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Les notions de droits, d'individualité, de conscience, à travers la "Déclaration du Caire du 5 août 1990 sur les droits de l'homme en Islam", et de deux pierres préhistoriques taillées par l'homme. La notion de droit est une création de l'individu. La notion de droit a pris naissance en Occident. Le droit provient de la confrontation, de l'affrontement, de la résistance de l'individu à l'autorité. Le droit naît de la contrainte exercée par l'individu sur l'autorité, contrainte exercée dans le but que l'autorité reconnaisse l'existence de l'individu, l'existence de règles, et accepte de respecter ces règles. L'individu, les règles et le respect des règles, sont les trois éléments de l'ensemble nommé le droit. Le droit est apparu en Occident parce que la religion chrétienne renfermait en elle-même son propre affaiblissement, ce qui a permis à l'individu de se libérer de la sujétion à l'autorité. Cela a permis à la conscience de s'éveiller, à la science et à la connaissance de prospérer. Cela a aussi permis à l'Occident de dominer par sa technologie le monde, de soumettre les autres civilisations et d'exploiter les autres populations. Ce ferment chrétien de libération de l'individu et de l'émergence du droit, est dû à l'influence de la pensée grecque, dont l'apogée s'est située à l'époque de la démocratie athénienne, où apparue la notion de citoyenneté, notion mère de celles d'individualité et de droit. Le christianisme se situe entre le judaïsme dont il est issu, judaïsme qui est une forme archaïque de procédé de conditionnement mental de masse à la soumission envers l'autorité, le maître, envers dieu, dieu qui est la personnification de l'autorité, du maître, et l'islam, qui est un néo archaïsme. Ces archaïsme et néo archaïsme de conditionnement mentaux de masse à la soumission, ont un même but, celui d'interdire l'individualité, le droit et la conscience. Pour le judaïsme et l'islam, dieu a créé l'univers et l'homme, il y a environ une dizaine de milliers d'années. La connaissance objective, fruit de l'éveil de la conscience, de l'individualité, fruit de la capacité d'observer, d'analyser et de comprendre le réel, ce qu'on nomme la science, démontre que la vie est apparue par le simple jeu des forces physico-chimiques, d'elle-même, il y a environ trois milliards d'années sur la planète terre, que la terre s'est formée d'elle-même, il y a environ cinq milliards d'années, et que l'univers s'est formé de lui-même, il y a quinze milliards d'années. La science observe que l'être humain est l'aboutissement de l'évolution d'une longue chaîne de différentes formes de vie. Voici les photographies de deux pierres taillées par l'être humain (deux outils, sans doute des racloirs servant à préparer les peaux, à séparer la chair des os, à écraser les fibres végétales). Ces outils fabriqués par l'être humain datent de plus d'un million d'années. Sur l'un des deux on peut remarquer un coquillage fossile, qui lui est vieux de plusieurs dizaines de millions d'années. Ces outils ont été trouvé par l'auteur de cet article, dans le pays de Caux, en Normandie. A la suite de ces photographies, figure la Déclaration du Caire du 5 août 1990 sur les droits de l'homme en Islam. Cette Déclaration expose sans masque qu'en Islam, la notion de droit n'existe pas, que ce qui est nommé le droit, n'est pas le droit. Dans ce texte, en effet, le droit est présenté comme étant un don, un commandement de dieu, donc de l'autorité, dieu étant la personnification de l'autorité, alors que le droit est une création de l'individu, création issue de la lutte de l'individu contre l'autorité qui est par essence la négation du droit et de l'individu. Le terme "islam" signifie "soumission". L'Islam est la religion qui est la plus pure de toutes les religions, en ce sens qu'elle exprime sans masque le principe même de toutes les religions, soit la soumission, c'est à dire la négation de l'individualité, la persécution des individus, le rejet du droit, et la proscription de la conscience. Toute oppression et exploitation d'une masse d'humains par une élite, n'est possible que parce que cette masse a intériorisé sa soumission envers cette élite, a intégré cette soumission. Le procédé d'inculcation de la soumission se nomme religion, et le plus franc, le plus honnête de tous les procédés d'inculcation de la soumission, de toutes les religions, est l'Islam, qui ouvertement signifie soumission, qui ouvertement affiche son objectif, celui de dépersonnaliser l'individu, soit de castrer l'individu de sa personnalité, castration qui est symbolisée par le rite de la circoncision, d'en faire un esclave, l'esclave de dieu, soit du maître, de transformer la société humaine en une société d'esclaves incapables de rébellion (le prénom Abdallah signifie esclave de dieu). Michel DAKAR, Paris, le 27 mai 2008. E-mail dakarmichel@yahoo.fr
