Site internet http://www.aredam.net

 

Voir les nouveautés sur le site : http://www.aredam.net/divers.html

 

Titre de cette page :
http://www.aredam.net/juillet-2013-commencement-implication-directe-chine-en-syrie.html

 

Un important tournant dans la guerre mondiale sur le front de Syrie

Annonce du commencement de l'implication directe de la Chine en Syrie, à travers une série d'articles parue sur les sites hors OTAN, dont celui d'Al Manar, dont la copie d'un article du 2 juillet 2013 est proposée sur le site aredam.net comme illustration.

Le rédacteur du site aredam.net attend l'annonce logique suivante, celle de l'implication directe de l'Inde en Syrie.

Le rédacteur du site aredam.net se permet de signaler que l'actuelle guerre mondiale se caractérise par quelques éléments originaux par rapport aux précédentes et secondaires guerres mondiales :

L'intrication et l'interdépendance des économies des belligérants, qui les force à se faire - pour l'instant - la guerre par le truchement d'intermédiaires.

La stratégie à long terme de l'alliance mondiale de la résistance au bloc impérialiste judéo-occidental, qui consiste à économiquement développer son marché intérieur de façon à se passer du marché de bloc impérialiste, pour se libérer des contraintes économiques qui l'entravent dans cette guerre. De façon concomitante à la venue de son autonomie économique, qui doit tendre vers une véritable autarcie vis à vis du bloc impérialiste, l'alliance a pour objectif de développer sa puissance militaire au-delà de celle du bloc impérialiste.

Le rédacteur du site aredam.net ose la remarque qu'un élément précipite les évènements, et tend à modifier la stratégie des deux camps. Il est le suivant.

L'annonce par la mouvance écologique du bloc impérialiste, mouvance qui n'est qu'un courant idéologique de ce bloc, du fameux "pic pétrolier", n'est qu'une tactique de la propagande du bloc impérialiste pour semer la confusion dans sa propre opinion publique, laquelle doit être maintenue dans l'inconscience totale de la guerre qui se déroule actuellement.

Car en ce qui concerne l'approvisionnement énergétique, ce n'est pas la perspective de l'épuisement des ressources pétrolières qui importe, mais ce qui se passe actuellement, c'est à dire l'arrivée dans le présent au point où la demande mondiale en énergie devient plus forte que l'offre mondiale disponible, et va le devenir de plus en plus, du fait des développements économiques des deux nations-mondes que sont la Chine et l'Inde (environ 3 milliards d'humains), et bientôt l'Afrique noire entraînée par la Chine.

L'entrée en guerre directe de la Chine en Syrie signifie que l'alliance mondiale de la résistance se met en position d'imposer au bloc impérialiste judéo occidental la poursuite de son développement économique, de son développement militaire, jusqu'au point où par son seul poids l'alliance fera effondrer le bloc impérialiste.

Il est clair que la Russie, qui est la seule puissance militaire actuelle capable de s'opposer au bloc impérialiste appartient à l'alliance de la résistance. la Russie a choisi d'une part le camp des futurs vainqueurs, d'autre part le dépeçage par les carnivores et cannibales du bloc impérialiste.

Pour finir, le rédacteur du site aredam.net, se permet d'informer que l'Entité (Communauté juive, Israël, organisations communautaires) va bientôt, ou a déjà commencé à jouer double jeu, et s'apprête à trahir le bloc impérialiste pour rejoindre l'alliance.

Michel Dakar, Villequier, le 6 juillet 2013

 

Copie de l'article du site d'Al Manar

Source :

http://www.almanar.com.lb/french/index.php

Page du site : "Chine les violences au Xinjiang dues à l’opposition syrienne.mht"

Chine: les violences au Xinjiang dues à l’opposition syrienne

L’équipe du site, 2 juillet 2013

Les violences au Xinjiang ne sont pas dues à un conflit ethnique entre Ouïghours musulmans et Hans, les Chinois de souche, mais au terrorisme, a affirmé lundi en choeur la presse officielle chinoise, accusant les Etats-Unis et désignant une filière qui serait liée à l'opposition syrienne.

