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Pourquoi personne ne comprend les juifs, et que les juifs ne se comprennent pas eux-mêmes ? Qu’est-ce que le judaïsme, qu’est-ce que l’antisémitisme ?

Sommaire :


1 - Ce que sont les juifs.

2 - Le rôle fondamental de la religion dans l’organisation sociale humaine.

3 - Origine de la séparation de la société humaine en trois ordres.

4 – Ce que signifie l’apparition dans l’histoire humaine du judaïsme.

5 – Le sens véritable du terme de génocide.

6 - Déterminisme ou liberté, voilà le stade actuel de l’Humanité.

7 - Qu’est-ce que l’antisémitisme ?


1 - Ce que sont les juifs.

Les juifs ne sont ni un peuple, ni une race, ni une ethnie, il s’agit d’un clergé, comme dans l’ancien régime en France, la population était divisée en trois ordres, la noblesse, le clergé ou l’ensemble des religieux, et le tiers état.

Toute personne qui se réclame du judaïsme, qui se dit juif est membre de ce clergé. Tout juif est un religieux, qu’il en ait conscience ou non, qu’il le désire ou non. Un juif peut se libérer de cet état de religieux, comme tout prêtre dans la religion catholique peut quitter son état de religieux, en renonçant à la prêtrise, on dit en se défroquant. Il suffit qu’il en fasse publiquement l’annonce. Un prêtre défroqué n’est plus religieux, de même qu’un juif qui renonce à son appartenance, n’est plus juif. Bien peu de juifs quittent leur état religieux, de même que sont rarissimes ceux qui affirment combattre le sionisme et le judaïsme et qui font cette annonce. Les autres continuent à servir la religion juive et sa forme laïque qu'est le sionisme, en toute inconscience.

Les juifs constituent un groupe social dont tous les individus sont des religieux.

Ce type de groupe social appartient à celui plus général qu’on nomme les sectes, qui sont des groupes où tous les membres sont des religieux.

On peut plus finement, diviser les juifs en deux catégories, comme dans la religion catholique, laquelle semble être une copie fidèle du judaïsme, les juifs séculiers, soit les juifs courants, et les juifs réguliers, les rabbins.

Encore par analogie, on rencontre chez les juifs la même répartition des rôles que chez les catholiques. Le clergé catholique couvre toute l’étendue sociale, des plus déshérités aux plus riches, depuis l’extrême gauche jusqu’à l’extrême droite, comme chez les juifs, qu’on retrouve de l’extrême gauche à l’extrême droite, chez les plus pauvres aux plus riches, manoeuvrant chez les pro-palestiniens anti-sionistes aux plus ultra-sionistes. Il s’agit toujours autant pour le clergé catholique que pour le clergé juif de tenir l’ordre social et d’œuvrer pour le pouvoir, à la fois l’existence du pouvoir et de l’ordre fondé sur la domination en général, ce qui est la fonction de la religion et des corps de religieux, et aussi et surtout de préserver la place de ces clergés au sein de cet ordre.

2 – Le rôle fondamental de la religion dans l’organisation sociale humaine.

Ce qui précède immédiatement mène maintenant à évoquer le partage de la société humaine en trois classes ou ordres, deux ordres de dominateurs et un ordre de dominés.

Ce partage est apparu dès la sédentarisation due à la domestication des plantes et des animaux, il y a environ dix milles années. Cette sédentarisation a été permise par le développement de l’agriculture, ce développement ayant augmenté considérablement la capacité à produire de la nourriture, à l’accumuler, et à pouvoir entretenir des catégories sociales nouvelles de gestionnaires, de spécialistes, dont ceux spécialisés dans l’exercice de la violence physique, les guerriers, et ceux spécialisés dans l’exercice de la violence intellectuelle, les prêtres, le clergé. Ce partage était évident sous l’ancien régime en France, ces trois classes ou ordres étant la noblesse, ou l’ordre des dominateurs maîtres de la violence physique, le clergé, le second ordre de dominateurs, maîtres de la violence intellectuelle, dont la fonction est de contraindre les esprits de la populace à accepter la soumission aux dominateurs, et le restant de la population, le troisième ordre, la populace, qui n’existe que pour servir l’existence des deux ordres de dominateurs.