LE CAIRE, 5 AOUT 1990 Déclaration du Caire sur les droits de l’homme en Islam Déclaration sur les droits de l'homme en
Islam adoptée le 5 août 1990, au Caire (Egypte), lors de
la 19e Conférence islamique des ministres des Affaires étrangères.* Réaffirmant le rôle civilisateur et historique de la Ummah islamique, dont Dieu a fait la meilleure Communauté; qui a légué à l'humanité une civilisation universelle et équilibrée, conciliant la vie ici-bas et l'Au-delà, la science et la foi; une communauté dont on attend aujourd'hui qu'elle éclaire la voie de l'humanité, tiraillée entre tant de courants de pensées et d'idéologies antagonistes, et apporte des solutions aux problèmes chroniques de la civilisation matérialiste; Soucieux de contribuer aux efforts déployés par l'humanité pour faire valoir les droits de l'homme dans le but de la protéger contre l'exploitation et la persécution, et d'affirmer sa liberté et son droit à une vie digne, conforme à la Charria; Conscients que l'humanité, qui a réalisé d'immenses progrès sur le plan matériel, éprouve et éprouvera le besoin pressant d'une profonde conviction religieuse pour soutenir sa civilisation, et d'une barrière pour protéger ses droits; Convaincus que, dans l'Islam, les droits fondamentaux
et les libertés publiques font partie intégrante de la Foi
islamique, et que nul n'a, par principe, le droit de les entraver, totalement
ou partiellement, de les violer ou les ignorer, car ces droits sont des
commandements divins exécutoires, que Dieu a dictés dans
ses Livres révélés et qui constituent l'objet du
message dont il a investi le dernier de ses prophètes en vue de
parachever les messages célestes, de telle sorte que l'observance
de ces commandements soit un signe de dévotion; leur négation,
ou violation constitue un acte condamnable au regard de la religion; et
que tout homme en soit responsable individuellement, et la communauté
collectivement; déclarent ce qui suit :
Article 1 a) Tous les êtres humains constituent une même famille dont les membres sont unis par leur soumission à Dieu et leur appartenance à la postérité d'Adam. Tous les hommes, sans distinction de race, de couleur, de langue, de religion, de sexe, d'appartenance politique, de situation sociale ou de toute autre considération, sont égaux en dignité, en devoir et en responsabilité. La vrai foi, qui permet à l'homme de s'accomplir, est la garantie de la consolidation de cette dignité. b) Les hommes sont tous sujets de Dieu, le plus digne de sa bénédiction étant celui qui se rend le plus utile à son prochain. Nul n'a de mérite sur un autre que par la piété et la bonne action.
Article 2 a) La vie est un don de Dieu, garanti à tout homme. Les individus, les sociétés et les Etats doivent protéger ce droit contre toute atteinte. Il est défendu d'ôter la vie sans motif légitime. b) Le recours à des moyens conduisant à l'extermination de l'espèce humaine est prohibé. c) La préservation de la continuité de l'espèce humaine jusqu'au terme qui lui est fixé par Dieu est un devoir sacré. d) L'intégrité du corps humain est garantie; celui-ci ne saurait être l'objet d'agression ou d'atteinte sans motif légitime. L'Etat est garant du respect de cette inviolabilité.
Article 3 a) Il est interdit, en cas de recours à la force ou de conflits armés, de tuer les personnes qui ne participent pas aux combats, tels les vieillards, les femmes et les enfants. Le blessé et le malade ont le droit d'être soignés; le prisonnier d'être nourri, hébergé et habillé. Il est défendu de mutiler les morts. L'échange de prisonniers, ainsi que la réunion des familles séparées par les hostilités constituent une obligation. b) L'abattage des arbres, la destruction des cultures ou du cheptel, et la démolition des bâtiments et des installations civiles de l'ennemi par bombardement, dynamitage ou tout autre moyen, sont interdits.
Article 4 Tout homme a droit à ce que sa dignité et son honneur soient sauvegardés de son vivant et après sa mort. L'Etat et la société se doivent de protéger sa dépouille mortelle et le lieu de son inhumation.
Article 5 a) La famille est le fondement de l'édification de la société. Elle est basée sur le mariage. Les hommes et les femmes ont le droit de se marier. Aucun entrave relevant de la race, de la couleur ou de la nationalité ne doit les empêcher de jouir de ce droit. b) La société et l'Etat ont le devoir d'éliminer les obstacles au mariage, de le faciliter, de protéger la famille et de l'entourer de l'attention requise.
Article 6 a) La femme est l'égale de l'homme au plan de la dignité humaine. Elle a autant de droit que de devoirs. Elle jouit de sa personnalité civile et de l'autonomie financière, ainsi que du droit de conserver son prénom et son patronyme. b) La charge d'entretenir la famille et la responsabilité de veiller sur elle incombent au mari.
