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La coupole mondiale impossible

1 – Introduction
2 - Une définition de la mafia sicilienne
3 - Comment comprendre le monde actuel en référence à la mafia sicilienne ?
4 – Définition du conglomérat occidental
5 - Une conséquence primordiale de l’état mafieux généralisé du monde actuel
6 – La nécessité de la création d’une coupole mondiale pour régulariser les conflits entre mafias, et l’impossibilité de cette création
7 – Raisons profondes expliquant les accroissements des humains en nombre et en consommation individuelle de richesse
8 – Vers la conscience d’une vitale sortie de crise, du cercle vicieux et pour ce faire la proposition de solutions.
Ce chapitre sera l’objet du prochain texte : « La sortie de la guerre civile humaine planétaire ». Le non-sens du gouvernement planétaire unique, tel que prôné par le juif Attali.
Affronter le problème de la peur.


1 – Introduction

La « coupole » est la dénomination de l’organisme central qui chapeaute les diverses familles mafieuses siciliennes territoriales. La coupole est une assemblée de chefs de familles, dont le but est de limiter les guerres entre familles, d’instaurer des règles communes et le respect d’un partage territorial, afin de réduire les conséquences négatives pour tous des conflits entre familles.

La mafia sicilienne peut être considérée comme un objet de référence pour comprendre la situation mondiale et ce vers quoi on se dirige.

La mafia sicilienne a été très tôt pour l’auteur de ce texte un sujet d’étude privilégié pour comprendre la société dite normale.

L’auteur de ce texte a toujours considéré que la mafia sicilienne était tout sauf un phénomène marginal, une exception sociale, mais bien au contraire, une perfection du pouvoir normal, un aboutissement, la logique du pouvoir conventionnel officiel poussée à son extrême.

De même, l’auteur de ce texte n’a jamais considéré que le phénomène mafieux était en rupture et en conflit avec le pouvoir social conventionnel, mais au contraire, et cela malgré les luttes visibles entre ce pouvoir conventionnel et le pouvoir mafieux, une collaboration, une concurrence, comme dans un même palais existent des factions rivales, qui selon les périodes, s’opposent en une lutte discrète ou acharnée, ou encore s’associent ouvertement, s’accordent, se partagent les rôles.


2 - Une définition de la mafia sicilienne

On peut définir succinctement la mafia sicilienne comme un organe de pouvoir conventionnel qui se serait affranchi de toutes les règles, freins et limites que le pouvoir officiel s’impose dans le but de se pérenniser, car il doit volontairement limiter sa violence et son arbitraire pour assurer la survie de la population qui le subit et qu’il exploite, cela dans l’intérêt de sa propre survie. Il ne peut tout simplement pas aller jusqu’à épuiser de la bête qui le supporte.

La mafia en quelque sorte délègue au pouvoir officiel la réparation des blessures qu’elle inflige continuellement à la population.

En contrepartie, le pouvoir normal délègue de fait à la mafia ses prérogatives dans des domaines sociaux d’activités certes normaux dans le régime de violence instituée que nous connaissons, mais hypocritement masqués par le paravent idéologique des droits de l’homme, domaines que le pouvoir normal ne peut régir directement et ouvertement. Par exemple l’exploitation des vices addictifs entretenus et même créés (drogues, jeux), l’exploitation paroxystiques des faibles sans défense (pauvres, femmes, enfants, immigrés), les extorsions dites de « protections » sur les possédants non privilégiés (propriétaires de biens immobiliers, commerçants, industriels), l’élimination au moindre coût des déchets chimiques et nucléaires, l’élimination physique de certaines fortes têtes incontrôlables s’opposant à l’ordre, la spoliation de patrimoine par le recouvrement forcé des dettes, le détournement de masse des subsides publics destinés à des projets d’intérêts généraux etc.

