La réelle valeur des stratèges israélo-US dits « néoconservateurs » qui se prennent pour les maîtres du monde.

Texte de Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome, Villequier ex-France, province coloniale en cours de dépeçage de l'Empire ex-mondial israélo-US, nécrogène, en voie de dislocation rapide, le 21 juillet 2019.

http://www.aredam.net/la-reelle-valeur-des-strateges-israelo-US-dits-neoconservateurs-qui-se-prennent-pour-les-maitres-du-monde.html


Cette réelle valeur est exposée de la façon la plus directe et intelligible, par la lecture du documents qui suit, :

« 
U.S. Strategy Plan Calls for Insuring No Rivals Develop A One-Superpower World
Pentagon’s Document Outlines Ways to Thwart Challenges to Primacy of America
By Patrick E. Tyler
Special to The New York Times, March 8, 1992 »

Ce document a été présenté en annexe n° 9 de l'article du site voltairenet.org :

« Comment la Bulgarie a fourni des drogues et des armes à Al-Qaïda et à Daesh », par Thierry Meyssan,
Réseau Voltaire, 4 janvier 2016, www.voltairenet.org/article189787.html
[9] « US Strategy Plan Calls For Insuring No Rivals Develop » and « Excerpts from Pentagon’s Plan : "Prevent the Re-Emergence of a New Rival" » Patrick E. Tyler,
New York Times, March 8, 1992. « Keeping the US First, Pentagon Would preclude a Rival Superpower » Barton Gellman, The Washington Post, March 11, 1992.

En substance, cet article du New York Times expose un document du Pentagon élaboré juste après la chute de l'Empire soviétique fin 199
1, constituant le programme définitif de domination absolu de toute la planète, les USA étant l'unique puissance mondiale, devenant le premier empire mondial de l'histoire humaine, ce document étant un réflexion pour le rester éternellement.

Ce document est un pur produit des «
néoconservateurs » US lesquels pour faire courts sont présentés par ceux qui ne sont pas affligés d'une prothèse ortophonique mentalement atrophiante dénommée « langue de bois », comme étant des juifs sionistes ayant noyauté l'appareil du pouvoir US, qu'ils manoeuvrent à leur convenance et pour leurs seuls intérêts. Selon le « Réseau Voltaire », organe de désinformation russe, il s'agirait à l'origine de trotskistes recrutés à la CIA pendant la guerre froide, qui seraient parvenus à commander à leur recruteur. Cela en dit long sur ce que sont en réalité les organisations trotskistes européenne et spécialement françaises, telles Lutte Ouvrière, le Parti des Travailleurs, le Nouveau Parti Anticapitaliste et le Parti socialiste qui y est lié.

Dans ce document de 1992, véritable Constitution de l'hégémonie mondiale US éternelle, en fait juive, sur l'humanité, le mot « Iran » est absent, et le mot « Chine » apparaît seulement dans cette phrase : « the same potential exists in China ».

Nous sommes en 2019, soit 27 ans après, et la Chine est désigné par le bloc occidental comme étant l'ennemi à abattre, en fait la première puissance économique et stratégique mondiale ayant devancé les USA, et l'Iran étant devenu le premier ennemi tactique sur le champ de bataille mondial, se permettant de couper quand elle le décide la source majeure mondiale d'approvisionnement en pétrole, de séquestrer un pétrolier anglais, de détruire le drone d'espionnage US réputé le plus invisible, cher et sophistiqué du monde, l'Iran de plus étant parvenu à s'installer au seuil même de l'enclave sioniste au Proche-Orient de façon indélogeable, ce qui signifie qu'elle a le pouvoir de l'effacer quand le moment sera venu.

L'Empire éternel mondial néoconservateur juif qui ne tient plus que par les derniers liens encore subsistant de la monnaie d'échange internationale imposée par sa force déclinante, le dollar, liens qui s'effilochent de jours en jours, et par son réservoir quasi infini de mercenaires musulmans décérébrés et sacrifiables à merci, voit son principal allié au Proche-Orient, la Turquie, faire quasi officiellement sa défection en achetant des missiles antiaériens russes. La Turquie est l'un des patrons mondiaux de ces mêmes décérébrés fanatiques et arriérés, et elle pourraient bien les retourner contre l'Empire, les envoyant aux frontières israéliennes, Venezueliennes, en Bosnie, au Maroc, au Mali, au Zaïre … Quant à l'Inde, que l'Empire néoconservateur prévoyait de dresser contre la Chine, pour épuiser et anéantir 1 milliard et demi de chinois et 1 milliard 300 millions d'indiens, elle vient d'aheter ces mêmes missiles aux russes, et en plus en s'affranchissant du dollar.

Mais comment s'étonner du cours des choses quand ceux qui se prennent pour les lumières du monde, les guides de l'humanité élus par “dieu” pour régner sur terre éditent un programme de domination si perspicace, qu'il ne mentionne ni l'Iran, ni de façon ad hoc la Chine. Par contre, le programme de pillage de l'Europe, de la France, et autres “alliés” de l'Empire, va lui bon train, grâce aux agents infiltrés néoconservateurs tels les Sarkozy, Hollande et Macron et autres … C'est encore dans leurs cordes, voler les “amis” ...

Il faut le vérifier pour y croire.

Utilisez un moteur de recherche en entrant suscessivement les mots Iran, China, Chine.

Voici en premier la version en américain, à sa suite la traduction en français :

March 8, 1992

U.S. Strategy Plan Calls for Insuring No Rivals Develop
A One-Superpower World

Pentagon’s Document Outlines Ways to Thwart Challenges to Primacy of America
By Patrick E. Tyler

Special to The New York Times

WASHINGTON, March 7 – In a broad new policy statement that is in its final drafting phase, the Defense Department asserts that America’s political and military mission in the post-cold-war era will be to ensure that no rival superpower is allowed to emerge in Western Europe, Asia or the territories of the former Soviet Union.

A 46-page document that has been circulating at the highest levels of the Pentagon for weeks, and which Defense Secretary Dick Cheney expects to release later this month, states that part of the American mission will be “convincing potential competitors that they need not aspire to a greater role or pursue a more aggressive posture to protect their legitimate interests.”

The classified document makes the case for a world dominated by one superpower whose position can be perpetuated by constructive behavior and sufficient military might to deter any nation or group of nations from challenging American primacy.

Rejecting Collective Approach

To perpetuate this role, the United States “must sufficiently account for the interests of the advanced industrial nations to discourage them from challenging our leadership or seeking to overturn the established political and economic order,” the document states.

With its focus on this concept of benevolent domination by one power, the Pentagon document articulates the clearest rejection to date of collective internationalism, the strategy that emerged from World War II when the five victorious powers sought to form a United Nations that could mediate disputes and police outbreaks of violence.

Though the document is internal to the Pentagon and is not provided to Congress, its policy statements are developed in conjunction with the National Security Council and in consultation with the President or his senior national security advisers. Its drafting has been supervised by Paul D. Wolfowitz, the Pentagon’s Under Secretary for Policy. Mr. Wolfowitz often represents the Pentagon on the Deputies Committee, which formulates policy in an interagency process dominated by the State and Defense Departments.

The document was provided to The New York Times by an official who believes this post-cold-war strategy debate should be carried out in the public domain. It seems likely to provoke further debate in Congress and among America’s allies about Washington’s willingness to tolerate greater aspirations for regional leadership from a united Europe or from a more assertive Japan.

