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Textes d'Afrique de Daniel Milan, du 24 novembre
2019.
http://www.aredam.net/textes-d-afrique-de-daniel-milan-24-novembre-2019.html
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L'AFRIQUE DANS TOUS SES ÉTATS
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LES POPULATIONS DU
SÉNÉGAL
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Plus de 22
ethnies, principalement des Wolofs, des Peuls, des Sereres, des
Diolas, des Bambaras et des Toucouleurs, des Mauritaniens,
des Touaregs, des Maliens, des Guinéens issus d'ethnies
qui se retrouvent également au Sénégal. Ces
ethnies sont présentes et se côtoient sur l'ensemble
du Sénégal, mais il y a des régions, ou
quartiers, plus particulièrement Sereres ( la Petite
Côte), les Wolofs, à Dakar et Saint-Louis, Peuls, à
Saint-Louis et à
Tambacounda.
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LES ARABES, LES
LIBANAIS
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Les Marocains sont
surtout présents à Dakar. Beaucoup sont commerçants
à Sandaga et dans quartiers proches.
Les Libanais, catholiques, comme musulmans, sont souvent
gérants de supermarchés ou patrons de grosses
entreprises ou de cliniques. Beaucoup sont présents depuis
plusieurs générations au Sénégal ;
ont la nationalité sénégalaise et
vraisemblablement, la nationalité libanaise et française.
Il y eut à plusieurs reprises dans le gouvernement de
l'actuel président, un ministre de l'environnement
d'origine libanaise, du nom d'Haidar El Ali particulièrement
motivé par la défense de la forêt
Casamancaise, contre les trafiquants de bois. Il a été
dernièrement, chargé d'une mission de reboisement
par le président.
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LES
BLANCS
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A ma grande surprise, les
Libanais qui sont pourtant blancs, ne sont pas considérés
comme Blancs/ toubabs par les
Sénégalais.
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LES
FRANÇAIS
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Selon certaines
estimations les Français du Sénégal seraient
environ 25 000 encartés au Consulat de France, mais il
s'agit dans la plupart des cas, de bi-nationaux ; et
25 000 autres , qui ne le seraient pas encartés, car
effectuant des séjours ne dépassant pas trois mois.
"Les Français de souche", résidants
au Sénégal, seraient, en fait, au nombre de 10 000,
répartis entre Dakar et la Petite Côte et le reste,
quelques centaines, repartis entre les différents villes
du Sénégal. Ce sont principalement des
retraités.
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LE SÉNÉGAL
MÉTIS
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Je ne sais si
l'Afrique est assimilatrice, car si les mariages inter-ethniques
sont nombreux, beaucoup conservent leurs traditions
éthniques. Les mariages entre blancs et femmes
sénégalaises, sont nombreux. On peut voir à
Saly, à l'heure d'ouverture des écoles, de très
nombreux enfants métis. Beaucoup sont scolarisés à
" l'Ecole Française".
70% des Blancs de la
Petite Côte ont une compagne
sénégalaise.
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L'ISLAM
SÉNÉGALAIS
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L'islam
sénégalais est majoritairement un islam confrerique
réparti, principalement entre Mourides et Tidjanes..
Chaque confrérie a ses lieux de pèlerinage.
Tijaouane, pour les Tidjanes et Touba, pour les Mourides.
L'appartenance confrerique se transmet par le père. Les
catholiques ont aussi leur lieux de pèlerinage :
Popenguine et Elinkine en
Casamance.
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LES RELIGIONS ET
ÉDIFICES RELIGIEUX
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Mosquées,
églises et écoles confessionnelles se côtoient,
sans que cela pose de problèmes. Les Sénégalais
sont d'abord Sénégalais, ensuite, ils
appartiennent à une ethnie, puis, pour terminer, à
une religion. Beaucoup arborent les signes religieux de leur
confession, sans que cela soit ressenti comme une agressivité
contre les autres, ni du prosélytisme. Les gens sont
contents de montrer leur appartenance religieuse. C'est tout.
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LES
TRADITIONS
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Beaucoup de Musulmans
comme de catholiques, le sont sur un fond animiste. Ils croient
au surnaturel, vont consulter les marabouts et portent des fils
de protection autour de la taille ou aux poignets,
principalement, les enfants, les jeunes filles et les jeunes
femmes.
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LES
TALIBES
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Ce sont des enfants dits
des rues, en général confiés par les parents
à un marabout, pour leur apprendre les rudiments de
l'islam. Ils sillonnent en groupe les quartiers, munis d'une
gamelle pour mendier. Ils recueillent nourriture et pièces.
Certains ont tout juste 3 ans. On dit que les marabouts
frapperaient les enfants quand ils ne rapporteraient pas assez
d'argent. S'il y a pu avoir des cas de maltraitance ; on ne
doit pas généraliser. J'ai assisté à
plusieurs reprises à des scènes de rues touchantes
comme ce vieux marabout aveugle appuyé sur l'épaule
d'un enfant talibe qui le guidait. Il y avait dans leurs regards,
une grande complicité entre ces deux êtres. Il
y a aussi des groupes d'enfants qualifiés de talibes, mais
qui ne dépendent pas d'un marabout et vivent dans des
squats.
La politique actuelle des municipalités, est
d'interdire la mendicité des enfants, et de retirer de la
rue les enfants talibes en les confiant à des familles,
mais, faute de propositions, ces enfants, sont très
peu nombreux à être placés. Il me semble que
pour autant, le nombre de talibe n'a pas diminué ou alors,
ils ont été remplacés par d'autres.
Cette tradition des talibes est très ancrée dans la
société sénégalaise. Que devrait
faire un marabout, devant un père de famille qui n'a plus
les moyens de nourrir ses nombreux enfants et qui lui confie l'un
d'entre-eux ? Et le marabout auquel plusieurs enfants ont
été confiés, peut-il faire autrement que de
les envoyer mendier pour subvenir à leurs besoins ?
