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De l'instauration comme fondation du droit international, du droit de génocider d'autres peuples.

Ou, de la mort de toute morale et de toute éthique en Occident et dans le reste du monde : la création et la légitimation de l'Etat d'Israël.
Est-il possible pour une société humaine, d'espérer exister longtemps en ayant perdu toute morale et toute éthique ?

 


Avant propos.

Ce présent texte est écrit sans faire référence à un camp, celui des anti et des pro sionistes, qui selon l'auteur de ce texte, Michel DAKAR, ne sont au fond qu'un même et unique camp, pro et anti sionistes n'existant que par l'illusion d'une solidarité communautaire fondée sur la création de l'ennemi, du diable, ennemi et diable qui seuls assurent le liant, la cohésion des milieux sionistes et anti sionistes. Pour les pro sionistes, le diable est constitué des anti sionistes, et pour les anti sionistes, le diable est constitué des sionistes.

Ce texte est simplement une analyse qui prend le cas particulier de l'Etat d'Israël, cas qui est particulier mais loin d'être unique, cas exemplaire, caricatural d'un phénomène intrinsèquement humain, celui de la légitimation de l'élimination d'autrui, du pousse toi de là que je m'y mette, du droit de génocide, du racisme.


Instauration comme fondation du droit international, du droit de génocider d'autres peuples.


L'Etat d'Israël se légitime par le génocide des juifs par les nazis. Le génocide des juifs est l'évènement présenté comme contraignant la population juive mondiale à s'installer en Palestine, dans le but de se prémunir contre de futurs génocides, de la part d'autres mouvements politiques qui auraient dans l'avenir la même détermination à l'égard des juifs, que les nazis.

Hors, ce qui se passe en Palestine, ce que fait le gouvernement israélien à la population palestinienne, répond exactement aux spécifications de l'acte de génocide, d'une part tel que l'avait défini celui qui a inventé le mot et le concept même de génocide, Raphaël Lemkin, et la Convention du 9 décembre 1948 de l'ONU qui défini l'acte de génocide, ainsi que l'article du code pénal français réprimant l'acte de génocide (article 211-1).

Ainsi, un génocide justifie, légitime, rend moral, éthique, humain, l'action de commettre à son tour un autre génocide. En substance, le génocide commis par les nazis sur les juifs, légitime, moralise, rend éthique, l'acte de génocide commis par les dirigeants israéliens sur les palestiniens.

Au-delà, logiquement, donc, cela signifie qu'il peut exister des génocides justifiés.

Au-delà, logiquement, donc, cela signifie que le génocide n'est donc pas un crime en lui-même, puisqu'on peut lui trouver une justification, et même qu'on peut dire, dans certains cas, dont celui de la Palestine, que ceux qui commettent ce génocide, le font par devoir, pour sauver des vie, sauver un peuple d'un génocide possible, et que plus encore, si ils ne commettent pas ce génocide, ils se rendent coupable de complicité avec les éventuels et probables futurs génocideurs, des juifs.

Voilà le résultat de la création de l'Etat d'Israël, soit l'institution du droit général de génocide, la disparition comme crime ultime, maximum, du génocide, et au-delà, la décriminalisation du génocide.

Voilà ce que l'Occident, et au-delà, tous les autres gouvernements de la planète, peuvent revendiquer, grâce à la jurisprudence israélienne, le droit d'éliminer une population entière, puisque cette élimination n'est pas un crime.

On parvient même à ce paradoxe, que tuer un simple individu est un crime, mais en tuer une masse n'est plus un crime.

Cela augure de façon inquiétante de l'avenir de notre société humaine.

La société humaine a-t-elle une chance de durer avec une morale et une éthique fondée sur la décriminalisation du génocide, soit de l'assassinat de masse ?

Encore une fois, avant de clore ce texte, je ne prends par le parti des sionistes et des anti sionistes, qui se ressemblent étrangement, et qui pour moi font parti du même camp, celui des gens qui recherchent le pouvoir, et qui pour se faire, diabolisent ceux qui s'opposent, ceux qui les gênent dans leurs visées.

Michel DAKAR, Paris, le 6 septembre 2008.

Annexe :

Article II de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, du 9 décembre 1948.


Dans la présente Convention, le génocide s'entend de l'un quelconque des actes ci-après commis dans l'intention de détruire, ou tout ou partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :

a) Meurtre de membres du groupe;

b) Atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe;

c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle;

d) Mesure visant à entraver les naissances au sein du groupe;

e) Transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe.


Article III.

Seront punis les actes suivants :

a) Le génocide; b) L'entente en vue de commettre le génocide; c) L'incitation directe ou indirecte à commettre le génocide; d) La tentative de génocide; e) La complicité dans le génocide.


Article IV.

Le personnes ayant commis le génocide ou l'un quelconque des autres actes énumérés à l'article III seront punies, qu'elles soient des gouvernants, des fonctionnaires ou des particuliers.


Nota :

On peut considérer comme complices du génocide des palestiniens, et relevant de l'article III de cette Convention de l'ONU, toutes les organisations de "soutien" aux palestiniens, qui se refusent à dénoncer la situation faite aux palestiniens, comme relevant du génocide (le fait de dénier la réalité d'un génocide, revient à faciliter l'accomplissement de ce génocide). Ces organisations en France sont situées à l'extrême gauche (communistes, trotskistes, libertaires). Les plus connues sont la CAPJO-Europalestine, d'Olivia Zémor, l'AFPS du 21 ter rue Voltaire à Paris 11ème, Génération Palestine, le CCIPPP de Youssef Boussouma. Il est hélas triste de constater que les seuls à évoquer le génocide en cours subi par les palestiniens, soit à dénommer un chat un chat, se situent à l'extrême droite, qui elle, n'a au fond rien à faire du droit en général (le droit ne pouvant exister en réalité que dans un état d'égalité vrai, ce qui est à l'opposé des convictions de droite), et des arabes et des palestiniens dans ce cas particulier, et qui utilisent la dénonciation du génocide des palestiniens, comme argument de propagande pour nuire aux juifs, via un combat de façade contre le sionisme. Ceux-là au fond relèvent de même de l'article III de la Convention de l'ONU sur le crime de génocide, puisque le génocide des palestiniens sert leur combat politique.

Il existe une dernière catégorie de complices du génocide palestiniens, catégorie nouvellement arrivée sur le marché politique de l'exploitation du drame de Palestine, ce sont ceux qui prônent "Un seul état pour tous" réunissant au sein d'une même entité géographique juifs et non juifs, ce qui est totalement et volontairement utopique, puisque le programme sioniste énonce le plus clairement possible le caractère fondamental d'Israël, qui est d'être ethniquement pur (l'état juif), et qu'à terme, au moment propice, il est sans aucun doute possible, que seront éliminés d'Israël tous les non-juifs, musulmans et chrétiens.