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Analyse du fonctionnement administratif et financier du CICP, de la SCI Le Marronnier et d'AMORCES, de Gustave Massiah.

Nota :

La documentation réunie pour élaborer ce texte provient du cadastre de Paris, du Greffe du Tribunal de la Chambre de commerce de Paris, et du Bureau des associations de la Préfecture de police de Paris.

 

 

 

1 - Qu’est ce que le CICP ?

 

Le CICP, Centre International de Culture Populaire, 21ter rue Voltaire à Paris 11ème, est le centre pour la France de l’appareil non officiel d’encadrement de la mouvance tiers-mondiste et pro palestinienne. C’est un appendice de la police politique de notre régime américano-sioniste, dont les centres sont aux USA et en Israël, et dont l’Europe n’est qu’une dépendance.

 

 

2 - Les autres centres nerveux d’encadrements de la police politique.

 

Actuellement, les autres principaux organismes d’encadrement policiers politiques français dans ce domaine, sont la Librairie Résistance de la CAPJO-Europalestine d’Olivia Zémor, et le Collectif Cheikh Yassine d’Abdelhakim Séfrioui.

 

 

3 - Mode moderne de répression de l’opposition politique en régime américano-sioniste.

 

La méthode moderne de maintien de l’ordre politique en France est non plus de détruire l’opposition, mais au contraire de la préserver. Vivante, elle renforce le régime. De plus, la répression politique, qui est effective et qui n’a jamais cessé, devient ainsi invisible. Le régime peut même prétendre à son inexistence. Ainsi, on peine même à la dénoncer. Il s’agit de faire encadrer les individus sensibles à l’injustice, les « révoltés », par des agents du régime et d’activer ces révoltés au sein d’organisations contrôlées par le régime. Quand aux opposants non contrôlables qui sont en très petits nombre, ils sont naturellement noyés dans la masse des mouvements d’opposition factice et de leurs dupes. L’activité des réels opposants renforce le régime, comme preuve vivante que la liberté d’expression y existe, et qu’il n’y a pas de répression politique, et donc, qu’il ne s’agit pas d’un régime totalitaire, mais démocratique, d’un état de droit, garant des libertés et pluraliste.

Les discours des réels opposants n’ont aucune d’influence, car ils disparaissent dans la quantité énorme des discours produits et véhiculés par l’infini appareil de propagande du régime dit « médias libres » (TF1, le Monde, Le Parisien, Lepost.net, Rue89.com, 20 Minutes, Europe 1, RMC …). Ces discours et manifestations d’opposants véritables sont aussi ensevelis sous les multiples discours et manifestations organisées par les organisations inféodées au régime, qui sont obligeamment répercutés par son appareil de propagande (cas caricatural du Collectif Cheikh Yassine). Le crime est presque parfait.

On assiste même à une sorte de conflit d’influence entre les différents pôles d’encadrement politiques parisiens (CICP, Librairie Résistance et Cheikh Yassine), mis en concurrence par la police politique pour mieux les contrôler, la survie économique personnelle des dirigeants de ces trois pôles dépendant de la notoriété de leurs organisations (cas évident de Génération Palestine - Omar Somi, Indigènes de la République - Youssef Boussoumah, Collectif Cheikh Yassine - Abdelhakim Séfrioui).

A l’extrême droite, cet encadrement est opéré au sein d’une nébuleuse d’organismes (Jean-Marie Le Pen et filles, Alain Soral - « Egalité et Réconciliation », Christian Bouchet - voxnr.com, Michel Schneider - toutsaufsarkozy.com, Identitaires …), qui s’évertuent à se faire passer pour des opposants maudits, mais qui ne sont que des diables répulsifs indispensables dans l’économie du maintien de l’ordre du régime, et préservés par le régime comme tels. Extrême droite extrême gauche ne sont que les deux mâchoires du piège dans lequel viennent se prendre d’eux-mêmes les « révoltés ». Ces extrêmes sont les parties terminales de l’appareil général de contention de la population, comme les extrémités des pinces d’un crabe.

 

 

 

4 - Description du CICP - Centre International de Culture Populaire.

 

Physiquement, le CICP est un bâtiment de plusieurs niveaux, qui héberge environ une soixantaine d’associations, qui dispose d’une imprimerie, de salles de conférence, d’une cafétéria.

