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Titre de cette page :
http://www.aredam.net/thierry-meyssan-manipulation.html

 

Voici une interview du site neteco.com, de Thierry Meyssan, connu pour être le diable dénonçant les vrais auteurs des attentats du 11 septembre 2001, et pourchassé officiellement et ostentatoirement, par les autorités américano-sionistes. Il dénonce actuellement, sur le site qu'il dirige, le président français Nicolas Sarkozy, comme étant un agent américano-sioniste.

C'est un cas similaire à celui du site alterinfo.net (www.alterinfo.net), qui tout en occupant la place de l'opposant, est en réalité un organe des services spéciaux américano-sioniste, ou autres, les uns et les autres de ces services spéciaux en réalité n'étant que dans une sorte de "concurrence collaboratrice".

Le site de Thierry Meyssan est : http://www.voltairenet.org, et est dans sa version française : http://www.voltairenet.org/fr.

Ce site et son directeur, Thierry Meyssan, sont typiques de la façade de carton pâte, véritable village Potemkine planétaire de l'opposition, qui commence à être créé et mis en place par les services spéciaux, pour contenir la partie agitée et agitable, oppositionnelle de la population en Occident.

La véritable guerre est commencée, et elle n'oppose ni l'est à l'ouest, ni l'islam à l'Occident, mais l'ensemble des élites mondiales, quelles que soient la "race", la religion, la culture et l'origine géographique de ces élites, à l'ensemble des populations dominées.

La disparition définitive très prochaine du pétrole, et l'impossibilité de remplacer cette énergie par toute autre, ainsi que la catastrophe climatique qui approche, et sa conséquence principale, la raréfaction définitive de la nourriture au niveau mondial, deux évènements qui atteindront des milliers de générations humaines, deux évènements alliés à la surpopulation manifeste de la population humaine, font que la seule politique des élites mondiales pour continuer à jouir de leur suprématie, est celle d'organiser une sorte de réduit fortifié, où seuls ils pourront trouver refuge, ou plutôt un réseau de réduits mondiaux, où toutes les ressources disponibles de la planète afflueront, laissant les masses dans la famine, la misère, la violence et l'insécurité, les maladies et la mort.

L'hostilité affichée contre l'Iran n'est que de façade, car il ne s'agit que d'une sorte de négociation dont l'objet est de discuter de la place de l'élite iranienne dans ce réseau des élites mondiales. Il en est de même vis à vis de Cuba, du Venezuela et de la Corée du nord. On a bien vu ce qu'il en était avec Khadafi, qui a bien négocié sa place de comparse dans le compartiment de luxe du train des privilégiés qui va traverser cette période sinistre. La Syrie et sa clique dirigeante de "bourreaucratie familiale héréditaire", trouvera aussi sa place de choix dans cette élite mondiale des bourreaux qui est en train de s'organiser.

Il faut aussi évoquer le rôle joué par la Palestine, lieu d'accueil du siège social sioniste mondial, dit "Etat d'Israël", comme élément principal de diversion, de détournement de l'opposition occidentale de l'état général mortel pour la masse, mis en place par l'élite mondiale. C'est sans aucun doute possible que l'ensemble des juifs n'appartenant pas à l'élite mondiale privilégiée, soit la majorité des juifs, se verra soumise au régime général. Il est même très probable que quand cela commencera mondialement à se dégrader, l'élite sioniste en Israël abandonnera la place palestinienne, l'endroit est d'évidence indéfendable, car bien trop exposé, et que n'y resteront que ceux qui n'auront pas les moyens de s'en échapper, soit la majorité des juifs israéliens.

Pour le moment, les populations occidentales et quelques populations extra occidentales comme celles par exemple israélienne, saoudienne ou japonaise, profitent de l'exploitation et du pillage de la planète opérés par les élites mondiales.

Dans un futur très proche, ces populations de la base occidentale, mais privilégiées, seront soumises au même sort que celles actuellement dans la misère, qui vivent dans le tiers monde.

