Hiroshima, Nagasaki, Idlib.

Texte de Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome, Villequier province coloniale de l'ex-France, Empire en voie de désagrégation Israélo-US, le 16 septembre 2018.

http://www.aredam.net/hiroshima-nagasaki-idlib.html


Le principe exposé dans ce texte est fondé sur celui du contre-feu utilisé par les forestiers pour stopper un incendie de forêt, en allumant un incendie maîtrisé à l'écart de l'incendie incontrôlé, et en les faisant se confronter pour qu'ils s'annihilent.

Il est très clair que nous allons directement vers l'usage des armes nucléaires.

La raison en est la réalité qui n'apparaît dans aucun site internet de géo-stratégie mondiale, dont le site type http://www.voltairenet.org/ est le modèle.

Cette réalité est la raréfaction irréductible allant inéluctablement jusqu'à la disparition de l'ensemble des ressources vitales planétaires, couplée avec la croissance irréductible de la population humaine, à la croissance irréductible du niveau de vie dans les populations asiatiques, et au progrès irréductible du réchauffement climatique et de ses conséquences.

De cette réalité, il est interdit de parler alors qu'elle sous-tend toutes les stratégies de tous les protagonistes.

Alors, quand inéluctablement l'emploi des armes nucléaires se profile, il faut contrôler dès que faire se peut cet usage, et même si c'est possible, que son premier emploi provoque un arrêt momentané voire sur le long terme voire définitif de cet emploi.

C'est possible avec la poche d'Idlib.

L'emploi d'un armement nucléaire à Idlib remplit les conditions pour que la progression vers l'emploi de l'armement nucléaire cesse.

C'est un contre-feu comme l'emploient les forestiers qui cherchent à stopper un incendie.

Voici pourquoi.

La poche d'Idlib au nord de la Syrie renferme l'ensemble des mercenaires de l'Empire Israélo-US refoulés des territoires libérés par l'Etat de Syrie, ainsi que leurs agents d'encadrement dont les origines sont principalement US, israélienne, anglaise, française et autres plus mineures, telles arabe-saoudienne, du même bloc.

Qui va réellement regretter la disparition de ces mercenaires irrémédiablement fanatisés religieusement et impossible à soigner, et celle de leurs agents d'encadrement, qui ont directement participé à les former et à les diriger, et dont le métier est de réaliser les plus basses œuvres que peuvent réaliser un être humain ?

Il s'agit dans ces deux cas de sortes de déchets existentiels humains ultimes produits par la triste histoire humaine, dont tout le monde pense qu'ils ne valent pas la peine de prendre un risque de guerre nucléaire même limité pour les sauver. Et encore moins les dirigeants de l'Empire Israélo-US qui ont tant à perdre comme étant les plus nantis de la planète.

Une bombe à neutron sur la poche d'Idlib, une fois toutes les tentatives réalisées pour en évacuer les civils serait une opération bénéfique pour stopper un moment tout usage futur des armes nucléaires dans le contexte général décrit en introduction.

Car si l'alliance Chino-russe ne réalise pas cette démonstration à cette occasion bénigne et sans conséquence, il est hautement probable que cela soit l'Empire israélo-US qui fasse ce pas à une autre occasion ou même pour sanctuariser Idlib, et dans un but qui ne sera pas celui de freiner l'emploi de l'arme atomique, mais de le rendre habituel, cela dans la perspective d'affermir sa domination régulièrement déclinante.

Encore plus, le non-emploi de l'arme à neutron à Idlib par les chino-russes, sera perçue comme une preuve de faiblesse par les dirigeants israélo-US.

Donc à la fois, la démonstration atomique d'Idlib permettra de gagner un temps de répit par rapport à la généralisation de l'emploi de l'arme nucléaire qu'on peut estimer inévitable, mais aussi mettra un terme immédiat à l'entreprise de domination planétaire de l'Empire israélo-US, dont la disparition totale, selon beaucoup d'opinion, est la condition incontournable pour qu'une possibilité apparaisse de parvenir à un gouvernement mondial raisonnable qui prenne en compte l'intérêt général, incluant celui des toutes les formes de vie autres que l'espèce humaine, et établissant et faisant respecter des plans autoritaires et sur le long terme de réhabilitation de l'écosphère terrestre, de régression drastique de la population humaine, et de changement drastique des modes de production et de consommation humains.