Voici deux derniers points qu’il est important de relever. Le premier est que la mafia sicilienne a toujours vécu en parfaite harmonie avec la hiérarchie du pouvoir spirituel italien, depuis les prêtres de sa base jusqu’à son sommet, le Pape. On peut dire que la mafia est le bras armé de fait de l’Eglise italienne. Le second, est que la mafia sicilienne nage dans les eaux bancaires de concert avec les espèces professionnelles indigènes de la finance à leur plus haut niveau. Ces deux derniers points en disent long à la fois sur les natures réelles de l’Eglise et de la Banque. Le phénomène mafieux est l’un des meilleurs révélateurs sociaux qui soient.


3 - Comment comprendre le monde actuel en référence à la mafia sicilienne ?

Premièrement, on peut partir du postulat que le monde est devenu une immense Sicile.

Deuxièmement, que dans cette Sicile mondiale, la structure mafieuse a partout supplanté la structure classique de pouvoir officiel conventionnel, dont le rôle est devenu celui de paravent.

Troisièmement, que comme en Sicile, les différentes familles territoriales se partagent l’espace géographique planétaire.

En Russie, la mafia locale est une entité originale issue de l’hybridation entre des forces aussi dissemblables qu’en premier, les services secrets classiques, en second la pègre classique, en troisième le milieu économique affairiste, en quatrième et à égalité l’armée et l’église russe orthodoxe.

La Russie est citée en détail dans ce texte car elle expose une plante spectaculaire, unique et extraordinairement nocive, mais les autres principales régions mafieuses mondiales non occidentales sont au même niveau de nocivité, comme la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Iran et autres. Et elles ont toutes leurs spécificités, leur originalité.

Le cas de l’Occident (conglomérat USA, UE, Israël, Australie) se dévoile peu à peu, malgré les nombreuses lignes de camouflages que ce conglomérat persiste à édifier pour occulter sa réalité mafieuse.


4 – Définition du conglomérat occidental

Le conglomérat occidental se définit lui-même comme légaliste. Chaque pays qui le compose est doté d’une Constitution, qui est la table de ses lois fondamentales.

Le pilier qui fonde la constitution, qui est elle-même la fondation de l’ordre politique occidental, est l’égalité de tous devant la loi.

Mais en clair, « légaliste », et hors la langue de bois du régime, ou langue vipérine, ou bifide (la langue vipérine ou bifide est le méta langage propre aux occidentaux et aux juifs, ce méta langage n’ayant pas été observé par l’immense professeur en linguistique « un peu orienté » Chomsky, qui n’a jamais remarqué au cours de ses immenses recherches, la notion de double-langage qui fonde sa propre langue, et donc sa propre pensée, sa logique, sa conception du monde, et donc son propre être, un être scindé), cela signifie que la société occidentale est entièrement scindée en deux parties.

D’un côté il y a ceux qui sont soumis à la loi, de l’autre, il y a ceux qui n’y sont pas.

Ceux qui ne sont pas soumis à la loi sont divers.

Il y a lieu de citer en premier une ethnie-secte, une curiosité historique et une monstruosité sociologique qui se considère comme étrangère à l’espèce humaine. Elle a établi son gîte dans la sphère occidentale, où elle s'est enkystée et qu’elle a finit par coloniser et aliéner entièrement en secrétant un poison psychologique pernicieux, dissolvant le moral des élites autochtones dont elle a détruit les défenses immunitaires et qu’elle a fini par phagocyter, tel un parasite mental (elle est d’ailleurs experte dans la double langue, la double pensée, le partage schizoïde mental). Il est à présent périlleux de nommer cette chose. Dans la phase suivante, il deviendra périlleux d’y penser, et dans la phase ultime, il sera obligatoire de l’aimer. C’est du moins le programme non-dit et non-écrit imposé, lequel est une utopie au regard de l’autodestruction de la chose qui devient chaque jour plus visible.

