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Appel international à tous les dissidents

 

 

L’état de guerre est devenu général. C’est une guerre qui n’a pas été déclarée, et dont un seul camp est bien défini, le camp occidental, ou OTAN, opposé au reste du monde, lequel ne s’est pas encore constitué en un camp uni.

La guerre est l’état normal pour la société humaine fondée sur l’inégalité. Une société inégalitaire est organisée pour l’exploitation d’une masse par un groupe restreint d’individus, une caste de dominants, caste qui seule jouit de tous les pouvoirs, de tous les droits et de tous les biens, les individus appartenant à la masse n’étant rien. Dans le camp occidental, cette réalité est soigneusement occultée sous l’aspect d’un régime de droit et de démocratie, où une réelle opposition acceptée par le régime existerait.

Dans toute société inégalitaire, afin de canaliser et de dissiper les tensions que connaît la masse asservie et malheureuse, les dominants installent des exutoires. Ces exutoires sont classiques. Il s’agit de menaces pesant sur la masse et de boucs émissaires. Pour le camp occidental, cette menace est la menace terroriste et les musulmans. Pour le camp opposé à celui de l’Occident, dont la Russie fait partie, il s’agit du terrorisme et des Tchétchènes. En Chine, il s’agit des Ouïgours. Dans chaque camp, on commence à définir l’ennemi. Le gouvernement russe brandit à sa masse russe serve la menace occidentale. En Iran, l’un des hommes de paille du camp occidental présente la Russie et la Chine comme des ennemis à mettre à mort, tandis que le président iranien présente Israël, qui est le vrai centre nerveux de l’Occident, son centre idéologique, son Vatican, comme le mal absolu. Face au camp occidental, il n’existe encore qu’un conglomérat mal structuré constitué principalement de la Russie, de la Chine, de l’Iran, de la Syrie, du Venezuela, de Cuba. Le camp occidental cherche bien sûr à maintenir dans la confusion et la division le camp de ses ennemis désignés.

Cette situation, banale, a déjà été exposée par Orwell dans son roman 1984. Orwell avait une vision pessimiste. Il pensait que la dissidence, c'est-à-dire l'ensemble des individus qui tentent de sauvegarder leur individualité, leur indépendance d’esprit, leurs liberté et capacité de communiquer, et qui s'impliquent en politique, était impossible.

Orwell avait imaginé un système totalitaire, l’Océania, évoquant l’OTAN, où chaque citoyen serait la proie de la police politique, laquelle maintient tendu en permanence le filet d’un faux réseau de résistants, nommé la « Fraternité », où tout dissident doit finir par se jeter, système totalitaire où tous les rapports humains, dont le rapport amoureux, sont proscrits, où l’isolement affectif et moral est total, où l’existence est invariablement rythmée par les minutes quotidiennes télévisuelles de la haine, une catharsis obtenue par l’apparition du personnage subversif nommé « Goldstein », ainsi que par les explosions des bombes volantes envoyées par les systèmes totalitaires concurrents, tantôt ennemis entre eux, tantôt alliés, l’Eurasia et l’Estasia, bombes dont le héros soupçonne que son propre gouvernement les envoie lui-même. En OTAN, Goldstein se nomme Ben Laden.

En Océania, une armée de fonctionnaire est employée à détruire la diversité, la richesse, les nuances de la langue parlée, par la fabrication d’un nouveau dictionnaire, celui d’une « novlangue », dans l’objectif de rendre impossible de concevoir et de formuler les idées d’individualité, d’autonomie, d’opposition et de résistance. Cet objectif est de même poursuivi en OTAN, par la destruction des cultures locales, par l’usage forcé de l’anglais, et en France par la récupération de l’argot indigent des banlieues, qui n’est qu’une pâle copie de l’ancien verlan de la pègre (langage à l’envers), le tout mélangé à ce qui subsiste de la langue française, dans une population façonnée à rejeter l’effort de la lecture, de la réflexion, de la recherche, du questionnement, à éviter le cheminement d’un raisonnement logique long et complexe.