Article 7 a) Tout enfant a, au regard de ses parents, de la société et de l'Etat, le droit d'être élevé, éduqué et protégé sur les plans matériels, moral et sanitaire. La mère et le ftus doivent également être protégés et faire l'objet d'une attention particulière. b) Les parents et les tuteurs légaux ont le droit de choisir le type d'éducation qu'ils veulent donner à leurs enfants, tout en ayant l'obligation de tenir compte des intérêts et de l'avenir de leurs progénitures, conformément aux valeurs morales et aux dispositions de la Charria. c) Conformément aux dispositions de la Charria, les parents ont des droits sur leurs enfants; les proches ont des droits sur les leurs.
Article 8 Tout homme jouit de la capacité légale conformément à la Charria, avec toutes les obligations et les responsabilités qui en découlent. S'il devient totalement ou partiellement incapable, son tuteur se substitue à lui.
Article 9 a) La quête du savoir est une obligation. L'enseignement est un devoir qui incombe à la société et à l'Etat. Ceux-ci tenus d'en assurer les voies et moyens et d'en garantir la diversité dans l'intérêt de la société et de façon à permettre à l'homme de connaître la religion islamique et de découvrir les réalités de l'univers, en vue de les mettre au service de l'humanité. b) Tout homme a droit à une éducation cohérente et équilibrée, au plan religieux et de la connaissance de la matière, qui doit être assurée par les diverses structures d'éducation et d'orientation, tels que la famille, l'école, l'université, les médias, etc. Cette éducation doit développer la personnalité de l'homme, consolider sa foi en Dieu, cultiver et lui le sens des droits et des devoirs et lui apprendre à les respecter et à les défendre.
Article 10 L'Islam est la religion de l'innéité. Aucune forme de contrainte ne doit être exercée sur l'homme pour l'obliger à renoncer à sa religion pour une autre ou pour l'athéisme ; il est également défendu d'exploiter à cette fin sa pauvreté ou son ignorance.
Article 11 a) L'homme naît libre. Nul n'a le droit de l'asservir, de l'humilier, de l'opprimer, ou de l'exploiter. Il n'est de servitude qu'à l'égard de Dieu. b) La colonisation, sous toutes ses formes, est strictement prohibée en tant qu'une des pires formes d'asservissement. Les peuples qui en sont victimes ont le droit absolu de s'en affranchir et de rétablir leur autodétermination. Tous les Etats et peuples ont le devoir de les soutenir dans leur lutte pour l'élimination de toutes les formes de colonisation et d'occupation. Tous les peuples ont le droit de conserver leur identité propre et de disposer de leurs richesses et de leurs ressources naturelles.
Article 12 Tout homme a droit, dans le cadre de la Charria, à la liberté de circuler et de choisir son lieu de résidence à l'intérieur ou à l'extérieur de son pays. S'il est persécuté, il a le droit de se réfugier dans un autre pays. Le pays d'accueil se doit de lui accorder asile et d'assister sa sécurité, sauf si son exil est motivé par un crime qu'il aurait commis en infraction aux dispositions de la Charria.
Article 13 Le travail est un droit garanti par l'Etat et la société à tous ceux qui y sont aptes. Tout individu a la liberté de choisir le travail qui lui convient et qui lui permet d'assurer son intérêt et celui de la société. Le travailleur a droit à la sécurité et à la protection, ainsi qu'à toutes les autres garanties sociales. Il n'est pas permis de le charger d'une tâche qui soit au-dessus de ses capacités, de l'y contraindre, de l'exploiter ou de lui causer un quelconque préjudice. Le travailleur, sans distinction de sexe, a droit à une rémunération juste et sans retard de son labeur. Il a droit également aux congés, indemnités et promotions qu'il mérite. Il est tenu d'être loyal et soigneux dans son travail.
Article 14 Tout homme a le droit de rechercher le gain licite, sans spéculation ni fraude, ni préjudice pour lui-même et pour les autres; l'usure (Riba) est expressément prohibée.
Article 15 a) Tout homme a droit à la propriété acquise par des moyens licites. Il lui est permis de jouir des droits de propriété, à condition de ne porter préjudice ni à lui-même, ni à autrui, ou à la société. L'expropriation n'est permise que pour une cause d'utilité publique et moyennant une indemnisation immédiate et juste. b) La confiscation ou la saisie des avoirs est prohibée, sauf disposition légale.
Article 16 Tout homme a le droit de jouir du fruit de toute œuvre scientifique, littéraire, artistique ou technique dont il est l'auteur. Il a également droit à la protection des intérêts moraux et matériels attachés à cette œuvre, sous réserve que celle-ci ne soit pas contraire aux préceptes de la loi islamique.