S'est-on posé ces questions ?
On voit aussi, des
talibes proposer, selon la saison, des bouquets de menthe et des
cacahuètes ; ou leurs services, pour porter des
courses.
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LES
MAISONS
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La maison traditionnelle
africaine est la case. Il en existe plusieurs sortes, selon les
régions et les ethnies. La ronde, en torchis, en brique,
en parpaing, recouverte de chaume. La carrée,
recouverte de plaques de tôle.
On trouve encore ici et là, sur des terrains (
prêtés ?) de fausses cases, faites de bric et de
broc, servant d'habitat à des familles pauvres. Mais on ne
trouve plus de vraies cases, que dans des villages éloignés
ou dans certaines régions. Elles tendent partout à
disparaitre au profit de maisons en dur.
Des résidences touristiques sont aussi composées
de fausses cases, de luxe, celles-ci. Si le toit est en chaume et
leur forme cylindrique évoquent la case ; les murs sont en
dur et les portes et les fenêtres sont bardées de
grilles. En plus du gardien à l'entrée. Elles
disposent de tout le confort européen à
l'intérieur.
Tout le monde, sécurité oblige, aspire à
avoir une maison en dur, même les plus pauvres. La moindre
maison en parpaing du pauvre a une porte métallique, voire
même une tôle en guise de porte, et des
fenêtres protégées par des grilles ou des
morceaux de plaques de tôle. Cela avait attiré
mon attention la première fois, maintenant, je n'y fais
plus attention.
Il y a bien un style, voire, plusieurs styles de maisons au
Sénégal, dont certains, indéfinis. En
général, des maisons de deux étages
recouvertes de crépis de différentes couleurs ou de
carreaux. Les arcades des fenêtres font penser aux maisons
d'Afrique du Nord. Ces maisons sont la plupart du temps louées
en chambres.
Il y a aussi de petites maisons de pauvres qui restent en
parpaings apparents, devant lesquelles femmes et jeunes filles
s'affairent à faire la vaisselle, à laver le linge
ou à cuisiner.
Ces maisons n'ont bien souvent, ni eau,
ni électricité. Femmes et jeunes filles vont puiser
l'eau à un puits, pas forcément voisin.
Si les
constructions en dur, ont remplacé la case traditionnelle,
les modes de vie traditionnels demeurent.
De plus en plus de maisons ressemblent à de vraies
forteresses : entourées de murs d'une hauteur de 3m/3 m50,
immenses portails métalliques à l'entrée.
Portes métalliques encore aux entrées des
escaliers, puis à l'étage et encore aux portes
d'entrées des chambres. Grilles aux fenêtres et
balcons fermées entièrement de grilles. Excessif ?
Je pense qu'on ne doit jamais lésiner en matière de
sécurité et de protection, que cela soit en Afrique
ou ailleurs.
Je ne pense pas que les habitants de ces
bâtiments, parmi lesquels des locataires Sénégalais,
aient des fortunes à protéger, mais c'est
extrêmement traumatisant d'être agressé chez
soi. Et être volé quand on est pauvre, est plus
dramatique que si l'on est riche. Il est légitime de se
protéger des malfaisants.
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LE
PAYSAGE
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Un horizon composé
de constructions achevées ou non ; de labyrinthes de
pistes de sable et de quelques arbres ici et
là.
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LA
VÉGÉTATION
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Saly et
M'bour, étaient, il y a encore 20 ou 30 ans,
recouverts de brousse et de forêts. Aujourd'hui, la brousse
à laissé place à des immeubles et des villas
et aux terrains vagues emplis de friches, de scorpions et de
serpents, dit-on. Hormis, les quartiers résidentiels du
bord de mer, la végétation se limite le plus
souvent, à quelques flamboyants, plus rarement, des
cocotiers, devant les maisons et les immeubles, ou à des
manguiers, parfois aussi quelques bananiers, dans les cours
intérieures de ces derniers, ainsi qu'à des haies
de bougainvilliers.
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LE MOINDRE ESPACE DE LIBRE
EST BÉTONNÉ
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Bien
que les quartiers populaires de Saly et de M'bour, aient
encore conservé leur côté campagne, à
l'Africaine bien sûr. Le moindre espace de libre a été
bétonné ou en passe de l'être. En 4 ans, jai
vu des dizaines d'immeubles et de villas s'édifier et cela
continue Je me demande bien qui sont les propriétaires
de ces immeubles. Des gens de Dakar ? Peut-être. On dit que
ces constructions seraient destinés à la
location.
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LE
QUARTIER
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Toutes les villes du
Sénégal, y compris Dakar, sont des assemblages de
villages, qui se sont étendus au fil des ans.
Chaque
quartier est en fait, lui aussi, un assemblage de
villages.
Chaque pâté de maison, fonctionne comme
un village. Il y a toujours une ou deux boutiques, en bas de chez
soi. Si chaque quartier ressemble à un autre, au niveau
des constructions et de la vie des gens. Ce sont les gens qui
habitent ces quartiers qui font que certains, sont plus
agréables à vivre que d'autres. Mais celà
n'est pas propre à
l'Afrique.
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LES ADRESSES DES
GENS
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Rares sont les rues portant
un nom, et les maisons, les immeubles et les commerces , un
numéro. Cependant, j'ai pu voir qu'il y avait dans le dit
" village touristique" de Saly, une piste nommée
" Avenue des Champs Elysées". Vu l'endroit,
c'est absolument surréaliste. Pour les adresses, on
indique le quartier, puis on rajoute le lieu où le
bâtiment le plus connu, situé à proximité.
Exemple : " en face ou à côté" de
telle station d'essence ; de telle pharmacie ou de telle
administration...
