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Les réalités de la gauche et d'Action Directe.

 

Qu’est-ce que le mouvement terroriste révolutionnaire « Action Directe », des années 70 – 80 nous permet de comprendre de la nature réelle de la gauche, de l’extrême gauche et de la mouvance libertaire françaises ?


L’histoire du terroriste mondial peut être divisée en plusieurs grandes étapes.

Le terrorisme contemporain concerna au départ surtout l’Europe qui fut le théâtre de la guerre que livra le camp russe soviétique au camp occidental capitaliste par mouvements tiers-mondistes et pro palestiniens interposés, associés aux mouvances révolutionnaires et séparatistes régionales locales européennes.

La première étape fut celle qui succéda immédiatement en Europe aux décolonisations.

Cette étape fut organisée par les services russes en Europe.

Henri Curiel, un juif égyptien communiste en fut le maître d’œuvre au niveau de l’intendance (finances, réseau de soutien, hébergement, papiers …), les armes ayant été principalement fournies par un groupe de suisses anarchistes dirigé par une juive suisse communiste.

L’Europe devint la base soviétique la plus importante pour les opérations mondiales de déstabilisation par l’URSS du camp capitaliste, à destination de l’Amérique du sud, du Maghreb et du Proche-Orient.

La seconde étape fut celle des opérations terroristes soviétiques internes à l’Europe, organisées en soutien aux opérations de contestations de masses anti-américaines menées par l’officine crypto soviétique dite « Mouvement pour la paix ».

Gustave Massiah, provenant du PSU (Parti Socialiste Unifié) fut le maître d’œuvre en France du quadrillage des associations tiers-mondistes anti-impérialistes françaises agissant comme réseau d’appui pour les opérations légales de cette guerre de l’ombre soviétique. Il créa le « Centre anti impérialiste » à Paris qui centralisa ces opérations (rue de Nanteuil), qui est maintenant le CICP (Centre international de culture populaire, rue Voltaire).

La troisième étape, la plus étrange, atypique, déviante, fut proprement française, et fut nommée « Action directe ».

Ce mouvement connu sa pleine activité alors que les groupes terroristes européens dont les membres étaient authentiquement révolutionnaires et les commanditaires authentiquement impérialistes totalitaires russes, étaient quasiment tous éteints par les polices du camp capitalistes.

Les commanditaires de ce qui fut présenté au public comme étant une nébuleuse informelle non centralisée ne furent ni les russes ni les américains, mais un homme seul, qui ne jouait que pour lui, une sorte de Machiavel étroit, fermé, intégralement faux et égocentrique, dépourvu de tout scrupule, de toute morale, de toute vision, d’idée et d’ambition autre que de maintenir sa personne au sommet de la classe politique française, François Mitterrand.

Mitterrand allait transformer la présidence française en organe mafieux, créant un service personnel de gardes prétoriens, d’espionnages et d’homme de mains capables d’exécuter n’importe lesquels de ses ordres.

La présidence de Mitterrand fut marquée par un nombre exceptionnellement élevé d’assassinats politiques de dirigeants intimes du pouvoir.

Pierre Bérégovoy, son premier ministre, Roger Patrice Pelat, son homme des finances occultes, et François de Grossouvre, son chargé de mission en affaires diplomatiques furent ses victimes - connues.

Action Directe allait fournir à Mitterrand les moyens en hommes, sous couvert d’actions révolutionnaires, pour éliminer ceux - hors de sa sphère intime, qui constituaient un obstacle dans la réalisation de ses profits financiers secrets, provenant des détournements de fonds publics générés par les contrats internationaux de l’armement et de l’énergie, alimentant classiquement les caisses de partis politiques, ou les comptes des proches du pouvoir, ou les siens en propre.

Les assassinats de l’ancien président de l’entreprise nucléaire EURODIF, dont l’usine du Tricastin porte maintenant le nom : Usine Georges Besse, alors président de la Régie Renault, ainsi que celui du Général Audran, le responsable des ventes d’armement français, furent commandés par Mitterrand à Action Directe.

Le principal contre-feu organisé pour camoufler la nature d’Action Directe fut de répandre le bruit qu’Action Directe avait agit pour le compte des services iraniens, désireux de se venger du refus de la France d’honorer son contrat de construction d’une usine nucléaire, et de la vente à l’Irak d’armes.

L’énoncé de deux faits suffit à anéantir cette thèse et à prouver qu’Action Directe n’était qu’un organisme d’action secrète créé par Mitterrand.

Durant les trois dernières années d’existence d’Action Directe, quand furent accomplis les assassinats de Besse et d’Audran, les dirigeants d’Action Directe, dont Jean-Marc Rouillan et Nathalie Ménigon, étaient basés dans une ferme du Loiret, un département rural à la population clairsemée, à Vitry-les-Loges, une commune située à 20 km de la base d’entraînement du service action de la DGSE (les services d’espionnage français) Cercottes.

