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Voici une lettre écrite par une personne, nommée Vincent Renouard, qu'on m'a transmise.

Cette personne pense que le massacre d'Oradour sur Glane, opéré par les forces armées allemandes à la fin de la seconde guerre mondiale, est dû en réalité au stockage d'explosifs du fait de la résistance, dans l'église d'Oradour, stock d'explosifs qui a explosé lorsqu'il a été atteint par un projectile tiré par des soldats allemands, qui encerclaient l'église, où s'était réfugiés des résistants, ainsi que la population civile d'Oradour, que ces résistants avaient entraîné. Cette bataille faisait suite de plus aux massacres de plusieurs dizaines de prisonniers allemands opéré par la résistance à Tulle, ville qui avait été libéré, puis réoccupée par les allemands.

[ Rectificatif : on me dit que ce que j'ai écrit ne correspond pas à la thèse de Vincent Reynouard - Pour l'essentiel cela ne change rien, en ceci qu'il existe bien deux thèses qui divergent, celle de Reynouard, et la thèse officialisée, et dont la contestation mérite officiellement la destruction de sa vie et de celle de sa femme et de ses enfants ]

Cette personne pense que l'histoire du massacre d'Oradour a été inventée par les communistes, lesquels tenaient la résistance à cet endroit, et qui se sont déchargés de la mort des villageois d'Oradour sur les allemands.

Cette personne dit avoir effectué des recherches historiques personnelles, et d'après ses propres recherches, a édité et diffusé des livres qui réfutent l'histoire officielle sur Oradour.

C'est pour ces faits que cette personne vient d'être condamné par deux tribunaux, l'un en France, l'autre en Belgique, en tout à deux années de prison fermes, et à plusieurs dizaines de milliers d'euros d'amende et de frais de justice. Sa famille est dans un état d'extrême précarité.

Cette personne appartient à la mouvance de l'extrême droite catholique. En raison de cette appartenance, tout ce que ce pays compte d'éléments de gauche choisi de considérer que ce qui lui arrive est bien fait pour lui, et qu'on ne doit pas regarder quant au droits fondamentaux, en ce qui le concerne.

Cette personne voit pour de simples écrits, qui raisonnablement n'écrasent pas même un moucheron, sans même pénétrer dans le débat sur l'exactitude de ses dires, sa vie laminée (un livre n'est tout de même pas une bombe téléguidée au laser, ou un fusil Famas).

De plus, il y aurait ainsi une morale et un droit changeant, selon qu'on est d'extrême droite ou non.

Le droit au USA, qui est considéré comme étant la plus grande démocratie du monde, à ce qui disent ceux qui nous gouvernent, et qui se définissent comme étant des garants du droit et de la démocratie, autorise toute liberté de recherche en histoire, et la diffusion de ces recherches.

Question : dans quel régime est-on en réalité et comment dénommer notre Europe, par rapport aux USA ?

Question n° 2 : que sont en réalité toutes ces organisations qui ont pignon sur rue, et dont l'objet est la défense des droits (LDH, Amnesty, et autres) ?

Question n° 3 : la répression de la contestation des crimes contre l'humanité, et de l'apologie de crimes de guerre, est justifiée officiellement par la formule du "plus jamais ça", sous entendant que contester la version officielle de l'histoire favoriserait la reproduction de ces crimes.

Problème : comment alors se fait-il que ces pays occidentaux qui pourchassent les révisionistes soient ceux-là même qui commettent quasiment à la chaîne et de façon ininterrompue ce genre de crimes (Palestine, Irak, Afghanistan - sans compter le crime mondial contre l'humanité dû au nécro carburant, ou essence auto fabriquée à partir des plantes alimentaires, sans compter l'élimination de plus en plus d'espèces vivantes, sans compter le dérèglement climatique qui commence à générer une perte accrue des récoltes, sans compter l'empoisonnement généralisé de la biosphère dûe au mode de vie occidental ... sans compter ... sans compter ... sans compter ...

Qui sont ces gens qui poursuivent ceux qui ne pensent pas comme eux, ceux qui ne sont pas comme eux, pour négationnisme ? Ce ne serait pas eux les seuls et vrais criminels, des criminels incommensurables, sans comparaison, des criminels terminaux parvenus aux toutes dernières extrémités du crime, indépassables, qui trouverait ainsi un simple moyen dialectique, rhétorique de se blanchir ?

 

Conclusion :

On pourrait facilement être amené à penser que la répression par l'Occident du négationnisme, permet aux dirigeants occidentaux de poursuivre leurs crimes contre l'humanité, et maintenant contre l'ensemble de la vie sur la planète, la conscience nette, ou du moins, de posséder un discours qui soutenu par la violence physique exercée par la police et la justice, permet de clouer le bec de ceux qui désignent l'Occident comme étant le maître criminel de la planète terre.

La répression occidentale du négationnisme n'est que l'accompagnateur moral des armées du crime occidental réparties sur toute la planète, un peu comme du temps de la colonisation, les missionnaires précédaient ou accompagnaient les troupes coloniales.

