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Vers une prise de conscience mondiale de la nature vraie du régime occidental

Ce texte a été inspiré par deux textes publiés sur l’internet, le premier paru sur le site <almanar.com.lb> le 9 juillet 2013 : « Ahmadinejad : Briser le tabou de l’holocauste, une dernière fois? », le second paru sur le site <plumenclume.net> le 3 juillet 2013 d’Alain Benajam : « Ce que l’on sait, ce que l’on peut croire ! ».

Sommaire

Première partie
Vers une prise de conscience mondiale de la vraie nature du régime occidental
Annexe à la première partie
Lien au texte « Ahmadinejad : Briser le tabou de l’holocauste, une dernière fois? » (http://www.aredam.net/ahmadinejad-briser-tabou-holocauste-une-derniere-fois.htm )
Lien au texte « Ce que l’on sait, ce que l’on peut croire ! » d’Alain Benajam (http://www.aredam.net/Alain-benajam-article-ce-que-on-sait-ce-que-on-peut-croire.htm )
Seconde partie
Pourquoi faut-il remonter au passage entre le temps dit préhistorique et le temps historique pour s’avancer dans la compréhension du cas du régime politique occidental présent ?
Annexe à la seconde partie
Bibliographie commentée
« Le Sentier de la guerre. Visages de la violence préhistorique », de Jean Guilaine et Jean Zammit. Seuil 2001
« Pourquoi l’art préhistorique ? », de Jean Clottes. Gallimard 2011
« La Vie des hommes de la préhistoire », de Brigitte et Gilles Delluc. Editions Ouest-France 2012 – 2003
« Les Chasseurs de la Préhistoire », d’André Leroi-Gourhan. Editions A.-M. Métailié 1983
« L’Homme en voie de disparition », de Theo Colborn, Dianne Dumanovsky, John Peterson Myers. Terre vivante 1997.
Scans des pages du livre « L’Homme en voie de disparition » relatives à la différenciation sexuelle hommme-femme (pages 61 à 67).

Conclusion
Pour une reconsidération du mécanisme de l’évolution, au-delà des idées de Lamarck et de celles de Darwin.

 

Première partie

Vers une prise de conscience mondiale de la vraie nature du régime occidental.

Les deux textes précédemment cités sont des expressions d’un mouvement mondial de prise de conscience de ce qu’est le régime occidental. Ce questionnement agite tous les milieux qui échappent à l’emprise des forces de répression occidentales.

Le travail réel qui est en train de s’opérer au sein du milieu authentique de dissidence en occident (authentique par opposition au milieu factice de dissidence multiforme mis en place par le régime), et au sein des forces étrangères à l’Occident, est la prise de conscience de la vraie nature du régime politique occidental.

Il est tentant de comparer le régime occidental aux anciens régimes totalitaires, dont les exemples types sont le nazisme et le communisme.

Toutefois, dans l’échelle de mesure de la destructivité de toutes les notions vitales, comme le respect de la vie, de la liberté de penser, le respect des structures sociales, le respect de la vérité des informations sur la période présente, le respect de la véracité des faits historiques, le régime occidental dépasse de loin la nocivité de tous les régimes totalitaires connus.

Ce n’est pas sans raison que le régime occidental brandi à chaque instant le spectre du nazisme qu’il présente comme le mal absolu, car cela lui sert à masquer sa véritable nature, qu’il lui faut cacher à tout prix, car il n’a encore jamais existé dans toute l’histoire humaine un régime de ce type.

Il faut que tous ceux qui fondent leur existence sur l’indépendance d’esprit osent dès maintenant regarder en face ce à quoi nous avons à faire.

Il n’y a au fond rien de comparable au régime occidental. Il s’agit d’un régime entièrement nouveau, qui n’entre pas même dans la catégorie des totalitarismes classiques.

Ce régime inaugure une catégorie qui n’existait pas avant lui, et qui n’est pas celle du totalitarisme.

C’est autre chose que le totalitarisme et c’est pire.

Et concevoir pire que le totalitarisme est une gageure.

Le vrai travail que doit faire la dissidence authentique en Occident et les forces étrangères qui combattent l’Occident est de définir le régime occidental.

Nous assistons à la naissance d’un monstre.

Il faut avant tout se garder de se référer à des structures de pouvoir connues, ou à des modes de prédations politiques, économiques, idéologiques connus.

Nous sommes face à quelque chose d’entièrement nouveau, à une création.

