Un puzzle de quatre rêves imageant le réel humain.
Texte de Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome, Villequier ex-France, province coloniale en cours de dépeçage de l'Empire ex-mondial israélo-US, nécrogène, en voie de dislocation
rapide, le 8 septembre 2019.


http://www.aredam.net/puzzle-de-quatres-reves-imageant-le-reel-humain.html

 

Sceau taiping
La Révolte des taipings (1851-1864), de Jacques Reclus, éditions l'Insomniaque, 2008.
Œuvre
cinématographie : Sleepwalk, Sara Driver, 1986.

Ce texte prend sa place dans l'entreprise dont l'objet est de créer un chemin s'écartant de la ligne droite qui mène à l'auto-destruction et à la destruction des autres formes de vie.

La voie des rêves est l'une des voies qu'on peut emprunter.

Voici quatre rêves accompagnés chacun d'un commentaire en italique.

Ce texte fait suite à celui-ci du 2 septembre 2019, et l'ensemble pourrait inaugurer la série des puzzles (l'étymologie d'intelligence, terme tiré du latin, étant relier (comme religion), un puzzle n'étant qu'un ensemble d'éléments qui reliés d'une façon ad hoc crée un sens, d'où, la tâche humaine est de créer un sens, qui manque jusqu'alors :
http://www.aredam.net/un-puzzle-a-quatre-pieces-revelateur-de-l-etat-psychologique-du-pouvoir-profond-reel-occidental.html

Rêve 1 :

Flottant dans l'espace intersidéral ou intergalactique, soumis à un froid intense proche du zéro absolu (-273 ° Celsius), à une absence quasi totale d'oxygène et de lumière, au vide quasi parfait, je me rend compte que je vis.
Image de l'état de l'être humain actuel, au sein de sa propre société, ou plutôt de sa propre « anti-société », privé de lien avec ses semblables, et avec les autres formes de vie, avec l'univers, il est dans un milieu de vide quasi parfait, mais il vit.

Rêve 2 :

On me propose de recopier des écritures, en fait une série de lettres formant un alphabet (ressemblant au chinois mais en plus fin, les traits pleins étant comme des plumes d'oiseaux). J'accepte, car pour moi c'est facile, je dessine naturellement. Mais commençant le travail, que j'annonçais pourvoir finir en quelques heures, et en y regardant de plus près, je m'aperçois que chaque lettre est d'une complexité telle qu'il va me falloir pour la seule première, non pas quelques heures, mais des jours, voire des semaines, des mois ou des années.
Image de la difficulté de la tâche entreprise.

Rêve 3 :

Une montagne de déchets, type vieux vêtements ou matelas humides, moisis, qu'il me faut déblayer, une tâche qu'il m'est impossible de faire seul, même en y consacrant le reste de ma vie.
Il est clair que ce type de tâche ne peut être réalisé qu'en association.

Rêve 4 :

En voyage dans un pays asiatique (le Japon?), je perds mon sac avec toutes mes affaires, mes papiers, mon argent, et celui qui s'est proposé de me guider jusqu'à mon ambassade me perd dans une cité d'immeubles anonymes où je ne connais personne et où je ne sais pas où je suis, de plus ne parlant pas la langue, et ayant perdu le peu d'anglais que je possédais.
Pour avancer dans ce chemin, il faut accepter de tout perdre.


Annonce introductive à deux textes complémentaires :

http://www.aredam.net/minorites-vertueuses-contre-cadavres-qui-mordent-encore.html

http://www.aredam.net/les-aventures-de-round-up.html