Together with its attachment on force levels required to insure America’s predominant role, the policy draft is a detailed justification for the Bush Administration’s “base force” proposal to support a 1.6-million member military over the next five years, at a cost of about $1.2 trillion. Many Democrats in Congress have criticized the proposal as unnecessarily expensive.

Implicitly, the document foresees building a world security arrangement that pre-empts Germany or Japan from pursuing a course of substantial rearmament, especially nuclear armament, in the future.

In its opening paragraph, the policy document heralds the “less visible” victory at the end of the cold war, which it defines as the “integration of Germany and Japan into a U.S.-led system of collective security and the creation of a democratic ‘zone of peace.’”

The continuation of this strategic goal explains the strong emphasis elsewhere in the document and in other Pentagon planning on using military force, if necessary, to prevent the proliferation of nuclear weapons and other weapons of mass destruction in such countries as North Korea, Iraq, some of the successor republics to the Soviet Union and in Europe.

Nuclear proliferation, if unchecked by superpower action, could tempt Germany, Japan and other industrial powers to acquire nuclear weapons to deter attack from regional foes. This could start them down the road to global competition with the United States and, in a crisis over national interests, military rivalry.

The policy draft appears to be adjusting the role of the American nuclear arsenal in the new era, saying, “Our nuclear forces also provide an important deterrent hedge against the possibility of a revitalized or unforeseen global threat, while at the same time helping to deter third party use of weapons of mass destruction through the threat of retaliation.”

U.N. Action Ignored The document is conspicuously devoid of references to collective action through the United Nations, which provided the mandate for the allied assault on Iraqi forces in Kuwait and which may soon be asked to provide a new mandate to force President Saddam Hussein to comply with his cease-fire obligations.

The draft notes that coalitions “hold considerable promise for promoting collective action” as in the Persian Gulf war, but that “we should expect future coalitions to be ad hoc assemblies, often not lasting beyond the crisis being confronted, and in many cases carrying only general agreement over the objectives to be accomplished.”

What is most important, it says, is “the sense that the world order is ultimately backed by the U.S.” and “the United States should be postured to act independently when collective action cannot be orchestrated” or in a crisis that demands quick response.

Bush Administration officials have been saying publicly for some time that they were willing to work within the framework of the United Nations, but that they reserve the option to act unilaterally or through selective coalitions, if necessary, to protect vital American interests.

But this publicly stated strategy did not rule out an eventual leveling of American power as world security stabilizes and as other nations place greater emphasis on collective international action through the United Nations.

In contrast, the new draft sketches a world in which there is one dominant military power whose leaders “must maintain the mechanisms for deterring potential competitors from even aspiring to a larger regional or global role.”

Sent to Administrators


The document is known in Pentagon parlance as the Defense Planning Guidance, an internal Administration policy statement that is distributed to the military leaders and civilian Defense Department heads to instruct them on how to prepare their forces, budgets and strategy for the remainder of the decade. The policy guidance is typically prepared every two years, and the current draft will yield the first such document produced after the end of the cold war.

Senior Defense Department officials have said the document will be issued by Defense Secretary Cheney this month. According to a Feb. 18 memorandum from Mr. Wolfowitz’s deputy, Dale A. Vesser, the policy guidance will be issued with a set of “illustrative” scenarios for possible future foreign conflicts that might draw United States military forces into combat.

These scenarios, issued separately to the military services on Feb. 4, were detailed in a New York Times article last month. They postulated regional wars against Iraq and North Korea, as well as a Russian assault on Lithuania and smaller military contingencies that United States forces might confront in the future.

These hypothetical conflicts, coupled with the policy guidance document, are meant to give military leaders specific information about the kinds of military threats they should be prepared to meet as they train and equip their forces. It is also intended to give them a coherent strategy framework in which to evaluate various force and training options.

Fears of Proliferation

In assessing future threats, the document places great emphasis on how “the actual use of weapons of mass destruction, even in conflicts that do not directly engage U.S. interests, could spur further proliferation which in turn would threaten world order.”

The U.S. may be faced with the question of whether to take military steps to prevent the development or use of weapons of mass destruction,” it states, noting that those steps could include pre-empting an impending attack with nuclear, chemical or biological weapons or “punishing the attackers or threatening punishment of aggressors through a variety of means,” including attacks on the plants that manufacture such weapons.

Noting that the 1968 Nuclear Proliferation Treaty is up for renewal in 1995, the document says, “should it fail, there could ensue a potentially radical destabilizing process” that would produce unspecified “critical challenges which the U.S. and concerned partners must be prepared to address.”

The draft guidance warns that “both Cuba and North Korea seem to be entering intense periods of crisis – primarily economic, but also political – which may lead the governments involved to take actions that would otherwise seem irrational.” It adds, “the same potential exists in China.”

For the first time since the Defense Planning Guidance process was initiated to shape national security policy, the new draft states that the fragmentation of the former Soviet military establishment has eliminated the capacity for any successor power to wage global conventional war.

But the document qualifies its assessment, saying, “we do not dismiss the risks to stability in Europe from a nationalist backlash in Russia or effort to re-incorporate into Russia the newly independent republics of Ukraine, Belarus and possibly others.


It says that though U.S. nuclear targeting plans have changed “to account for welcome developments in states of the former Soviet Union,” American strategic nuclear weapons will continue to target vital aspects of the former Soviet military establishment. The rationale for the continuation of this targeting policy is that the United States “must continue to hold at risk those assets and capabilities that current – and future – Russian leaders or other nuclear adversaries value most” because Russia will remain “the only power in the world with the capability of destroying the United States.”

Until such time as the Russian nuclear arsenal has been rendered harmless, “we continue to face the possibility of robust strategic nuclear forces in the hands of those who might revert to closed, authoritarian, and hostile regimes,” the document says. It calls for the “early introduction” of a global anti-missile system.

Plan for Europe

In Europe, the Pentagon paper asserts that “a substantial American presence in Europe and continued cohesion within the Western alliance remains vital,” but to avoid a competitive relationship from developing, “we must seek to prevent the emergence of European-only security arrangements which would undermine NATO.”

The draft states that with the elimination of United States short-range nuclear weapons in Europe and similar weapons at sea, the United States should not contemplate any withdrawal of its nuclear-strike aircraft based in Europe and, in the event of a resurgent threat from Russia, “we should plan to defend against such a threat” farther forward on the territories of Eastern Europe “should there be an Alliance decision to do so.”

This statement offers an explicit commitment to defend the former Warsaw Pact nations from Russia. It suggests that the United States could also consider extending to Eastern and Central European nations security commitments similar to those extended to Saudi Arabia, Kuwait and other Arab states along the Persian Gulf. And to help stabilize the economies and democratic development in Eastern Europe, the draft calls of the European Community to offer memberships to Eastern European countries as soon as possible.

In East Asia, the report says, the United States can draw down its forces further, but “we must maintain our status as a military power of the first magnitude in the area.”

This will enable the United States to continue to contribute to regional security and stability by acting as a balancing force and prevent the emergence of a vacuum or a regional hegemon.” In addition, the draft warns that any precipitous withdrawal of United States military forces could provoke an unwanted response from Japan, and the document states, “we must also sensitive to the potentially destabilizing effects that enhanced roles on the part of our allies, particularly Japan but also possibly Korea, might produce.”