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LES CENTRES DE LA VIE DES
QUARTIERS :
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"LA
BOUTIQUE"
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Est au centre de
la vie des quartiers. elle est ouverte de 7h du matin à
plus de minuit. On y trouve de tout, ou presque. Et si l'on
ne trouve pas ce qu'on a besoin , on le trouvera dans une
autre, cent mètres plus loin.
C'est à " la boutique", qu' enfants,
jeunes filles et mères de famille, vont acheter le matin,
la part de pain, de lait en poudre, de café, de sucre,
de beurre ou de chocolat à tartiner, pour le petit
déjeuner ; puis, les ingrédients dont ils
ont besoin pour préparer le repas de midi, qui se
prend entre 15 h et 16 h : une tête d'ail, quelques
oignons, l'huile de palme ( la moins chère) le poivre, le
riz et les pommes de terre...
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LA
VENDEUSE DE LÉGUMES ET DE
POISSON
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Est complémentaire
de la boutique. Elle est attendue par les mères de famille
du quartier. Elle arrive vers 10 heures du matin, aidée de
ses enfants, avec ses légumes et poissons achetés
plus tôt au marché, contenus dans des
bassines, qu'elle transporte sur sa tête, puis s'installe
sous un abri de fortune, constitué, selon les cas, d'un
assemblage de baches, de sacs de riz vides ou de tôles
supportées par des branches. C'est le RV incontournable
des mamans, pour acheter les ingrédients complémentaires
qui vont accompagner le riz ou entrer dans la sauce du riz.
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LES
GARGOTES
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Sont des restaurants de
rue, dans lesquels on peut acheter un plat entre 500 et
1000 Francs. On peut même se demander, si acheter un plat,
ne revient pas moins cher que de cuisiner chez soi quand on est
seul.
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LES
SUPERMARCHÉS
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En 3 ans, il
s'est ouvert dans la région 4 Auchan et 2 Super U en plus
des deux supermarchés historiques : un hollidays et un
Casino. La clientèle y est pour une moitié
française et pour l'autre Sénégalaise. Cela
démontre qu'une partie de la population dispose d'un
pouvoir d'achat qui se situe au dessus de la moyenne. Certes, il
n'y a pas autant de monde que dans les supermarchés
européens, mais il y a du monde quand même. Bref, il
y a de l'argent en circulation, même s'il est mal réparti.
Je vous laisse en tirer les conclusions que vous
voudrez...
Je n'y achète que quelques articles que je
ne trouve pas ailleurs : huile d'olive, vinaigre de cidre et
flocons d'avoine., pour le reste de mes achats, je privilégie
" la boutique" du quartier.
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LES
MARCHÉS
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On y trouve de
tout, moins chers qu'ailleurs. C'est au marché que les
boutiquiers et colporteurs divers, viennent s'approvisionner en
articles divers, pour les revendre au bord des routes ou en porte
à porte.
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LES FRUITS/
SAISONS
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Il y a des bananes toute
l'année, mais ce sont des bananes qui proviennent de la
côte d'Ivoire. La Casamance produit des bananes, mais sans
doute insuffisamment, puisque l'on ne trouve le plus souvent, que
des bananes d'importation.
Le deuxième fruit le plus
consommé est la mangue. La saison des mangues commence en
Avril et se termine en octobre. Les meilleures, sont les
petites jaunes qui sont très sucrées et parfumées,
ensuite, les grosses au teint rose, qui proviennent de la
Casamance.
Il y a aussi la pastèque, d'octobre à
décembre.
Les oranges, une variété locale
de couleur verte, un peu acide, d'octobre à décembre
également.
Il y a aussi bien d'autres fruits, dont je
ne connais pas les noms, sans doute moins populaires, puisque
l'on ne les trouve que sur les
marchés.
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LA
CHAMBRE
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Avec la boutique, fait
partie de la vie des quartiers. Beaucoup n'ont pas les moyens de
louer un appartement complet, donc ils louent une chambre tout en
bénéficiant de l'usage des communs, pour cuisiner
et manger. En général, tout se passe bien, cela
dépend aussi du nombre de locataires. Les compteurs d'eau
et d'électricité collectifs, créent parfois
des différends entre les locataires, concernant les
factures à payer. Des immeubles entiers sont construits
dans le but d'être loués par chambre.
Chaque
chambre, possède une douche, un lavabo et des toilettes et
même souvent un balcon. L'ameublement essentiel à
acheter, consiste le plus souvent, selon les moyens du
locataire, en un matelas posé par terre, une petite
bouteille de gaz, sur laquelle on peut faire cuire ses aliments.
-Il ne prend vraiment pas de place-, et un ventilateur. Les "plus
aisés" pour ameliorer leur confort, achèteront
un lit en bois ou en fer, une armoire, un réfrigérateur
et une télévision.
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LES
SQUATS
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Les familles qui n'ont
pas d'argent, n'ont pas d'autre solution que de se construire un
abri de fortune avec tous les risques que cela comporte ; ou de
squatter. En général les squats de maisons dont les
travaux ont été arrêtés, faute de
moyens, le plus souvent, se font avec l'accord du propriétaire.
Cela lui évite que sa maison se dégrade
davantage ou soit livrée à n'importe quels
squatters. Dans ce genre de maisons, il n'y a aucune finissions,
ni eau, ni électricité. Juste parfois un puits dans
la cour. Les murs sont en parpaings et le sol est de terre battue
ou recouvert de ciment brut. Le plus souvent, le squatteur
installera des portes en tôle, pour s'assurer d'un minimum
de sécurité.
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LES
ARTISANS
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J'ai toujours grand
plaisir à regarder les artisans matelassiers, menuisiers
et ferronniers travailler, et aussi, admirer leur travail.
