Suite de l'installation de la Russie en Syrie ; l'oblitération du moi.
Texte en
trois parties de Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome, Villequier, Seine-Maritime, le 9 novembre 2015.
Première partie : anecdote : carte mondiale du système de protection russo-chinois.
Seconde partie : anecdote : l'ère de l'alliance-trahison ou « trahilliance ».
Troisième partie : l'ère de l'oblitération du moi.
http://www.aredam.net/suite-installation-russe-en-syrie-obliteration-du-moi.html


Première partie : anecdote : carte mondiale du système de protection russo-chinois :
http://www.aredam.net/systeme-de-protection-russo-chinois-mondial.html


Seconde partie : anecdote : l'ère de l'alliance-trahison ou « trahilliance ».

Les alliances en présence sont celles de l'OTAN, laquelle n'est pas en réalité une alliance, mais un empire bicéphale américano-juif dominant un ensemble de nations serves, ainsi que le bloc russo-chinois et ses satellites iranien, syrien, cubain et autres. Reste un ensemble de nations flottantes susceptibles de rejoindre l'une ou l'autre des alliances, voire les deux en même temps.
Toute alliance à notre époque d'épuisement généralisé et définitif de toutes les catégories de ressources vitales, associé à la prolifération humaine incoercible et au réchauffement climatique impossible à contrer, est du type association entre traîtres,
association pouvant recevoir la dénomination de « trahilliance ». Par exemple, la Russie et la Chine ont passé une « trahilliance », la Russie pouvant dans le futur et même dans le présent se trahillier avec l'empire américano-juif contre la Chine, la Chine pouvant se trahillier avec l'Inde, contre la Russie. Les conditions objectives planétaires de survie, amènent comme norme le comportement du chacun pour soi ou sauve qui peut sur le navire terre en train de sombrer, les derniers à survivre avant de se noyer étant les rats réfugiés sur la ligne des rats, constituée par le cable reliant à leurs sommets les mats entre eux (en anglais the rat line), soit les potentats.


Troisième partie : l'ère de l'oblitération du moi.

L'unique combat de l'Homme pour sa survie est définitivement perdu. Ce combat a toujours été celui de l'égalité réelle, c'est à dire matérielle et politique, entre les individus, l'égalité réelle étant la seule condition à réaliser pour que l'espèce survive. L'égalité réelle était aussi la seule condition pour l'épanouissement de l'individualité.
Nous entrons dans l'ère de l'oblitération du moi, selon l'expression de l'anarchiste George Orwell, qualifant ainsi l'idéologie du bloc Estasia, le bloc asiatique dans son roman 1984, opposé aux blocs Océania et Eurasia.
Dans 1984, le bloc asiatique fondait son idéologie sur l'effacement de l'individualité, réelle chez les chinois et au-delà dans toutes les cultures traditionnelles, indienne, arabe et autres. La notion d'individualité a pu apparaître au sein des sociétés qui pour des causes à préciser, historiques, structurelles, mais d'évidence non-volontaires, laissaient des zones de tolérance, des marges, hors d'atteinte du pouvoir. Il n'y a jamais eu ce type de zone dans les cultures traditionnelles. Il s'agit probablement d'un phénomène purement européen, peut-être dû à l'extrême morcellement de l'Europe en puissances concurrentes tolérant par tactique sur leurs territoires les dissidents des puissances ennemies, afin de les affaiblir. La géographie de l'Europe est peut-être uniquement la cause de ce phénomène. Mais maintenant, même l'Europe est devenue une zone totalitaire, c'est à dire sans espace de tolérance, échappant au pouvoir. Au-delà, c'est un phénomène général sur la totalité de la planète. Il est indéniable que tout progrès dans tous les domaines de l'activité humaine est dû à des individus et non aux groupes. Il n'y a donc à présent plus de progrès possible puisque l'individu est en train de disparaître. Texte dédié à l'anarchiste Octave Mirbeau.