Cette base et ses approches sont sans doute le secteur en France le mieux surveillé par les plus efficaces services de sécurité français. Pas un habitant, pas le moindre déplacement d’étrangers ne peuvent échapper à l’observation de ces services.

C’est donc en plein accord avec les plus hautes autorités de l’Etat français que la bande Action Directe demeurait à Vitry-aux-Loges, et c’est même pour assurer la protection de cette bande que cet emplacement a été choisi.

On peut soutenir qu’Action Directe n’a été qu’une dépendance de certains services très spéciaux français.

Le sentiment d’impunité était tel au sein de cette bande de tueurs qu’ils avaient conservé les armes avec lesquelles ils ont commis plusieurs assassinats, armes qui ont été retrouvées dans cette ferme.

Ceux que les dirigeants de la gauche et de l’extrême gauche continuent à présenter comme des militants politiques révolutionnaires n’ont été que des tueurs à gage de Mitterrand.

Il est intéressant de constater que lors de la libération sous condition de Jean-Marc Rouillan, il y a environ une année, toute la gauche, l’extrême gauche, les organisations de défense des droits de l’homme, comme la LDH, ainsi que les organisations libertaires ont pris fait et cause pour ce dernier.

Il est impossible que les dirigeants des organisations de cette mouvance ignorent la réalité d’Action Directe.

Mais Jean-Marc Rouillan a trop manifesté et trop vite son intention de parler, et il a été remis immédiatement en prison.

Jean-Marc Rouillan est bien encadré (il a adhéré à la LCR-NPA). Ces organisations de gauche vingt ans après les faits sont toujours là pour obstruer l’échappée de la vérité, couvrir les crimes, blanchir les criminels et se blanchir eux-mêmes, car elles ont été et sont encore complices de ces crimes.

De même que son propre avocat, Jean-Louis Chalanset, est en charge de persuader Rouillan de continuer à se taire.

Il faut aider Jean-Marc Rouillan à exprimer sa vérité.

Il faut le faire publiquement.

C’est un devoir pour connaître la véritable nature des organisations de gauche, d’extrême gauche, libertaires, et de celle de défense des droits de l’homme en France, qui se présentent comme progressistes et pratiquent le chantage moral, alors qu’on n’a à faire qu’à une mafia hypocrite, au regard de laquelle la vraie mafia acquiert une forme de dignité, car cette dernière au moins assume sa réalité d’organisation fondée sur le crime.

Ecrivons publiquement à Rouillan pour le convaincre de dire la vérité.

Cela de plus assurera sa protection physique.

Michel DAKAR, Paris, le 6 juin 2010.

 

Annexe :

Article du Figaro d'avril 2008, sur le soutien par la LCR à Jean-Marc Rouillan.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/10/04/01016 20081004ARTFIG00243-besancenot-mobilise-pour-liberer-rouillan-.php

Besancenot «mobilise» pour libérer Rouillan

Le leader de la LCR rappelle toutefois ses «désaccords politique» avec le cofondateur d'Action directe.

Olivier Besancenot a dénoncé hier la réincarcération de Jean-Marc Rouillan, et appelé à une «mobilisation unitaire» contre cette «double peine». «Légalement, il a le droit de sortir et rien ne justifie le fait qu'il retourne en prison, si ce n'est un acharnement judiciaire de la part de l'État» qui invoque «non pas ce qu'il a fait, mais ce qu'il a dit et même sous-entendu», a estimé Besancenot.

Le cofondateur d'Action directe avait laissé entendre à L'Express, cette semaine, qu'il n'éprouvait pas de regret pour l'assassinat en 1986 du PDG de Renault Georges Besse, ce qui lui a valu la suspension de sa semi-liberté. Besancenot y voit «une campagne politique pour criminaliser le NPA».

Car, depuis le mois de juin, Jean-Marc Rouillan est membre d'un comité NPA de Marseille, qui prépare le lancement du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA). «Il est et reste membre du collectif d'initiative départemental 13 du NPA », insistait hier une porte-parole de collectif à Marseille. «À partir du moment où Jean-Marc Rouillan était clair sur le fait qu'il renonçait aux actions du passé, il avait sa place dans le NPA», a expliqué M. Besancenot.

Le postier rappelle toutefois ses «désaccords politiques» avec Rouillan sur «la conception qu'il a de la lutte armée» et «sur l'opportunité de le faire ».« La LCR a toujours dénoncé les méthodes de l'Action directe», et «le NPA ne se bat pas pour la lutte armée », a ajouté Besancenot. Pour autant, «je persiste et je signe : quelqu'un qui a purgé sa peine a droit à une réinsertion et un engagement militant».

 

Jean-Marc Rouillan et Olivier Besançenot