En OTAN, une seule population est admise et même contrainte à employer une langue en propre. Ce sont les juifs, qui doivent apprendre l’hébreu, une langue morte de l’antiquité en Palestine, dont l’usage était alors réservé uniquement aux prêtres et à la liturgie, le peuple juif de l’époque utilisant l’araméen. La novlangue est la langue du dressage et de la soumission, de la destruction de l’idée même de personne, de la destruction de la conscience.

Une incrustation psychique, une sorte de greffe cérébrale, est pratiquée sur la population en Océania, nommée l’ « arrêt du crime ». C’est un processus réflexe pavlovien qui bloque automatiquement l’esprit qui s’avance vers certaines régions définies et interdites d’accès par le pouvoir. En OTAN, la population est conditionnée par une sorte d’ « arrêt du crime » similaire, qui est relatif à ce qui concerne les juifs et le génocide des juifs d’Europe organisé par les nazis, génocide baptisé Shoah, ou Holocauste.

Dans ce genre de système l’histoire fait l’objet d’une réécriture constante, et il est parfaitement impossible au simple citoyen d’avoir connaissance du passé réel et de la réalité présente. Tout fait l’objet de falsification, et tous les camps antagonistes falsifient la réalité présente et passée. Chacun vit dans un univers entièrement factice. Le seul contact avec la réalité a lieu lors de sa propre rencontre avec la police politique. Dans le livre d’Orwell, c’est avec soulagement que le héros vit son arrestation, qu’il pressentait inéluctable, qu’il finissait inconsciemment par souhaiter. La phrase qu'il prononce à cette occasion est "Nous sommes des morts". On voit que rien de nouveau n’a été inventé. Mais Orwell n’avait pas envisagé la déchéance environnementale mondiale actuelle, provoquée par l’incurie intrinsèque des systèmes totalitaires, déchéance environnementale qui seule va permettre leur effondrement, comme il n’avait pas imaginé un système totalitaire tel l’OTAN, qui assujettirait, compromettrait avec le régime, et abêtirait bien plus en profondeur que n’aurait jamais su le faire la propagande classique, sa population par une politique hédoniste, nommée « consommation ». Les fameux « citoyens » occidentaux ne sont guère autres que des sortes de cochons de Circé, engraissés, bien soignés et cajolés avant d’être cuisinés.

Mais on peut constater que la dissidence est encore possible. Dans le camp occidental, les dissidents réels parmi ceux qui sont les plus impitoyablement traqués, j’écris réels car la police politique du régime occidental fabrique un quasi parfait simulacre de dissidence (voir l’affaire récente intitulée avec humour par les services spéciaux « Insurrection invisible »), sont actuellement ceux qu'on nomme les « révisionnistes », qui cumulent pour de simples écritures et déclarations publiques portant sur l’invention de propagande selon eux, du génocide des juifs européens par les nazis (Shoah ou Holocauste), des dizaines d’années de prison, en Allemagne et en Autriche. En effet, la Shoah sert d’axe central à la construction idéologique du camp occidental, idéologie légitimant la domination de la caste au pouvoir sur la masse populaire occidentale, et légitimant l’hégémonie de l’Occident sur le monde, idéologie décriminalisant la liste infinie des massacres, des tortures, des pillages des ressources, des destructions de peuples, de pays et même de continents entiers, auxquels se livrent sans un instant de répit les armées et les compagnies commerciales occidentales. C’est en mémoire de la Shoah que l’Occident ravage la planète, anéantit des peuples et des cultures, et aussi avilit sa propre population, selon la formule orwellienne « Plus jamais ça ». Tout travail critique de l’histoire officielle de la seconde guerre mondiale, est considéré en Occident comme l’acte majeur de subversion du système totalitaire occidental, acte qui doit déclencher un réflexe irrépressible, incontrôlable de haine, de rejet, comme par l’effet de l’« arrêt du crime » orwellien. Sans la Shoah, la propagande du totalitarisme occidental serait dépourvue de tout influx nerveux. Et ce ne sont pas les fumées transparentes des attentats du 11 septembre qui remplaceront celles bien épaisses des crématoires nazis.

