveu extraordinaire du responsable pour l’Europe.

Une autre chose remarquable admise par Amicarelli, et qui est particulièrement utile pour les opposants à la Scientologie en guerre, est que sa « réforme sociale », et ses groupes vitrine (Narconon, Applied Scolastics, Criminon, etc.), sont tous des contributeurs financiers à la Scientologie, des chargeurs (feeders). Feeders, c’est aussi un terme employé en Scientologie pour désigner : « toutes les entités en amont qui sont censées faire monter plus avant les personnes sur le pont de l’organisation.». Le pont, c’est le terme que les scientologues emploient pour désigner leur système gradué qui fait passer les gens de l’Homo Sapiens, wog ou « viande crue », à l’état d’Homo Novis ou Clair, jusqu’à l’état le plus élevé d’O.T. où les scientologues prétendent qu’ils sont «opérants sur la matière, sur l’énergie, l’espace, le temps et la vie». Chaque scientologue est quelque part sur le pont, comme toute personne faisant partie de Narconon, Criminon, Applied Scholastics ou autre groupe du même genre nanti de ces programmes. Pendant des décennies des porte-paroles de l’organisation ont nié que ces groupes soient des feeders, et nié qu’ils aient eu mission de recruter pour la Scientologie. L’aveu d’Amicarelli aux scientologues qu’il était en train de recruter pour le staff, que ces groupes sont tous des feeders, montre qu’ au fil des années les porte-paroles ont tous été des menteurs.
Etant donné qu’Amicarelli, tête de l’organisation pour l’Europe, a maintenant admis que Narconon, Criminon, etc. sont des pourvoyeurs de la Scientologie, les agences publiques et les responsables officiels qui les ont recommandés, qui leur ont donné de l’argent, qui leur ont adressé des gens, ou qui leur ont permis de fonctionner, peuvent-ils plus longtemps s’abstenir de se confronter au système scientologue, et à ce qui le nourrit ? Il est inconcevable que les gouvernements européens permettent que leurs citoyens les plus vulnérables (drogués, prisonniers, malades mentaux) alimentent une organisation qui les transforme en membres de secte et qui, comme tels, vont considérer les institutions européennes comme le Quatrième Reich et vont leur faire la guerre.

Un point clé : les Suppressive Persons.

Il y a un point-clé que toute personne nourrie dans le système scientologue, et que tout gouvernement (américain comme européen), médias, public, scientologues, doivent comprendre, c’est la doctrine des «êtres suppressifs » (Suppressive Person ou SP). Elle autorise les scientologues à considérer le gouvernement européen comme les Nazis du Quatrième Reich, et à lui faire la guerre. La doctrine SP génère la haine et sert de base à des politiques et à des pratiques telles que la disconnection (coupure), qui a brisé d’innombrables familles.

Un bon exemple d’application dans le vaste monde est la saga de presque 25 ans contre moi-même : il démontre avec une surabondante documentation que quasiment toute personne nourrie dans le système scientologue est amenée à supprimer les droits humains fondamentaux, en violation des chartes internationales.
Mon cas démontre, au delà de toute argumentation rationnelle, que la prétention de la Scientologie à promouvoir ces droits est une hypocrisie, et que son « credo » religieux est une supercherie de portée internationale.

Organisation criminelle.

Amicarelli, et tous ses compagnons recruteurs, chaque groupement de Scientologie, ou chaque « église » partout dans le monde, tous les feeder groups, tous leurs dirigeants tels que Miscavige, leurs responsables, leurs employés, leurs bénévoles comme T. Cruise, leurs agents et avocats, sont ligués pour détruire les droits de l’Homme. L’affaire Scientologie contre Armstrong, preuves à l’appui, indique que la Scientologie est ce dont elle est accusée devant les tribunaux belges : « une organisation criminelle ».

Les médias, les organismes européens que la Scientologie dénonce comme le Quatrième Reich n’ont jamais réellement compris ni réagi à la doctrine SP, ni aux cas semblables au mien. La forte poussée de la Scientologie à Bruxelles, avec les déclarations d’Amicarelli sur le Quatrième Reich, son identification des groupes feeders, tout cela fait que l’aveuglement et la sourde oreille ne sont plus de mise, et que la confrontation est devenue très opportune.