Dossier général :

" La fausse opposition anti-guerre de l'OTAN "

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Lire aussi le dossier suivant qui complète le précédent :

L'association ACDN (Action des citoyens pour le désarmement nucléaire).

Analyse de son action contre les armes nucléaires au Proche-Orient et dans la campagne judiciaire des plaintes pour génocide et crime de guerre contre Israël à la Cour Pénale Internationale de La Haye, suivie de la reproduction d'une suite d'e-mails échangés entre Michel DAKAR, auteur de ce texte, et le président de l'ACDN, Jean-Marie MATAGNE, docteur en philosophie.

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Connaissance de la cause palestinienne.

Exposé sur le « Mouvement pour la paix » français, ou, de la défense des intérêts soviétiques à la défense des intérêts sionistes.

 

1 - La cause palestinienne en France, est un sujet politique d’intérêt prioritaire pour tous les pouvoirs en place en Occident. En effet, il ne s’agit derrière cette dénomination trompeuse, que de la création du siège territorial du plus puissant groupe de pression occidental, sinon mondial, lequel est parvenu au sommet de la pyramide des pouvoirs en Occident. Il s’agit de l’établissement du siège physique de ce groupe de pression, nommé selon l'humeur des auteurs "lobby sioniste" ou "lobby juif" ou "communauté juive", ou encore "le lobby qui n'existe pas", ou pour les traditionnalistes "le peuple élu", "lumière des nations", un peu comme si la maffia italienne était parvenue à imposer son propre état sur un territoire donné (par exemple à créer l’Etat de Sicile ou de Naples reconnu à l’ONU et possédant la bombe atomique, ses représentations diplomatiques, battant sa propre monnaie).


Le « Mouvement pour la paix » dont le but est le désarmement dans le monde, agissant particulièrement en Europe occidentale, a été une création des services spéciaux soviétiques dès le début de l’après seconde guerre mondiale. Son but réel était de miner de l’intérieur l’effort de guerre de l’Ouest, de façon à permettre la victoire du camp de l’Est. L’objectif réel du Mouvement pour la paix était d’obtenir un désarmement unilatéral, celui des occidentaux.


Ce « Mouvement pour la paix » a été initié par des agents soviétiques dont le plus important est Emmanuel d’Astier de la Vigerie, qui a opéré pour les russes dès l’époque de l’occupation nazie en France, son rôle ayant été de noyauter l’organisation centrale de la résistance, pour en prendre le contrôle, de façon à permettre à la libération l’installation d’un régime inféodé à Moscou. Cette manœuvre ayant échoué, la France a échappé à l’administration militaire américaine (AMGOT), qui aurait été imposée pour contrer le passage de la France dans le bloc de l’Est. L’indépendance de la France a été préservée grâce au général de Gaulle, lequel a su tenir à distance à la fois les américains et les russes.


Le Mouvement pour la paix, qui existe toujours malgré la chute de l’Empire russe dit « soviétique », a connu en France un avatar nommé « CODENE », en 1978 (Comité pour le désarmement nucléaire en Europe). LE CODENE était un appendice de l’organisation END anglaise (Désarmement nucléaire en Europe). END a été créé par les services spéciaux soviétiques pour encadrer la mouvance pacifiste européenne dont celle française, mouvance qui échappait à l’emprise soviétique, en raison de l’appartenance devenant évidente du Mouvement pour la paix aux services spéciaux soviétiques. END-CODENE ont vu le jour à l’occasion du déploiement des fusées à têtes nucléaires russes SS20 en Europe de l’Est, et du déploiement en réponse, des fusées nucléaires américaines Pershing. Pour cacher la véritable nature du CODENE, on a mis en avant pour membres fondateurs des militants écologistes et libertaires, dont Ginette Hess Skandrani.


C’est à cet instant de ce récit qu’apparaît le personnage de Bernard Ravenel (supposé Asher), l’un des personnages devenus majeurs de la cause palestinienne en France, l’un des fondateurs de l’AFPS, l’Association France Palestine Solidarité, l’organisation pivot du milieu politique français « pour une paix juste au Proche-Orient ».