Nous sommes face à un objet qui reste entièrement à découvrir et à comprendre, car il n’a eu aucun équivalent dans le passé, et c’est se fourvoyer que de le mettre en rapport avec un objet qui a déjà existé, et c’est perdre un temps précieux.

Nous sommes comme des aveugles qui doivent définir un objet encore jamais rencontré par simple tâtonnement.

Nous sommes face à une « terra incognita », comme ce qu’on pouvait voir sur les anciennes cartes géographiques là où aucun explorateur n’avait encore pénétré.

Nous sommes face à une langue inconnue dont il n’existe pas la pierre de Rosette pour tenter sa traduction.

Nous sommes face à un défi d’une ampleur jamais rencontrée dans l’histoire humaine.

Pour avancer dans la connaissance et la compréhension du régime occidental il faut inventer de nouveaux concepts.

Il faut sans doute aussi rechercher loin dans le passé de l’humanité, lors du passage de la période dite préhistorique à la période dite historique, les éléments de destructivité qui maintenant s’épanouissent sans retenue avec l’avènement du régime occidental.

Nous sommes face pour la première fois dans l’histoire humaine à un problème de survie pour notre espèce.

Soit nous cernerons la nature de ce régime, soit il est sûr que l’avenir de l’espèce humaine sera compromis.

Annexe à la première partie :

Lien au texte « Ahmadinejad : Briser le tabou de l’holocauste, une dernière fois? » : http://www.aredam.net/ahmadinejad-briser-tabou-holocauste-une-derniere-fois.htm

Lien au texte « Ce que l’on sait, ce que l’on peut croire ! » d’Alain Benajam http://www.aredam.net/Alain-benajam-article-ce-que-on-sait-ce-que-on-peut-croire.htm

 

Seconde partie


Pourquoi faut-il remonter au passage entre le temps dit préhistorique et le temps historique pour s’avancer dans la compréhension du cas du régime politique occidental présent ?

Rappel chronologique succinct


Les spécialistes datent la formation de notre univers à environ 13 milliards d’années (c'est-à-dire que la vie telle que nous la considérons est apparue il y a environ 13 milliards d’années). Les trois religions monothéistes la datent d’environ 5000 ans (environ 3 millions de fois moins !).

Notre premier ancêtre était de l’énergie pure, qui a muté en partie en matière. Il y a donc une adéquation entre énergie, matière et être, et non de façon simpliste, une équivalence entre l’énergie et la matière. Energie, matière et être décrivent donc une même entité, sont donc trois de ses facettes, de ses apparences (il y en a certainement d’autres).

La formation de notre système solaire est datée d’environ 5 milliards d’années.

La formation de notre planète terre est datée d’environ 4 milliards d’années.

« La vie est apparue » sur terre il y a deux milliards d’années.

Le grand ancêtre de tous les êtres (végétaux, animaux) est une petite algue bleue (donc celui des humains ... notre ancêtre était une plante).

Il y a un milliard d’années la division des individus en deux sexes apparaît, auparavant, pour procréer un individu devait se diviser.

L’homme appartient à la lignée générale des primates.

L’ancêtre des primates est un petit rongeur vieux d’une soixantaine de millions d’années (semblable à nos actuelles musaraignes), qui vivait du temps des dinosaures et leur a survécu.

Il y a sept millions d’années la lignée des primates s’est séparée en deux, une menant aux singes actuels, et une menant aux hommes (les hommes ne descendent pas du singe, mais humains et singes sont « cousins »). Cet évènement a eu lieu en Afrique.

Les premiers primates dits « hominidés » (classés dans le genre humain) sont apparus il y a deux millions et demi d’années.

L’homme moderne est apparu il y a environ 35 000 ans (dit « Cro-Magnon »).

L’époque dite préhistorique se termine il y a environ 10 000 ans.

L’époque dite historique se caractérise par le passage à un mode de vie organisé autour de l’agriculture et de l’élevage, et le regroupement en agglomérations.

La période dite préhistorique récente, celle où l’homme moderne existait déjà, s’étend donc de moins 35 000 ans à moins 10 000 ans. Elle a laissé comme traces artistiques les œuvres peintes, gravées ou sculptés des grottes (et aussi des instruments de musiques, des bijoux et autres).

Ces œuvres sont considérées par les artistes modernes les plus renommés comme des chefs d’œuvres indépassables (Picasso a déclaré en regardant ces œuvres qu’il avait trouvé son maître).

Ces œuvres des grottes constituent un véritable langage, une écriture, qu’on ne sait toujours pas déchiffrer.

