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Exposé récapitulatif succinct du rôle de police politique supplétive de l'extrême-gauche en France,
pour le maintien de l'ordre du régime.

Le rôle de l'extrême-gauche en France est un rôle vital de maintien de l'ordre pour le régime.

Son champ d'application est crucial pour le régime.

L'extrême-gauche est constituée des partis trotskistes : LCR-NPA, LO et PT-NPO,
de la CNT, de la FA et du PC.

Les domaines d'exercice de l'extrême-gauche en tant que police politique du régime,
sont primordiaux. Les principaux domaines sont au nombre de trois. Il s'agit de l'encadrement
des ouvriers des usines qui ferment (délocalisation), des "sans-papiers"
et de la cause palestinienne.

Ces trois domaines vont être traités succéssivement dans cet article.

Le rôle de police supplétive de la police officielle politique de l'extrême-gauche, apparaît clairement
à travers l'appui des organes les plus importants de propagande du régime
aux personnalités d'extrême-gauche, dont à son leader qui est Olivier Besancenot,
à ses manifestations comme par exemple celles contre l'invasion militaire récente de Gaza par les israéliens.

Les organes relais de l'extrême-gauche, sont les principaux organes de propagande du régime et non sa
presse quasi confidentielle (Rouge, Lutte ouvrière, Le Monde libertaire).
Il s'agit de LCI, du Parisien, du Monde, et des plus importantes chaînes généralistes publiques
et privées de télévision.

1 - L'encadrement des ouvriers jetés au chômage par la fermeture des usines,
du fait des délocalisations dans les pays à très faible coût de main d'oeuvre.

La photographie en fin de cet article, tirée du Parisien-Aujourd'hui en France,
est à elle seule un exposé complet du rôle de l'extrême-gauche. On y voit Olivier Besancenot
au côté d'un syndicaliste dont l'usine va fermer. Ce syndicaliste de la CGT, vient de traiter
Bernard Thibault, le dirigeant de la CGT, de "racaille". Le danger pour l'ordre est que
les ouvriers autogèrent leur révolte et s'associent aux militants politiques qui demeurent incontrôlés
par le pouvoir via ses organes supplétifs de la LCR, de la CNT et de la FA. Le programme de délocalisation
doit toucher l'ensemble de l'industrie. Il est vital que la masse ouvrière qui doit disparaître en
Occident, le fasse sans vagues. On voit que l'intervention de la LCR-NPA est immédiate.

2 - Les sans-papiers.

Les sans-papiers sont une main d'oeuvre vitale pour l'économie occidentale. Cette masse d'ouvriers
est évaluée en France à un million d'individus (sur environ 25 millions d'actifs,
dont 10 millions d'ouvriers et d'employés). Ces ouvriers exercent dans les secteurs de la
confection, du bâtiment et des travaux publics, de l'agriculture, de l'hôtellerie-restauration, et dans
tous les travaux insalubres et dangereux (centrale nucléaire, industrie chimique).

L'existence de cette main d'oeuvre permet de maintenir des coûts de production en France
comparables aux coûts existants dans les pays du tiers-monde, et de soutenir des secteurs aussi
vitaux que celui de l'agriculture, qui sinon seraient incapables de supporter la concurrence des pays à très
faible coût de main d'oeuvre. On a pu voir cette année, à Paris, lors de l'occupation dans la Bourse du travail
des locaux de la CGT par des organisations de sans-papiers, que le relai a été pris, dès lors que la CGT
ne pouvait plus assumer ces sans-papiers, par les militants de la LCR et de la CNT.

Il s'agit là encore d'écarter tout risque d'autogestion de ces luttes et d'influence de militants autonomes
et politisés réellement subversifs, encore incontrôlés par le régime. La CNT est spécialisée dans l'encadrement
des sans-papiers. La Ligue des droits de l'homme est aussi très impliquée dans ce domaine. Il s'agit pour
le régime de gérer globalement et sur la durée ce flux indispensable de travailleurs, dont les plus anciens
en France passent du statut de clandestin à celui de titulaire d'un titre de séjour, et s'installent
au grand jour avec leur famille. La LCR, la CNT, la LDH, la Cimade et autres, jouent le rôle de
supplétifs du Ministère du travail, en même temps que de celui de l'Intérieur.

3 - Le domaine de l'encadrement de la cause palestinienne, touche lui à la préservation de la
colonne vertébrale de l'appareil idéologique du régime, l'Etat d'Israël, qui est devenu le
centre nerveux de l'Occident.

Dans ce troisième domaine, le rôle de l'extrême-gauche est celui d'un bureau de censure.

Ce bureau de censure poursuit trois buts :

a) d'interdire toute expression tendant à la délégimation de la création de l'Etat d'Israël,
qui est pourtant la dernière colonie occidentale de peuplement qui subsiste dans le monde,

b) d'interdire l'expression de la dénonciation publique de l'état de génocide vécu par la population
de Palestine et enfin,

c) d'interdire toute expression de dénonciation de la responsabilité collective des occupants de Palestine
dans ce génocide.

Lutte Ouvrière, la CNT et la LCR, par ordre d'intervention, sont à la pointe dans cette préservation
de la colonie occidentale de Palestine, par sa non-remise en cause fondamentale.

La CAPJO-Europalestine et son site Internet europalestine.org, encadrent les principales actions
pro-palestiniennes (manifestation de masse contre l'invasion de Gaza, boycott des marchandises israéliennes,
plaintes pour crime contre l'humanité à la CPI et autres).

Ces actions qui sont de l'ordre de la politique spectacle, sont conçues pour détourner de l'essentiel,
qui est la remise en cause de la légitimité de la création, et de la pérennité de l'existence d'Israël

Les autres associations actives dans ce domaine, et qui jouent un rôle de supplétif policier,
sont des organisations d'obédience communiste, comme l'UJFP, l'AFPS. Elles sont basées au
CICP de la rue Voltaire à Paris 11ème.

Ces organisations ont une autre mission vitale pour le régime, celle d'empêcher que l'extrême-droite ne
pénètre la cause palestinienne, et ne sappe la légitimité de la création d'Israël en décrédibilisant
son pilier idéologique qui est la SHOAH (génocide des juifs européens par les nazis,
dans des chambres à gaz implantées dans les camps de concentration, 6 millions de victimes),
par la diffusion des travaux de recherche des historiens révisionnistes.

Le policier politique du régime, dans ses oeuvres, Olivier Besançenot