C’est de même à ce moment de l’histoire que commence à devenir évident le lien entre le problème nucléaire russo-américain et celui israélien. Il faut dès maintenant souligner que seule la possession de l’arme atomique permet aux israéliens de maintenir leur implantation au Proche-Orient et de mener à terme leur programme d’extermination graduelle de la population indigène palestinienne, de braver l’hostilité générale et irréductible de l’ensemble des populations indigènes de cette région, l’implantation israélienne y étant un corps radicalement étranger et à jamais inassimilable et par principe mortellement destructeur de son environnement.


Bernard Ravenel-supposé Asher, était chargé de la reprise en main du CODENE dans le sens des intérêts soviétiques. Bernard Ravenel, comme tous les agents soviétiques, devait masquer son lien avec le Parti communiste. Il a démissionné du PCF et est passé au PSU (Parti Socialiste Unifié), dont il fut l’un des membres fondateurs, en 1960. Le PSU a rassemblé des personnalités de diverses obédiences politiques favorables à l’indépendance algérienne. On peut sans trop risquer de se tromper, prétendre que Ravenel-supposé Asher agissait au sein du PSU sur commande des soviétiques. On peut aussi remarquer que l’agent Ravenel passait à l’action internationale, soit du contexte régional européen-français à celui extra-européen avec la cause de l’indépendance arabe. C’est sans doute cette activité dans les domaines arabe et international (Ravenel était responsable du secteur international du PSU de 1974 à 1984), qui allait lui donner l’expérience voulue pour prendre en main la « cause palestinienne » pour le compte des sionistes. En effet, il n’a jamais été dans l’objectif des soviétiques de permettre l’émergence d’un bloc indépendant constitué des pays arabes. On peut aussi soutenir que malgré la chute de l’Empire russe et la passation du pouvoir en Russie de la Nomenklatura dite « communiste » (caste d’aristo-bureaucrates privilégiés possédant tous les pouvoirs et les biens), à un agglomérat unique au monde FSB-ex-KGB-milieu criminalo-économique, il n’y a aucune raison pour que le lien qui existait entre les agents des services spéciaux soviétiques dans le monde, tel Ravenel, et ces services, ait été rompu. Simplement un second commanditaire s’est ajouté au premier, Ravenel devant tenir compte non plus seulement des intérêts russes mais de ceux sionistes. Ravenel s’est retrouvé dans la situation de celui qui dépend deux maîtres soit d’aucun en manoeuvrant bien, accédant à une sorte d’autonomie. L’AFPS et les autres organisations de ce type, allaient comme tout autres organisations associatives et publiques à notre époque, évoluer vers une sorte de privatisation. Dans ce cas, le contrôle de ce type d’organisation permet d’être intégré au sein de la classe politique, de jouir des profits symbolique et matériel afférant à cette classe, et donc d’accéder au statut de notable. Il s’agit d’une promotion sociale comme intermédiaire entre le bas peuple qui constitue l’immense majorité de la population, et l’élite extrêmement restreinte régnante. Cette position est comparable à celle de contremaître dans le secteur productif. Il s’agit d’une fonction d’encadrement au contact direct de la masse, dans l’intérêt de la caste au pouvoir. On peut dire qu’il s’agit d’une fonction de type policier.


L’importance de l’AFPS s’est récemment accrue du fait de l’émergence de l’Iran comme possible puissance nucléaire.


Officiellement, l’AFPS fut fondée en 2001, à partir de l’association Médicale Franco-Palestinienne, et de l’Association France-Palestine.