In the event that peace negotiations between the two Koreas succeed, the draft recommends that the United States “should seek to maintain an alliance relationship with a unified democratic Korea.”

Excerpts from Pentagon’s Plan: ‘Prevent the Re-Emergence of a New Rival’

Special to The New York Times

WASHINGTON, March 7 – Following are excerpts from the Pentagon’s Feb. 18 draft of the Defense Planning Guidance for the Fiscal Years 1994-1999:

This Defense Planning guidance addresses the fundamentally new situation which has been created by the collapse of the Soviet Union, the disintegration of the internal as well as the external empire, and the discrediting of Communism as an ideology with global pretensions and influence. The new international environment has also been shaped by the victory of the United States and its coalition allies over Iraqi aggression – the first post-cold-war conflict and a defining event in U.S. global leadership. In addition to these two victories, there has been a less visible one, the integration of Germany and Japan into a U.S.-led system of collective security and the creation of a democratic “zone of peace.”

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DEFENSE STRATEGY OBJECTIVES
 
Our first objective is to prevent the re-emergence of a new rival, either on the territory of the former Soviet Union or elsewhere, that poses a threat on the order of that posed formerly by the Soviet Union. This is a dominant consideration underlying the new regional defense strategy and requires that we endeavor to prevent any hostile power from dominating a region whose resources would, under consolidated control, be sufficient to generate global power. These regions include Western Europe, East Asia, the territory of the former Soviet Union, and Southwest Asia.

There are three additional aspects to this objective: First, the U.S. must show the leadership necessary to establish and protect a new order that holds the promise of convincing potential competitors that they need not aspire to a greater role or pursue a more aggressive posture to protect their legitimate interests. Second, in the non-defense areas, we must account sufficiently for the interests of the advanced industrial nations to discourage them from challenging our leadership or seeking to overturn the established political and economic order. Finally, we must maintain the mechanisms for deterring potential competitors from even aspiring to a larger regional or global role. An effective reconstitution capability is important here, since it implies that a potential rival could not hope to quickly or easily gain a predominant military position in the world.

The second objective is to address sources of regional conflict and instability in such a way as to promote increasing respect for international law, limit international violence, and encourage the spread of democratic forms of government and open economic systems. These objectives are especially important in deterring conflicts or threats in regions of security importance to the United States because of their proximity (such as Latin America), or where we have treaty obligations or security commitments to other nations. While the U.S. cannot become the world’s “policeman,” by assuming responsibility for righting every wrong, we will retain the pre-eminent responsibility for addressing selectively those wrongs which threaten not only our interests, but those of our allies or friends, or which could seriously unsettle international relations. Various types of U.S. interests may be involved in such instances: access to vital raw materials, primarily Persian Gulf oil; proliferation of weapons of mass destruction and ballistic missiles, threats to U.S. citizens from terrorism or regional or local conflict, and threats to U.S. society from narcotics trafficking.

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It is improbable that a global conventional challenge to U.S. and Western security will re-emerge from the Eurasian heartland for many years to come. Even in the highly unlikely event that some future leadership in the former Soviet Union adopted strategic aims of recovering the lost empire or otherwise threatened global interests, the loss of Warsaw Pact allies and the subsequent and continuing dissolution of military capability would make any hope of success require years or more of strategic and doctrinal re-orientation and force regeneration and redeployment, which in turn could only happen after a lengthy political realignment and re-orientation to authoritarian and aggressive political and economic control. Furthermore, any such political upheaval in or among the states of the former U.S.S.R. would be much more likely to issue in internal or localized hostilities, rather than a concerted strategic effort to marshal capabilities for external expansionism – the ability to project power beyond their borders.

There are other potential nations or coalitions that could, in the further future, develop strategic aims and a defense posture of region-wide or global domination. Our strategy must now refocus on precluding the emergence of any future potential global competitor. But because we no longer face either a global threat or a hostile, non-democratic power dominating a region critical to our interests, we have the opportunity to meet threats at lower levels and lower costs – as long as we are prepared to reconstitute additional forces should the need to counter a global threat re-emerge ….

REGIONAL THREATS AND RISK

With the demise of a global military threat to U.S. interests, regional military threats, including possible conflicts arising in and from the territory of the former Soviet Union, will be of primary concern to the U.S. in the future. These threats are likely to arise in regions critical to the security of the U.S. and its allies, including Europe, East Asia, the Middle East and Southwest Asia, and the territory of the former Soviet Union. We also have important interests at stake in Latin America, Oceania, and Sub-Saharan Africa. In both cases, the U.S. will be concerned with preventing the domination of key regions by a hostile power ….

Former Soviet Union
The former Soviet state achieved global reach and power by consolidating control over the resources in the territory of the former U.S.S.R. The best means of assuring that no hostile power is able to consolidate control over the resources within the former Soviet Union to support its successor states (especially Russia and Ukraine) in their efforts to become peaceful democracies with market-based economies. A democratic partnership with Russia and the other republics would be the best possible outcome for the United States. At the same time, we must also hedge against the possibility that democracy will fail, with the potential that an authoritarian regime bent on regenerating aggressive military power could emerge in Russia, or that similar regimes in other successor republics could lead to spreading conflict within the former U.S.S.R. or Eastern Europe.

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For the immediate future, key U.S. concerns will be the ability of Russia and the other republics to demilitarize their societies, convert their military industries to civilian production, eliminate or, in the case of Russia, radically reduce their nuclear weapons inventory, maintain firm command and control over nuclear weapons, and prevent leakage of advanced military technology and expertise to other countries.

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Western Europe

NATO continues to provide the indispensable foundation for a stable security environment in Europe. Therefore, it is of fundamental importance to preserve NATO as the primary instrument of Western defense and security as well as the channel for U.S. influence and participation in European security affairs. While the United States supports the goal of European integration, we must seek to prevent the emergence of European-only security arrangements which would undermine NATO, particularly the alliance’s integrated command structure.
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 East-Central Europe

The end of the Warsaw Pact and the dissolution of the Soviet Union have gone a long way toward increasing stability and reducing the military threat to Europe. The ascendancy of democratic reformers in the Russian republic, should this process continue, is likely to create a more benign policy toward Eastern Europe. However, the U.S. must keep in mind the long history of conflict between the states of Eastern Europe and those of the former Soviet Union ….

The most promising avenues for anchoring the east-central Europeans into the West and for stabilizing their democratic institutions is their participation in Western political and economic organizations. East-central European membership in the (European Community) at the earliest opportunity, and expanded NATO liaison …..

The U.S. could also consider extending to the east-central European states security commitments analogous to those we have extended to Persian Gulf states.

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Should there be a re-emergence of a threat from the former Soviet Union’s successor state, we should plan to defend against such a threat in Eastern Europe, should there be an alliance decision to do so.

East Asia and the Pacific
… Defense of Korea will likely remain one of the most demanding major regional contingencies …. Asia is home to the world’s greatest concentration of traditional Communist states, with fundamental values, governance, and policies decidedly at variance with our own and those of our friends and allies.

To buttress the vital political and economic relationships we have along the Pacific rim, we must maintain our status as a military power of the first magnitude in the area. This will enable the U.S. to continue to contribute to regional security and stability by acting as a balancing force and prevent emergence of a vacuum or a regional hegemon.

