Les trois religions du "Livre de compte", ou enfin, l'exposé d'une vue simple et directe sur le judaïsme, le christianisme et l'islam, de la part du service "analyse sans fioritures ni prétentions" du site aredam.net.

Recette de la pizza aux trois (fromages) religions.

 

Il faut arrêter de s'encombrer de complications artificielles et pussillanimes, craintives de la foudre des croyants fanatisés, et des rabbins, curés et imans qui les articulent, et enfin dire la réalité toute bête en ce qui concerne les religions dites du Livre, religions qui empoisonnent l'air de la planète et les esprits, quand il en reste après leur lessivage par ces religions.

Le fameux livre évoqué par chacune de ces trois religions, est en fait un seul et même livre, il s'agit du "Livre de compte", du commerçant, du banquier, du financier, du marchand.

Pourquoi ?

Voici enfin révélé, l'histoire de la religion.

Le premier mode de prédation qui a été utilisé par l'homme pour exploiter d'autres hommes, les voler, piller les fruits de leurs travaux, se saisir de leurs biens, violer leurs conjoints, utiliser leurs enfants, a été la violence brute, directe, imagée par le guerrier, et qui a donné lieu à la création du culte de la force, de la violence, culte dont le but était d'imposer l'estime du crime et le respect des criminels, soit le respect des guerriers à leurs victimes.

Toute religion a pour but réel de légitimer l'oppression, de la faire reconnaître comme étant juste par ses victimes, et de blanchir les oppresseurs.

Dans le cas de la première génération des religions, il s'agissait d'annoblir les brutes, et cette première giclée religieuse a produit ce qu'on nomme d'ailleurs les "Nobles", la caste des nobles et les chefs de ces castes, les rois, les empereurs, tous des annoblis par les religions imposant le respect de ces brutes et leur considération, à leurs victimes.

Il s'agissait pour que leur pouvoir devienne stable et leur exploitation durable sur la masse de leurs victimes, de dissoudre l'esprit de révolte dans ces populations opprimées, de dissoudre la conscience de leur propre opression, de leur état d'opprimé, jusqu'à ce que ces populations finissent par trouver "naturelle", normale, leur condition. Il s'agissait de rendre supportable l'insupportable.

On retrouve ce cheminement dans la Bible, dont le début correspond à l'époque de l'existence de ce premier type de culte, le culte des brutes, dans le passage où Adam et Eve sont chassés du Paradis par Dieu, qui est la personnification du Maître, du Roi, de l'Empereur, de la brute, du guerrier, en raison de leur infraction à son interdiction de manger du fruit défendu de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, soit en raison de leur infraction à l'interdit de devenir lucide, conscient de leur condition. Cet interdit est réitéré dans le livre ultérieur (Nouveau testament) qui traite de la vie de "Jésus", où "Jésus" affirme "Heureux les simples d'esprits, il seront assis à la droite de Dieu (après leur mort)", prônant ainsi la valorisation de l'idiotie, de l'inconscience, comme valeur suprême pour les opprimés. "Jésus" prônait de même et logiquement l'immaturité, l'innocence, l'ingénuité : "Laissez venir à moi les petits enfants" ...

 

 

Le second type de religion.

 

La second type de religion est apparu avec le développement du second mode de prédation, celui de la violence indirecte, qui s'est mis à concurencer la violence directe, violence indirecte qui est le commerce, la finance; les commerçants et les financiers entrant en compétition très rapidement dans l'histoire humaine, pour la recherche de la suprématie sociale, avec les guerriers, les nobles et leurs rois.

La caractéristique de la violence indirecte par le commerce et la finance, est à la différence de la violence par le guerrier, de se camoufler; le commerçant, le financier se présentant comme ami de leur future victime. Ce qui est original par rapport à la brute, chez le commerçant, est le port du masque à la place du port du casque, soit le mensonge, la dissimulation, la falsification de l'identité, la falsification de la réalité, poussés le plus loin possible, comme axe, comme principe central de la violence, du pouvoir du commerçant-financier. Le mensonge est l'arme absolue du commerçant.

