Pourquoi est-ce quasi impossible de faire évoluer la société humaine en mieux et les individus en mieux.
Communication de Michel Dakar, chercheur en politique globale autonome, le 30 janvier 2020, Villequier (en France, sur le fleuve Seine, à mi-chemin de Rouen et du Havre).


http://www.aredam.net/pourquoi-est-ce-quasi-impossible-de-faire-evoluer-la-societe-humaine-en-mieux-et-de-transformer-les-individus-en-mieux.html

Texte en relation avec : https://www.voltairenet.org/article209030.html
« Changer de régimes politiques ? », par Thierry Meyssan,
Réseau Voltaire, 28 janvier 2020




Pierre Péan, un moine soldat copiste.


1 - Préambule.

Toute l’œuvre de Pierre Péan, dans son intégralité, est à lire, c'est indispensable si on veut tenter de comprendre la société dans laquelle on vit.

Cette œuvre ne fait que décrire une société et l'individu type qui la constitue, qui en est la brique, fondée sur la violence absolue.

Pierre Péan est une sorte de moine soldat, dans le bon sens du terme (soldat : note au bas de la page 285 : « 1. Comme l'auteur. Le Régiment interarmes d'outre-mer est basé à Bouare, en Centrafrique », renvoyant à : « Il (un certain Claude Pieto) a fait son service militaire comme parachutiste dans l'infanterie de marine et a intégré le 6è Riaom.».

C'est un moine copiste, qui retranscrit la réalité patiemment et soigneusement, transmettant aux autres la connaissance.

Un de ses ouvrages est une manière de synthèse de son œuvre, il s'agit de « La République des mallettes - Enquête sur la principauté française de non-droit», Éditions Fayard 2011.

Ce qui frappe dans cette œuvre, est son extrême répétitivité. On croirait lire le même livre, la même histoire, la même description, simplement présentée avec des variantes superficielles.

C'est lassant, fastidieux, et il faut un certain courage pour lire tous ses livres, pour combattre l'ennui.

Tous les protagonistes apparaissant dans les livres du moine-soldat-copiste Péan se ressemblent au point qu'on peut rapidement parvenir à la conclusion qu'il ne s'agit que d'un seul, qui se répète avec une infinité de variantes.

Il s'agit du type d'individu dit « violent extraverti ». Ce que Péan traduit à la page 297 de son livre par « Eau sauvage » ; expression tirée de la phrase « Les eaux dormantes rêvant à Eau sauvage ».

La seconde typologie de la population humaine est donc celle des eaux dormantes, soit les violents introvertis.

A la page 300 du même livre, apparaît la mention d'un livre de Paulo Coelho « Manuel du guerrier de lumière ».

Je n'ai pas encore pris connaissance de ce livre.

Il existe un troisième type d'individu, très minoritaire, qui ne sont ni violent extraverti, ni introverti, à laquelle appartient l'auteur, et à laquelle appartient Péan (et d'autres, tels Yves Boisset, Francesco Rosi ...).

L'exploration de la réalité socio-politique humaine renvoie à soi-même et force à se connaître, évidence déjà évoquée par la maxime « connaît toi toi-même et tu connaîtras le monde », l'observateur, le chercheur, ne faisant qu'un avec l'objet de sa recherche.

Tout ce préambule afin d'introduire une thérapeutique permettant d'en finir avec l'état de violence.


2 – Thérapeutique.

La violence est à la fois une maladie sociale et une maladie mentale. Il faut avant tout se débarrasser de ce qui est dit par les sciences officielles telles la psychologie, la psychiatrie, et l'absurde psychanalyse.

Afin de pouvoir exister avec cette maladie sociale et individuelle, qui est la norme, qui atteint quasi tout le monde, la société comme l'individu ont créé le principe du blocage de la violence.

Le blocage est présent à la fois au sein de la société et au sein de chaque individu. C'est ce blocage qui est à l'origine de ce qu'on nomme maladie mentale.

On peut comparer le principe du blocage à la force du champ magnétique immense, qu'il faut employer dans les réacteurs expérimentaux étudiant la réaction de fusion nucléaire, qui confine et empêche l'explosion de la matière entrant en fusion, soumise à une immense pression et à une immense température, par des faisceaux lasers convergeant en un point minuscule.

Si le blocage saute, si le champ magnétique défaille, l'explosion se produit, et détruit tout.

C'est pourquoi il est si difficile de guérir l'individu et l'humanité.

Il est très délicat de toucher le blocage, car il est vital pour la survie individuelle et celle de l'espèce.

De plus la thérapeutique doit être à la fois sociale et individuelle, soit politique et économique, et personnelle.

Une direction de recherche est possible dans le domaine des dits « magnétiseurs », qui possèdent la capacité à lever le blocage. Le terme « magnétiseur » est totalement inadéquat, et a été employé là pour permettre de se faire comprendre, et d'avancer. Il n'a rien à voir avec ce qu'on nomme en science occidentale le magnétisme. D'autres domaines y affèrent, tels le Qi chinois (énergie, encore mal-nommée, qui apparaît dans le Qi Gong), l'ostéopathie, la kinésiologie, l'acupuncture, les méridiens etc ...

Personne ne sait ce qu'est un magnétiseur, ni comment il opère, ni ce sur quoi il interfère, et personne ne comprend les disciplines énumérées ci-dessus.

Toutefois, ce que l'on sait est que la levée des blocages au niveau individuel est dangereux, et encore, les magnétiseurs communs ne s'occupent pas d'aller à la racine politico-psychique du blocage, qui est le conflit, la violence bloquée naissant du conflit. Ils ne font qu'affleurer la cause du mal-être.

Certains individus possèdent le don des magnétiseurs mais dans le domaine non-pas individuel, mais social et politique.

Il s'agit par ce texte non-pas de donner des solutions, que personne ne connaît actuellement, mais de recherche, et cette recherche ne peut se faire seul, mais en réseaux d'interactions.

L'internet planétaire le permet.

Il est évident que la levée abrupte des blocages au niveau socio-politique serait destructrice.

L'état normal de violence absolue est à relier avec le conflit, dont la multiplicité des noms sont l'inégalité, les classes, le pouvoir, la propriété, la richesse, l'exploitation, la domination, les strates sociales, les privilèges etc ...