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Middle East and Southwest Asia

In the Middle East and Southwest Asia, our overall objective is to remain the predominant outside power in the region and preserve U.S. and Western access to the region’s oil. We also seek to deter further aggression in the region, foster regional stability, protect U.S. nationals and property, and safeguard our access to international air and seaways. As demonstrated by Iraq’s invasion of Kuwait, it remains fundamentally important to prevent a hegemon or alignment of powers from dominating the region. This pertains especially to the Arabian peninsula. Therefore, we must continue to play a role through enhanced deterrence and improved cooperative security.

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We will seek to prevent the further development of a nuclear arms race on the Indian subcontinent. In this regard, we should work to have both countries, India and Pakistan, adhere to the Nuclear Non-Proliferation Treaty and to place their nuclear energy facilities under International Atomic Energy Agency safeguards. We should discourage Indian hegemonic aspirations over the other states in South Asia and on the Indian Ocean. With regard to Pakistan, a constructive U.S.-Pakistani military relationship will be an important element in our strategy to promote stable security conditions in Southwest Asia and Central Asia. We should therefore endeavor to rebuild our military relationship given acceptable resolution of our nuclear concerns.

Latin America
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Cuba’s growing domestic crisis holds out the prospect for positive change, but over the near term, Cuba’s tenuous internal situation is likely to generate new challenges to U.S. policy. Consequently, our programs must provide capabilities to meet a variety of Cuban contingencies which could include an attempted repetition of the Mariel boatlift, a military provocation against the U.S. or an American ally, or political instability and internal conflict in Cuba. 


Le 8 mars 1992
Le plan stratégique des É.-U. prévoit qu'il n'y aura pas de rivaux à développer
Un monde d'une seule superpuissance
Le document du Pentagone décrit les moyens de contrecarrer les défis à la primauté de l'Amérique
Par Patrick E. Tyler

Spécial du New York Times
WASHINGTON, le 7 mars - Dans un nouvel énoncé de politique générale qui en est à sa phase finale de rédaction, le ministère de la Défense affirme que la mission politique et militaire de l'Amérique après la guerre froide sera de faire en sorte qu'aucune superpuissance rivale ne puisse émerger en Europe occidentale, en Asie ou dans les territoires de l'ancienne Union soviétique.
Un document de 46 pages qui circule aux plus hauts niveaux du Pentagone depuis des semaines et que le secrétaire à la Défense Dick Cheney prévoit de publier plus tard ce mois-ci, déclare qu'une partie de la mission américaine consistera à " convaincre les concurrents potentiels qu'ils ne doivent pas aspirer à un rôle accru ou adopter une attitude plus agressive pour protéger leurs intérêts légitimes ".
Le document classifié plaide en faveur d'un monde dominé par une superpuissance dont la position peut être perpétuée par un comportement constructif et une puissance militaire suffisante pour dissuader toute nation ou groupe de nations de contester la primauté américaine.
Rejeter l'approche collective
Pour perpétuer ce rôle, les États-Unis " doivent suffisamment tenir compte des intérêts des pays industrialisés avancés pour les décourager de contester notre leadership ou de chercher à renverser l'ordre politique et économique établi ", affirme le document.
En mettant l'accent sur ce concept de domination bienveillante d'une seule puissance, le document du Pentagone exprime le rejet le plus clair à ce jour de l'internationalisme collectif, la stratégie qui a émergé de la Seconde Guerre mondiale lorsque les cinq puissances victorieuses ont cherché à former une Organisation des Nations Unies qui pourrait servir d'intermédiaire dans les différends et les explosions de violence policière.
Bien que le document soit interne au Pentagone et ne soit pas fourni au Congrès, ses déclarations de politique générale sont élaborées en collaboration avec le Conseil national de sécurité et en consultation avec le Président ou ses conseillers principaux pour la sécurité nationale. Sa rédaction a été supervisée par Paul D. Wolfowitz, sous-secrétaire aux politiques du Pentagone. M. Wolfowitz représente souvent le Pentagone au sein du Comité des Suppléants, qui formule les politiques dans le cadre d'un processus interagences dominé par les départements d'État et de la Défense.
Le document a été fourni au New York Times par un fonctionnaire qui estime que ce débat stratégique de l'après-guerre froide devrait être mené dans le domaine public. Elle semble susceptible de provoquer de nouveaux débats au Congrès et parmi les alliés des États-Unis sur la volonté de Washington de tolérer de plus grandes aspirations à un leadership régional de la part d'une Europe unie ou d'un Japon plus affirmé.
Avec son attachement aux niveaux de forces nécessaires pour assurer le rôle prédominant de l'Amérique, le projet de politique est une justification détaillée de la proposition de " force de base " de l'administration Bush de soutenir une force militaire de 1,6 million de membres au cours des cinq prochaines années, à un coût d'environ 1,2 billion de dollars. De nombreux démocrates au Congrès ont critiqué cette proposition comme étant inutilement coûteuse.
Implicitement, le document prévoit la mise en place d'un dispositif de sécurité mondiale qui empêcherait l'Allemagne ou le Japon de poursuivre à l'avenir un réarmement substantiel, en particulier en matière d'armement nucléaire.
Dans son paragraphe d'ouverture, le document politique annonce la victoire "moins visible" à la fin de la guerre froide, qu'il définit comme "l'intégration de l'Allemagne et du Japon dans un système de sécurité collective dirigé par les Etats-Unis et la création d'une "zone de paix" démocratique".
La poursuite de cet objectif stratégique explique l'accent mis ailleurs dans le document et dans d'autres plans du Pentagone sur l'utilisation de la force militaire, si nécessaire, pour prévenir la prolifération des armes nucléaires et d'autres armes de destruction massive dans des pays tels que la Corée du Nord, l'Irak, certaines des républiques succédant à l'URSS et en Europe.
La prolifération nucléaire, si elle n'est pas freinée par l'action des superpuissances, pourrait inciter l'Allemagne, le Japon et d'autres puissances industrielles à acquérir des armes nucléaires pour dissuader leurs ennemis régionaux d'attaquer. Cela pourrait les engager sur la voie de la concurrence mondiale avec les États-Unis et, en cas de crise des intérêts nationaux, de la rivalité militaire.
Le projet de politique semble ajuster le rôle de l'arsenal nucléaire américain dans la nouvelle ère, en déclarant : " Nos forces nucléaires fournissent également une importante protection dissuasive contre la possibilité d'une menace mondiale revitalisée ou imprévue, tout en aidant à dissuader l'utilisation par des tiers d'armes de destruction massive par la menace de représailles ".
Action de l'ONU ignorée Le document est visiblement dépourvu de références à l'action collective par le biais des Nations Unies, qui ont fourni le mandat pour l'attaque alliée contre les forces irakiennes au Koweït et qui pourraient bientôt être appelés à fournir un nouveau mandat pour forcer le président Saddam Hussein à respecter ses obligations de cessez-le-feu.
Le projet note que les coalitions " sont très prometteuses pour la promotion de l'action collective ", comme dans le Gul persan.