Ce qui est curieux, c'est que personne ne se pose la question de savoir comment cela est possible que tous ces sites d'opposants, qui agglomèrent des millions de visiteurs chaque jour, ne soient pas bloqués, alors que toutes les connexions mondiales passent par les USA.

Les quelques désagréments que connaissent certains sites, comme voltairenet.org, sont considérés comme étant indispensables pour maintenir leur crédibilité auprès de la masse de leurs sympathisants.

De même, personne ne se pose la question de savoir pourquoi les blogs sont mis à la disposition et de plus gratuitement, de la masse, blogs qui sont utilisés par les opposants, alors que rien dans cette société n'est gratuit, et que même, le terme "gratuit", est une quasi moquerie. Est-ce pour les noyer dans l'océan des blogs imbéciles et creux, ceux du troupeau bêlant qui racontent l'inanité de leurs existences et de leur pensées ?

 

Site internet neteco.com

Thierry Meyssan : « l'internet est déjà un champ de bataille au sens militaire du terme»

 


Il trompe bien son monde.
Il est depuis toujours au service des puissants.

 

Publié par Jérôme Bouteiller le Mardi 29 Juillet 2008 |

Journaliste indépendant et auteur controversé, Thierry Meyssan s'appuie depuis de longues années sur le Net pour mener ses enquêtes et diffuser ses idées. Entretien exclusif avec l'auteur de l'Effroyable Imposture qui revient sur son engagement et son utilisation d'un outil internet, rattrapé par la censure...

JB - Thierry Meyssan bonjour ! Médiatisé pour avoir remis en cause la version du gouvernement des Etats-Unis sur le déroulement des attentats du 11 septembre 2001, vous êtes également secrétaire général du Parti Radical de Gauche et président de l'Association le Réseau Voltaire qui milite, depuis 1994, pour la liberté d'expression. En quelques mots, comment définiriez vous votre action ? Quelle est votre ambition première ?


Thierry MeyssanTM - Mon ambition, c'est à la fois comprendre et influer. Je suis un analyste politique et un militant. Contrairement à la vision actuelle de la profession, je ne conçois le journalisme que de cette façon. Je ne me retrouve ni dans la presse d'opinion qui commente l'actualité sans remettre en question la vision qu'on nous en donne, ni dans la presse dominante qui, par son refus de prendre position, défend le désordre établi.

J'ai été responsable du Parti radical de gauche de 1994 à 2008. Mais j'ai désormais quitté la France et ne peux plus assumer cette fonction. Je reste très attaché à cette philosophie qui place de hautes exigences et accepte des compromis difficiles à la fois par réalisme et par discipline démocratique.

J'ai effectivement été trés médiatisé à la suite de mes travaux sur les attentats du 11 septembre et l'évolution politique des États-Unis. Si j'ai fait l'objet d'une campagne de dénigrement d'une rare violence dans les pays anglo-saxons et en France, j'ai bénéficié d'une forte reconnaissance notamment dans les pays méditerranéens et en Amérique latine. Je me suis trouvé soudain propulsé sur la scène internationale et j'ai depuis la chance d'être consulté par de nombreux leaders politiques dans le monde qui attachent de l'importance à mes analyses. Je suis toujours surpris de voir le décalage entre mon activité et le portrait peu flatteur que la presse française dresse de moi. Ne dit-on pas que nul n'est prophète en son pays ?

JB - Depuis trois ans, votre site VoltaireNet.org s'est mué en «agence de presse non alignée». Cette nouvelle formule a t'elle séduit les internautes ? Quelle est votre audience ? Comment financez vous votre activité ?

TM - Depuis mon travail lors de la guerre du Kosovo, je suis préoccupé par la domination de quelques agences de presse (AP, Reuters, AFP) qui imposent leur vision des événements à l'ensemble du monde. Cela m'a conduit à renouer avec le combat du Mouvement des non-alignés contre la dominance informationnelle qui avait secoué jadis l'UNESCO. Persuadés que les journalistes locaux savent mieux ce qui se passe chez eux que les agences de New York, Londres et Paris, nous avons constitué un réseau d'agences de presse, de journaux et de revues et nous avons commencé à syndiquer nos articles. Cette formule est un succès éclatant en Amérique latine, où notre réseau est devenu la première source d'information indépendante. Nous balbutions dans le monde arabe et cela reste à construire dans le reste du monde.

