Liberté, Égalité, Fraternité, ce n'est plus vrai !

mardi 22 mars 2005 , par

20 mars 2005

par Mehr Licht.

La France a cédé à 0.9 % des Français tous les droits ! Les autres doivent se taire ! Ais-je rêvé ? Je me suis levé ce matin avec une muselière. J'ai bien essayé de l'enlever, mais je n'ai pas pu. Elle était là, bien serrée, presque soudée à ma peau. Celui qui me l'a mise, à coup sûr connaît la façon de faire taire les grandes gueules éprises de liberté d'expression.

Cette muselière qui me blesse est tellement efficace, que non seulement je ne peux plus rien dire, mais en plus elle m'empêche aussi d'écrire ce que je veux. Elle m'entrave assez que même ma pensée est emprisonnée. Ce n'est pas un mauvais rêve...NON ! Je me suis pincé et je ne dors plus. Mais je ne peux plus dire, je ne peux plus écrire, je ne peux plus penser, autrement dit, je ne peux plus être. Que faire pour se sortir d'un tel esclavage ? Je ne le sais pas ! Aussi je demande à ceux qui ont réussi à se débarrasser de cette muselière, de me dire comment ils ont fait. Si certains ont réussi ?

Je suis pourtant un type tout simple, sans arrières pensées, mais qui a comme bien d'autres, des choses à dire, à écrire, des choses qui pourraient instruire des innocents ou confondre et combattre des magouilleurs, des menteurs, des voleurs et pourquoi pas des assassins ? Ce qui me scandalise dans tout cela, c'est que ces derniers semblent avoir le droit, eux... d'écrire, de dire et de faire en somme ce qu'ils veulent. La liberté disparue...l'égalité où ça ?

Je ne peux plus dire, écrire ce que je veux, parce que même mes amis me mettent en garde et me disent de garder pour l'instant ma muselière, parce qu'eux-mêmes ont peur de cette espèce d'inquisition nouvelle vague, mais pas de même origine que l'ancienne... mais bien plus sournoise et efficace à l'heure des médias télévisés à grande échelle. Une inquisition à toute épreuve, qui vous muselle quand elle le désire, qui possède ses scrutateurs vexatoires et insupportables et qui vous jugent sans jugement devant toute la nation. Ces inquisiteurs qui vous condamnent comme racistes ou antisémites. Comment vais-je faire pour me sortir de ces mailles et espérer un jour retrouver en mon pays de France une liberté d'expression sans avoir peur d'une poursuite juridique comme plusieurs de mes amis ont subie dernièrement.

Ah ! Si j'étais un petit oiseau. Je pense que j'émigrerais loin de ce pays de censure. De cet endroit où la peur fait taire le chant de mes congénères. Oh oui ! Je volerais à tire-d'aile vers d'autres cieux, où nos chants de liberté seraient les seuls que les braves gens de ces régions pourraient entendre. Oui ! Seulement des chants de liberté ou l'égalité serait reconnue. Finies les condamnations parce qu'un gentil quidam aurait osé prendre position contre ceux qui dirigent mal, contre ceux qui exploitent et qui ne méritent aucun respect. Terminées les improbations, assez de réprobations et les excommunications et tous les interdits relégués aux oubliettes. Morte la censure, brûlée l'inquisition, disparus ces gens qui pensent être les seuls à avoir raison. Mais enfin retrouvée la fraternité entre les hommes, l'égalité entre les peuples et la liberté d'être et de vivre à leur façon sans aussitôt avoir le désir de coloniser le voisin, le mettre dans des camps et ériger des murs infranchissables entre frères.

Alors Liberté, Égalité, Fraternité sera de nouveau la maxime de la France et pourquoi pas du monde entier.

Mehr Licht

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