Tout comme on ne peut concevoir la mentalité de ces humains dits préhistoriques.

Il semble qu’il y ait eu un véritable changement de mentalité entre la période dite préhistorique et celle historique, au point qu’on puisse considérer les humains de la période dite historique comme véritablement étrangers à ceux de la période dite préhistorique, comme appartenant à une autre espèce.

On peut constater qu’on ne retrouve ni marque de violences volontaires sur les restes osseux des humains préhistoriques, ni trace de malnutrition.

On ne constate pas dans les multiples oeuvres laissées par les humains dits préhistoriques de représentations de dieux, de chefs et de prêtres.

On ne constate pas de représentations d’une idée de supériorité de l’homme sur la femme (on ne retrouve quasi exclusivement que des représentations de femmes).

On ne constate pas les présences d’idées de religion, de surnaturel, et de vie après la mort (tous ces « experts » de la préhistoire qui affirment le contraire ne font que projeter leur propre conditionnement culturel sur cette époque).

Les œuvres laissées dans les grottes représentent principalement des animaux, sans rapport avec un culte, ni avec des scènes de chasse (les représentations d’humains sont rares).

La signification de ces œuvres, dans des espaces souterrains difficiles d’accès et dans la plus totale obscurité dès qu’on s’enfonce dans la grotte, visibles uniquement à la faible flamme des lampes à graisse (équivalente à celle d’une bougie) ou des torches, nous est totalement inconnue.

On ne peut qu’intellectuellement pressentir une entière symbiose entre l’homme et la vie, l’univers, une totale harmonie, une plénitude, un épanouissement, tous ces sentiments nous étant devenus entièrement étrangers, au point qu’on ne peut même pas les imaginer, les concevoir, au point qu’on peut se considérer comme en étant amputés, castrés, qu’on a perdu un sens, une capacité psychique spécifique.

Il est certain qu’il y a eu entre l’époque dite préhistorique et celle dite historique une énorme déperdition quant à certaines capacités de l’être humain, et qu’à l’opposé de ce qu’on considère officiellement, l’être humain moderne a régressé, qu’il est devenu inférieur, plus limité que l’être humain préhistorique. La brute est non pas préhistorique mais est apparue à l’époque moderne.

Cette déchéance qui a commencé il y a environ dix milles ans trouve son aboutissement avec l’avènement du régime occidental actuel.

Le passage à l’époque dite historique est marqué dans les restes architecturaux par l’idée de fermeture, de rupture, de la séparation entre un intérieur et un extérieur, la création de l’idée d’étranger, d’un ailleurs, de l’ennemi.

On voit apparaître des enceintes, des fossés, des palissades, des murailles, des tours, des remparts.

On voit apparaître de façon concomitante les idées de religion, de temple, de sacré, d’au-delà, de surnaturel, de dieu et de prêtres, étroitement associées à celle de guerriers, de chefs, de guerre, les temples étant les premiers lieux fortifiés, où on accumulait les denrées produites dans les environs des agglomérations, les premières banques de dépôt en quelque sorte.

On voit quasi immédiatement apparaître le principe d’inversion de la réalité, le mensonge, dont celui fondamental de supériorité de l’homme sur la femme, typique des religions monothéistes (judaïsme, christianisme et islam), alors que la science moderne établit sans contestation possible que le modèle de base dans l’espèce humaine est le genre féminin, et que les caractères masculins ne sont que des modification du modèle de base féminin, mises en œuvre par un flux hormonal commandé par un chromosome spécifique. C’est la logique exactement à l’opposé de ce que les religions monothéistes expriment par le mythe du façonnage de la femme à partir d’un morceau du corps de l’homme (une côte) [Scans des pages du livre « L’Homme en voie de disparition » relatives à la différenciation sexuelle hommme-femme (pages 61 à 67).].

De même qu’on ne constate pas d’idée de supériorité de l’humain sur les autres espèces. Les représentations d’animaux dans les grottes démontrent au contraire l’existence d’un échange égalitaire entre les animaux et les humains, une communication qui s’est perdue, une ouverture de l’humain sur les autres espèces, ouverture qui s’est refermée (selon les religions monothéistes, les animaux et les plantes ont été « créés » pour servir d’aliments pour l’homme. De plus, le judaïsme et l’islam professent un véritable mépris et la cruauté sadique envers les animaux, qu’ils vouent à l’angoisse et à l’agonie dans la souffrance en refusant qu’ils soient endormis avant de les égorger).