Le projet note que les coalitions " sont très prometteuses pour la promotion de l'action collective ", comme dans la guerre du Golfe Persique, mais que " nous devrions nous attendre à ce que les coalitions futures soient des assemblées ad hoc, ne durent souvent pas au-delà de la crise à laquelle elles sont confrontées et, dans de nombreux cas, ne soient que d'accord général sur les objectifs à atteindre ".
Ce qui est le plus important, dit-il, c'est "le sentiment que l'ordre mondial est en fin de compte soutenu par les États-Unis" et "les États-Unis devraient être en mesure d'agir de manière indépendante lorsque l'action collective ne peut être orchestrée" ou dans une crise qui exige une réponse rapide.
Les responsables de l'administration Bush disent publiquement depuis un certain temps qu'ils étaient prêts à travailler dans le cadre des Nations Unies, mais qu'ils se réservent la possibilité d'agir unilatéralement ou par le biais de coalitions sélectives, si nécessaire, pour protéger des intérêts américains vitaux.
Mais cette stratégie énoncée publiquement n'exclut pas un nivellement éventuel de la puissance américaine à mesure que la sécurité mondiale se stabilise et que d'autres pays mettent davantage l'accent sur une action internationale collective par l'entremise des Nations Unies.
En revanche, le nouveau projet esquisse un monde dans lequel il existe une puissance militaire dominante dont les dirigeants " doivent maintenir les mécanismes visant à dissuader les concurrents potentiels d'aspirer même à un rôle régional ou mondial plus large ".
Envoyé aux administrateurs
Ce document est connu au Pentagone sous le nom de Guide de planification de la défense, une déclaration de politique administrative interne qui est distribuée aux chefs militaires et aux chefs civils du Département de la défense pour leur apprendre comment préparer leurs forces, leurs budgets et leur stratégie pour le reste de la décennie. Les orientations politiques sont généralement préparées tous les deux ans, et le projet actuel produira le premier document de ce type produit après la fin de la guerre froide.
De hauts responsables du ministère de la Défense ont déclaré que le document sera publié par le ministre de la Défense Cheney ce mois-ci. Selon une note de service du 18 février du député de M. Wolfowitz, Dale A. Vesser, l'orientation politique sera publiée avec un ensemble de scénarios " illustratifs " pour d'éventuels futurs conflits étrangers qui pourraient entraîner les forces militaires américaines au combat.
Ces scénarios, publiés séparément pour les services militaires le 4 février, ont été détaillés dans un article du New York Times du mois dernier. Ils ont postulé des guerres régionales contre l'Irak et la Corée du Nord, ainsi qu'un assaut russe contre la Lituanie et des contingences militaires moins importantes auxquelles les forces américaines pourraient être confrontées dans l'avenir.
Ces conflits hypothétiques, conjugués au document d'orientation politique, visent à donner aux chefs militaires des renseignements précis sur les types de menaces militaires auxquelles ils devraient être prêts à faire face lorsqu'ils entraînent et équipent leurs forces. Il vise également à leur donner un cadre stratégique cohérent pour l'évaluation des diverses options en matière de force et d'entraînement.
Craintes de prolifération
En évaluant les menaces futures, le document met l'accent sur la façon dont " l'utilisation réelle d'armes de destruction massive, même dans des conflits qui n'impliquent pas directement les intérêts américains, pourrait favoriser une prolifération accrue qui, à son tour, menacerait l'ordre mondial ".
"Les États-Unis pourraient être confrontés à la question de savoir s'ils doivent prendre des mesures militaires pour empêcher la mise au point ou l'utilisation d'armes de destruction massive ", indique le rapport, faisant remarquer que ces mesures pourraient inclure la prévention d'une attaque imminente avec des armes nucléaires, chimiques ou biologiques ou " la punition des attaquants ou la menace de punir les agresseurs par divers moyens ", notamment les attaques sur les usines qui produisent ces armes.
Notant que le Traité de 1968 sur la prolifération des armes nucléaires doit être renouvelé en 1995, le document indique que " si le Traité échoue, un processus potentiellement radicalement déstabilisateur pourrait s'ensuivre " qui produirait " des défis critiques non précisés que les États-Unis et leurs partenaires concernés doivent être prêts à relever ".
Le projet d'orientation met en garde contre le fait que "Cuba et la Corée du Nord semblent entrer dans d'intenses périodes de crise - principalement économique, mais aussi politique - qui pourraient conduire les gouvernements concernés à prendre des mesures qui, autrement, sembleraient irrationnelles". Il ajoute : "Le même potentiel existe en Chine."
Pour la première fois depuis le lancement du processus d'orientation en matière de planification de la défense visant à façonner la politique de sécurité nationale, le nouveau projet stipule que la fragmentation de l'ancien régime militaire soviétique a éliminé la capacité de toute puissance ultérieure de mener une guerre classique mondiale.
Mais le document nuance son évaluation en déclarant : "Nous ne rejetons pas les risques pour la stabilité en Europe d'une réaction nationaliste en Russie ou d'un effort de réincorporation en Russie des républiques nouvellement indépendantes d'Ukraine, du Belarus et peut-être d'autres pays".
Il dit que même si les plans de ciblage nucléaire des États-Unis ont changé " pour tenir compte des développements bienvenus dans les États de l'ex-Union soviétique ", les armes nucléaires stratégiques américaines continueront de cibler des aspects vitaux de l'ancien régime militaire soviétique. La poursuite de cette politique de ciblage est justifiée par les raisons suivantes


Il dit que même si les plans de ciblage nucléaire des États-Unis ont changé " pour tenir compte des développements bienvenus dans les États de l'ex-Union soviétique ", les armes nucléaires stratégiques américaines continueront de cibler des aspects vitaux de l'ancien régime militaire soviétique. La poursuite de cette politique de ciblage se justifie par le fait que les Etats-Unis " doivent continuer à mettre en danger les moyens et capacités que les dirigeants russes actuels - et futurs - ou d'autres adversaires nucléaires apprécient " parce que la Russie restera " la seule puissance au monde à pouvoir détruire les Etats-Unis ".

Tant que l'arsenal nucléaire russe n'aura pas été rendu inoffensif, " nous continuerons à faire face à la possibilité de forces nucléaires stratégiques robustes entre les mains de ceux qui pourraient revenir à des régimes fermés, autoritaires et hostiles ", indique le document. Elle appelle à "l'introduction rapide" d'un système antimissile mondial.

Plan pour l'Europe

En Europe, le document du Pentagone affirme qu'" une présence américaine substantielle en Europe et le maintien de la cohésion au sein de l'alliance occidentale restent vitaux ", mais pour éviter qu'une relation concurrentielle ne se développe, " nous devons chercher à empêcher l'émergence d'arrangements de sécurité exclusivement européens qui mineraient l'OTAN.

Le projet stipule qu'avec l'élimination des armes nucléaires à courte portée des Etats-Unis en Europe et des armes similaires en mer, les Etats-Unis ne devraient pas envisager le retrait de leurs avions nucléaires basés en Europe et, en cas de résurgence d'une menace russe, " nous devrions envisager de nous défendre contre une telle menace " plus loin sur les territoires d'Europe orientale " si l'Alliance en décide ainsi ".

Cette déclaration offre un engagement explicite à défendre les anciennes nations du Pacte de Varsovie contre la Russie. Il suggère que les États-Unis pourraient également envisager d'étendre aux pays d'Europe centrale et orientale des engagements en matière de sécurité similaires à ceux pris à l'égard de l'Arabie saoudite, du Koweït et d'autres États arabes du golfe Persique. Et pour aider à stabiliser les économies et le développement démocratique en Europe de l'Est, le projet appelle la Communauté européenne à offrir des adhésions aux pays d'Europe de l'Est dès que possible.