Ils produisent de véritables œuvres
d'art.
Concernant le travail des ferronniers, je passerai sur
les grilles, qui constituent par les temps qui courent,
l'essentiel de leur production, mais il font aussi des chaises,
des fauteuils et des lits qui ne manquent pas d'originalité.
Les menuisiers fabriquent des lits et des placards, qui sont de
pures merveilles.
Autres artisans, plus discrets, les
cordonniers, qui vous réparent durablement vos chaussures
en quelques gestes, pour un prix modique. J'ai ainsi pu
"récupérer" mes baskets chinoises, dont
les semelles n'arrêtaient pas de se
décoller.
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LES
ROUTES
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Quelques routes
goudronnées partant d'un croisement à un autre et
desservant les principales villes du pays sur lesquels circulent
toute la journée des flots continus de voitures. Aucun
passage protégé, ni feu rouge, aucun panneau de
signalisation ; seuls quelques dos d'âne ont été
édifiés sur certains tronçons, pour ralentir
les voitures.
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TRAVERSER LES GRANDES
ROUTES
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Les conducteurs de
voitures, camions, semi-remorques et motos roulent aussi vite
qu'ils le peuvent et font rarement signe aux piétons de
passer. Donc, si un piéton veut traverser la route, il
doit se frayer un chemin au travers les flots de voitures.
Traverser sans se faire écraser est tout un art. Il ne
faut surtout pas rater son coup. Il y a la solution très
risquée, de courir devant les voitures, certains le font,
il m'est arrivé de le faire aussi ; il y a celle
d'attendre un hypothétique ralentissement des voitures,
pour s'engager ou celle, également risquée, de
s'engager à la suite d'autres personnes. Souvent, on reste
bloqué au milieu de la route, entre les deux voies de
circulation en attendant de pouvoir traverser. Les seules à
s'octroyer la priorité pour traverser et à la
faire respecter, ce sont les vaches du fait de leurs masses
imposantes. Pas de problème pour elles. Elles regardent un
coup à droite et à gauche, s'engagent et
traversent Toutes les voitures s'arrêtent ou pilent
devant elles, pour les laisser
traverser.
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ROUTES GOUDRONNÉES
ET PISTES DE SABLE
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Les grandes
routes, sont bordées d'immenses pistes et de places en
terre battue, transformées en étangs durant la
saison des pluies ; sur lesquels circulent piétons, mais
aussi charrettes attelées à des ânes et à
des chevaux ; vélos et voitures. Il faut faire, là
aussi, très attention à ne pas se faire écraser
par les véhicules empruntant cette voie.
Ces pistes et
places sont elles-mêmes bordées d'immeubles, de
boutiques de toutes sortes. On peut schématiser ainsi la
configuration des routes principales goudronnées et les
pistes de sable. Les routes goudronnées et leurs abords
immédiats représentent la ville ; et les
pistes, la campagne. Les rapports entre les gens ont des
attitudes différentes, selon qu'ils se trouvent à
proximité de la route, ou sur les pistes, à
l'intérieur des terres. Distants à proximité
de la route, plus conviviaux, à l'intérieur des
terres. Les loyers y sont aussi généralement moins
élevés.
En bordure des grandes routes
goudronnées, car les pistes sont elles aussi, le plus
souvent, de très grandes routes. On pourrait même
dire des boulevards, même, sauf qu'elles ne sont pas
goudronnées.
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ON TROUVE DE
TOUT EN BORDURE DES ROUTES
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Surtout
en bordure des routes goudronnées infiniment plus
passagères que les pistes de sable, très
fréquentées, elles aussi : supermarchés,
grands magasins d'ameublement, pharmacies, cabinets médicaux
et dentaires, cliniques, laboratoires, centres d'imagerie
médicale, artisans ferronniers et menuisiers, déballages
: articles de table et mobiliers divers d'Europe exportés
vers l'Afrique , achetés "au conteneur" et
revendus à des particuliers ; quincailleries ;
échoppes de coiffure, boutiques de mode , de cosmétiques,
d'envois d'argent ; vendeurs de fruits et légumes,
boucheries, restaurants, pizzerias, friperies ; vendeuses
de café, de beignets, de cacahuètes...
Les
bordures de route, tout comme les pistes, sont les théâtres
de ballets incessants de vendeurs et de vendeuses , proposant
parfums, pagnes, boubous, ceintures, lunettes, café et
beignets...
Sur les pistes, on y trouve des boutiques à
tous les pâtés de maison, des gargotes et échoppes
de cosmétiques
aussi...
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LES
PISTES
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Toujours en quête
d'authenticité africaine, de scènes de rues, de
découvertes ; je ne manque jamais de sillonner les pistes
de sable des quartiers populaires, et de m'enfoncer toujours plus
avant, par rapport à la grande route goudronnée, à
l'intérieur des terres.
Des familles sont installées sous les arbres,
devant leur habitat. Je ne manque jamais de leur adresser mon
Salam. Elles essaient d'engager la conversation avec moi, mais
quoi leur répondre, je ne comprends pas le Wolof,
même si je devine certains mots. Je n'ai jamais été
doué pour les langues.
Des ribambelles d'enfants
accourent à mon passage, pour me serrer la main. Les uns,
timides, les autres plus décidés , mais tous avec
un magnifique regard et un très beau sourire. A quoi
pensent-ils ? A quoi rêvent-ils ? Quel avenir pour eux ?
Autant de questions sans réponse, que je me pose.
Je ne manque jamais non plus, d'aller dans le quartier où
j'ai vécu quelques années avec ma compagne, dans
une chambre d'un immeuble avec pour tout mobilier un matelas posé
par terre, des sacs de riz pour ranger mes affaires et un gaz
pour cuire mes aliments...
