Le lien entre l’Univers et les êtres et les objets qui le composent.

Texte de Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome, Villequier ex-France, province coloniale en cours de dépeçage de l'Empire ex-mondial israélo-US, nécrogène, en voie de dislocation rapide, le 20 octobre 2019.

http://www.aredam.net/le-lien-entre-l-univers-et-les-etres-et-les-objets-qui-le-composent.html

Ce texte fait suite à :
http://www.aredam.net/la-sensibilite-a-la-mort-est-la-sensibilite-a-la-vie.html

http://www.aredam.net/la-recherche-de-ce-que-signifie-l-univers.html




 

Bouc


L’Univers est comme un corps, les éléments, êtres, objets, sont comme des membres de ce corps.

L’Univers a eu une naissance, il aura une mort. Nous ne savons pas à quelle phase de son existence il est. Enfance ? Maturité ? Vieillesse ?

Les membres de l’Univers sont donc l’Univers, ce qui signifie que chaque forme apparente, quelle qu’elle soit, est l’Univers, par exemple, celui qui lit ce texte est l’Univers, comme celui qui l’écrit.

Il n’y a rien au-delà de l’Univers, et dans un contexte particulier, comme celui de la planète terre, il ne tient qu’aux formes apparentes de l’Univers, dont à celle humaine et à chacun de ses individus, den faire un lieu de souffrance ou de plénitude.

Chaque être est responsable de ses actes, chaque être est l’Univers, et doit décider ici et maintenant de son choix. Lui seul peut décider et orienter son existence vers le bonheur ou le malheur.

La maturité de l’Univers est donc celle de chaque sorte d’éléments qui le composent.

Sa maturité sur la planète terre est celle de l’espèce humaine, et des autres espèces et formes de vie, incluant évidemment les dits objets, que la vision immature humaine classe comme non-êtres amorphes, alors qu’ils vivent de même que les animaux et les plantes.

Le problème s’est posé avec une acuité maximum à un empereur de Chine, Liang Wudi (509 à 549), qui en était arrivé à ne plus pouvoir manger du fait de la plénitude atteinte par sa conscience de détruire des vies en mangeant, de détruire d’autres lui-même, l’Univers détruisant l’Univers, et de ne pas être parvenu à résoudre ce problème.

Documentation : Histoire de la Chine, page 69, de Danielle Élisseeff, 1997, Éditions du Rocher.