En Asie de l'Est, selon le rapport, les Etats-Unis peuvent réduire davantage leurs forces, mais " nous devons maintenir notre statut de puissance militaire de premier ordre dans la région ".

"Cela permettra aux Etats-Unis de continuer à contribuer à la sécurité et à la stabilité régionales en agissant comme une force d'équilibrage et en empêchant l'émergence d'un vide ou d'un hégémon régional. En outre, le projet prévient que tout retrait précipité des forces militaires américaines pourrait provoquer une réaction indésirable de la part du Japon, et le document indique que " nous devons également être sensibles aux effets potentiellement déstabilisateurs que pourrait avoir le renforcement des rôles de nos alliés, en particulier du Japon, mais aussi peut-être de la Corée ".

En cas de succès des négociations de paix entre les deux Corée, le projet recommande que les Etats-Unis " cherchent à maintenir une relation d'alliance avec une Corée démocratique unifiée ".

Extraits du plan du Pentagone : " Prévenir la résurgence d'une nouvelle rivalité ".

Spécial du New York Times

WASHINGTON, le 7 mars - Voici des extraits de l'ébauche du Pentagone du 18 février du Guide de planification de la défense pour les années financières 1994-1999 :

Ce guide de planification de la défense aborde la situation fondamentalement nouvelle créée par l'effondrement de l'Union soviétique, la désintégration de l'empire tant interne qu'externe, et le discrédit du communisme en tant qu'idéologie aux prétentions et à l'influence mondiales. Le nouvel environnement international a également été façonné par la victoire des États-Unis et de leurs alliés de la coalition sur l'agression irakienne - le premier conflit de l'après-guerre froide et un événement déterminant pour le leadership mondial américain. En plus de ces deux victoires, il y en a eu une moins visible, l'intégration de l'Allemagne et du Japon dans un système de sécurité collective dirigé par les Etats-Unis et la création d'une " zone de paix " démocratique.

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OBJECTIFS DE LA STRATÉGIE DE DÉFENSE

Notre premier objectif est d'empêcher la réapparition d'un nouveau rival, soit sur le territoire de l'ex-Union soviétique, soit ailleurs, qui représente une menace de l'ordre de celle que représentait l'Union soviétique. Il s'agit là d'une considération dominante qui sous-tend la nouvelle stratégie de défense régionale et qui exige que nous nous efforcions d'empêcher toute puissance hostile de dominer une région dont les ressources seraient, sous contrôle consolidé, suffisantes pour générer une puissance mondiale. Ces régions comprennent l'Europe occidentale, l'Asie de l'Est, le territoire de l'ancienne Union soviétique et l'Asie du Sud-Ouest.

Cet objectif comporte trois aspects supplémentaires : Premièrement, les États-Unis doivent faire preuve du leadership nécessaire pour établir et protéger un nouvel ordre qui promet de convaincre les concurrents potentiels qu'ils n'ont pas besoin d'aspirer à jouer un rôle plus important ou à adopter une attitude plus agressive pour protéger leurs intérêts.



OBJECTIFS DE LA STRATÉGIE DE DÉFENSE

Notre premier objectif est d'empêcher la réapparition d'un nouveau rival, soit sur le territoire de l'ex-Union soviétique, soit ailleurs, qui représente une menace de l'ordre de celle que représentait l'Union soviétique. Il s'agit là d'une considération dominante qui sous-tend la nouvelle stratégie de défense régionale et qui exige que nous nous efforcions d'empêcher toute puissance hostile de dominer une région dont les ressources seraient, sous contrôle consolidé, suffisantes pour générer une puissance mondiale. Ces régions comprennent l'Europe occidentale, l'Asie de l'Est, le territoire de l'ancienne Union soviétique et l'Asie du Sud-Ouest.

Cet objectif comporte trois aspects supplémentaires : Premièrement, les États-Unis doivent faire preuve du leadership nécessaire pour établir et protéger un nouvel ordre qui promet de convaincre les concurrents potentiels qu'ils n'ont pas besoin d'aspirer à un rôle plus important ou à une position plus agressive pour protéger leurs intérêts légitimes. Deuxièmement, dans les domaines autres que la défense, nous devons tenir suffisamment compte des intérêts des pays industrialisés avancés pour les décourager de contester notre leadership ou de chercher à renverser l'ordre politique et économique établi. Enfin, nous devons maintenir les mécanismes visant à dissuader les concurrents potentiels d'aspirer même à un rôle régional ou mondial plus important. Une capacité de reconstitution efficace est importante à cet égard, car elle implique qu'un rival potentiel ne pourrait pas espérer obtenir rapidement ou facilement une position militaire prédominante dans le monde.

Le deuxième objectif est de s'attaquer aux sources de conflits et d'instabilité régionaux de manière à promouvoir le respect croissant du droit international, à limiter la violence internationale et à encourager la diffusion de formes démocratiques de gouvernement et de systèmes économiques ouverts. Ces objectifs sont particulièrement importants pour décourager les conflits ou les menaces dans les régions importantes pour la sécurité des États-Unis en raison de leur proximité (comme l'Amérique latine), ou lorsque nous avons des obligations conventionnelles ou des engagements en matière de sécurité envers d'autres pays. Bien que les États-Unis ne puissent pas devenir le " gendarme " du monde en assumant la responsabilité de réparer tous les torts, nous conserverons la responsabilité prééminente de traiter sélectivement les torts qui menacent non seulement nos intérêts, mais ceux de nos alliés ou amis, ou qui pourraient sérieusement perturber les relations internationales. Divers types d'intérêts américains peuvent être en jeu dans de tels cas : l'accès à des matières premières vitales, principalement le pétrole du golfe Persique ; la prolifération des armes de destruction massive et des missiles balistiques ; les menaces que le terrorisme ou les conflits régionaux ou locaux font peser sur les citoyens américains ; les menaces que le trafic de stupéfiants fait peser sur la société américaine.

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Il est improbable qu'un défi conventionnel mondial à la sécurité des États-Unis et de l'Occident réapparaisse du cœur de l'Eurasie pour de nombreuses années à venir. Même dans le cas très improbable où les futurs dirigeants de l'ex-Union soviétique adopteraient des objectifs stratégiques visant à récupérer l'empire perdu ou menaceraient les intérêts mondiaux, la perte des alliés du Pacte de Varsovie et la dissolution subséquente et continue des capacités militaires rendraient tout espoir de succès nécessaire des années ou plus de réorientation stratégique et doctrinale et de régénération et redéploiement des forces, qui ne pourraient se faire que par une longue réorientation politique et un contrôle économique et politique autoritaire et dynamique. De plus, tout bouleversement politique de ce genre dans ou entre les États de l'ex-URSS serait beaucoup plus susceptible de déclencher des hostilités internes ou localisées, plutôt qu'un effort stratégique concerté pour mobiliser les capacités en faveur de l'expansionnisme extérieur - la capacité de projeter le pouvoir au-delà de leurs frontières.