Article 17 a) Tout homme a le droit de vivre dans un environnement sain, à l'abri de toute corruption et de toute dépravation, de lui permettre de s'épanouir. Il appartient à la société et à l'Etat de lui garantir ce droit. b) L'Etat et la société doivent garantir à chaque homme la protection sanitaire et sociale, ainsi que tous les services publics dont il a besoin, dans la limite des possibilités existantes. c) L'Etat garantit à tout homme le droit à une vie décente lui permettant de subvenir à ses besoins et à ceux des personnes à sa charge, pour l'alimentation, l'habillement, le logement, l'enseignement, les soins médicaux et tous autres besoins fondamentaux.
Article 18 a) Tout homme a le droit de vivre protégé dans son existence, sa religion, sa famille, son honneur et ses biens. b) Tout homme a droit à l'indépendance dans la conduite de sa vie privée, dans son domicile, parmi les siens, dans ses relations avec autrui et dans la gestion de ses biens. Il n'est pas permis de l'espionner, de le surveiller ou de nuire à sa réputation. Tout homme doit être protégé contre toute intervention arbitraire. c) Le domicile est inviolable en toutes circonstances. Nul ne peut y pénétrer sans l'autorisation de ses occupants ou de manière illégale. Il n'est pas permis de le détruire, de le confisquer ou d'en expulser les occupants.
Article 19 a) Tous les individus, gouvernants et gouvernés, sont égaux devant la loi. b) Le droit de recours à la justice est garanti pour tous. c) La responsabilité est, par essence, personnelle. d) Il ne peut y avoir ni délit, ni peine, en l'absence de dispositions prévues par le Charria. e) Le prévenu est présumé innocent tant que sa culpabilité n'est pas établie par un procès équitable lui assurant toutes les garanties pour sa défense.
Article 20 Il n'est pas permis, sans motif légal, d'arrêter une personne, de restreindre sa liberté, de l'exiler ou de la sanctionner. Il n'est pas permis non plus, de lui faire subir une torture physique ou morale ou une quelconque autre forme de traitement humiliant, cruel ou contraire à la dignité humaine. Il n'est pas permis de soumettre quiconque à des expériences médicales ou scientifiques, sauf avec son consentement et à condition de ne pas mettre en péril sa santé ou sa vie. Il n'est pas permis d'établir des lois d'exception donnant une telle possibilité aux autorités exécutives.
Article 21 Il est formellement interdit de prendre une personne en otage sous quelque forme, et pour quelque objectif que ce soit.
Article 22 a) Tout homme a le droit d'exprimer librement son opinion pourvu qu'elle ne soit pas en contradiction avec les principes de la Charria. b) Tout homme a le droit d'ordonner le bien et de proscrire le mal, conformément aux préceptes de la Charria. c) L'information est un impératif vital pour la société. Il est prohibé de l'utiliser ou de l'exploiter pour porter atteinte au sacré et à la dignité des prophètes ou à des fins pouvant nuire aux valeurs morales et susceptibles d'exposer la société à la désunion, à la désintégration ou à l'affaiblissement de la foi. d) Il est interdit d'inciter à la haine ethnique ou sectaire ou de se livrer à un quelconque acte de nature à inciter à la discrimination raciale, sous toutes ses formes.
Article 23 a) Gouverner est une mission de confiance, il est absolument interdit de l'exercer avec abus et arbitraire, afin de garantir les droits fondamentaux de la personne humaine. b) Tout homme a le droit de participer directement ou indirectement à la gestion des affaires publiques de son pays. Il a également le droit d'assumer des fonctions publiques conformément aux dispositions de la Charria.
Article 24 Tous les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration sont soumis aux dispositions de la Charria.
Article 25 La Charria est l'unique référence pour l'explication ou l'interprétation de l'un quelconque des articles contenus dans la présente Déclaration. L'Organisation de la conférence islamique est une Organisation internationale qui compte 57 Etats décidés "à rassembler leurs ressources, à unir leurs efforts et à parler d'une seule voix pour défendre leurs intérêts et assurer le progrès et le bien-être de leurs populations et de tous les musulmans, à travers le monde". * Ce texte a été publié dans l'ouvrage Vers un système arabe de protection des droits de l'homme : la Charte arabe des droits de l'homme, édité en mai 2002, à Lyon, par le Centre Arabe pour l'Education au Droit International Humanitaire et aux droits Humains (ACIHL) et l'Institut des Droits de l'Homme de Lyon. Centre Arabe pour l'Education au Droit International Humanitaire et aux droits Humains. 187, montée de Choulans, F-69005 Lyon. E-mail : contact@acihl.org Institut des Droits de l'Homme. 10-12, rue A. de St-Exupéry, F-69002 Lyon. E-mail : idhl@univ-catholyon.fr
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