Ce type d’ordre est celui qui existe toujours actuellement, déguisé en démocratie, en état de droit. La société occidentale qui domine la planète est partagée en trois ordres, la noblesse n’étant plus fondée sur l’accaparement de fiefs terriens mais sur l’accaparement financier, le clergé étant investi massivement par les juifs, dont le domaine d’exercice moderne est dénommé « communication », où s’exerce la violence intellectuelle, et les masses des populations, en réalité sans aucun droit, masse d’objets, de choses, de viande à travail, à plaisir, à profit, à canon et autres.


3 – Origine de la séparation de la société humaine en trois ordres.

Plus fondamentalement, cette structure sociale en trois ordres est elle-même issue de l’ordre biologique de recherche de la prédominance, ou autrement et plus concrètement nommée, de l’auto-perpétuation, toute forme individuelle de toute forme de vie, depuis les plus simples virus ou unicellulaires, jusqu’aux mammifères dont l’Homme, recherchant mécaniquement à transmettre ses propres gènes, soit à se perpétuer.

Le pouvoir est avant tout celui de se perpétuer dans le temps. La domination est avant tout la capacité à organiser l’environnement de façon à assurer sa propre perpétuation. Ce qu’on nomme descendance, assurer sa propre descendance, n’est que la projection dans le futur de son propre être, ses enfants n’étant pas conçus comme des êtres étrangers, mais d’autres soi-mêmes, des répliques.

Il ne s’agit que de se reproduire, de se dupliquer.

La duplication est la base de la perpétuation de l’être, de la procréation, de sa procréation. L’être cherche à s’immortaliser en se répliquant.

L’être est un programme qui se dévide sa vie durant, ce programme étant porté par les gènes, constitués d’une suite de molécules agencées selon un certain ordre, supportant le code génétique. Cette chaîne de molécules se nomme l’ADN (acide désoxyribonucléique). Pour donner naissance à un nouvel être, l’être ancien copie son ADN, le duplique, duplique son propre programme, et l’insère dans une enveloppe qu’il expulse de son propre corps, pour former un nouvel être se développant selon cette programmation. Dans l’absolu, on devrait voir se répéter à l’infini le même être, ses répliques fidèles survivant successivement à la mort de l’être. Dans la réalité, cette duplication est toujours imparfaite, et l’ancien être donne ainsi réellement naissance à un être qui lui est étranger, à un nouvel être, à une création originale. Chez les êtres primitifs, la procréation est non sexuée, ce qui signifie qu’un être copie simplement son propre code génétique et l’expulse pour former sa descendance (cas des bactéries, de virus et autres unicellulaires). Chez les êtres ultérieurs, la reproduction est sexuée, le code génétique qui constitue un nouvel être est constitué pour moitié des codes génétiques de deux êtres, l’un mâle, l’autre femelle. Ceci est un progrès dans le sens où il y a systématiquement production d’un être réellement nouveau, et où de plus les chance d’erreurs de duplication sont multipliées, et où donc, il y a une plus grande variation dans les descendances, et donc plus d’apparitions de formes mieux adaptées à l’environnement, qui lui est en constante mutation.

L’évolution, la production de nouveaux êtres, s’est en quelque sorte réalisée en dépit d’une loi fondamentale de la matière, qui est celle de se perpétuer, de se dupliquer, de rester identique, de se conserver.

Cette loi de perpétuation, de rester le même, inchangé, s’observe clairement à travers le phénomène de la formation des cristaux, qui sont des formes de vie minérale, qui croissent en augmentant leur volume en dupliquant sans cesse le même schéma d’organisation de la matière.

La reproduction, la duplication est l’un des modes fondamentaux de l’organisation de la matière. Tout ensemble complexe de matière tend à se reproduire, à se dupliquer. C’est cette détermination fondamentale, la duplication, qui a donné chez les formes de matière très complexes dites biologiques, dites vivantes, la reproduction. Les erreurs de duplication et la duplication sexuée ont engendré l’évolution, l’apparition de nouvelles formes de vie, dont certaines sont mécaniquement plus adaptées à l’environnement, les moins adaptées disparaissant. C’est ce mécanisme qui est dénommé sélection naturelle. Il n’y a là ni dieu, ni élection par une instance supérieure du meilleur, mais un ensemble de mécanismes, de lois physiques.

