Du déconditionnement.
Texte de Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome, Villequier ex-France, province coloniale de l'Empire ex-mondial israélo-US, nécrogène, en voie de désagrégation rapide, le 24 juin 2019.
http://www.aredam.net/deconditionnement.html



 

Le principe unique qui s'oppose à tout déconditionnement est que tout conditionnement devient le moteur unique de l'être, ce qui le meut, et que l'action de déconditionner revient à priver l'être de son moteur, pour imager, que le garagiste retire le moteur d'une voiture, et que cette voiture devient inerte, perd toute raison d'être, car une voiture sans moteur n'a plus aucun sens.

C'est la raison pour laquelle il est si difficile de déconditionner.

Et pourtant il faut bien avancer dans l'art du déconditionnement, car c'est la seule partie de la science médicale existentielle qui devrait permettre à l'espèce humaine de dépasser l'obstacle fatal qui l'empêche d'évoluer vers une manière d'être viable et heureuse, pour elle même et pour les autres formes d'existence en général.

Profit, réussite, commerce, ambition, pouvoir, domination, puissance, richesse, religion, croyance, fanatisme, endoctrinement, idéologie, soumission, obéissance, commandement, ordre, respect, État, nation, ethnie, culture, et autres et autres, tout est conditionnement, et retirer à l'être son ou ses conditionnements revient à en faire une chose inerte, et c'est cette peur de l'inertie, de perte de son énergie vitale, qui lui fait haïr le médecin du déconditionnement, alors que ce médecin ne lui apporte que la liberté et le bonheur, la plénitude existentielle.

Alors comment faire ?

Sachant que la plus imperceptible manœuvre de déconditionnement est immédiatement perçue par les conditionnés et provoque immédiatement une réaction d'hyper-agressivité, tendant à éliminer la cause du déconditionnement, soit le médecin déconditionneur.

On est face à la situation d'un malade en phase terminale dans son lit d'hôpital qui dès qu'il entendrait les pas du médecin dans le couloir, s'approcher de sa chambre, réunirait ses dernières forces pour l'empêcher d'entrer, voire même pour le tuer.

C'est à cette entreprise que nous devons nous atteler, faire accepter à ce malade son remède, pour le sauver.

Cela ne peut être qu'une œuvre collective.