De même qu’on peut subodorer que l’humain dit préhistorique ne fuyait pas l’idée de la mort. Il n’a laissé aucune trace de culte des morts attestant d’une croyance dans un au-delà, alors que ces notions imprègnent la mentalité de l’humain moderne.

De même qu’on peut subodorer que l’époque dite historique qui se caractérise entre autres faits essentiels, par le véritable écrasement de genre féminin par le genre masculin, a engendré une modification dans l’équilibre hormonal sexuel chez les êtres humains modernes, lequel équilibre commande non seulement aux caractères sexuels apparents (muscles, carrure, pilosité, organes reproducteurs etc…), mais aussi au cerveau, à la sensibilité, aux capacités intellectuelles. Il est probable que l’humain dit préhistorique des deux sexes, jouissait d’un équilibre et d’une harmonie bien plus développés entre ses deux aspects, celui féminin et celui masculin, que les hommes et les femmes étaient bien plus féminisés. On remarque que quasiment toutes les sculptures ou gravures représentent des femmes, et que les représentations de l’homme sont extrêmement rares (par opposition, l'humain moderne se distingue dans la dégradation totale de la femme particulièrement dans l'islam, une religion issue du judaïsme, lui-même semblant être le produit du mazdéisme).

On ne peut rien comprendre de l’état d’esprit de l’homme préhistorique, d’autant que son mode de vie est proprement impensable pour l’homme historique, et encore plus pour cet homme contemporain, car selon les évaluations des scientifiques, il n’employait pour la chasse et la cueillette que quelques heures de son temps quotidiennement, la plupart du temps, il était libre, libre de penser, de s’interroger, d’explorer, de découvrir, d’observer, d’échanger, de communiquer, de jouer, de créer. Il s’agit bien d’une véritable autre espèce que celle présente, d’un véritable autre univers.

Il faut remonter à l’époque préhistorique qui n’est pas si lointaine dans l’histoire de la vie (l’espace d’un clignement de paupière dans la durée d’une année), pour comprendre comment on en est arrivé là, et si on peut encore s’extraire du mauvais pas qui est le nôtre.

On peut aussi considérer que si l’homme préhistorique avait été possédé de la mentalité de l’homme moderne, ce dernier ne serait pas apparu, car la lignée humaine se serait auto-détruite. Peut-être cela aurait-il été préférable.


Annexe à la seconde partie :

Bibliographie commentée :


« Le Sentier de la guerre. Visages de la violence préhistorique », de Jean Guilaine et Jean Zammit. Seuil 2001.

« Pourquoi l’art préhistorique ? », de Jean Clottes. Gallimard 2011.

« La Vie des hommes de la préhistoire », de Brigitte et Gilles Delluc. Editions Ouest-France 2012 - 2003.

« Les Chasseurs de la Préhistoire », d’André Leroi-Gourhan. Editions A.-M. Métailié 1983.

« L’Homme en voie de disparition », de Theo Colborn, Dianne Dumanovsky, John Peterson Myers. Terre vivante 1997.
Scans des pages du livre « L’Homme en voie de disparition » relatives à la différenciation sexuelle hommme-femme (pages 61 à 67).

Commentaires des livres de cette bibliographie.

« Le Sentier de la guerre. Visages de la violence préhistorique » est un ouvrage qualifiable d’idéologique, dont la ligne éditoriale, soit l’essence de la propagande diluée habilement dans l’ensemble du corps de ce texte de façon à ce que son principe actif psychologique agisse sans que le lecteur puisse clairement prendre conscience de sa présence et s’en garder, est de convaincre que l’humain est un être de violence, que l’état de guerre où l’on se trouve est naturel, que la violence est au-delà même inhérente à tout être existant, et plus étroitement et au-delà, par extrapolation, mène au but particulier visé, ce but étant l’objet unique de ce livre, que les guerres de conquêtes planétaires, coloniales de l’Occident sont donc justifiées, par la nature de l’humain et de l’existence. Les auteurs sont membres d’organismes officiels typiques de propagation de la ligne idéologique dominante du pouvoir en France, le Collège de France et l’EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales), dissimulés sous un couvert neutre, objectif, scientifique, empiriste, et il n’y a que les naïfs et ceux conscients de cet état de fait qui sont impliqués avec le régime qui peuvent s’émouvoir de cette affirmation. On pourrait trouver cet ouvrage dans les bibliothèques des écoles de formation des militaires, à côté de ceux traitant de la propagande, de la guerre psychologique et de la désinformation..