Or, il y a une communauté de principe entre l'esprit du commerce et celui de la religion, puisque le prêtre se présente aussi devant sa proie comme étant à son service, comme étant son ami, agissant pour son bien, pour la sauver, exactement comme le fait le commerçant ou le banquier, qui se présentent devant leurs proies comme étant indispensables à l'existence de ces proies, affirmant leur rendre service, existant pour leur bien.

Il ne pouvait y avoir qu'alliance entre les prêtres et les commerçants, et cela immédiatement, alliance menant à la domination du guerrier par le commerçant, très tôt, le guerrier se retouvant peu à peu au service du commerce et de la finance, et ne conservant que la façade, l'apparence seule du pouvoir.

Très tôt, le prêtre s'est mis au service du commerce et de la finance, quasiment sans doute immédiatement après l'apparition des premières cités des premiers Etats au Moyen Orient, et les rois et leurs guerriers n'ont été très tôt que des marionnettes entre les mains de prêtres et des commerçants, qui eux détenaient la réalité du pouvoir, jusqu'à la période moderne en Europe, qui a vu l'élimination physique du roi-guerrier, ce dernier devenant inutile, et n'étant conservé que comme objet de prestige; les armées, les Etats, les administrations, les appareils judiciaires n'étant plus que des services privés appartenant à l'oligarchie commerçante et financière qui domine actuellement le monde.

La plus ancienne religion du commerce qui soit restée active est le judaïsme, mutée en christianisme, qui n'est que son adaptation au contact d'avec le premier empire guerrier d'importance mondial, l'Empire romain, l'islam étant une seconde adaptation du judaïsme et du christianisme au contexte particulier de la péninsule arabique, région qui était unique au monde car se trouvant être à l'époque de la création de l'islam, le carrefour central mondial du commerce, par où transitait obligatoirement tous les biens échangés par toute l'humanité.

 

 

 

Le problème que pose le règne du commerçant par rapport à celui du guerrier.

 

Ce problème est celui du lien social. Le lien social est en partie préservé dans le système d'exploitation de la population par les guerriers, car ces derniers comptent sur la production de leur troupeau humain pour entretenir leur propre force, donc comptent sur la force même de ce troupeau, ce qui conduit ces guerriers à respecter en partie ce troupeau, à l'entretenir de façon à ce que ce dernier reste en bonne santé, et donc à limiter sa nuisance sur son troupeau.

Les commerçants tirent leur pouvoir du profit, soit de l'amnenuisement, de l'affaiblissement des non-commerçants, à chaque échange réalisé avec eux. Les commerçants se renforcent à mesure que les non-commerçants s'affaiblissent, s'appauvrissent.

C'est la loi unique du commerce.

Le commerce "équitable" n'est qu'un artifice de la propagande commerçante, artifice inventé pour mieux tromper les proies des commerçants, pour mieux les dévorer.

Si le commerce devient réellement équitable, il n'y aura plus de commerçants et plus de commerce. Il n'y aura plus que des échanges scrupuleusement mesurés entre producteurs, respectant le travail investi par chacun, dans l'intérêt de chacun et de la communauté humaine.

Le commerçant lui, va bien quand tout va mal autour de lui, et il va de mieux en mieux quand tout va de plus en plus mal autour de lui.

C'est exactement ce que nous constatons maintenant. Les populations sont peu à peu toutes détruites, disloquées, l'environnement de même, et peu à peu toutes les autres espèces non-humaines, tout ce qui vit, tout ce qui existe disparaît.

Dans l'absolu, si rien ne met un terme à ce processus inhérent au commerçant, soit à ce qu'on nomme le capitalisme, le commerçant restera seul à survivre au milieu d'un monde mort, il errera seul dans un cimetière, dans un désert.

C'est ce qu'on pourrait sans doute trouver comme rêve si on pouvait creuser dans l'inconscient du commerçant, rêve qui est actuellement illustré aux yeux du monde entier par l'Etat d'Israël, place unique au monde où se matérialise la plus ancienne religion qui a subsisté du "Livre de compte", religion légitimant la suprématie du commerçant et du financier sur le monde, jusqu'à faire retourner le monde au néant, Etat qui est une sorte de trou noir cosmique, qui attire, dévore et fait disparaître toute l'énergie, toute la matière, toute la pensée, toute la lumière du monde.