J'y regarde et y déplore de
nouvelles constructions, mais la vie qui s'y déroule, est
toujours la même. J'ai l'immense bonheur de m'entendre
appelé par mon prénom et de voir que personne
ne m'a oublié et que tous conservent un bon souvenir de
moi.
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LA
CORRUPTION
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On parle souvent de la
corruption à propos de l'Afrique et la presse sénégalaise
évoque régulièrement des faits ou de
supposés faits, concernant certains milieux politiques ou
économiques. Ces faits de corruption, ne touchent pas la
population, en dehors du fait que cet argent pourrait être
utilisé à améliorer ses conditions de vie.
Aucun fonctionnaire d'une administration, ne m'a jamais
demandé de l'argent pour quoi que ce soit, ni refusé
de me délivrer un papier. Cependant, je pense, à
titre humain, que de donner un billet à quelqu'un qui vous
a rendu service, en faisant preuve de compréhension et
d'humanité, quand on en a la possibilité, n'est pas
de la corruption, mais une marque de
reconnaissance.
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LA DIÉTÉTIQUE,
LA PRÉVENTION
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La
préoccupation première des gens est de manger selon
leurs habitudes, au meilleur marché.
Les gens font une
grande consommation de sucre, de boissons sucrées, d'huile
de palme, de pain, de cubes, de pâte de chocolat à
tartiner.
Résultats, beaucoup de personnes souffrent de
diabète, d'hypertension et de maladies cardio-vasculaires.
Cependant, il y a un début de prise de conscience, on
trouve des marchés bio et des boutiques vendant du
bio, à Dakar. On trouve aussi quelques produits bio dans
les supermarchés.
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DES
SOLUTIONS A LA PAUVRETÉ
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L'argent
ne permettra jamais à tout le monde d'accéder
à des besoins essentiels. Donc, il faudrait mettre en
place un système complémentaire, fondé sur
l'échange et le partage, afin que personne ne reste au
bord de la route.
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PROMOUVOIR
L'AUTONOMIE
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Sans doute plus
prévoyantes que les hommes ; des femmes en
particulier, aspirent à acheter un bout de terrain pour y
construire une maison. Elle économisent pour y parvenir et
elles y parviennent. C'est une excellente initiative, car elles
sont au moins assurées d'avoir un toit. Reste ensuite, à
produire, ce qu'elles consomment, du moins une partie et elles
seront assurées de manger. Le surplus de production
pouvant être échangé ou vendu. Et
l'adjonction d'un atelier pourrait permettre de fabriquer un
mobilier utilitaire. Une boutique ouvrant sur l'extérieur
pour vendre quelques articles utilitaires pour avoir une rentrée
d'argent. On a là, atteint l'autonomie totale. Une
solution à la pauvreté et à la précarité
pour l'Afrique et pour le monde.
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LA
SÉCURITÉ/ LE
GARDIENNAGE
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Toutes les
résidences, grosses entreprises, magasins importants,
banques, supermarchés, ont un ou plusieurs gardiens,
postés devant l'entrée. On dirait que le
gardiennage et la sécurité, sont des secteurs en
plein développement.
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LE
DROIT A LA SÉCURITÉ POUR
TOUS
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Les plus pauvres ont le
droit aussi la sécurité. Ils n'ont pas de fortunes,
ni de marchandises à protéger, mais le minimum
nécessaire à leur survie. D'autre part, c'est
très frustrant de savoir qu'on ait pu ou que l'on pourrait
pénétrer chez soi pendant son absence ou pendant
son sommeil. Pour se protéger de toute intrusion, j'ai
pensé à des kit d'alarme ou à des caméras
de surveillance très bon marché, à placer
soi-même ,ainsi que des grilles mobiles sans fixation au
mur, à placer à l'intérieur de chaque porte.
Reste à trouver des artisans ferronniers qui pourraient
les fabriquer pour un coût
modique.
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LE
TOURISME
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Les touristes sont prix
en charge de A à Z. Ils sont conduits dans lieux
touristiques classiques. Je vois parfois passer sur les pistes,
un pick-up sur les bancs duquel les touristes assis, mais ils ne
descendent pas du véhicule. Les bénéfices de
ce tourisme entrent dans l'escarcelle des organisateurs, mais les
retombées sur les quartiers populaires sont nulles. Et que
voient-ils de l'Afrique ? Pas grand chose !
Dans les quartiers
populaires, je n'ai rarement rencontré de touristes, ou
alors des routards égarés.
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QUELQUES
PRIX INDICATIFS
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La location
d'une chambre convenable : 35000
La facture d'eau : environ
5000 pour une famille, selon la consommation. La lessive est très
consommatrice d'eau.
La facture d'électricité,
ou le crédit électrique à rentrer via un
compteur woyofal : 5000 f pour une lampe, une télévision
et un ventilateur. Un peu plus de 10000 f pour une lampe, un
réfrigérateur, une télévision, un
bouilloire et un ventilateur.
2000 f pour un mois de connexion
3G ( deux cartes orange à 1000 f).
Un matelas basique
en mousse : 20000 f
Un ventilateur : 18000 f
Une chaise :
5000 f
Un lit 2 places en bois : 150000/175000
Un lit
2 places en fer: 80000 f
Un smartphone (chinois) neuf :
35000
la consigne d'un gaz de 3kg : 10000 f une recharge :
3000 f
Un pain : 150 f
Un kg de sucre : 600 f
une
boîte de vache qui rit 2000 f
600g de lait en poudre en
vrac 1500 f
Un kg de riz ( brisures) : 300 f
Un bidon de 5
l d'huile ( fritures) : 6000 f
un kg d'oignons : 500 f
un
kg de pommes de terre : 500/700 f selon la saison.
Un sac de
riz ( brisures) de 25 kgs : 8000 f
Une plaque d'oeufs ( 36
œufs) : 2000 f
3 poissons ( au port) : 500 f/1000 f
selon la variété.
