http://www.aredam.net/consequence-a-tirer-de-l-assassinat-du-general-iranien-qasem-soleimani-par-les-americains.html
Communication de Michel Dakar, chercheur autonome, le 4
janvier 2020.
Article du site voltairenet.org
à la suite de ce communiqué : Le
Moyen-Orient et les États-Unis en alerte Réseau
Voltaire | 3 janvier 2020 Source : « Le
Moyen-Orient et les États-Unis en alerte »,
Réseau Voltaire, 3 janvier 2020,
www.voltairenet.org/article208771.html
Communication de Michel Dakar, chercheur autonome, le
4 janvier 2020.
Avant d'évoquer La conséquence
logique de l'assassinat du général Qasem Soleimani,
il faut adresser aux autorités iraniennes et aux proches
du général ses sincères condoléances,
ainsi que de même envers son second, et de même
envers ceux de sa suite, non-nommés. Je constate qu'aucune
des parties en présence ne l'a fait. Ainsi, vient d'être
assassiné l'un des plus engagés lutteurs contre
l'entreprise terroriste mondiale du « Sionoccident »,
son arme ultime dans sa guerre éternelle qu'il livre pour
asseoir sa domination définitive sur l'Humanité et
la réduire en esclavage. D'autres tomberont. Il n'y a
pas de larmes à verser, car faire la guerre en première
ligne aux terroristes sionoccidentaux revient à
accepter de tomber dans ce combat, à accepter de
mourrir. J'ai connu un iranien lorsque j'étais étudiant
en architecture à Paris, et j'ai à travers lui
appris à apprécier ce peuple. Il m'a fait découvrir
l'Iran par son mémoire d'architecte portant sur
l'architecture traditionnelle iranienne. J'en garde encore pleins
d'images dans ma tête. Je garde aussi le souvenir de
quelqu'un de très fin et de très intelligent, de
droit et de solide. Avant, en 1976, j'ai traversé
l'Iran par la route, au cours d'un voyage que j'avais entrepris
seul, avec un minuscule sac à dos, en stop, en direction
de l'Inde, puis en Syrie. C'était l'époque du shah,
de l'Afghanistan du roi soutenu par les russes. J'ai en Autriche
été pris en stop par deux afghans qui ramenaient un
minibus Mercedes d'Allemagne pour créer une ligne de bus
en Afghanistan. J'ai fait le voyage avec eux durant deux semaines
jusqu'à la frontière afghane. La traversée
de l'Iran a été épique car ils
concurrençaient les lignes de bus officielles, et qu'il
ont chargé, contraints, un malheureux douanier iranien à
la frontière turque pour le déposer à
la frontière afghane, qui finissait par les implorer de
bien vouloir s'arrêter. Puis vint le président
Mahmoud Ahmadinejad, qui me marqua par son idéalisme, son
intégrité et son courage. Il soutint les
révisionnistes français. Il n'y a plus depuis
longtemps aucune personnalité politique en Sionoccident de
ce niveau. Tous les politiciens du Sionoccident ne sont plus que
des paillasses corrompues, des loques indignes de porter le titre
d'humain. Il faut le comprendre, c'est l'Iran qui est à
la pointe du combat contre le Sionoccident, et cela signifie que
l'Iran est le bouclier de l'Humanité la protégeant
de l'esclavage éternel auquel le destine le
Sionoccident. Il faut aussi comprendre que la guerre éternelle
sera par définition longue et que la mort de Soleimani
n'en n'est que l'une des péripéties. Aussi, il
est urgent de ne rien faire, de ne pas y riposter. Laissons les
s'épuiser par d'autres provocations, de toutes façon,
ils ne peuvent aller très loin. Ils sont faibles, et de
plus divisés, et ennemis les uns des autres, ils ne
s'aiment pas entre eux, et n'ont plus au fond de respect et
d'estime pour eux-mêmes. De plus, ils ont fait fuir tous
les gens de valeur qui auraient pu les aider, et même plus,
ils les ont poussé dans la résistance. Ce n'est
qu'une question de temps pour que le Sionoccident tombe. Et il
y a un élément de choix dans leur camp, le premier
ministre israélien, qui est le meilleur allié de la
résistance au Sionoccident, car un taré de cet
acabit est une véritable aubaine pour la résistance.
C'est un élément d'affaiblissement irremplaçable,
il faut le faire durer tant que c'est possible.
La
conséquence logique à tirer de cette mort. Elle
est simple, il suffit de voir le cas de la Corée du Nord,
pays minuscule quasi anéanti par les américains
lors de la guerre dite de Corée, qui survit grâce
à son armement atomique. L'unique possibilité
pour les états de survivre à l'agression du
Sionoccident est de se doter d'un armement nucléaire
capable de réussir à anéantir effectivement
les principales capitales sionoccidentales (Londres,
Washington-New-York, Tel-Aviv-Jerusalem, Canberra, Paris, Bonn,
Milan-Rome, Madrid …). L'Iran doit être dotée
de cet armement. L'enjeu est fondamental, il est
défini par cette simple maxime universelle et
intemporelle : « LA LIBERTE OU LA
MORT »
Annexe :
Article
du site voltairenet.org : Le Moyen-Orient et les
États-Unis en alerte Réseau Voltaire | 3 janvier
2020 Source : « Le Moyen-Orient et les États-Unis
en alerte », Réseau Voltaire,
3 janvier 2020, www.voltairenet.org/article208771.html
Le
général Qasem Soleimani (photo), commandant de la
force Al-Quods des Gardiens de la Révolution iranien, a
été assassiné par les États-Unis sur
l’aéroport de Bagdad (Iraq), le 3 janvier 2020. Il
était considéré comme le meilleur soldat de
Forces spéciales au monde.
Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux des Unités
de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi), a également
été éliminé durant la même
opération. Les Hachd al-Chaabi sont une armée
d’environ 80 000 Iraquiens fidèles à l’Iran.
Ces assassinats font suite à l’attaque de
l’ambassade des États-Unis par des manifestants
pro-Iraniens à Bagdad. Ils ont été ordonnés
en rétorsion par le président US Donald Trump en
personne.
Tous les dirigeants de la région appellent à
la désescalade tandis que le Guide de la Révolution
iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, appelle à la
vengeance. En Iraq, les différentes milices chiites,
nationales ou pro-Iraniennes, se mobilisent.
Le cours du baril de pétrole a immédiatement
grimpé de 3 %.
La Force Al-Quods (c’est-à-dire
Jérusalem en arabe et en farsi) n’intervenait
jamais en Iran, mais uniquement à l’étranger,
particulièrement en Iraq, au Liban, en Syrie, en
Palestine, au Yémen. La mort du général
Soleimani contraint l’Iran a clarifier sa stratégie
militaire et à redéfinir son objectif prioritaire :
défendre le pays, ou les communautés chiites dans
le monde, ou encore lutter contre l’impérialisme ;
trois cibles bien différentes.
Aux États-Unis, une fenêtre s’ouvre pour
les forces opposées au président Trump qui
retrouvent une possibilité de l’assassiner et de
reporter la responsabilité de cette action sur le monde
chiite. L’Iran ne manque jamais une occasion d’assassiner
ses traîtres à l’étranger, mais
considère comme contre-productif de mener des opérations
contre des dirigeants étrangers.
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