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Coups de feu à la mosquée de Nîmes pendant la prière
Boris De La Cruz
mardi 19 février 2008 | Le Parisien

Depuis plusieurs mois, les incidents se multiplient à la mosquée de la Miséricorde de Nîmes. Deux clans de la communauté musulmane s'y affrontent. Dimanche soir, des coups de feu ont été tirés dans le lieu de culte.

, VERS 20 heures, une rixe a éclaté entre plusieurs personnes à l'intérieur d'une mosquée de Nîmes. Une bagarre qui s'est terminée dans le sang. Deux fidèles ont été blessés dans la salle de prière, dont un grièvement par arme à feu.

Hospitalisé, il souffre de multiples traumatismes aux jambes et aux pieds et a été opéré. Trois hommes, dont le tireur présumé, étaient hier soir en prolongation de garde à vue au commissariat. La mosquée de la Miséricorde est, quant à elle, fermée pour une durée indéterminée afin de tenter d'apaiser les vives tensions qui y règnent.

Ce lieu de recueillement situé au chemin bas d'Avignon, un quartier populaire de Nîmes, est le deuxième site de prière musulman de la ville. Depuis l'arrivée de l'imam Driss Saoudi en 2003, deux clans se font la guerre. Les plaintes s'accumulent de part et d'autre. « La mosquée est divisée en deux groupes, explique Gildas Pavy, le procureur adjoint de Nîmes. Le conflit s'intensifie depuis quelques semaines entre les pro et les anti-imam. Six plaintes ont été déposées en un mois pour des violences, des insultes et des menaces de mort. »

Dimanche soir, la situation a donc totalement dérapé. « Après une altercation, un homme proche de l'imam affirme avoir été agressé alors qu'il se trouvait dans la mosquée. Des coups de feu ont éclaté », ajoute le magistrat. Le sujet de discorde semble toujours être le même selon la communauté musulmane : « La personnalité de l'imam, son attitude de dictateur, ses comportements violents, sa gestion opaque des finances de l'association qui gère la mosquée », témoignent plusieurs fidèles.

« Mais l'imam a été élu démocratiquement à la tête de l'association qui gère la mosquée. Ceux qui ne veulent plus de lui sèment la zizanie pendant les prêches afin d'envenimer la situation qui est en train de devenir incontrôlable. Ceux qui reprochent des malversations à l'imam doivent porter plainte et c'est à la justice, et à elle seule, de dire s'il y a des fautes », estime Abderrahim Berkaoui, président du Rassemblement régional des musulmans, qui regroupe une vingtaine de mosquées en Languedoc-Roussillon, dont celle de la Miséricorde, surveillée de près depuis ses récents dérapages.

Déjà des échauffourées le mois dernier

Une information judiciaire a été ouverte il y a un mois à l'encontre de deux hommes, dont le fils de l'imam, pour « violences volontaires ayant entraîné des blessures »... Des échauffourées avaient éclaté à l'issue de la prière. Des hommes encagoulés et munis de bâtons s'étaient affrontés aux portes du lieu de culte, faisant plusieurs blessés. Des incidents qui s'étaient prolongés avec la fermeture temporaire de la mosquée, tandis que les pratiquants devaient prier dans la rue. Depuis, les deux groupes adverses ne se recueillaient plus ensemble.

Les trois individus suspectés d'être à l'origine des violences de dimanche dernier, dont le tireur présumé, doivent être présentés aujourd'hui au parquet.


Coups de feu à la mosquée: "Un proche de l'imam nous a insultés, a sorti une arme et a tiré"
Par La rédaction du Post
le 19/02/2008

Une violente altercation a éclaté dimanche à la mosquée Al-Rahma de Nïmes.

Comment ça a commencé ?
Dimanche soir, vers 20 h, plusieurs coups de feu - trois selon des témoins - ont été tirés dans la salle de prières de la mosquée Rahma (La Miséricorde), second lieu de culte musulman de Nîmes, rue André-Marquès, selon Le Midi Libre.

Qui a été blessé ?
Deux adultes ont été blessés, l'un à la tempe, l'autre aux jambes, et un enfant de 6 ans a été choqué. L'une d'elles a été opérée lundi matin et a 15 jours d'ITT (Interruption Temporaire de Travail). "Son état de santé peut cependant être amené à évoluer", selon le procureur-adjoint de Nîmes Gildas Pavy.

Quelle arme a été utilisée ?
L'arme utilisée pourrait être un pistolet à grenaille. Les policiers ont interpellé l'auteur présumé des coups de feu, un homme âgé d'une soixantaine d'années qui serait domicilié au Mas de Mingue. Il a été placé en garde à vue. Une deuxième personne - l'un de ceux qui aurait désarmé le tireur - était entendue lundi soir dans les locaux de la police.

Qu'a fait l'imam ?
"Comme depuis plusieurs semaines, les deux groupes devaient faire leur prière chacun de leur côté. Nous avons attendu qu'ils terminent la leur", a raconte un fidèle au Midi Libre. "Alors que nous commencions à prier à notre tour, un proche de l'imam, connu comme étant un provocateur, nous a insultés. Nous avons voulu lui faire quitter les lieux. Il a sorti une arme. L'un d'entre nous l'a désarmé et a été blessé à la tempe. Il a tiré vers celui qui menait la prière et l'a blessé aux pieds."

Et ensuite ?
Devant la mosquée, après 21 heures, une cinquantaine de personnes hostiles à l'imam n'attendait qu'une chose : voir emmener Driss Saoudi au commissariat, selon Le Midi Libre.

D'où vient le conflit ?
Depuis plusieurs mois, un conflit oppose les partisans de l'imam Driss Saoudi, également président de l'association cultuelle et culturelle, et ses opposants. Après les injures échangées par les uns et les autres, une bagarre, en janvier dernier, avait nécessité l'intervention des policiers.
"Là, c'est l'escalade. Elle était prévisible. J'avais déjà alerté les autorités", commentait lundi soir Abdallah Zekri, représentant de la Grande mosquée de Paris, venu sur place apaiser les esprits surchauffés.