Une banane : 100f
3/4
grosses mangues : 1000f
Une petite pastèque : 500 f
Un
voyage M'bour/ Dakar en bus ou taxi collectif : 2000/2500 f
Une
consultation chez un médecin : 20000 f
Une consultation
d'un médecin généraliste à l'hôpital
: 5000 f
Une consultation dans un poste de santé : 500
f
Un électrocardiogramme : 20000 f
Une échographie
du cœur : de 50000 f à 70000 f, selon la
clinique.
Une échographie arterielle : 70000 f
Une
opération de l'appendicite en clinique, inclus 3 jours
d'hospitalisation : 1300.000 f
Extraction de deux dents chez
un dentiste : 33 000 f plus 8000 f de médicaments.
Un
inhumation selon le rite musulman : 5000 f ( inclus le transport
par charette, le lavage rituel et le creusement du trou). La
stèle est en option.
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LA SANTÉ / SE
SOIGNER
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Sont des droits humains
universels auxquels tout le monde devrait avoir droit, quelle que
soit sa nationalité, le lieu où le pays ou
l'on se trouve, que l'on dispose de l'argent nécessaire ou
pas. Or, les soins médicaux que l'on peut bénéficier,
sont en fonction de ses moyens, y compris en France, ou la
gratuité théorique des soins ne donne pas accès
à tous les soins et examens. Il faut attendre des mois
avant de pouvoir être reçu par un
spécialiste.
L'accès aux soins de santé
au Sénégal, serait même plus facile qu'en
France. Il suffit seulement d'en avoir les moyens. Des cliniques
et services d'urgence privée, disposent des meilleurs
chirurgiens. Mais sans argent ou avec peu d'argent, on ne peut
qu'acceder à un minimum de soins dans les postes de santé
( qui font ce qu'ils peuvent, selon leurs possibilités)
à l'hôpital, ou chez le tradipraticien.
Les soins
ont un coût, c'est certain, mais quelle solution ?
Peut-être un Fonds international financé par les
États, mais indépendant de ceux-ci.
Un Fonds de
financement privé pourrait être une solution
aussi.
C'est terrible de penser que l'on pourrait être
soigné et sauvé, ou un proche, mais que l'on ne
peut pas, faute d'argent.
Il y a dans la banlieue de Dakar, à
Keur Massar, un hôpital traditionnel, qui n'hospitalise
pas, mais qui soigne par les plantes. C'est une initiative qui
mériterait d'être étendue à travers
tout le Sénégal, et même à travers le
monde, afin de permettre aux pauvres de se soigner au moindre
coût.
Autres alternatives à la médecine
classique, intéressantes, le magnétisme et
l'hijama.
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LES ORGANISMES
HUMANITAIRES
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Je n'ai pas bien
compris leur mode de fonctionnement. J'aurais pensé qu'ils
soignent tout le monde qui est malade et qui n'a pas les moyens
de se soigner. Or, apparemment, ce n'est pas ça. Ils
procèdent à des pre-sélections, à des
sélections de candidats aux soins. Il me font penser
aux organisations des droits de l'homme qui décident
arbitrairement de qui peut avoir des droits et qui ne doit pas en
avoir. Je voudrais bien me tromper à leur sujet. Dîtes-le
moi !
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LES
CIMETIÈRES
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Je n'ai encore
visité aucun cimetière musulman, mais je compte le
faire prochainement, puisque ce sera là, ma dernière
demeure. Bon, le plus tard possible.
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LE TRAVAIL, LES
SALAIRES
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Femmes de ménage,
gardiens, maçons, forment l'essentiel des emplois proposés
ou trouvables. Supermarchés et écoles proposent
aussi des emplois.
Une grande partie des Sénégalais
et Sénégalaises, sont sans emploi, alors ils et
elles, parcourent les routes et les pistes chargé(e)s de
sacs et des sacs à dos, pour vendre divers articles.
Des femmes s'installent au bord des routes ou devant chez elles,
pour vendre des cacahuètes, des beignets, du café,
des œufs, des bananes pour un bénéfice à
la fin de la journée d'environ 2000 FCFA (3€)
Le SMIC sénégalais est d'environ 40000 FCFA.
Selon les emplois, les salaires s'échelonnent entre 40000
et 150000 fcfa. Employés et ouvriers
négocient de gré à gré, avec
leurs employeurs, quelques compléments : un logement, une
chambre, des repas, le remboursement du
transport...
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COMMENT FONT-ILS
POUR VIVRE AVEC SI PEU D'ARGENT
?
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Hormis une minorité
aisée, le Sénégalais est en permanence à
cours d'argent, pour payer quelque chose : le loyer, l'école
des enfants... La solidarité familiale, joue parfois son
rôle...
Avec un salaire ou un revenu de 50000 FCFA, on ne peut pas
vivre, et encore moins faire vivre sa famille, à moins de
squatter une maison et de manger tous les jours du riz.
Donc, beaucoup, en plus de leur emploi, s'ils ont la chance d'en
avoir un, vont vendre ce qu'ils peuvent ou travailler à
droite et à gauche pour compléter leur
salaire.
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LA
NOURRITURE
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Le matin, c'est le
morceau de pain avec le morceau de beurre ( en fait, de la
margarine), ou le chocolat à tartiner, achetés à
la boutique.
Le midi, c'est le riz au poisson, parfois le riz au poulet
et le riz à la viande de mouton, lors des deux
principales fêtes musulmanes, avec toujours
l'incontournable sauce à l'oignon et au cube.
Le soir, c'est du riz ou un sandwich tartiné de
chocolat, ou du mil trempé dans le lait caillé
L'aliment
de base est le riz, souvent même la brisure de riz, car
moins cher. C'est aussi l'ingrédient de base de
toutes les spécialités sénégalaises.