La réalité du CICP apparaît clairement à travers l’une des organisations disposant de bureaux dans ce bâtiment, « Scalp Reflexes », qui publie sur Internet http://reflexes.samizdat.net . Ses publications dédiées à la lutte contre l’extrême droite, mais en réalité contre les opposants au régime non encadrés par ses polices, opposants qualifiés par le régime d’antisémites ou d’antisionistes, impliquent une documentation que seuls les services spéciaux de la police politique du régime, comme les Renseignements Généraux de la Préfecture de police de Paris, sont capables de réunir.

Le CICP a été créé vers 1976, par une souscription publique au sein du milieu militant. Selon la légende officielle, cette souscription aurait suffi à acheter un immeuble dans le 15ème arrondissement à Paris, au 14 rue de Nanteuil, ce qui est totalement irréaliste. La pratique de la souscription publique est un procédé idéal pour masquer l’origine véritable des fonds et donc d’identifier les bailleurs des fonds, et donc de dévoiler qui commande réellement, et quel est le véritable objet du CICP. Ce procédé a de même été employé pour l’achat de l’ensemble immobilier de la CAPJO-Europalestine, villa Compoint à Paris 17ème.

Le centre de la rue de Nanteuil était dénommé « Centre anti impérialiste ».

Selon plusieurs sources sérieuses concordantes, les fonds nécessaires à l’achat de l’immeuble de la rue de Nanteuil provenaient du gouvernement algérien. Cela signifie que ce « Centre anti impérialiste » a vu le jour avec l’agrément des services spéciaux français. Cela ne peut être autrement, car l’Algérie a connu se qu’on peut décrire comme un simulacre de décolonisation, et que les services de la police politique algériens ont de tout temps étroitement collaborés avec ceux de la France, de même qu’avec ceux du Maroc, lesquels étaient étroitement inféodés à Israël et aux USA. De plus, en 1976, les luttes d’influences au sein du pouvoir algérien étaient terminées, la faction de Ben Bella ayant été renversée, il ne restait que ceux qui allaient s’illustrer dans l’immense répression du mouvement populaire anti occidental de 1991 (Front Islamique du Salut), provoquant environ 1 million de victimes dans la population algérienne. Ces généraux algériens, surnommés les « éradicateurs », furent soutenus par les dirigeants du CICP, dont par son fondateur Gustave Massiah, et particulièrement par Youssef Boussoumah des Indigènes de la République.

 

 

 

5 - Dissection du CICP.

 

Le CICP est une organisation qui dès son origine organise son camouflage.

 

Le CICP a été créé pour gérer non pas le bien immobilier en tant que tel, mais l’occupation de ce bien.

L’organisme de gestion du bien immobilier est une SCI, Société civile immobilière, créée en 1976 dans ce but.

Ce que révèle le cadastre de Paris est l’achat en 1976 par la Société Civile Immobilière « Le Marronnier », sise au 14 rue de Nanteuil, Paris 15ème, de l’immeuble qui devait servir à abriter le Centre anti impérialiste.

C’est cette SCI Le Marronnier qui est propriétaire de l’immeuble de la rue de Nanteuil, puis quand il sera vendu en 1994, de celui de la rue Voltaire où ce centre s’est déplacé.

Le cadastre nous apprend que l’immeuble de la rue de Nanteuil a été vendu en 1994 à la « SCI 18 rue Saint Amand » pour les sommes de 4 500 000 et de 9 000 000 de francs.

L’immeuble avait été acheté en 1976, par la « SCI Le Marronnier » à la « SCI du 14 rue de Nanteuil », pour les sommes de 245 000 et 745 000 francs.

La réalité du pouvoir au CICP apparaît non pas dans la présidence de l’association CICP, mais dans qui dirige la SCI Le Marronnier.

La « SCI Le Marronnier » a été enregistrée sous sein privé à la Recette Principale des Impôts du 13ème arrondissement de Paris, le 6 août 1976, Bord. 18, case 7.

Son capital initial a été à l’origine fixé à 24 000 francs, porté à 61 000 le 20 octobre 1976, puis à 127 100 francs en 1977, à 203 000 francs en 1987, à 246 000 francs en 1988, ramené à 240 500 francs en 1991.

