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L'égalité vraie : économique et écologique.
1 - Introduction : Il n'y a que deux camps en présence, et qui s'affrontent. Il n'y a qu'un unique combat, qui se perpétue depuis toujours, et dans tous les lieux. Ce seul combat qui importe, est celui pour ou contre l' "égalité vraie". Les seuls belligérants en présence se dénomment les inégalitaires et les égalitaires. Tous les autres noms de belligérants ne sont que des habillages de ces deux seules espèces de combattants. L'égalité vraie se compose de l'égalité économique et de l'égalité écologique. La fameuse égalité en droit ne peut être qu'une conséquence de l'égalité vraie, et ne peut exister que si l'égalité vraie existe. Sans un état d'égalité vraie, l'égalité en droit n'est qu'une imposture.
2 - La lutte actuelle qui focalise toute l'attention de ceux qui jouissent encore d'un peu de conscience, est celle contre le sionisme. Cette lutte est totalement illusoire. En effet, le sionisme n'est que l'une des manifestations de l'inégalité. Ne pas affirmer que l'axe de sa lutte est contre l'inégalité, et ne pas souligner que le sionisme n'est que l'un des aspects de l'inégalité, dévoile sa propre identité de vue avec le sionisme et les sionistes. Les antisionistes ne sont que des concurrents des sionistes, tout aussi inégalitaires que les sionistes. Sionistes et antisionistes ne sont que des frères d'une même espèce. La lutte entre sionistes et antisionistes n'est qu'une lutte intestine, une concurrence pour la prise du pouvoir.
3 - Qu'est-ce que l'égalité vraie ? Qu'est-ce que l'égalité économique ? Qu'est-ce que l'égalité écologique ?
L'égalité vraie conditionne toute socialité. Hors de l'égalité vraie il n'existe pas de société humaine, pas de socialité, mais un état d'asocialité, d'hostilité sociale, un état de guerre sociale constant, de guerre intra humaine, et de guerre entre l'humanité et toutes les formes de la vie et sociétés autres qu'humaines, telles végétales et animales. L'égalité vraie est constituée des deux formes d'égalités : l'égalité économique, et l'égalité écologique, cette dernière n'étant que l'égalité économique élargie hors du cercle de l'humanité, à l'ensemble des formes de la vie, à toute la biosphère. L'égalité économique est fondée sur le fait évident, logique et naturel, qu'un humain ne peut disposer pour exister, de plus de biens qu'un autre humain, ni d'espace, ni de confort, ni d'éducation, ni de culture, ni de soin, ni de quoi que ce soit d'autres. L'inégalité économique, qui est d'ailleurs le fond de tout enseignement, endoctrinement, conditionnement, dressage religieux, est un poison mental inculqué dans les consciences, dès le plus jeune âge. L'égalité économique se rapporte tant aux individus entre eux, qu'aux communautés d'individus entre elles (peuples, cités, nations et autres). L'égalité écologique n'est que la transposition de la notion d'égalité économique, entre formes de vie différentes, humaine, animales et végétales et autres. Chaque forme de vie ne peut accaparer plus que ce dont jouissent les autres formes de vie, particulièrement la forme de vie la plus puissante, celle humaine, par rapport aux autres formes de vie de la biosphère. Cette règle de base devrait fonder ce qu'on pourrait nommer l'écologie vraie, par opposition à l'écologie de pacotille qui n'est que l'un des artifices du système de domination actuel. L'homme doit donc opérer un retrait par rapport aux formes de vie non humaine. De l'égalité vraie naît le "Droit", car le droit se crée de l'échange entre égaux, qui décident de la règle commune. Pour créer une règle commune, autrement dénommée le "Droit", il faut que les parties existantes n'exercent pas une violence, une domination, sur aucune des autres parties, et cette condition est réalisée uniquement si ces parties sont en état d'égalité vraie. Hors de l'état d'égalité vraie, il n'y a pas de droit, ni d'état de droit. Le droit est une notion qui s'étend de même au rapport entre la forme de vie humaine, et celles animales et végétales et autres. Le principe fondamental d'une vraie écologie, par opposition au simulacre d'écologie que nous connaissons, devrait être le droit, dont l'existence n'est possible qu'à partir du moment où sont considérée comme égales toutes les formes de la vie, où cette égalité aboutit à un partage égal de la biosphère entre formes de la vie, où les échanges entre les formes de la vie, et particulièrement entre la forme humaine et les autres formes non humaines de la vie, sont exempts de violence, de destruction, de domination, de subjugation. La catastrophe intégrale ; sociale en environnementale, vers laquelle nous nous avançons de plus en plus rapidement, n'est que la conséquence de l'état d'inégalité dans lequel nous sommes enfermés. Le sionisme n'est que la caricature de l'idéologie de l'inégalité, et ce qui se passe en Palestine n'est que l'exposition au grand jour, sans masque, de la réalité de ce qu'est l'inégalité. Ne s'occuper comme le font de plus en plus d'individus, ou comme certains qui ont toujours fait cela dans leur vie, que du sionisme et de la Palestine, revient à lutter pour le maintien de l'état d'inégalité et à favoriser la catastrophe du proche avenir, car c'est sciemment orienter son action vers l'arbre unique et au fond dérisoire qui cache l'immense étendue de la forêt.
Michel DAKAR, Paris, le 5 avril 2008.
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