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LE
CLIMAT
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Il y a plusieurs climats
au Sénégal, même si les distinctions, entre
les uns et les autres, qui dépendent des régions ,
des lieux, des saisons, de la végétation, des
vents, ne sont pas toujours aisées à faire.
Il
fait toujours plus frais en bordure de mer, en particulier, dans
les presqu'îles de Dakar et du Cap Skiring. De l'avis des
spécialistes, le climat de "La Petite Côte"
est plutôt Sahélien : vent brûlant de
L'Harmattan en octobre et en novembre, peu de pluies durant la
saison de l'hivernage. Le climat de l'Est du Sénégal,
très à l'intérieur et frontalier avec le
Mali, serait carrément Sahélien : peu d'eau durant
la saison des pluies, étés torrides... Par contre,
le climat de la Casamance ( région du Sud du Sénégal)
est nettement tropical : pluies fréquentes de juin à
octobre et la végétation luxuriante.
Sur La petite Côte, les nuits et les matinées
restent fraîches jusqu'à 9 h ou 10 h du matin, de la
mi-novembre au début juin. Les nuits et les matinées
les plus fraîches sont au mois de février. La
température descend alors certains jours, à 17
degrés. Sans posséder de chauffe-eau, l'eau coule
chaude naturellement toute l'année, il suffit de choisir
le bon moment pour prendre sa douche. Entre midi et 15 h.
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LES
BLANCS
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Les riches resident dans
les quartiers résidentiels de Dakar et de Saly et les
pauvres... dans les quartiers
populaires...
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LE RACISME A
L'ÉGARD DES BLANCS ?
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Je
ne sais pas s'il y a du racisme à l'égard des
blancs, mais il y a des catégories de gens, sans doute
très minoritaires, qui de toute évidence, n'aiment
pas les Blancs, et les tiennent pour responsables de leur
"mal-être" ; ce qui est leur droit. Personne
n'est obligé d'aimer qui que soit ( sauf en France, où
il est interdit de pas aimer les supremacistes...) et qui
expriment leur rejet du " blanc"...
On ne peut pas dire, que les matrones d'une certaine
bourgeoisie sénégalaise, - qui ne doivent
pas aimer davantage les Sénégalais pauvres,
d'ailleurs- ; qui détournent la tête, quand elles
croisent un Blanc, expriment un sentiment altruiste
pour le blanc.
De même, que le fonctionnaire d'un
hôpital de Dakar, que je ne citerai pas, qui m'avait, il y
a de ça deux ans, alors que j'étais très
malade, vu passer la journée à attendre d'être
reçu par un spécialiste et qui le soir venu, me dit
qu'il n'y avait pas de rendez-vous disponible...
Et encore, l'individu, qui, il y a quelques mois, a
tenté de me renverser avec sa voiture, après
m'avoir crié, " vous nous faites chier"
parce que ma présence sur le trottoir l'empêchait de
bien manoeuvrer son véhicule.
Et ces deux autres
individus, auxquels je n'ai rien fait, qui ne me connaissent même
pas ( que de vu), assis en compagnie d'amis communs, qui ont
refusé de me serrer la
main.
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"LE BLANC A DE
L'ARGENT."..
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C'est la
croyance dur comme fer, à laquelle beaucoup de Sénégalais
croient. On a beau leur expliquer en long, en large et en
travers, que tous les Blancs ne sont pas riches. Ils n'en
demordent pas... Il n'est pas rare de voir des commerçants
doubler, tripler ou décupler même , leurs prix,
quand un Blanc vient leur demander le prix d'un objet ou d'un
meuble...
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LES ARNAQUES ET LES
ARNAQUEURS
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Il ne faut pas se
boucher les yeux, il y a des individus qui ont pour profession
d'arnaquer, tout le monde, mais le Blanc et le touriste, en
particulier. On les appelle les "antiquaires "ou les
rabatteurs. Vous avez la marche indécise, vous
semblez chercher quelque chose...Arrive alors notre "antiquaire"
sapé comme un myllord, qui vous a repéré,
pour vous proposer de vous aider et vous plumer un max. Vous
attendez devant une agence de voyage, par exemple, notre
antiquaire parlant un français impeccable, est déjà
là à attendre et essaie d'engager la conversation
avec vous. Propose de vous aider aussi...
Il y a aussi celui
qui vous interpelle dans la rue par un " Ah, mon ami, je
suis le jardinier ( ou le gardien) tu me reconnais" et qui
s'apprête à vous coller et à vous plumer
aussi...
Et comme partout, il y a bien d'autres malfaisants et
arnaqueurs de tous poils en quête de proie, placés
aux endroits stratégiques, prêts à
vous serrer pour vous détrousser. Donc, il ne faut avoir
que le minimum d'argent sur soi et rester bien constamment sur
ses gardes et éviter de passer au milieu de personnes en
train de discuter ou de feindre de discuter. Elles sont
complices. Et éloignez ou fuyez les groupes qui
essaient de vous entourer et de vous serrer. C'est pour vous
faire les poches.
Il y a aussi les arnaqueuses/entoleuses,
mais elles ne guettent que les hommes en quête "
d'amour tarifé, et opèrent souvent à deux,
dans des lieux bien précis...
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LA FEMME
AFRICAINE
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Je suis très
admiratif de la femme africaine et je trouve qu'elle a beaucoup
de mérites. Elle fait non seulement toutes les taches
ménagères, mais en plus, c'est souvent elle qui
fait vivre sa
famille.
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VOYAGES
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Le
Sénégalais voyage beaucoup à l'intérieur
du pays, par bus ou par taxi collectif, à l'occasion
d'une fête, d'un anniversaire, d'un décès.