« Pourquoi l’art préhistorique ? » est un ouvrage infiniment moins grave que le précédent, quoique l’auteur collabore avec les auteurs du précédent. L’auteur pose une question à laquelle il est impossible de répondre, mais à laquelle lui prétend répondre. En effet, la simple mise au regard des traces de l’humain préhistorique avec ce que nous constatons des agissements de l’humain de l’époque dite historique suffit à faire conclure qu’il y a eu un complet changement de mentalité, que l’humain préhistorique et l’humain historique sont mentalement des étrangers, et même qu’on peut considérer que le monde préhistorique est un monde étranger au monde historique, qu’il y a une rupture totale, un fossé, une discontinuité entre les deux mentalités et les deux mondes.

Alors pourquoi chercher comme le fait l’auteur dans le présent chamanisme une explication à l’art des grottes ? Le chamanisme est lui-même un produit de l’époque historique, c’est une évidence, même en ce qui concerne les improbables populations qui seraient restées intactes, comme vivant à l’époque préhistorique lorsque les observateurs modernes les ont rencontrées.

L’auteur est une sorte d’apparatchik mondain du domaine des grottes au titre ronflant (« Conservateur général du Patrimoine – avec un P majuscule s’il vous plait – (honoraire), et expert international pour l’art rupestre auprès de l’ICOMOS de l’UNESCO. C’est un exemple type de l’homohistorique. L’existence de ce genre de personnage démontre celle d’une nomenklatura moderne des grottes. Il est au fond entretenu (apparemment confortablement) par le régime pour convaincre que notre devenir n’est pas anormal, que le fait religieux général, comme le démontrerait indirectement le chamanisme, qui n’est qu’une sorte de religion « bio », politiquement correcte, pour bobo occidental conservé dans le coton, est naturel. L’auteur sort du même tonneau de la propagande que les auteurs du livre précédent. Ses ouvrages militent en sourdine, « de façon subliminale», pour indirectement légitimer la violence conquérante de l’Occident, en passant par le biais de la légitimation du fait religieux en général, qui trouverait son origine dans le chamanisme qui serait la religion matrice des religions historiques, dont celle judéo-chrétienne, laquelle accompagne par ses missionnaires, et leurs cantiques et leurs sermons, les canons et les colons, le dernier avatar des missionnaires étant les organisations de défense des « droits de l’homme » et celles oeuvrant pour l’humanitaire (médecins sans frontières, du monde et autres Croix Rouge). Il n’est pas anodin que l’auteur cite Mircea Eliade dans sa bibliographie, auteur type de référence dont l’ensemble de l’œuvre ne tend qu’à asseoir le phénomène psychique de la foi, la croyance, l’abandon de son esprit critique, scientifique, sa liberté de penser. La religion à l’époque historique, et sans doute même ce qu’on nomme chamanisme, sont des éléments de stabilisation de l’ordre social, opérant dans le domaine du psychisme de masse, dont l’objet unique est le maintien des couches inférieures de la population dans la soumission aux couches supérieures, dominantes (selon Napoléon 1er qui exprimait clairement les réalités sociales « Pour que se côtoient un riche qui possède pléthore de tout et un pauvre auquel il manque le nécessaire, il faut la religion »). Plus grave, l’ouvrage « Pourquoi l’art préhistorique ? » tend à convaincre qu’il existait le fait religieux à l’époque préhistorique. D’une part on ne doit pas se permettre de placer à une époque où la mentalité était étrangère à la nôtre des faits socio-psychologiques propres à notre époque, d’autre part, cela tend à faire penser que la société humaine préhistorique était déjà habitée par le pouvoir et nécessitait donc un élément de stabilisation pour que ceux qui subissent le pouvoir acceptent son existence. Ceci est totalement infirmé par le fait qu’on ne retrouve pas de trace de violence sur les squelettes préhistoriques, ni de trace de malnutrition. Cela prouve que l’ordre préhistorique n’était pas inégalitaire, car c’est l’inégalité qui engendre les violences, et aussi cela prouve qu’il n’y avait pas de religion au temps de la préhistoire, car la religion n’existe que pour stabiliser l’ordre inégalitaire, en canalisant la violence en direction de la masse asservie. Et puis, c’est quand même d’un haut comique de voir ce Clottes tenter de se mettre dans la peau des chamans (lesquels d’ailleurs selon les descriptions qu’il en fait rentrent dans la catégorie des escrocs).