Comme toutes les autres organisations du « camp pour une paix juste au Proche-Orient », l'AFPS demande la création d’un état palestinien sur la base des frontières issues de la guerre de 1967, ce qui signifie qu’elle ne reconnaît même pas comme intangibles les frontières tracées par l’ONU en 1947, lors de la décision de partage de la Palestine en deux états, l’un pour les juifs et l’autre pour les arabes. Il est à noter que la décision de l’ONU de 1947, de partage de la Palestine en deux états, était contraire à la charte de l’ONU dont le socle est le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, puisque cela revenait à reconnaître comme légitime le colonialisme, dans ce cas manifesté par la colonisation juive de la Palestine organisée depuis le fin du 19ème siècle. Tous les juifs non issus des familles juives qui demeuraient en Palestine avant le début de la colonisation sioniste du 19ème siècle, sont des colons envahisseurs, qui se sont imposés d’abord par la puissance de l’argent, puis par la puissance de l’argent et des armes quand l’empire ottoman est tombé en 1918, et que la Palestine est passée sous la domination anglaise. Selon la charte de l’ONU et selon le droit naturel dont cette charte est inspirée, ces juifs colons et leurs descendants n’ont aucune légitimité pour demeurer en Palestine. Reconnaître leur légitimité et la légitimité de l’existence de l’état israélien signe son appartenance au mouvement et à l’idéologie sionistes. L’AFPS est une organisation sioniste, comme toutes les organisations du camp « pour une paix juste au Proche-Orient ». Cette idéologie et cet état d'Israël par essence contre nature, ne tiennent que par la force militaire supérieure de la colonie juive en Palestine, concrètement que par son armement nucléaire dans une région où elle est la seule à le posséder et cela tant qu'elle le reste. Cette supériorité serait caduque si l’Iran parvenait à posséder l’arme nucléaire. C’est pourquoi le camp « pour une paix juste au Proche-Orient », dont son organisation guide l’AFPS, prêche le désarmement nucléaire généralisé de tout le Proche-Orient, sachant que ce message ne porte qu’en Europe et en France, là où il ne peut que renforcer la campagne officielle pour désarmer uniquement l’Iran.


L’autre directive donnée au camp « pour une paix juste au Proche-Orient », est la canalisation, l’endiguement des poursuites judiciaires pouvant viser les dirigeants juifs en Israël, en raison du génocide des Palestiniens de plus en plus impossible à dénier, et l’endiguement des actions de type boycott des produits israéliens, des défilés de dénonciation des crimes israéliens, et tout autres types d’activités nuisibles à Israël, de même que l’interdiction de tout discours tendant à rappeler que l’existence de l’état d’Israël est radicalement et définitivement incompatible avec la charte de l’ONU, et que cette existence même, si elle se prolonge, détruira l’ONU et le droit international, et sera l’un des facteurs majeurs de l’instauration d’un état de guerre perpétuel mondial, puisque par sa seule existence, le droit international ne peut exister. Autant dire que le « camp pour la paix juste au Proche-Orient » alimente le fourneau de l’enfer sur Terre.


Il est à noter que notre ami Ravenel vient de passer le relais de l’AFPS à Jean-Claude Lefort, un ex-député communiste. Ce dernier a déclaré dans l’Humanité, que sa succession à l’AFPS, se ferait dans la continuité.

 

 

2 - Les principaux "compagnons de route" de l’AFPS.

Voici les plus notables organisations de contention politique dans le domaine du maintien de l’ordre visant les populations arabes en France.


Le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), peut être succinctement circonscrit en observant l’instant de sa création, en 1949, par entre autres des membres de la LICRA, dont Charles PALANT, ancien président du Comité des jeunes de la LICRA, et secrétaire général du MRAP de 1950 à 1971. La LICRA est une succursale de l’ADL américaine, l’Anti diffamation League, dont l’objet unique est la guerre sans pitié aux opposants à Israël et au sionisme.