Il existe d'autres nations ou coalitions potentielles qui pourraient, à l'avenir, développer des objectifs stratégiques et une position de défense de domination régionale ou mondiale. Notre stratégie doit maintenant se recentrer sur la prévention de l'émergence d'un concurrent mondial potentiel. Mais parce que nous ne sommes plus confrontés ni à une menace mondiale ni à une puissance hostile et non démocratique dominant une région essentielle à nos intérêts, nous avons la possibilité de faire face aux menaces à des niveaux inférieurs et à des coûts moindres - tant que nous sommes prêts à reconstituer des forces supplémentaires si la nécessité de contrer une nouvelle menace mondiale se fait jour.....

MENACES ET RISQUES RÉGIONAUX

Avec la disparition d'une menace militaire mondiale pour les intérêts des États-Unis, les menaces militaires régionales, y compris les conflits qui pourraient survenir sur le territoire de l'ex-Union soviétique et à partir de ce territoire, seront à l'avenir une préoccupation majeure des États-Unis. Ces menaces sont susceptibles de survenir dans des régions cruciales pour la sécurité des États-Unis et de leurs alliés, y compris l'Europe, l'Asie de l'Est, le Moyen-Orient, l'Asie du Sud-Ouest et le territoire de l'ancienne Union soviétique. Nous avons également des intérêts importants en jeu en Amérique latine, en Océanie et en Afrique subsaharienne. Dans les deux cas, les États-Unis s'efforceront d'empêcher la domination des principaux pays membres de l

régions par une puissance hostile............................................................................

Ancienne Union soviétique

L'ancien État soviétique a acquis une portée et une puissance mondiales en consolidant le contrôle des ressources sur le territoire de l'ancienne URSS. Le meilleur moyen de faire en sorte qu'aucune puissance hostile ne puisse consolider le contrôle des ressources de l'ex-Union soviétique pour soutenir les États qui lui succéderont (en particulier la Russie et l'Ukraine) dans leurs efforts pour devenir des démocraties pacifiques à économie de marché. Un partenariat démocratique avec la Russie et les autres républiques serait le meilleur résultat possible pour les États-Unis. Dans le même temps, nous devons également nous prémunir contre la possibilité d'un échec de la démocratie, avec la possibilité qu'un régime autoritaire déterminé à régénérer une puissance militaire agressive émerge en Russie, ou que des régimes similaires dans d'autres républiques successeurs puissent conduire à l'extension des conflits dans l'ancienne URSS ou en Europe orientale.

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Dans l'immédiat, les principales préoccupations des États-Unis seront la capacité de la Russie et des autres républiques de démilitariser leurs sociétés, de convertir leurs industries militaires à la production civile, d'éliminer ou, dans le cas de la Russie, de réduire considérablement leurs stocks d'armes nucléaires, de maintenir un commandement et un contrôle solides des armes nucléaires et d'empêcher la fuite des technologies et compétences militaires avancées dans d'autres pays.

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Europe occidentale

L'OTAN continue d'être le fondement essentiel d'un environnement de sécurité stable en Europe. Il est donc fondamental de préserver l'OTAN en tant que principal instrument de défense et de sécurité de l'Occident, ainsi qu'en tant que canal d'influence et de participation des Etats-Unis dans les affaires européennes de sécurité. Si les Etats-Unis soutiennent l'objectif de l'intégration européenne, nous devons nous efforcer d'empêcher l'émergence d'arrangements de sécurité exclusivement européens qui mineraient l'OTAN, en particulier la structure de commandement intégré de l'Alliance.

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Europe centrale et orientale

La fin du Pacte de Varsovie et la dissolution de l'Union soviétique ont contribué de manière significative à accroître la stabilité et à réduire la menace militaire pour l'Europe. La montée en puissance des réformateurs démocratiques en République de Russie, si ce processus se poursuit, est susceptible de créer une politique plus favorable envers l'Europe de l'Est. Toutefois, les États-Unis doivent garder à l'esprit la longue histoire de conflits entre les États d'Europe de l'Est et ceux de l'ex-Union soviétique.....

Les moyens les plus prometteurs d'ancrer les Européens du centre-est à l'Ouest et de stabiliser leurs institutions démocratiques passent par leur participation aux organisations politiques et économiques occidentales. L'adhésion de l'Europe centrale et orientale à la Communauté européenne dès que possible et l'extension du lien avec l'OTAN...............................................................................................................................................................................................................................................................................................

Les États-Unis pourraient également envisager d'étendre aux États d'Europe centrale et orientale des engagements en matière de sécurité similaires à ceux que nous avons pris à l'égard des États du golfe Persique.

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Si une menace devait réapparaître de l'Etat successeur de l'ex-Union soviétique, nous devrions prévoir de nous défendre contre une telle menace en Europe orientale, si une décision de l'Alliance était prise dans ce sens.

Asie de l'Est et Pacifique

... La défense de la Corée restera probablement l'une des principales éventualités régionales les plus difficiles...................................................... L'Asie abrite la plus grande concentration au monde d'États communistes traditionnels, dont les valeurs fondamentales, la gouvernance et les politiques sont très différentes des nôtres et de celles de nos amis et alliés.

Pour renforcer nos relations politiques et économiques vitales le long de la bordure du Pacifique, nous devons maintenir notre statut de puissance militaire de premier plan dans la région. Cela permettra aux États-Unis de continuer à contribuer à la sécurité et à la stabilité régionales en agissant en tant que force d'équilibrage et en empêchant l'émergence d'un vide régional ou hégémon.

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Moyen-Orient et Asie du Sud-Ouest

Au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Ouest, notre objectif global est de rester la première puissance extérieure de la région et de préserver l'accès des États-Unis et de l'Ouest au pétrole de la région. Nous cherchons également à décourager de nouvelles agressions dans la région, à promouvoir la stabilité régionale, à protéger les citoyens et les biens américains et à préserver notre accès aux routes aériennes et maritimes internationales.


Moyen-Orient et Asie du Sud-Ouest

Au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Ouest, notre objectif global est de demeurer la principale puissance extérieure dans la région et de préserver l'accès des États-Unis et de l'Ouest au pétrole de la région. Nous cherchons également à décourager de nouvelles agressions dans la région, à favoriser la stabilité régionale, à protéger les ressortissants et les biens américains et à préserver notre accès aux voies aériennes et maritimes internationales. Comme l'a démontré l'invasion du Koweït par l'Irak, il demeure fondamental d'empêcher qu'un hégémon ou un alignement des puissances ne domine la région. Cela concerne particulièrement la péninsule arabique. Nous devons donc continuer à jouer un rôle en renforçant la dissuasion et en améliorant la sécurité coopérative.

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Nous nous efforcerons d'empêcher la poursuite du développement d'une course aux armements nucléaires sur le sous-continent indien. cet égard, nous devrions nous efforcer de faire en sorte que les deux pays, l'Inde et le Pakistan, adhèrent au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et soumettent leurs installations nucléaires aux garanties de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Nous devrions décourager les aspirations hégémoniques de l'Inde par rapport aux autres États d'Asie du Sud et de l'océan Indien. En ce qui concerne le Pakistan, des relations militaires constructives entre les États-Unis et le Pakistan constitueront un élément important de notre stratégie visant à promouvoir des conditions de sécurité stables en Asie du Sud-Ouest et en Asie centrale. Nous devrions donc nous efforcer de reconstruire nos relations militaires si nos préoccupations nucléaires sont résolues de manière acceptable.

