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Voir aussi le blog consacré à Reflexes du CICP :

http://reflexesverite.blogspot.com

 

Vers une analyse psychiatrique du cas Reflexes du CICP, lettre à l'Hôpital Maison Blanche

 

Michel DAKAR
Association CODEIG
36, rue Stephenson
75018 Paris

Paris, le 12 mars 2010


Hôpital Maison Blanche-Bichat
Secteur Chapelle Goutte d’Or
Dr Linda Salvaresi, chef de service
4, avenue de la porte de Saint-Ouen
75018 Paris

Objet : suite de la convocation sur ordre du bureau politique de la Préfecture de police de Paris, en relation avec les affaires palestiniennes, au centre L’Intermède, rue de la Chapelle, en mars 2007.


Madame,


1 - Introduction :

Cette présente lettre, est motivée par la préparation d’un dossier de plainte devant être déposée devant une juridiction internationale, pour crime contre l’humanité, et complicité dans ce crime.

Entre autres, cette plainte visera l’organisation dénommée « Reflexes », sise au CICP, 21 ter rue Voltaire à Paris 11ème.


2 - Rappel succinct des faits :

En mars 2007, la Préfecture de police de Paris vous a ordonné de me convoquer au centre l’Intermède. Cette convocation était pour cette dernière une manière de contrer mon exigence de laisser paraître au Journal Officiel la déclaration de l’association CODEIG créée en 2005, dont la préfet a demandé immédiatement la dissolution, ce que la justice a rejetée, condamnant même l’Etat au dépends.

L’association CODEIG est l’une des rares, sinon la seule en France, qui soit indépendante de l’Etat français, apte à se porter partie civile en matière de racisme et d’atteinte globale envers des populations, soit en matière de génocide.

C’est ce qui dérange l’Etat français, qui suit visiblement les directives israéliennes.

Que cette association paraisse ou non au Journal Officiel est en réalité secondaire, car l’arrêt de novembre 2006 de la 1ère chambre de la Cour d’appel de Paris est par nature une publication, ce qui suffit à légaliser l’association CODEIG, et même mieux que par sa parution au Journal Officiel. Cela sera de même une première dans l’histoire du droit associatif en France.

Voilà quels sont les enjeux.

3 - Objet de cette lettre.


J’ai estimé inadmissible qu’une autorité politique pour régler un problème politique, fasse appel à la médecine. Cela a été le cas des régimes dits totalitaires communistes, qui avaient créé un gigantesque secteur psychiatrique concentrationnaire, réservé aux opposants politiques.

En soi, cette démarche de la Préfecture doit continuer à être traitée.

Je le fais par la demande qui suit, que je vous adresse, et qui concerne l’association sus nommée « Reflexes ».

« Reflexes » est en réalité une annexe de la police politique française ou israélienne, les deux se confondant maintenant. Derrière une façade libertaire, cette agence est en charge de discréditer tous ceux qui échappent à l’encadrement gouvernemental et qui s’occupent du Proche-Orient, l’affaire palestinienne étant devenue centrale en Occident, du fait de l’hégémonie israélienne en Occident même. L’agence Reflexes publie des textes sur l’Internet, dont seule une organisation étatique est capable de fournir la documentation, c’est d’ailleurs ce qui trahit Reflexes, outre que pour les connaisseur du milieu libertaire, il est clair que Reflexes ne dispose d’aucun effectif militant, sa revue papier et son émission à Radio Libertaire ayant cessé depuis des années. De plus, toutes ses productions sont anonymes. On a à faire là à une sorte de centre de publication d’injures, de diffamations et de mensonges, anonymes.

Mais en ce qui concerne l’agence Reflexes, ce qui la différencie des autres agences policières de ce type, c’est le caractère particulièrement haineux, maladivement haineux de ses productions, et c’est dans l’analyse de ses textes que des spécialistes en psychiatrie peuvent intervenir.

Je vous demande donc votre opinion sur un extrait de texte paru sur le site Internet de Reflexes, en août 2007, soit peu de temps après votre convocation en mars 2007, et sur le contenu de deux e-mails que j’ai reçu dernièrement provenant du CICP (Centre international de Culture Populaire), lieu de résidence de cette agence, et très probablement émanant de celle-ci.

Vous devez certainement considérer ma demande comme extraordinaire, mais je vous rappelle qu’en tant que médecin, vous vous êtes engagé à ne pas nuire aux humains, cela par le serment d’Hippocrate, et une manière de ne pas nuire est de traiter avec équité une demande comme la mienne, qui est motivée par la sauvegarde des populations, par rapport à celles qui émanent d’organisations comme la Préfecture de police et ses comparses, dont Reflexes, dont l’objet est fatal aux populations, demandes que vous avez dans le passé acceptées, ou que vous continuez peut-être d’accepter.