L’UJFP (Union des juifs français pour la paix), de la grande famille des « pour la paix », affiliée aux « Juifs européens pour une paix juste », section parisienne puis française de l’ « Union juive internationale pour la paix ». Son président, Richard Wagman, se définit avec un culot indépassable comme "antisioniste". Il reconnaît tout en feignant d'ignorer la contradiction, la légitimité de l’existence de l’état d’Israël. L’UJFP comporte en son sein un personnage bien connu des antisionistes qui échappent à l'encadrement des agents de maîtrise sionistes sous déguisement antisioniste, Pierre STAMBOUL, dont la spécialité est le fichage et la délation des réels antisionistes. Il a émit dernièrement un texte intitulé de façon très originale « Pas en notre nom », pour tenter, face aux exactions israélienne de janvier 2009 à Gaza (phosphore et uranium appauvri sur la population civile), de se démarquer des organisations officiellement sionistes comme le CRIF, le Consistoire ou la LICRA. L’UJFP est basée au CICP (Centre international de culture populaire, sis 21ter rue Voltaire à Paris 11ème), avec l’AFPS et le Scalp Réflex). Le CICP est tenu par une autre figure du crypto sionisme, Gustave MASSIAH, qui lui noyaute le mouvement alter mondialiste, qui était vice-président d’ATTAC jusqu’en 2006, et est toujours membre de son conseil scientifique. Il est membre du Comité de parrainage du Tribunal Russel pour la Palestine, un tribunal d’opinion, une sorte de plaisanterie qui se charge de juger du point de vue moral de l’extermination de la population palestinienne. L’AFPS, l’UJFP le MRAP, forment le « Comité national d’appui » au Tribunal Russel pour la Palestine. On est prié de ne pas sourire. L’UJFP travaille en lien avec les « Femmes en noir » (Rachel CHOUKROUN), un pâle plagiat des "Folles de la Place de mai", des mères de disparus politiques, bravant la police politique argentine, au risque de leur vie, et « Une autre voix juive », sans doute un simple écho de l'UJFP.


La CAPJO-Europalestine (Coordination des appels pour une paix juste au Proche-Orient), d’Olivia Zemor, joue le rôle de pôle radical en face de l’AFPS, dans cette pièce de théâtre des faux-semblants. Pour créditer la CAPJO de radicalisme, les gens de l’AFPS, de Scalp Réflex et autres s’en démarquent publiquement. La CAPJO, qui possède une librairie à Paris (Librairie « Résistance », bien sûr), propose même des documents antisionistes issus de l’extrême droite (Paul Eric Blanrue, Sarkozy, Israël et les juifs). Olivia Zémor a accepté de collaborer un temps au Réseau Voltaire de Thierry Meyssan, qui est un agent propagandiste et d'influence du bloc anti-OTAN, elle s'est allié avec Dieudonné pour sa liste Europalestine aux élections européennes de 2004, alors qu'il était de notoriété publique que Dieudonné était lié à l'extrême-droite, et elle a accueilli dans une manifestation le « Collectif Cheikh Yassine » d’Abdelhakim Séfrioui, un agent maroco-sarkozien lourdement infiltré dans la cause palestinienne (si lourdement qu'il peine à rester en surface). Pour créditer Olivia Zémor comme authentique antisioniste, les services spéciaux sionistes lui ont organisé une agression de « complaisance », des menaces de mort, et elle est vilipendée sur les sites Internet sionistes. La CAPJO s’est opposée judiciairement à des organisations ouvertement sionistes comme "La Paix maintenant - Les Amis de Shalom Archav", le site Internet de désinformations grossières "proche-orient.info", à l'agent de propagande sioniste Alain Finkielkraut, et au Ministère de la défense français au sujet de la guerre en Afghanistan (encore encore ! ça fait pas assez vrai ...).

 

 

3 - Autres machins, trucs et bidules :


L’AFPS est lié au « Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens » et au « Comité européen des coordinations pour la Palestine ».


L’AFPS participe à la campagne « Stop the wall », du « Collectif national pour une paix juste » (on ne sourit pas, c’est tragique), avec le MRAP, la Ligue des droits de l’homme, les Verts, le PCF, les Comités Palestine, et les fiers et redoutés « Casques bleus citoyens » financés par Ripolin.