Puis une cohorte d’individus disparates, dont le seul caractère commun et facteur de solidarité est la richesse et la puissance dans des secteurs névralgiques ou stratégiques. Tout ce monde est organisé en réseaux affichés, discrets ou secrets qui se ramifient, se multiplient, s’enchevêtrent, se nouent, un peu comme l’ensemble neuronal du cerveau. Certains sont devenus spécialisés dans l’occupation des nœuds de communication de ces réseaux. Ils contrôlent leurs croisements, les flux d’informations qui y circulent, et en tirent un pouvoir occulte personnel considérable (voir les cas des affreux Bauer et Minc). Beaucoup de ces tenants des carrefours appartiennent à l’ethnie-secte, et bientôt, ils auront éliminés de ces lieux cruciaux tous autres que leurs corrélégionnaires.

Ce qui résulte de l’organisation mafieuse occidentale est aussi vénéneux sinon plus, que ce qui résulte des pires régimes mafieux mondiaux, russe, chinois, indien, iranien et autres. Seul différencie le régime occidental mafieux des autres régimes mafieux mondiaux, cette volonté dérisoire et étrange de gommer son caractère intrinsèquement criminel sous des couches de fard tels les droits de l’homme, la démocratie, les grandes causes humanitaires et politiques (voir les cas comiques des deux dernières remises du prix Nobel de la paix aux deux premiers boute feux du terrorisme planétaire : l’Europe et le président des USA. Il manque maintenant la remise de ce prix de la paix à Israël pour rendre la farce complète et l’outrage total fait au reste du monde).


5 - Une conséquence primordiale de l’état mafieux généralisé du monde actuel

Cette conséquence est qu’à l’inverse de l’ordre ancien, où existait une réelle séparation des pouvoirs, non pas comme on le dit aux enfants crédules à l’heure de la sieste pour les endormir, entre le législatif, le judiciaire, l’exécutif, et la presse, mais entre le pouvoir étatique et le pouvoir mafieux, il n’y a maintenant plus de séparation entre pouvoir étatique et pouvoir mafieux.

Le pouvoir est devenu mafiotatique.

Les ingrédients qui composent la mixture sont différents selon les régions du monde, mais ce principe unique se retrouve partout. La forme que prend le pouvoir est devenue partout la même.

Cela a pour conséquence que les populations ne sont plus préservées par le pouvoir officiel dont l’un des effets était de réparer les injures faites sur elle par le pouvoir mafieux.

Il n’y a plus de limites maintenant aux destructions qui peuvent être opérées sur les populations, et cela dans toutes les parties du monde.


6 – La nécessité de la création d’une coupole mondiale pour régulariser les conflits entre mafias, et l’impossibilité de cette création

Lorsque la Sicile a été entièrement partagée en zones mafieuses, et que seules restaient libres les parties trop pauvres pour y attirer les familles, l’idée vint de créer un organisme de justice suprême (comme les anciens parlements en France), qui déciderait de la répartition des influences territoriales, de la punition des contrevenants, des solutions à trouver lors de grands problèmes généraux, en bref, d’imposer des directives dans l’intérêt général de toutes les familles mafieuses.

La coupole mafieuse sicilienne est une entité supra-familiale dont l’objet est la prise en compte et la défense de l’intérêt général des différentes organisations mafieuses de l’Île.

Il y a sous-jacente à la création de la coupole, la conscience que dans l’intérêt même de chaque famille mafieuse, il y a la nécessité que les prérogatives de chaque famille mafieuse soient limitées, et que l’intérêt égoïste, étroit, exclusif de chaque famille mafieuse, entraîne à terme la déchéance de toutes les familles mafieuses, et de la mafia sicilienne dans sa totalité.

On peut dire que la mafia sicilienne est une organisation qui dépasse en intelligence l’actuelle organisation humaine mondiale, qui est incapable de prendre en compte l’intérêt général global, afin d’assurer la survie de chacune des parties qui composent l’humanité.

Or, pourquoi est-ce maintenant impossible ?

Pour une seule raison simple, c’est qu’en Sicile, la richesse globale à exploiter était non seulement suffisante pour que chaque famille mafieuse puissent en prélever une part suffisante à son épanouissement, mais encore plus, que cette richesse globale était en expansion, et ce d’autant que chaque famille mafieuse s’impose un sorte de numerus clausus, soit limite le nombre de ses propres membres. L’ensemble des mafieux pour la Sicile n’a jamais dépassé plusieurs milliers (environ 5000) quelles que soient les époques.