Ce sont ces lois physiques qui ont été inscrites et énoncées à travers la religion et le partage de la société humaine en trois ordres, l’ordre premier, les nobles, les riches actuels, les maîtres de la violence physique, organisant l’environnement social pour favoriser leur propre perpétuation, leur propre duplication, l’ordre religieux, les actuels maîtres de l’appareil de violence intellectuel, dit de « communication », les « médias », inscrivant dans les consciences la soumission aux ordres des dominateurs, et le dernier ordre, les masses, celui des dépossédés de leurs vies, devant accepter le rôle de milieu nutritif pour les deux ordres de dominateurs.


4 – La signification de l’apparition dans l’histoire humaine du judaïsme.

Le judaïsme est apparu selon la mythologie juive, depuis la création de l’humanité, soit il y a environ 5000 ans. Selon les connaissances scientifiques actuelles, notre univers date d’environ 15 milliards d’années, la terre de cinq milliards, la lignée humaine a commencé à se séparer de la lignée des singes anthropomorphes il y a sept millions d’années (chimpanzé, gorille, gibbon), pour devenir proprement humaine il y a environ deux millions d’années, une évolution qualitative essentielle a eu lieu il y a environ cinquante milles ans provoquant l’apparition de l’intelligence humaine telle que nous la connaissons actuellement, une autre évolution essentielle a eu lieu il y a environ dix milles ans avec la domestication des plantes et des animaux, qui déboucha sur les premières cités, les premiers Etats, au Proche-Orient, la création de l’écriture pour gérer les domaines des dominateurs, la séparation de la société humaine en trois ordres, l’apparition du clergé et de la religion.

La religion juive n’apparaît dans les textes anciens qu’environ cinq cents ans avant Jésus Christ. Elle est sans doute une création mésopotamo-perse qui a accaparé une partie de la population palestinienne comme vecteur de transmission, comme population porteuse.

La religion juive condense toutes les caractéristiques d’un ordre social humain séparé en trois ordres, ordre dont la détermination est d’assurer la perpétuation d’une élite au détriment de la masse, la généalogie de cette détermination remontant à l’animal, au végétal et à la matière dite non vivante, qui est elle-même régie par cette détermination.

On peut dire qu’environ cinq cents ans avant Jésus-Christ, l’expérimentation humaine dans le domaine social était suffisante pour pouvoir faire la synthèse des règles fondamentales d’une société fondée sur trois ordres (deux de dominateurs et un d’exploités), formuler ces règles, les ordonner, les rassembler dans un ensemble logique transmissible, un corpus nommé religion, et former un groupe de religieux, ce qu’on nomme un « clergé », une institution en charge de propager à travers le temps ce corpus.

Le judaïsme est la quintessence de toute religion.

Le judaïsme est la résultante de l’évolution et de l’expérience humaine sur environ dix milles années, depuis l’apparition des cités, et des deux ordres de dominateurs et de l’ordre de la masse des dominés.

Le judaïsme est l’énoncé synthétique de la structure sociale humaine décomposable en une élite, qui seule peut se perpétuer, qui seule est véritablement humaine, et une masse, qui n’est qu’une chose vouée à la servitude et à la survie de l’élite. C’est d’ailleurs ce qui est sans façon proclamé par certains rabbins en Israël, depuis que le judaïsme peut se présenter sans dissimulation au grand jour, de même qu’à travers la devise de son service de renseignement le Mossad, « Nous vaincrons par la tromperie », on peut voir là affiché au jour ce qui est la méthode fondamentale de toute religion.

On peut dire qu’environ cinq cents années avant Jésus Christ, les jeux étaient faits, et l’humanité figée dans un ordre immuable, ordre qui se reproduit depuis à chaque génération par son inscription dans les consciences, inscription opérée par les religions et maintenant par ce qui est leur forme moderne, l’appareil médiatique, la « communication ».


5 – Le sens véritable du terme de génocide.

Le terme génocide, ou étymologiquement meurtre des gènes, a été créé par un juif, Raphaël Lemkin durant la seconde guerre mondiale, pour désigner le sort des juifs européens sous le régime nazi. Lemkin était employé par le service de propagande des américains.

Cette idée d’éradication des gènes est caractéristique d’une mentalité religieuse. On aurait pu parler de massacre, d’anéantissement d’une population, comme pour les innombrables cas de massacres de masse opérés au cours de l’histoire humaine sous toutes les latitudes et à toute époque.