Du côté "harki", on note les liens de l’AFPS et de l’UJFP avec le GUPS (une association d’« étudiants palestiniens en France », bien "enrobés", bien reposés et bien vêtus, et surtout pas anxieux du tout) et l’ATMF (Association des travailleurs maghrébins de France, sans doute issue de quelques services spéciaux nord-africains).


Pour avoir le tournis, il est intéressant de consulter la liste des organisations de la « Plate-forme des ONG pour la Palestine » (39), afin de se faire une idée de la dimension de l’encadrement réalisé par nos amis du camp « pour une paix juste au Proche-Orient » (Site Internet : http://plateforme-palestine.org ) . Bernard Ravenel en est le président.


N’oublions pour clore la revue des effectifs de cette gendarmerie spéciale, les « Indigènes de la République » du camarade Youssef Boussouma, un permanent incrusté à vie dans la cause palestinienne, lequel chapeaute aussi le CCIPPP (Campagne civile internationale pour le peuple palestinien), et le vénérable MIB (Mouvement pour l’Immigration et les banlieues, une sorte d'entreprise d'auto-insertion sociale), qui tente sans aucun succès de jouer les "grands frères" en banlieue.

 

 

4 - Compléments alimentaires en vrac:

a) Site Internet de l’AFPS : http://www.france-palestine.org (annonce 3300 internautes, 1600 sur le site statbrain.com).

b) L’AFPS est liée aussi au NPA (ex-LCR), parti trotskiste gouvernemental.

c) L’AFPS possède 70 groupes locaux. Elle diffuse le journal trimestriel « Pour la Palestine », la publication interne trimestrielle « Palestine solidarité », des brochures et des cahiers de formation, une lettre d’information par l’Internet, une lettre électronique hebdomadaire.

d) Voir la liste des associations présentes au CICP, base de l'AFPS, de l'UJFP, de Scalp Réflex (Centre international de culture populaire 21ter rue voltaire Paris 11ème : http://www.cicp21ter.org/spip.php?article1

e) Voir le site internet des terribles "casques bleus citoyens" :
http://www.lescasquesbleuscitoyens.com

f) Voir aussi le site Internet de l'organisation "Scalp Réflex", qui est domiciliée au 21 ter rue Voltaire à Paris 11ème, dans le même immeuble que l'AFPS. Scalp Réflex, sous couvert de lutter contre le fascisme, produit des documents anonymes diffamant les antisionistes indépendants. C'est une officine créée par les services spéciaux israélo-français de guerre psychologique. Ses productions anonymes diffamatoires sont relayées sans commentaire par le site de l'AFPS.
http://reflexes.samizdat.net (environ 40 visites par jour selon statbrain.com)

g) Le "Mouvement pour la paix" continue de tenter de noyauter la mouvance pacifiste, comme on a pu le constater lors de la manifestation anti OTAN en avril 2009 à Strasbourg, à l'issue de laquelle cette organisation s'est affichée comme centralisatrice pour les futures plaintes concernant les exactions policières commises lors de la manifestation. La question qui est à poser est pour qui maintenant roule le "Mouvement pour la paix". Est-ce pour le KGB-maffia russe, ou pour l'OTAN ?

h) Comme une autre question qui est aussi à poser est celle qui suit : quel est le lien qui subsiste entre le KGB et l'AFPS et autres semblables ? et quel est en réalité l'intérêt de la Russie au Proche-Orient. Je doute fort que cet intérêt coincide avec celui des Palestiniens et des arabes de la région.

i) Il ne faudrait pas oublier dans cette queue de distillation de cette potion indigeste, la CNT (Confédération Nationale du Travail), une organisation parfaitement opaque comme Scalp Réflexes, sous couvert d'anarcho-syndicalisme, qui fournit les hommes de main pour les services d'ordre des manifestations à façade pro palestinienne, organisées par le "camp pour la paix juste". Il a été constaté que ces hommes de main, dont la désignation comme "nervis" est plus adéquate, semblent être accoquinés avec des éléments du Bétar ou de la LDJ (milices juives officieuses encadrées par les services israéliens). Les nervis de la CNT ne dédaignent pas de frapper les femmes âgées. Cette CNT (celle du 33 rue des Vignoles à Paris 20ème) s'est depuis longtemps signalée dans la mouvance libertaire puisqu'elle n'est pas reconnue au niveau international. Il n'y a aucune information publique concernant ses dirigeants, et il y a tout à parier pour ce ne soit qu'un officine des polices politiques israélienne et française.