Amérique latine

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La crise intérieure croissante de Cuba laisse entrevoir des perspectives de changement positif, mais à court terme, la situation interne précaire de Cuba est susceptible d'engendrer de nouveaux défis pour la politique américaine. Par conséquent, nos programmes doivent fournir les capacités nécessaires pour faire face à diverses éventualités cubaines, notamment une tentative de répétition de l'opération Mariel, une provocation militaire contre les États-Unis ou un allié américain, ou une instabilité politique et un conflit interne à Cuba.



MENACES ET RISQUES RÉGIONAUX

Avec la disparition d'une menace militaire mondiale pour les intérêts des États-Unis, les menaces militaires régionales, y compris les conflits qui pourraient survenir sur le territoire de l'ex-Union soviétique et à partir de ce territoire, seront à l'avenir une préoccupation majeure des États-Unis. Ces menaces sont susceptibles de survenir dans des régions cruciales pour la sécurité des États-Unis et de leurs alliés, y compris l'Europe, l'Asie de l'Est, le Moyen-Orient, l'Asie du Sud-Ouest et le territoire de l'ancienne Union soviétique. Nous avons également des intérêts importants en jeu en Amérique latine, en Océanie et en Afrique subsaharienne. Dans les deux cas, les États-Unis s'efforceront d'empêcher la domination de régions clés par une puissance hostile.....

Ancienne Union soviétique

L'ancien État soviétique a acquis une portée et une puissance mondiales en consolidant le contrôle des ressources sur le territoire de l'ex-URSS. Le meilleur moyen de s'assurer qu'aucune puissance hostile n'est en mesure de consolider le contrôle des ressources de l'ancienne Union soviétique pour soutenir ses États successeurs (en particulier la Russie et l'Ukraine) dans leurs efforts pour devenir des démocraties pacifiques à économie de marché. Un partenariat démocratique avec la Russie et les autres républiques serait le meilleur résultat possible pour les États-Unis. Dans le même temps, nous devons également nous prémunir contre la possibilité d'un échec de la démocratie, avec la possibilité qu'un régime autoritaire déterminé à régénérer une puissance militaire agressive émerge en Russie, ou que des régimes similaires dans d'autres républiques successeurs puissent conduire à la propagation de conflits dans l'ancienne URSS ou en Europe orientale.

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Dans l'immédiat, les principales préoccupations des États-Unis seront la capacité de la Russie et des autres républiques de démilitariser leurs sociétés, de convertir leurs industries militaires à la production civile, d'éliminer ou, dans le cas de la Russie, de réduire radicalement leurs stocks d'armes nucléaires, de maintenir un commandement et un contrôle fermes des armes nucléaires et de prévenir la fuite des technologies et compétences militaires avancées vers les autres pays.

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Europe occidentale

L'OTAN continue de fournir la base indispensable à un environnement de sécurité stable en Europe. Il est donc d'une importance fondamentale de préserver l'OTAN en tant que principal instrument de défense et de sécurité de l'Occident, ainsi qu'en tant que canal d'influence et de participation des Etats-Unis aux affaires de sécurité européennes. Si les Etats-Unis soutiennent l'objectif de l'intégration européenne, nous devons nous efforcer d'empêcher l'émergence d'arrangements de sécurité exclusivement européens qui mineraient l'OTAN, en particulier la structure de commandement intégré de l'Alliance.

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Europe centrale et orientale

La fin du Pacte de Varsovie et la dissolution de l'Union soviétique ont beaucoup contribué à accroître la stabilité et à réduire la menace militaire pour l'Europe. La montée en puissance des réformateurs démocratiques dans la république russe, si ce processus se poursuit, est susceptible de créer une politique plus favorable à l'égard de l'Europe orientale. Cependant, les Etats-Unis doivent garder à l'esprit la longue histoire de conflit entre les Etats d'Europe de l'Est et ceux de l'ex-Union soviétique.....

Les voies les plus prometteuses pour ancrer les Européens du centre-est dans l'Ouest et pour stabiliser leurs institutions démocratiques sont leur participation aux organisations politiques et économiques occidentales. L'adhésion de l'Europe centrale et orientale à la Communauté européenne dans les meilleurs délais et l'élargissement de la liaison avec l'OTAN...................................................................................................................................................................................................................

Les États-Unis pourraient également envisager d'étendre aux États d'Europe centrale et orientale des engagements en matière de sécurité analogues à ceux que nous avons pris à l'égard des États du golfe Persique.


Si une menace devait réapparaître de la part de l'État successeur de l'ex-Union soviétique, nous devrions prévoir de nous défendre contre une telle menace en Europe de l'Est, si une décision de l'Alliance était prise en ce sens.

Asie de l'Est et Pacifique

... La défense de la Corée restera probablement l'une des éventualités régionales majeures les plus exigeantes..... L'Asie abrite la plus grande concentration au monde d'États communistes traditionnels, dont les valeurs fondamentales, la gouvernance et les politiques sont nettement différentes des nôtres et de celles de nos amis et alliés.

Pour renforcer les relations politiques et économiques vitales que nous entretenons le long de la bordure du Pacifique, nous devons maintenir notre statut de puissance militaire de premier ordre dans la région. Cela permettra aux États-Unis de continuer à contribuer à la sécurité et à la stabilité régionales en agissant comme une force d'équilibrage et en empêchant l'émergence d'un vide ou d'un hégémon régional.

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Moyen-Orient et Asie du Sud-Ouest

Au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Ouest, notre objectif global est de demeurer la principale puissance extérieure dans la région et de préserver l'accès des États-Unis et de l'Ouest au pétrole de la région. Nous cherchons également à décourager de nouvelles agressions dans la région, à favoriser la stabilité régionale, à protéger les ressortissants et les biens américains et à préserver notre accès aux voies aériennes et maritimes internationales. Comme l'a démontré l'invasion du Koweït par l'Irak, il demeure fondamental d'empêcher qu'un hégémon ou un alignement des puissances ne domine la région. Cela concerne particulièrement la péninsule arabique. Nous devons donc continuer à jouer un rôle en renforçant la dissuasion et en améliorant la sécurité coopérative.

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Nous nous efforcerons d'empêcher la poursuite du développement d'une course aux armements nucléaires sur le sous-continent indien. cet égard, nous devrions nous efforcer de faire en sorte que les deux pays, l'Inde et le Pakistan, adhèrent au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et soumettent leurs installations nucléaires aux garanties de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Nous devrions décourager les aspirations hégémoniques de l'Inde par rapport aux autres États d'Asie du Sud et de l'océan Indien. En ce qui concerne le Pakistan, des relations militaires constructives entre les États-Unis et le Pakistan constitueront un élément important de notre stratégie visant à promouvoir des conditions de sécurité stables en Asie du Sud-Ouest et en Asie centrale. Nous devrions donc nous efforcer de reconstruire nos relations militaires si nos préoccupations nucléaires sont résolues de manière acceptable.

Amérique latine

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La crise intérieure croissante de Cuba laisse entrevoir des perspectives de changement positif, mais à court terme, la situation interne précaire de Cuba est susceptible d'engendrer de nouveaux défis pour la politique américaine. Par conséquent, nos programmes doivent fournir les capacités nécessaires pour faire face à diverses éventualités cubaines, notamment une tentative de répétition de l'opération Mariel, une provocation militaire contre les États-Unis ou un allié américain, ou une instabilité politique et un conflit interne à Cuba.