Le rêve du commerçant est le cauchemard de l'univers.

 

Bonne continuation à tous, on n'en a plus pour très longtemps ...

 

 

 

Appendice :

 

Pour compléter ce texte sans l'alourdir, il est bon de savoir que :

Pour son malheur, le Proche-Orient (Palestine, Syrie, Egypte et Irak actuels), ont toujours été une région privilégiée pour le développement humain, en raison de la présence des trois fleuves Nil, Tigre et Euphrate, et des mers Méditerrannée, Rouge et d'Oman, permettant une circulation régionale, puis internationale, ouvrant sur les trois continents (Europe, Asie et Afrique) et sur l'océan indien, l'Inde et la Chine. Ce n'est pas un hasard si les premières cités Etat ont été retouvées au Proche-Orient, et que cette région a vu l'apparition de l'écriture, soit de ce qui est considéré comme étant la période historique.

Très tôt, la maîtrise des échanges, soit du commerce, a dû primer la capacité militaire, la capacité militaire ne résidant qu'en la capacité à s'approprier les voies et des noeuds de communication.

Il n'y a d'histoire réelle qu'économique, l'économie primant sur tous les autres domaines de l'activité humaine.

L'illustration type de cette réalité est Napoléon 1er, que l'histoire officielle présente comme un militaire de génie et un administrateur de premier ordre, alors qu'il a été porté au pouvoir par un lobby de banquiers suisses, à qui il devait tout, et envers qui il était entièrement soumis, allant jusqau'à leur concéder la création de la Banque de France, qui est en réalité une banque privée sous un nom trompeur divisée en parts détenues par les banques privées, la capacité à battre la monnaie, à lever les impôts, et à s'enrichir de plus avec la fourniture des matériels de guerre. Cela c'est l'histoire vraie, très éloignée de l'histoire officielle des soit-disant grands hommes. Napoléon 1er n'était qu'une marionnette sans autonomie, des banquiers suisses.

Il en est de même vis à vis des deux guerres dites mondiales, qui n'étaient que des affrontements par populations interposées, de groupes d'intérêts capitalistes mondiaux, celui anglo-saxon-juif, contre celui de la "vieille Europe".

Il a toujours été considéré comme vital par la propagande marchande, de camoufler cette réalité. Les individus croyaient se battre pour défendre leur pays et la civilisation, mais en fait se faisaient tuer pour des groupes financiers, qui ne faisaient qu'à travers les guerres, rééquilibrer leurs zones d'influence, ne cherchant surtout pas à réellement s'éliminer.

Concernant les religions chrétienne et l'islam, elles ont rajouté toutes deux un masque supplémentaire de mensonge, par rapport à la religion juive qui est très claire vis à vis du profit, quelle favorise envers les non-juifs et qui est interdit vis à vis des juifs (voir la Bible, avec le prêt à intérêt).

Le christianisme, lui hypocritement, qui se veut la religion des pauvres ("Les premiers seront les derniers"), fait déclarer à son prophète "Jésus", un personnage historique fictif, qu' "Un riche a moins de chance d'entrer au paradis qu'un chameau de passer par le chat d'un aiguille", et l'Islam, de son côté interdit carrément le prêt à intérêt, ce qui n'empêche nullement, comme on peut le constater, l'état florissant des banques musulmanes, ni le commerce musulman, alors que le prêt bancaire à intérêt est la base même de toute activité marchande.

Pour ceux que cela intéresse, ils peuvent lire le livre de Kramer "L'histoire commence à Sumer", qui expose bien que la Bible n'est qu'un vulgaire plagiat de textes bien plus anciens, comme pour les curieux irrévérencieux, qui en creusant la question, verront que le judaïsme est sans doute apparu très tardivement, vers 500 avant le fameux "Jésus", et a été inventé par la caste marchande au service du roi de Babylone. pour d'autres irrévérencieux, ils peuvent se renseigner sur la religion égyptienne, et constater l'étendue des emprunts faits à cette religion, qu'on retrouve dans le culte chrétien (eucharistie, virginité après la fécondation etc ...).