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TRANSPORTS
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Les
transports de matériaux, de marchandises et les
déménagements de proximité, se font le plus
souvent par charrette, tirée par un âne ou un
cheval, pour un prix modique. Sur les pistes de sable, il n'y a
pas mieux que ce moyen de transport.
Il n'est pas rare,
non plus, de voir de vrais déménagements, sur les
galeries des
bus.
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LOGEMENT
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Comme
je l'ai dit dans une autre rubrique, "la chambre"
constitue l'essentiel des logements proposés et recherchés
dans les quartiers populaires. Les loyers s'échelonnent de
15000 à 60000 FCFA. La chambre à 15000 n'a souvent
pas d'eau, voire même d'électricité. J'en ai
visité une qui était minuscule et n'avait pas de
fenêtre. On aurait dit une cellule de prison. Pour celle à
25000, bien souvent la salle de bain et les toilettes
se trouvent sur le palier. Deux mois de caution sont demandés
par les propriétaires plus des frais d'agence ( le montant
d'un loyer) si l'on passe par une agence. Je connais une petite
résidence de 14 appartements de type F1, située
près de la route, mais très calme, à la
limite d'un quartier populaire, fréquentée en
partie par des personnels d'ONG, et des couples mixtes, dont les
loyers sont de 80000 pour un appartement à meubler et de
120000 pour un appartement meublé. C'est dans cette
résidence de style New age, construite par un hollandais,
il y a une quinzaine d'années, que j'ai habité lors
de mon premier séjour au Sénégal en 2015, et
y ait conservé quelques amis. Les prix des locations au
centre de Saly et dans les quartiers du bord de mer, se situent
entre 200 et 300 000 f Il y en a même à 800000 f
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LE
SMARTPHONE
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Est l'objet
incontournable de la jeunesse africaine. Presque tout le monde a
son smartphone ou aspire à en avoir un. Comme partout en
Europe, on voit les gens penchés sur leur smartphone en
train d'écrire un message sur Facebook ou watshap. Ce
n'est pas ici, l'objet le plus cher. On peut trouver " un
chinois" neuf, pour 30000 FCFA (45 €), voire même
un d'occasion, à 10000 sur les marchés.Le
smartphone a peut-être contribué à
l'uniformisation des modes de vie et de penser, je n'en sais
rien, mais je reconnais que c'est un objet bien utile pour
s'informer ( malgré la censure en Europe), pour effectuer
des recherches, prendre des nouvelles de parents et amis.
Reprocher le smartphone des pauvres, comme on le fait en Europe,
est un mauvais procès.
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LES
DEUX ÉLÉMENTS DE LA VIE TRADITIONNELLE DE LA FEMME,
AFRICAINE
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LA BOUTEILLE DE
GAZ
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Est l'élément
central de la cuisine mobile sénégalaise Elle
a détrôné le brûlot, toujours très
utilisé à des fins spécifiques : chauffer le
café, griller le poisson, les cacahuètes et les
épis de maïs...
Elle existe en trois modèles
: 1,5 kg, 3 kgs et 7 kgs, vendues dans toutes les boutiques, mais
la plus communément utilisée, est la moyenne, qui
pèse environ 3 kgs. Elle ne tient pas de place. N'est pas
trop lourde à porter. Elle est parfaite pour l'usage
mobile de la femme africaine. On peut l'utiliser partout. Un
brûleur est vissé sur la bouteille. Un socle
métallique que l'on encastre sur la bouteille de gaz,
permet de poser casseroles et marmites pour faire cuire les
aliments Ces éléments sont vendus dans presque
toutes les boutiques de quartier.
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LA BASSINE EN
PLASTIQUE
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A remplacé la
bassine en zinc et la calebasse.
Elle est, l'autre élément
important nécessaire à la femme africaine Elle a
remplacé la bassine en zinc et la calebasse.
Elle sert à tout, à laver le linge, à
faire la vaisselle, à la ranger ; à
transporter l'eau ( en plus de bidons) , le linge, la marchandise
à vendre ou à acheter.
Malgré tout "le modernisme" entré
dans les familles , les femmes africaines ont conservé les
mêmes gestes et les mêmes habitudes
traditionnels.
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LA PRESSE
QUOTIDIENNE
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Est composee d'une
dizaine de titres francophones, tirant chacun de 20000 à
40000 exemplaires.Tous les scandales et les faits divers, les
rivalités politiques y sont dévoilés avec
moults détails. Ce qui démontre qu'ici , la presse
est vraiment libre.
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UN VRAI ÉTAT
DE DROIT
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Le Sénégal
est un vrai état de droit, doté d'une belle
Constitution. Je n'ai jamais eu à ce jour, à me
plaindre d'une administration et n'ai eu aucun écho, tant
du côté des Sénégalais que des
toubabs, pour me dire que le droit des gens, n'était pas
respecté. Je n'ai jamais été témoin
de violences de la part de policiers et des gendarmes lors de
contrôles sur la route. J'ai eu l'occasion de me rendre à
deux ou trois reprises à la gendarmerie, mais j'y ai passé
chaque fois presque la journée,
Une fois pour déclarer
un cambriolage dont j'avais été victime à
mon domicile durant mon sommeil ( on m'avait volé une
veste contenant mes papiers, 60000 FCFA, ainsi que mon smartphone
et celui de ma compagne) et une autre, pour un différend
avec un opérateur qui me coupait régulièrement
l'électricité, alors que j'entrais régulièrement
du crédit, via un compteur collectif. J'ai pu pendant tout
ce temps observer plaignants et gendarmes. J'ai pu voir que
l''écoute et le dialogue primait sur tout. Et si la
délinquance est ici réprimée comme partout
ailleurs, les différends entre personnes et
administrations, sont le plus souvent réglés à
l'amiable grâce à l'intervention des policiers ou
des gendarmes.
Daniel Milan
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