Il est actuellement de 35 585 euros (décision de l’AG du 5 janvier 2010, enregistrée à la Recette Principale des Impôts du 11ème Sainte Marguerite, le 15 janvier 2010, Bord. 2010/21, case n° 24).

La « SCI Le Marronnier » est enregistrée au Greffe du Tribunal de la Chambre de commerce de Paris RCS Paris 384 947 848 Siège social : 21 ter rue Voltaire 75011 Paris.

Remarque :

On peut déjà constater qu’il n’y a pas de rapport entre le capital social et la valeur de l’immeuble du 21 ter rue Voltaire, celle-ci étant de l’ordre de la dizaine de millions d’euros.

 

 

 

6 - Quelques extraits des statuts de la SCI Le Marronnier.

 

Article 2.50 des statuts du 5 janvier 2010, intitulé «Montant du capital et parts sociales »

Le capital social s’élève à 35 585 euros. Il est divisé en 2335 parts de 15.24 euros chacunes (sic), numérotées de 1 à 2335.

Le capital est réparti entre les associés ainsi qu’il suit :

AMORCES …… 21ter rue voltaire PARIS ……… 2122 parts

CEDETIM ……. 21 ter rue Voltaire PARIS ……... 208 parts

Michel VIGIER (gérant) … ---------------------------- ………. 1 part

Michel CAPRON (gérant) … -------------------------- ………. 1 part

Gustave MASSIAH … ----------------------- ………… 1 part

Blandine RENAUD …. ---------------------- …………. 1 part

Victor FREMAUX …. ----------------------- ………….. 1 part

 

On note dans le procès verbal de l’assemblée générale extraordinaire du 18 décembre 1991, déposé à la recette principale des impôts de Paris 15ème le 13 février 1992, la décision d’immatriculer au registre de la Chambre de commerce de Paris la SCI Le Marronnier, ainsi qu’un extrait de la « Quatrième résolution » :

 

« … au profit de l’Association AMORCES dont le siège est 14 rue de Nanteuil, (75015) PARIS … ».

 

« … l’Association AMORCES est agréées en qualité d’associée de la Société Civile Immobilière Le Marronnier. »

 

A cette date, l’association AMORCES est déjà propriétaire de 2122 parts, et le CEDETIM de 208 parts, le total des parts étant de 2405.

 

 

 

7 - L'Association AMORCES, extraits de son dossier au bureau des associations de la Préfecture de police de Paris.

 

L’Association AMORCES « Agence pour la solidarité internationale la culture et le développement AMORCES ».

Statuts déposés à la Préfecture de police de Paris, le 21 janvier 1992.

Siège social 14 rue de Nanteuil Paris 15ème .

Président : Gustave MASSIAH, Economiste.

Vice-présidente : Suzanne HUMBERSET, Responsable documentaliste.

Secrétariat : Hubert LAFONT, Directeur d’études.

Trésorier : Gilles MOINOT, Secrétaire débats parlementaires.

Statuts signés au 20 octobre 1991.

 

L’Association AMORCES est certifiée demeurer au CICP, 21 ter rue Voltaire, le 2 janvier 1998, par le président du CICP François DELLA SUDDA, et par délibération du Conseil d’administration d’AMORCES, son siège est transféré au CICP, le 11 mai 1998 (délibération signée G. MASSIAH, président d’AMORCES).

 

On note au procès verbal de l’élection du conseil d’administration du 21 février 2000, signé par Gustave MASSIAH, le président, la présence de Perla-Lina CHOCTEAU, dont le nom de jeune fille est MASSIAH.

 

En janvier 2001, Gilles MOINOT cesse ses fonctions de trésorier, il est remplacé par Pierre CAMPAGNE, professeur.

Le Bureau en juillet 2008, se composait comme suit :

Président : Gustave MASSIAH

Secrétaire : Pierre CAMPAGNE (professeur, Lattes).

Trésorière : Joëlle ROJAS (consultante, Marseille).

Autres : Céline MERESSE et Alice CANIHAC.

Autres noms apparaissant dans les documents :

Jean-Philippe MILESY (chef de projet AFPA, Paris).
Il est à relever qu’aucune documentation n’existe à la Préfecture de police de Paris sur AMORCES, antérieurement à 1991.