Cette invention du judaïsme est surtout remarquable - sinistrement - par celle de l'idée du dieu unique, alors qu'auparavant, les populations de Palestine étaient toutes polythéistes, dont celles qui devront se plier à la nouvelle religion dite juive et qui formeront après 500 avant "Jésus", la population juive. L'idée de dieu unique est sans doute à relier à la fréquantation par ces marchands de la cour de Babylone, et de son souverain absolutiste, terrifiant, exterminateur, déportateur et dévastateur.

En effet, le dieu unique, est le maître unique, l'esprit unique, le dogme unique, la pensée unique, le discours unique, le régime unique, soit l'essence même du totalitarisme, et de ce qui en découle, soit ce qu'on nomme actuellement les crimes contre l'humanité, soit le génocide et le racisme, racisme qui n'est qu'une idéologie de légitimation de l'élimination d'autres populations, populations présentées comme inférieures, nuisibles, non-humaines, ce qui autorise à les opprimer, à les exploiter et s'il le faut à les détruire. C'est ce qui se passe en Palestine, en ce qui concerne la population originelle de Palestine, qui est en voie d'anéantissement par les suprématistes juifs. Ce génocide est une illustration de ce que signifie le monothéisme, monothéisme qui est présenté par la Propagande occidentale comme étant une évolution par rapport aux anciennes religions à plusieurs dieux, qui étaient de fait plus humaines, plus équilibrées, moins nocives.

Pour finir, il faut rappeller à ceux qui manquent de connaissances religieuses que la fiction "Jésus" prônait le respect du pouvoir, de la propriété, de la banque et de la finance. Il a déclaré à un pauvre qui avait trouvé une pièce de monnaie romaine, perdue par son propriétaire, pièce qui portait le portrait de Jules César : "Il faut rendre à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu", sous entendu, en ce monde, obéissez, acceptez votre oppression, respecter le pouvoir des riches, et l'Etat des riches, vous vivrez mieux après votre mort, dans le royaume de Dieu. "Jésus" expose clairement ce qu'est un prophète, soit un vulgaire escroc, en osant persuader des humains qu'ils vivront après leurs décès, et de plus dans le bonheur qui leur a été refusé durant la vie dite "terrestre", alors que d'évidence les cimetières sont remplis d'os qui peu à peu finissent à s'effriter et par se mélanger aux cailloux des allées (j'en ai moi-même trouvé et rapporté dans mon jardin).

 

Signé : le mec créant numéro 1.

 

 

 

Appendice numéro 2 :

 

Il est conseillé de lire le livre de l'ethnologue Margaret Mead, "Moeurs et sexualité en Océanie", Plon 1963, sans doute réédité.

Margaret Mead possède le vrai talent d'être ouverte à d'autres cultures et d'autres sensibilités, et la capacité à appréhender ce qui lui est étranger, ce qui est tout à fait à l'opposé de l'ethnologue imposteur Lévy Strauss et de son sinistre livre "Tristes tropiques".

On découvre grâce à Mead, trois tribus, trois civilisations, très proches géographiquement, sur la même région de Nouvelle Guinée. On découvre ainsi que les manières de s'organiser, d'établir des règles sociales, sont infiniment variées, et que l'idéologie qui imprègne une culture est toujours une création, que l'être humain est donc au fond entirèrement libre de créer sa manière d'être, son état d'esprit. Il peut être agressif ou pacifique, coopérant ou concurrent, fabriquer du bonheur ou du malheur.

L'une des tribus vit dans la paix et le bonheur, une autre ressemble à notre monde occidental (une caricature), et une autre est une véritable création artistique vivante.

C'est à nous de décider ce que nous voulons être, il n'y a pas de déterminisme, de fatalité, d'instincts qui s'imposent, de modèles, nous sommes une page vierge qu'il appartient à nous seuls de remplir, et consciemment.

Mais dans tous les cas, pour continuer d'exister, il faut défaire ce qui a été fait au Proche-Orient, et se défaire des agressifs, des dominateurs, des malins, des rusés, des bonimenteurs, des menteurs, des falsificateurs, et autres guides vers le néant.

 

Signé : le mec créant numéro 2.