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Le pic de régression.

 

Ce texte est un bref exposé de l'évolution de l'humanité, exposé en opposition à celui de l'histoire officielle. L'homme préhistorique était supérieur à l'humain moderne, la modernité est une régression, une dégénérescence, dont nous sommes en train d'atteindre actuellement le sommet.

Il n'y a pas d'évolution de l'être humain, mais évolution de la vie, des formes que prend la vie, de l'ensemble des formes vivantes, cet ensemble des formes vivantes étant une entité nommée vie, univers, monde. Il y a évolution du monde, de l'univers.

Il n'y a pas évolution d'une forme de vie seule, séparée de la vie. C'est une manière de voir erronée.

La vie est une entité qu'on peut qualifier d'être. C'est l'Etre. Chaque forme de vie particulière est à la fois l'Etre et une de ses parties. Chaque forme de la vie est à la fois la globalité et une particularité. Chaque forme de la vie est originale, unique, et à la fois liée aux autres formes de la vie, donc indissociée de l'ensemble, commune.

L'apparition de la forme de la vie particulière qu'on nomme être humain, est datée par les paléontologues de moins 70 millions d'années. Il y a huit millions d'années, selon les paléontologues, la famille dite des hominidés se sépara de celle des singes anthropoïdes. Les premières traces du genre dit homo, selon les paléontologues, sont datées de moins trois millions d'années, et ont été relevées en Afrique le long de sa cote Est. Les premières créations de l'homme, les outils en pierre, datent de moins deux à trois millions d'années, mais là, il faut immédiatement rappeler que les animaux fabriquent de même leurs propres outils, comme certains singes qui choisissent des pierres adéquates, les transportent dans des arbres, cueillent des noix, se servent des pierres transportées pour casser ces noix qu'ils calent auparavant dans des cavités dans des branches, cavités naturelles ou creusées, tout cela correspondant exactement aux outils de l'humain nommés marteau, enclume, et pince ou étau servant à bloquer un objet à modifier.

Des pierres grossièrement taillées mais répondant déjà parfaitement à l'usage qui leur était destiné, jusqu'à la beauté et la perfection indépassables des pierres taillées du néolithique, il y a environ 10 000 ans, l'évolution, le progrès, en ce qui concerne l'humain, s'étendit donc sur une période d'environ trois millions d'années.

Le néolithique marque ce qu'on considère comme étant l'époque moderne, néolithique que les anglo saxon préfèrent nommer, ce qui est plus intelligent, société de production.

En effet, c'est à cette époque qu'apparaissent l'agriculture, l'élevage et la sédentarisation.

Hors, quelle est la réalité que recouvrent ces trois termes.

Ce qu'on nomme agriculture n'est que l'asservissement et l'exploitation de la forme de la vie nommée les végétaux. Il s'agit là d'une rupture effectuée entre l'humain et les végétaux, le lien existant auparavant qui unissait les deux formes de la vie, humaine et végétale, était un échange vrai, les humains se nourrissant des végétaux, et les végétaux se nourrissant des humains (déjections et cadavres). Ce lien, au néolithique est rompu. Les végétaux deviennent de simples choses, des objets pour le profit unilatéral de l'humain. La communauté de vie, humain végétal, disparaît.

Il en est de même pour l'élevage, qui est un asservissement et une exploitation de la forme de vie dite animale, par l'humain, et une rupture entre l'humain et l'animal.

Quant à la sédentarisation, c'est aussi une rupture de l'humain par l'enclos, enclos devenant propriété, rupture d'avec l'espace global, espace global qui n'est qu'une forme de la vie, espace enclos extrait de la vie globale qui devient la propriété de l'humain, espace global, vie, dont il se sépare par les clôtures, vie globale avec qui l'humain rompt.

La réalité unique qui est recouverte par les termes d'agriculture, d'élevage et de sédentarisation, est donc celle de rupture.

Hors, l'intelligence n'existe que par la liaison, la mise en relation, ce qui est d'ailleurs le sens profond de l'étymologie du terme intelligence (mettre en relation), comme c'est celui du terme religion (relier).

Qu'une forme de la vie rompt, s'exclue, s'ostracise de la vie, du monde, vie et monde qui peuvent être considérés comme l'Etre, pour certains comme dieu, ne pouvait que conduire à sa dégénérescence, puis à son auto annihilation.

C'est à ce stade que nous sommes parvenu, celui de notre auto annihilation.

Cette auto annihilation prend la forme de la régression, comme un adulte qui régresserait vers l'enfant, puis le bébé, puis le foetus.

Nous régressons de plus en plus rapidement, à la forme de la vie la plus primitive, celle que nous nommons objet, chose, objet et chose que nous considérons comme étant inanimés, ce qui est erroné.

La chose est la manifestation la plus simple, la moins élaborée, de la vie.

Notre monde humain moderne n'est d'ailleurs plus que peuplé d'objets, et l'humain qui n'est d'évidence plus qu'un objet, ne se considère plus que comme un objet.

Il va arriver très vite maintenant un moment, où l'être humain n'aura plus la conscience suffisante pour même encore pouvoir se considérer comme une chose, un objet.

Ce sera alors le stade ultime de la régression humaine. L'humain aura perdu toute conscience. Un simple virus aura par rapport à l'humain une forme de conscience plus dévelloppée.

Nous somme une simple ratée de la vie, nous nous trouvons sur une branche morte de son évolution.

Michel DAKAR. Paris, le 29 mai 2008.

E-mail : dakarmichel@yahoo.fr

 

"Autrefois, le ciel était si près de la terre qu'il suffisait de tendre la main pour découper un morceau du firmament et s'en nourrir. Les hommes se contentaient alors d'aliments crus comme les animaux et, comme eux, ignoraient la pudeur, c'était l'âge d'or".

MYTHE MOSSI

Extrait du livre de Jean Chavaillon "L'Age d'or de l'humanité" Chronique du paléolithique. Editions Odile Jacob. 1996.