« La Vie des hommes de la préhistoire » est pour finir cette série une tentative généreuse, neutre, claire, qui respecte le lecteur, et dont la réalisation a eu visiblement pour détermination essentielle d’informer, de former, l’éduquer, d’éveiller. C’est un ouvrage qui devrait figurer dans sa bibliothèque, pour son caractère encyclopédique permettant de rapidement trouver des informations précises dans un domaine complexe qui recouvre de multiples sous domaines et où le non spécialiste a du mal à se situer et à situer les évènements. Les auteurs sont enseignants aux universités Paris 1 et 6, appartiennent au CNRS et sont chercheurs à l’abri préhistorique des Eyzies).

« Les Chasseurs de la Préhistoire », d’André Leroi-Gourhan. Leroi-Gourhan est l’un des pontes de la préhistoire. Il est typique du phénomène de colonialisme de l’homme historique sur l’homme préhistorique, en imposant son mode de pensée sur ce dernier, à qui il refuse l’étrangeté, ce qui implique plus généralement le rejet de tout autre détermination comportementale que celle que Leroi-Gourhan porte en lui-même. Le plus grave se passe au niveau du fait religieux, que Leroi-Gourhan plaque sur la période préhistorique, sans la moindre preuve. Or, il est indéniable que ce qu’on nomme religion, dont l’idée de « vie après la mort » ( !) est le thème central, n’apparaît que parce que « la vie pendant la vie » est rendue difficile par les limitations dues à l’oppression de la caste au pouvoir sur la masse dominée. C’est une farce inculquée et que le pouvoir force sous la menace à considérer avec sérieux que de concevoir qu’après la mort il existe la Vie, qui elle est enfin de justice, de plénitude, de paix, d’épanouissement. Il est à noter que les auteurs de «La Vie des hommes de la Préhistoire » considèrent Leroi-Gourhan comme un maître à penser. Au fond, la fonction cachée et implicite, ce qui fait que des individus comme Leroi-Gourhan trouvent une place sur l’estrade sociale, consiste à éliminer tout mode d’être qui ne soit pas celui dominant, et dans leur cas, et ce qui est en rapport avec leur spécialité, éradiquer l’idée que dans la Préhistoire, période cruciale de l’histoire humaine, l’humain a pu exister selon d’autres règles que celles que nous connaissons. Il s’agit d’une fonction rattachable à celle de la propagande, de la désinformation, de la guerre psychologique, dont la finalité est de garder l’ordre en l’état. Leroi-Gourhan, pour résumer, est un gardien de l’ordre, de la paix, du statu quo social.

« L’Homme en voie de disparition » est un ouvrage altruiste, de recherche authentique et combattant, opposé au maintien de l’ordre. Une partie de son contenu a été utilisé dans l’élaboration de ce texte, dont le fond est de tenter de cerner le changement de mentalité entre l’humain préhistorique et l’humain historique, à partir des bases scientifiques exposées dans cet ouvrage, qui traite (entre autres) de la biochimie des hormones humaines, et de la différenciation sexuelle (Scans des pages du livre « L’Homme en voie de disparition » relatives à la différenciation sexuelle hommme-femme (pages 61 à 67).


Conclusion

Pour une reconsidération du mécanisme de l’évolution, au-delà des idées de Lamarck et de celles de Darwin.


En clôture de ce texte, on peut poser la problématique de fond concernant le débat qui est maintenant considéré comme clos, du mécanisme de l’évolution, lequel est accepté comme étant adaptatif, selon les idées de Darwin, les idées de Lamarck sur le milieu qui façonne les espèces ayant été rejetées.

On peut au regard du passage de l’époque préhistorique à celle historique, envisager une modification physiologique de l’humain, cette modification affectant ses structures cérébrales, allant vers une masculinisation, même pour les humains féminins.

On pourrait là mettre en évidence une influence du milieu même, par un phénomène de rétroaction, le changement du milieu imposant un changement de mentalité, lui-même imposant une modification au niveau des mécanisme hormonaux impliquant une modification des circuits cérébraux concernant l’intelligence, la sensibilité.

Ceci est l’énoncé simple d’une piste de recherche.

Michel Dakar, Villequier Seine-Maritime, écrit face à la Seine, sur le flanc de falaise, à l’emplacement même où ont déjà existé les anciens humains dits préhistoriques, qui ont laissé d’innombrables traces de leur vie, sans doute en premier des néandertaliens, puis des cro-magnons, sur une durée d’une centaine de milliers d’années, et publié le 16 juillet 2013, sur l’internet ( http://www.aredam.net/vers-une-prise-de-conscience-mondiale-de-la-nature-vraie-du-regime-occidental.html).