Dans le camp opposé, pour prouver que la dissidence existe, il suffit de nommer quelques figures connues, comme celle du français sociologue Michel Seurat, un amoureux du monde arabe, qui a fait son travail de sociologue vis-à-vis du régime syrien, ou encore de la russe Anna Politkovskaïa, qui a fait son travail de journaliste en Russie. Tous deux ont été assassinés.

Tout ceci m’a semblé important d’être exposé, avant de formuler le message que je veux faire passer par ce texte. Ce message est que les dissidents de tous les camps ne doivent surtout pas prendre le parti du camp opposé au camp qui les persécute, car ce parti pris annule la vérité de leur action, action qui leur coûte pourtant souvent leur liberté et parfois leur vie.

Toutes les castes dominant les divers camps antagonistes se valent, et la véritable guerre se joue globalement entre deux ensembles, celui des castes des dominants en apparence concurrentes et ennemies, contre la masse des populations dominées appartenant à tous les camps antagonistes.

Politkovskaïa avait déjà commencé à exprimer ce point de vue qui transparaît plusieurs fois explicitement à travers ses écrits. Elle ne portait ouvertement aucune estime à l’Occident. Quant à Seurat, il n'a servi aucun camp, ni celui du totalitarisme occidental, ni celui de la dictature syrienne.

Les dissidents d’un camp dérangent en réalité les dirigeants de tous les camps.
Un dissident qui sert l'une des castes de dominants, perd sa qualité de dissident.
Même si cette voie apparaît comme impossible, il faut dès maintenant l’envisager, car cela sert au fond toutes les castes des dominants que les dissidents se placent sous la protection d’une caste concurrente et trouvent refuge dans le camp adverse.

Les dissidents qui font allégeance à l'une des castes de dominants, reconnaissent ainsi, implicitement, qu’il est impossible d’exister hors d’une tyrannie, hors de l'oppression, hors de l’état d'inégalité.

Cela revient à reconnaître comme étant l’état naturel de l’humanité, l'état d’inégalité et d’oppression, l'état de malheur et de guerre.

De tout temps, les dissidents d’un régime, se sont tournés vers les régimes concurrents pour y trouver refuge et soutien.

Il faut que cela cesse, car cela ne mène à rien et ne fait que renforcer l’ensemble des systèmes de pouvoir.

Il faut rompre le cercle vicieux dans lequel l’humanité s’est enfermée depuis la création de la véritable religion unique, la religion manichéenne ; le judaïsme, le christianisme et l’islam n’en n’étant que des avatars, religion manichéenne qui permet de rejeter sur autrui ce qui nous domine, et de se sentir fondé à déposséder autrui, à l’exploiter et à l’exterminer.

Il faut réapprendre le vrai savoir être, ce fil d’Ariane unique qui constitue le seul lien à l’Univers, c’est à dire savoir s’effacer.

Paris, le 25 juillet 2009, écrit par Michel DAKAR

Pour contact, écrire à : EDE - BP 324 - 75868 PARIS CEDEX 18 - FRANCE

Texte prochainement traduit en langue anglaise

 

 

 

Quatres portraits de dissidents, assassinés ou emprisonnés par les polices politiques de Russie, de l'OTAN et de Syrie

 

 

Anna Politkovskaïa, journaliste russe, assassinée en Russie

 

 


Ernst Zundel, révisionniste allemand. A purgé au Canada 2 ans de prison. A été condamné en Allemagne à 5 ans de prison

 

 

 

Sylvia Stolz et Horst Malher, avocats et révisionnistes allemands. Condamnés respectivement à 6 ans et à 12 ans de prison, en Allemagne

 

 

 

 

Michel Seurat, sociologue français, assassiné au Liban