Concernant les juifs, le terme de massacre n’était pas adéquat dans l’esprit d’un juif, il fallait y substituer un autre terme redonnant la dimension essentiellement religieuse des juifs. On ne massacrait pas leurs corps, mais leurs gènes, soit l’information, le programme que les juifs sont en charge de transmettre, que la religion juive, le judaïsme est en charge de transmettre à travers les temps, celui d’un ordre humain élitiste, où l’élite peut seule se perpétuer.

Il est à noter qu’on a assisté avec la seconde guerre mondiale à une sorte de rencontre des semblables, le nazisme, lui-même fondé sur la race, la perpétuation du même gène, s’est confronté au judaïsme, dont c’est l’essence première.

On peut dire que le nazisme a été la création d’une religion similaire au judaïsme, mais fugace, environ deux milliers d’années après l’apparition du judaïsme.


6 – Déterminisme ou liberté, voilà le stade actuel de l’Humanité.

La meilleure image du gène, est celle de cette bande de carton qui se dévide dans les pianos mécaniques ou dans l’orgue de barbarie. L’être déterminé par le gène est comme un piano mécanique, sa musique est éternellement la même, celle provoquée par les perforations faites dans la bande de carton. De plus, l’une des séries des perforations lui fait reproduire à l’identique la bande, et « grâce à dieu », cette reproduction est pour la plupart de temps imparfaite, ce qui a permis l’évolution.

L’être déterminé ainsi est totalement dépourvu de toute liberté, qu’il soit en haut ou en bas de l’échelle sociale, appartenant aux deux ordres de dominateurs, ou à l’ordre des exploités.

C’est de ce déterminisme qu’il faut s’échapper, et maintenant non pas par l’effet du hasard, ou de la mauvaise reproduction d’une bande génétique qui comprend des centaines de milliers de perforations, mais par l’effet de notre conscience, de notre capacité intellectuelle, qui est exceptionnelle.

L’être humain est l’aboutissement de l’évolution de la matière, depuis la création de notre univers, il y a quinze milliards d’années, un aboutissement qui débouche sur le non déterminisme, sur la liberté.

L’être humain est la matière qui devient libre, qui n’est plus déterminée par un ensemble de lois, de mécanismes. L’être humain est une étape fondamentale dans le processus d’évolution de l’univers. L’être humain est l’apparition de la liberté dans l’univers, de l’existence non régie par des lois, mais qui choisit.


7 – Qu’est-ce que l’antisémitisme ?

L’antisémitisme recouvre deux courants en contradiction. Il existe deux catégories opposées d’antisémites.

La première catégorie ne reconnaît pas que les caractères du judaïsme ne lui sont pas spécifiques, mais communs à toutes les religions. Ils font du judaïsme un cas à part. Ces antisémites ne contestent pas le fait religieux en tant que tel, ils cherchent au contraire à conserver la prédominance de leur propre religion, et à conserver l’ordre classique, celui des dominateurs et des exploités, et le déterminisme humain, à interdire l’apparition de la liberté.

Les antisémites de la seconde catégorie constatent que le judaïsme en Occident est devenu la religion dominante à laquelle les autres religions (christianisme et islam) ont fait allégeance. Comme toute religion, sa fonction est de maintenir l’ordre élitiste, d’interdire toute évolution de l’Humanité vers la non détermination et la liberté. La deuxième catégorie d’antisémites s’oppose au judaïsme comme parangon de la religion ainsi qu’aux juifs qui en sont le vecteur en tant que prêtres de fait. Ce type d'antisémite combat toutes les religions et tous les prêtres, et non pas seulement le judaïsme et les juifs. Ces antisémites cherchent au contraire des antisémites de la première catégorie, à libérer l’Homme de ses déterminismes.

L’antisémitisme est devenu en Occident le crime politique par excellence.

L'antisémite de la première catégorie n'est qu'un soldat d'une guerre entre religions concurrentes. Il ne cherche qu'à conserver l'Homme dans ses chaînes, et à entraver l'apparition de la liberté dans l'univers.

L'antisémite de la seconde catégorie est en réalité coupable de rechercher à libérer l’Homme de toute détermination, à lui faire accomplir ce saut évolutif qui le fera passer de l’Homme déterminé, mécanique, à l’Homme qui crée lui-même son propre destin, à faire naître la liberté dans l’univers, à faire naître l'Homme qui se détermine seul, sans dieu ni maître, à faire naître la matière, l'univers, qui s'organise sous la forme de l'Homme, l'univers qui se réfléchit, se pense et qui choisit.


Michel DAKAR, Paris, le 2 décembre 2010.

 

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