A la suite des sanglants incidents de la semaine dernière, le Bureau politique du Parti communiste chinois (PCC), sous la direction du président Xi Jinping, a dépêché un haut dirigeant, Yu Zhengsheng, à Urumqi, capitale du Xinjiang, où il a annoncé un tour de vis sécuritaire dans cette région du nord-ouest à dominante musulmane.

Nous allons prendre des mesures renforcées pour réprimer les groupes terroristes, a déclaré ce membre du comité permanent du Bureau politique, cité par le China Daily, devant les responsables du PCC du Xinjiang.

Il s'exprimait à l'approche de l'anniversaire le 5 juillet des plus violentes émeutes entre Hans et Ouïghours, survenues à Urumqi en 2009, qui avaient fait officiellement 197 morts.

Un commentaire non signé du Quotidien du Peuple, organe du PCC, a violemment attaqué les Etats-Unis, accusés de conspirer pour orienter les calamiteuses activités terroristes vers la Chine et de pratiquer un double langage sur la question du contre-terrorisme, équivalent à de l'indulgence et de la complicité.

Les violents incidents terroristes au Xinjiang ne sont pas une question ethnique ou religieuse, a répliqué le journal, rendant les médias occidentaux responsables des critiques contre la politique chinoise en matière de relations inter-ethniques.

De son côté, le quotidien officiel Global Times, appartenant au Quotidien du peuple, a assuré lundi qu'un de ses reporters a obtenu récemment l'information exclusive auprès des autorités anti-terroristes selon laquelle certains membres de la faction du Turkestan oriental (ndlr, nom donné au Xinjiang par les radicaux ouïghours en exil) étaient entrés en Syrie depuis la Turquie et ont participé à des organisations extrémistes, religieuses et terroristes au sein de l'opposition syrienne.

Ces éléments auraient combattu contre l'armée syrienne, et certains auraient regagné le Xinjiang pour y fomenter des troubles.

Le journal cite le cas d'un homme de 23 ans, répondant au nom de Maimaiti Aili, membre du Mouvement islamique du Turkestan oriental (MITO), arrêté à une date indéterminée, qui aurait avoué que son mouvement l'avait envoyé au Xinjiang pour y commettre des actes de sabotage et y intensifier la lutte.

La presse chinoise rapportait également l'arrestation d'un nommé Ahmatniyaz Sidiq, également orthographié Ahmetniaz Stek, dernier des auteurs présumés de l'attaque de mercredi à Lukqiu en fuite. Celui-ci aurait mis sur pied une cellule terroriste de 17 membres et décidé de lancer l'attaque sur la petite ville, située à 250 km au sud-est d'Urumqi, après l'arrestation d'un de ses membres. Armés de couteaux, ils avaient pris d'assaut les postes de police et les bâtiments officiels, tuant 24 personnes dont deux femmes et 16 Ouïghours, selon le China Daily. Onze des assaillants ont été abattus.

Vendredi, une centaine de terroristes ouïghours ont provoqué une émeutes à Hotan, selon Chine Nouvelle. Le bilan restait inconnu lundi.

En outre, 19 personnes ont été arrêtées dans la région pour avoir répandu des rumeurs via des SMS et sur l'internet, selon le quotidien.

Dans cette immense région semi-désertique, qui a vu ces dernières décennies affluer des millions de Chinois Hans, l'ethnie archi-dominante du pays, les autorités sont confrontées au triple défi du terrorisme, de l'extrémisme religieux et du séparatisme, à la fois local et à l'étranger, a martelé la presse chinoise en écho au discours officiel.

Le dirigeant chinois envoyé à Urumqi, Yu Zhengsheng, a prévenu les responsables régionaux, réunis sous la houlette du chef du parti du Xinjiang, Zhang Chunxian, qu'ils devaient être clairement conscients de la nature complexe et grave du combat à long terme contre le séparatisme, assimilé au terrorisme.