En cela aussi, le comportement de la mafia sicilienne est infiniment plus intelligent que le comportement de l’humanité globale actuelle.

On constate en effet l’apparition actuelle de deux facteurs qui chacun pris seul suffit à interdire toute prise en compte de l’intérêt général au niveau planétaire, soit la création de l’équivalent d’une coupole mafieuse mondiale limitant les prérogatives des différents potentats régionaux dans l’intérêt de la survie de tous.

D’une part l’épuisement général de toutes les richesses de toutes sortes (énergie – gaz, charbon, pétrole, uranium, minerais, eau pure, air pur, terres arables, territoires).

D’autre part un extraordinaire accroissement du nombre d’humains, et de la consommation en richesses naturelles de chacun de ces humains pris séparément.


7 – Raisons profondes expliquant les accroissements des humains en nombre et en consommation individuelle de richesse.

L’explosion de la démographie est due fondamentalement à la peur.

Faire des enfants permet de se garantir la sécurité dans la vieillesse, à la période de sa vie où l’on est le plus faible, et aussi, en cas de troubles sociaux, comme par exemple les guerres, les famines, les épidémies, les crises économiques, où l’aide des enfants est vitale pour des parents plus faibles car plus âgés.

L’enfant est tout simplement au niveau individuel un placement sécuritaire, un serviteur qu'on se fabrique pour ses vieux jours ou les périodes difficiles.

Au niveau national, l’enfant perpétue la puissance de la nation, assure son avenir et donc l’avenir et la sécurité des nationaux.

L’augmentation du nombre d’enfants amplifie aussi la puissance de la nation dans ses guerres avec les autres nations, par la multiplication de la main d’œuvre, des cerveaux, des soldats.

Pour finir, l’industrie globale est maintenant fondée sur la consommation de masse. C’est cette consommation de masse qui permet de développer l’industrie de biens dits de consommation, mais aussi, par son articulation étroite avec l'industrie civile, l’industrie des équipements de guerre, qui elle par retour, amplifie la puissance des armées, armées qui sont indispensables à la prédation des richesses planétaires, lesquelles, pour finir la boucle vicieuse, permettent à la consommation de masse de perdurer sinon encore d’augmenter.

Voilà pourquoi il est impossible de sortir de l’état de guerre dans lequel nous sommes engagés.

Il est en effet impossible de parvenir à un accord supra national sous-tendu par l’intérêt général de l’humanité, qui seul garantit la prise en compte de l’intérêt de chaque nation, car il est impossible de sortir du cercle vicieux de recherche de puissance.

Car la sortie de ce cercle vicieux par une nation seule, entraînera son affaiblissement et sa destruction par les autres nations, la raison en étant que les richesses naturelles qui permettent la survie simple, l’approvisionnement basique et la satisfaction des besoins fondamentaux (nourriture, eau, énergie) s’épuise rapidement, inéluctablement et définitivement (les idées de développement « durable » sont risibles).

Le blocage fondamental de l’humanité dans le cercle vicieux actuel de sa propre autodestruction est la peur.

C’est aussi cette peur qui impose à chacun au sein d’un groupe humain restreint, comme la nation, de s’enrichir, de conserver sa richesse, de l’augmenter sans cesse, et ainsi, d’appauvrir sans cesse d’autres humains, d’augmenter le nombre de pauvres envieux et agressifs, ce qui a pour effet d’augmenter sa propre peur, qui impose d’encore plus s’enrichir, et ainsi de suite.

La peur est le pilier émotif sur lequel est fondé toute la structure sociale humaine actuelle.


8 – Vers la conscience d’une vitale sortie de crise, du cercle vicieux et pour ce faire la proposition de solutions.

Ce chapitre sera l’objet du prochain texte : « La sortie de la guerre civile humaine planétaire ». Le non-sens du gouvernement planétaire unique, tel que prôné par le juif Attali. Affronter le problème de la peur.


Michel Dakar, Villequier, le 12 novembre 2012