J’ai conscience que cette demande vous paraîtra complexe, mais en toute circonstance, il y a moyen d’avancer dans une direction de progrès.

J’ai pour ma part opéré à partir de ces trois écrits, une rapide classification analytique que je vous livre :


Classe 1 : projections dévalorisantes sur le plan de l’équilibre psychique
(« délires », « va te faire soigner », « séjour hospitalier psychiatrique », « maladie mentale », « pathologie mentale nécessitant un traitement », « gesticulations »).

Classe 2 : projections dévalorisantes sur le plan des facultés intellectuelles (« pauvreté de ton discours », « abrutis totaux », « complètement idiots »).

Classe 3 : projections dévalorisantes sur le plan de l’équilibre émotionnel, par assimilation de la personne cible au déchet (« polluer », « merde », « poubelle »).


Vous pourrez trouver plus de matière sur le site de cette agence (reflexes.samizdat.net).
Il est quand même unique de pouvoir ainsi disposer d’une source aussi riche permettant l’analyse psychologique d’individus préposés à une semblable tâche de favoriser l’extermination d’une population.

Le site de cette agence est une occasion rare de pénétrer le processus d’auto justification du criminel.

Il y a là, la possibilité d’observer in vivo le procédé mental de déculpabilisation des criminels, par projection de leur culpabilité sur les victimes de leurs crimes.

C’est à la fois une étude qui intéresse le domaine médical, mais aussi politique.

Je me permets l’outrance de souligner l’importance de cet aspect.

Il y a même là matière à sujet de recherche et de thèse en psychiatrie, et au-delà, de création d’un secteur d’étude, celui de la psychiatrie politique, mais évidemment pas dans le sens coercitif, mais dans celui libérateur.

Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de recevoir, Madame, l’expression de mes respectueuses salutations.

Pièce jointe : 1


Copies de ce courrier adressées à Mme Nicole Pruniaux, directrice de l’Hôpital Maison Blanche, 6-10 rue Pierre Bayle Paris 20ème, ainsi qu’à l’Ordre des médecins, 180 boulevard Haussmann Paris 20ème.


Diffusion à : presse, associations, organisations publiques de défense des droits.

Annexe

Collection des éléments écrits (transcription incluant les fautes de français)


1 – Message électronique de : crashdisques@free.fr

Va te faire soigner ! Et en tous cas, inutile de nous adresser tes messages révisionnistes...
Crash (association hébergée au CICP).

2 – Message électronique de : olive11@no-log.org
Arrête de nous polluer avec tes merdes. Il n'y a pas de politesse à avoir avec les fascos et les révisionnistes.
Pour tes délires le mieux serait un séjour hospitalier psychiatrique dans un service que tu connais bien. Saint Anne ou un autre.
Et arrête d'essayer de masquer ta maladie mentale révisionniste derrière un pseudo soutien aux palestiniens.C'est leur faire insulte. La pauvreté de ton discours ne pourrait tromper que les abrutis totaux.
De trois choses l'une, soit tu es complètement idiot, soit tu es un révisionniste à la mode skandrani, soit tu as une vraie pathologie mentale nécessitant un traitement.
Espérant pour toi que ce soit la dernière solution à une question dont on se fout complètement
Entre ici et là-bas (désolé, tu signes d'un nom parce que tu es tout seul. Ce n'est pas le cas, nous sommes un collectif. Et ca aussi on se contrefous que tu le publies quelque part ou pas parce que ce que tes gesticulations n'intéresse personne. Point final.)
Evidemment désinscris-nous de ta liste d'envoi. De toute façon tes messages finiront à la poubelle...en t'attendant!


3 - Extrait d’un texte publié sur le site « reflexes.samizdat.net », intitulé : « La Rance en Action », le 6 août 2007, mise à jour le 7 février 2009

« Le dernier en date, Michel Dakar, passe son temps à dénoncer le “génocide (sic !) du peuple palestinien” et les “complots menés par les instances sionistes” (en parlant de la justice française) dont il est victime. Après des mois (voire des années) de harcèlement de toutes les instances judiciaires possibles et imaginables sur ces deux sujets, il a enfin obtenu une réponse de la Préfecture de Police de Paris en ce début d’année : c’est une convocation dans les services psychiatriques des Hôpitaux de Paris “afin de décider si l’état de Michel DAKAR nécessite un suivi psychiatrique et des soins”.
Si cela peut aider et économiser les deniers publiques, nous avons la réponse. Décidément, après la Tribu Ka, Dieudo, Serge Thion, Mondher Sfar ou Mohamed Latrêche, l’entourage de Ginette Skandrani n’a pas fini de nous surprendre. »