 

Il est possible qu’AMORCES ait été auparavant une association non déclarée, dite de fait.

La demande de copie de l’acte sous sein privé constituant la SCI Le Marronnier déposé à la Recette principale des Impôts de Paris 13ème pourrait aider à éclaicir ce point.

Il est possible qu’AMORCES ait été constituée au moment du déménagement de la rue de Nanteuil à la rue Voltaire.

 

 

 

8 - L’association « AMORCES Projet ».

 

Le 2 décembre 2002, a été constituée une association, dénommée « AMORCES projet », siégeant au 21 ter rue Voltaire, avec pour président Pierre CAMPAGNE, trésorier Perla CHOCTEAU et secrétaire Blandine RENAUD.

Le Conseil d’administration de 2005 réunit à ces trois précédentes personnes Gilles MOINOT, Jean-Philippe MILESY, Christian PLANQUE (Le Vigan - 30, agriculteur), Juliana SMITH (Ansouis - 84).

L’objet de AMORCES Projets est « d’aider à la définition, à la conception et à la réalisation de projets associatifs, et de favoriser l’accroissement du niveau de qualification du milieu associatif. »

 

 

 

9 - L’association CICP « Centre international de Culture Populaire ».

 

On peut dire que l’objet de l’association CICP est de maintenir l’ordre à l’intérieur des locaux, soit de tenir bien en main les associations hébergées.

Il faut pour cela donner l’apparence de la démocratie au sein de cet ensemble associatif, tout en maintenant parfaitement cadenassé le processus de prise de décision.

Le CICP, comme toute organisation démocratique, est régi par des décisions votées en Assemblée Générale (AG). C’est l’AG qui décide de l’instance dirigeante du CICP (bureau et président).

Cette assemblée est constituée de 3 collèges.

Le collège des fondateurs, dont l’appartenance est soumise à l’approbation de l’Assemblée Générale par les associations AMORCES et CEDETIM, ces deux associations en étant membre.

Le collège des adhérents élus par l’AG.

Le collège des personnalités extérieures, élues par les deux collèges précédents.

Ce formalisme a été décidé en avril 1997.

Il va de soi que tout se décide et s’est toujours décidé dans les coulisses.

 

En 1976, année de la création du CICP, le président était François GEZE, le trésorier Michel VIGIER et le secrétaire Germaine JOINET.

En 1982, le président était Germaine JOINET, le trésorier Michel VIGIER, le secrétaire Michel SAMUEL, la secrétaire adjoint Blandine RENAUD, les vice-présidents Gustave MASSIAH, Denis PINCEMAILLE et Jean-Louis GASON.

En 1997, on peut relever les noms de : MASSIAH, Lia MANANA, Jean DOLLE, Nancy GUIGOU, Philippe BEE, Marie VIROLLES, Thierry SORET, Gilles MOINOT, Véronique RAUZY, Nadine CUIBURU, Mamadou M’BODGE, Jean BRUGIE, Claudette BOIDIN.

En 1998, on relève le nom d’un responsable de Reflexes Thomas AMESTOY. C’est l’unique apparition de Reflexes dans tous les documents appartenant au CICP présents à la Préfecture de police de Paris.

On note aussi les noms d’Olivier BLAMANGIN (responsable CGT, secteur international), Mohamed GUACHEKRADI, Valérie MARANGE (MTLC), Claudette BODIN (APS), Patrick SIMON (EDREV), Ali Gaçem (AMORCES).

 

En 2003, au Conseil d’administration :

Cedric ROISSY, rue Dagorno Paris 12ème, Raoul PASTRANA (enseignant et architecte), Calude VEUILLE, Ali Gaçem (producteur).

 

En 2003, le président est olivier BLAMANGIN.

 

En 2005, on relève le nom de Denis SIEFFERT, journaliste.

 

En 2006, ceux de Marie Jo TABOADA (psychiatre), Monique BRIOUDE (avocat).

 

En 2009, le président est Sonia FAYMAN (sociologue, Charenton - 94), le trésorier Gilles MOINOT (Paris 10ème ).


Etude en cours au 20 juin 2010.

 

Michel DAKAR.