 

 

Lettre :

 

> Le 29 juin 2008
> Aux lecteurs de "Sans Concession" et aux autres...
>
> Chère Lectrice, Cher Lecteur, Chers Sympathisants,
> Si ce numéro de "Sans Concession" peut être imprimé et expédié, ce sera sans
> doute le dernier que vous recevrez avant neuf, voire dix-huit ou
> vingt-quatre mois.
> Depuis le 19 juin, en effet, un mandat d'arrêt belge a été lancé contre
> moi, qui a certainement été depuis lors converti en mandat d'arrêt européen.
> Depuis le 19 juin, j'erre hors de la Belgique. Mon unique souci a été de
> terminer ce "Sans Concession". Ce numéro ayant été rédigé dans la
> clandestinité, il contient moins d'illustrations. Quant à ma controverse
> avec un "antinazi", j'ai dû l'interrompre brutalement lorsque j'ai fui;
> voilà pourquoi vous ne pourrez lire ma dernière lettre. Nous la publierons
> plus tard, si Dieu nous en donne l'occasion.
> La situation est la suivante: le 19 juin, j¹ai été condamné à Bruxelles à
> un an de prison ferme et 30.000 euros d¹amende et frais divers. Le Tribunal
> a en outre ordonné mon arrestation immédiate. Fort heureusement, je
> n¹assistais pas à l¹audience; j¹ai donc pu fuir. Lundi 23 juin, les forces
> de l¹ordre belges sont venues PAR DEUX FOIS à mon domicile pour m¹arrêter.
> Etant absent, elles sont reparties bredouilles. Un avocat belge a interjeté
> appel pour moi, mais il a précisé que l¹appel ne suspendait pas
> l¹arrestation immédiate, donc que je serais toujours recherché en Belgique,
> puis en Europe, une fois le mandat d¹arrêt converti en mandat européen.
> Une semaine plus tard, la Cour d¹Appel de Colmar m¹a condamné, en mon
> absence, à un an de prison ferme et 60.000 euros d¹amende et frais divers.
> Je n¹ai pas pu faire opposition; mais, de toutes façons, à quoi cela
> aurait-il servi? A reculer pour mieux sauter. Alors...
> Mon arrestation n¹est plus qu¹une question de temps, sauf à me réfugier
> en Angleterre ou en Espagne pour des années. Mais peut-on le faire quand on
> a femme et enfants? De plus, j¹ai toujours dit que je ne me déroberais pas.
> J¹accepte d¹aller en prison pour la Vérité. Pour moi, c¹est un honneur, même
> s¹il est douloureux. En outre, seul l¹exemple pourra porter ses fruits, même
> s¹ils mûrissent plus tard. Enfin, le catholique que je suis ne peut ignorer
> que Notre Seigneur a également subi les procès injustes, les calomnies et le
> cachot. "Bienheureux ceux qui sont persécutés pour la Justice", avait-il dit
> dans son Sermon sur la Montagne, "car le royaume des cieux est à eux."
> Contrairement à ce que pensent certains, le catholique - le vrai - ne vit
> pas en permanence à genoux. Certes, il s¹agenouille par humilité devant le
> Seigneur, mais il se relève et reste debout face aux hommes, surtout face
> aux menteurs et aux calomniateurs.
> Dans cette épreuve, je tiens à dire mon admiration pour mon épouse qui,
> loin d¹être abattue, me soutient et agit pour assurer l¹avenir de nos
> enfants. Car ces récentes épreuves ont déjà entraîné ma radiation du chômage
> (je ne pouvais plus aller "pointer"), d¹où un manque à gagner de 900 euros
> par mois. Je donnais en outre quelques cours particuliers qui assuraient une
> petite rentrée supplémentaire. Tout cela est fini... Pour l¹instant, donc,
> mon épouse ne dispose plus que des allocations familiales, soit environ
> 1.800 euros par mois pour faire vivre une famille de huit personnes.
> Déjà, je ne puis plus être près d¹elle et près de mes enfants. L¹espoir
> subsiste tout de même de se voir dans la clandestinité. Mais lorsque je
> serai arrêté et jeté en prison (ce qui peut arriver demain), il disparaîtra.
> Je ne demande à personne de se réabonner à "Sans Concession", puisque la
> revue risque de ne plus paraître pendant de nombreux mois. Ce dernier numéro
> double, je vous l'offre de bon coeur, en remerciement de votre fidélité.
> Je pars contraint et forcé avec le sentiment du devoir accompli: deux
> sites Internet avec mes textes, une revue doctrinale avec 40 numéros et,
> surtout, le coffret de 6 DVD. N¹hésitez pas à les copier et à les diffuser
> au maximum.
> Je termine en vous demandant de ne pas abandonner mon héroïque épouse.
> Elle n¹a jamais récriminé; elle a tout accepté; elle se bat magnifiquement.
> Je bénis Dieu de l¹avoir rencontrée. Elle mérite votre aide et votre
> réconfort. Pour le faire, vous pouvez:
> - vous mettre en relation avec le Comité de soutien à Vincent Reynouard:
> (http://csvr.wordpress.com);
> - écrire à: M. Fabrice Bourbon, 19 avenue de Choisy, Tour Verdi, Appt 4090,
> F-75013 Paris. En mettant sur l¹enveloppe la mention: "A l¹intention de Mme
> Reynouard". Vous pouvez également effectuer un virment sur le compte de M.
> Bourbon:
> Numéro de compt bancaire international (IBAN): FR76 3000 4018 8600 0010 3849
> 161
> BIC (Bank Identification Code): BNP AFRPPPGB
> MR OU MME BOURBON FABRICE
>
> Domiciliation:
> BNPP ARB PARIS PTE DE CHOISYCode banque: 30004
> Code guichet: 01886
> Numéro de compte: 00001038491
> Clé RIB: 61
>
> A tous j'adresse un grand merci et je donne rendez-vous à ma sortie de
> prison, pour de nouveaux épisodes dans ce qui reste la plus grande aventure
> intellectuelle du début de siècle.
> Il y a encore tant à faire, je n'abdiquerai jamais.
> Vincent Reynouard