j) Le cas très spécial d'Olivia Zémor mérite un dernier ajout. "Patronne" de la CAPJO (Coordination des appels pour une paix juste au Proche-Orient). Site Internet http://europalestine.org . Joue le rôle de pro palestinienne radicale dans l'imposture globale précédemment décrite. Provient de Lutte Ouvrière, de son bureau politique. Est supposée posséder des biens immobiliers en Israël. Apparaît subitement dans le domaine de la cause palestinienne, en 2002, sans doute en service commandé, à un moment où les organisations du type Ravenel-AFPS et ses satellites risquent de devenir inopérantes car trop d'évidence reliées aux collabos notoires de l'Autorité Palestinienne, et que la "troisième guerre mondiale" a été déclarée par les faux attentats du 11 septembre 2001 aux USA organisés par les services secrets américano-israéliens, et que cette guerre a son épicentre dans les régions pétrolières du Proche-Orient. Ancienne responsable de rubrique médicale à l'AFP, a écrit un livre en 1985 (La Route du SIDA, Ed. Londreys). A fondé une société privée l'Agence de Presse Médicale Média (APM Média). Il faut relever que Lutte Ouvrière est étroitement liée par son plus haut niveau à l'administration centrale syndicale de l'industrie pharmaceutique, et que cette industrie finance indirectement Lutte Ouvrière. Il faut aussi relever que Lutte Ouvrière a procédé dans les années 1980 à une épuration de tous ses éléments opposés à l'état d'Israël.

La cerise sur le gâteau d'Olivia Zémor : sur son site europalestine.org, on peut trouver l'information selon laquelle en Israël, il y a même des anarchistes israéliens juifs s'opposant à l'état hébreu, c'est à dire qu'il existe des personnes qui sont à la fois anarchistes et israéliens, comme si un authentique anarchiste resterait une seule seconde en Israël. Etre anarchiste est intrinsèquement incompatible avec être israélien, comme l'élément eau et l'élément feu. Par cette suprême imposture, le site europalestine.org cherche à faire accroire que l'état d'Israël n'est pas au fond si mauvais, puisqu'il accepte même en son sein, l'existence de ce qui lui est naturellement le plus irréductiblement opposé, c'est à dire l'anarchie (ni dieu ni maître, ni évidemment peuple élu). C'est aussi pour cette raison que le sionisme a noyauté si profondemment le milieu anarchiste français, et que le milieu anarchiste français, particulièrement celui parisien qui lui est central (Fédération Anarchiste, Radio Libertaire, Scalp Réflexes, CNT rue des Vignolles), est devenu le meilleur déguisement du sionisme français.

 

"Nous vaincrons par la tromperie" :

"Les tronches de l'emploi"

 

Olivia Zémor, ou Sainte Imposture de l'indépassable Conception, un cas d'école qui sera enseigné dans tous les bons services policiers politiques.

 

 

Bernard Ravenel (classique dinosaure trifide issu de la guerre froide et reconverti dans la "cause palestinienne")
Voir la présentation de la conférence de l'IRIS, de mars 2007,
pour la liste de ses intervenants

 

Texte écrit par Michel DAKAR, le 3 décembre 2009, pour servir la cause du réalisme dans le domaine proche-oriental, et au-delà, la cause du réalisme en général.

 

Annexe :

1 - Charte de l'AFPS

2 - Charte de la CAPJO

3 - Cartes de la Palestine, montrant l'évolution de ses frontières, et l'expansion de l'entité invasive israélienne au Proche-Orient

 

 

1 - Charte de l'AFPS (voir la Charte complète sur le site de l'AFPS).

L’Association France Palestine Solidarité (AFPS) rassemble les personnes attachées au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et à la défense de la personne humaine, pour développer la solidarité avec le peuple palestinien. L’Association France Palestine Solidarité soutient ce peuple notamment dans sa lutte pour la réalisation de ses droits nationaux.
Elle agit pour une paix réelle et durable, en lien avec le peuple palestinien et ses représentants légitimes au Proche-Orient fondée sur l’application du droit international.

Cette paix implique

la fin de l’occupation de tous les territoires envahis en 1967 et le démantèlement de toutes les colonies
la création d’un Etat palestinien indépendant, souverain et viable avec Jérusalem-Est pour capitale
la reconnaissance du droit au retour des réfugiés conformément à la résolution 194 votée par l’assemblée générale de l’Onu
.

 

2 - Extrait de la charte de la CAPJO- Europalestine (voir la Charte complète sur le site de la CAPJO).

CAPJPO-EuroPalestine, qui a su donner à de nombreux citoyens français, ceux de l’Ile-de-France, la possibilité d’exprimer leurs exigences de paix, de droit et de justice dans cette région du monde, en affirmant lors des élections européennes de juin 2004 que "LA PAIX EN EUROPE PASSE PAR LA JUSTICE AU PROCHE-ORIENT", poursuivra ses efforts afin que des voix de plus en plus nombreuses se fassent entendre et amènent nos gouvernants à assumer leurs responsabilités. En solidarité avec le peuple palestinien opprimé et résistant et avec ceux des Israéliens qui luttent courageusement contre l’occupation, comme les insoumis qui sont jetés en prison quand ils refusent de servir dans une armée d’occupation.

Nous exigeons :
• Le retrait de l’armée israélienne de tous les territoires occupés le 4 juin 1967 et le démantèlement des colonies implantées sur ces territoires
• L’application de l’ensemble des principes des Conventions de Genève et des résolutions des Nations Unis, dont l’article qui explicite la nécessité d’une solution juste pour les réfugiés sous l’intitulé du droit au retour, impliquant la reconnaissance par Israël de sa part de responsabilité dans la catastrophe de 1948.
• La création d’un Etat palestinien viable, avec Jérusalem-Est comme capitale ou d’un seul Etat accordant les mêmes droits à tous les citoyens sans distinction d’origine ou de confession.
• L’envoi d’une force de protection internationale du peuple palestinien
• L’implication de la France, l’une des nations historiquement responsables de la crise, dans la résolution du conflit.
• Des sanctions contre Israël tant que cet Etat bafouera le droit.

 

 

3 - Cartes de la Palestine.


 

La Palestine (en vert), du Mandat Britannique

 

 

La Palestine (en vert), après la création de la Jordanie :1922


Plan de Partage de l'ONU de 1947 .

En vert, les territoires arabes

 

 

La Palestine après la guerre de 1948

En lilas, les territoires arabes

 

 

Après la Guerre de 1967, "Guerre des 6 Jours"

En vert : les territoires arabes.

Nota : le "camp pour la paix juste" (dont l'AFPS est le guide et dont la CAPJO est en charge de rabattre les dissidents), ne propose même pas le retour aux frontières initiales décidées par l'ONU en 1947.


 

Situation future proposée par le Likoud de Sharon.

En vert, les territoires arabes

 

Nota :

Le futur réel et non-dit, est la disparition totale de la population non-juive de la Palestine, incluant l'élimination des arabes qui possèdent la nationalité israélienne. Voilà le fond des choses que le "camp pour la paix juste" est en charge prioritairement de dissimuler.

Voilà pourquoi le "camp pour la paix juste" substitue le terme mensonger d' "apartheid" en ce qui concerne la situation de la population palestinienne, au terme juste de génocide.

On peut en conclure que l'AFPS et la CAPJO sont complices du génocide de la population palestinienne, sous couvert de protéger cette population, que l'AFPS et la CAPJO sont des agents actifs du génocide des palestiniens.