Nous n'envisageons pas l'internet comme un média à part. Nous essayons de nous appuyer aussi sur de nombreuses publications papier. Quant à moi, je publie des livres, j'écris des articles pour de grandes revues politiques en Russie, dans le monde arabe et en Amérique latine. Je participe à de nombreuses émissions de radio et de télévision dans le monde et j'en présenterai bientôt moi-même. L'internet est cependant le média de loin le plus fluide et le moins onéreux.

Au début, notre activité était financée par mes droits d'auteur car mes ouvrages ont connu un succès mondial. Mais, après que mon éditeur ait organisé sa faillite en me volant les droits qu'il avait encaissé en mon nom, nous nous sommes trouvés dans de grandes difficultés. Actuellement, tous les frais techniques et certains frais de traduction sont financés par les dons des lecteurs. Même si ceux-ci sont généreux, notre marge de manœuvre est restreinte.

JB - Les pannes observées ces dernières semaines sur VoltaireNet.org étaient elles la conséquence de ce succès ou des réponses électroniques de la part d'opposants à l'action du Réseau Voltaire ? Selon vous, qui se cache derrière ces attaques ?

TM - Nous avons d'abord été victimes de notre succès. Le serveur que nous utilisions n'a pas supporté l'augmentation du trafic sur nos sites. En effet, outre Voltairenet.org, nous éditions des sites pour nos partenaires ainsi que des bases de données documentaires. Avec ces perturbations, notre site principal, Voltairenet.org, a perdu de l'audience. Il tourne néanmoins à 1,3 million de visiteurs distincts par mois.

A cela se sont ajoutées diverses attaques que nous avons eu du mal à interpréter, jusqu'à conclure au sabotage interne. Il se trouve que nous venions de lancer un appel de dons à nos lecteurs. Plus de 1500 nous ont répondu, cela nous a permis de prendre le taureau par les cornes : nous avons changé d'hébergeur et d'équipe technique. Nous disposons désormais d'une machine dédiée ultra-moderne, d'une bande passante très large et d'une équipe technique capable d'intervenir 24 h sur 24. Nous basculerons les DNS dans les prochains jours et reprendrons progressivement le rythme de nos publications.

Nous avons par le passé fait l'objet de nombreuses attaques informatiques. Non seulement les traditionnelles attaques par requêtes multiples pour saturer le site, mais des choses plus sophistiquées, par exemple la pénétration dans les bases de données pour en changer le contenu. Sans parler des attaques physiques avec la destruction d'une de nos machines hébergée dans un centre de télécom pourtant protégé.

JB - Contrairement aux pratiques en vogue dans la blogosphère, votre site ne propose aucune interactivité avec ses lecteurs. Redoutez vous des excès de leur part ? Pourquoi ne pas miser sur une forme de «collaboration » avec les internautes ?

TM - C'est un grand regret pour nous tous. Nos tentatives de créer des forums nous ont vaccinés. Nous avons immédiatement été envahis par des agents provocateurs de toutes sortes qui faisaient déraper les discussions ou postaient des messages racistes ou extrémistes pour nous discréditer.

JB - Au delà des problèmes techniques et financiers, estimez vous qu'internet facilite la liberté d'expression d'associations telles que la vôtre ou craignez vous également le développement de la censure sur ce nouveau média, y compris en France ?

TM - Bien sûr qu'internet facilite l'exercice de la liberté d'expression. De ce point de vue, la généralisation d'internet est une révolution politique qui bouscule les institutions. Mais cette liberté est relative. Nous devons d'abord affronter nos propos limites intellectuelles. Dans les sociétés modernes, nous avons perdus la capacité de penser par nous-mêmes et avons adopté le comportement grégaire du consommateur de mass-média. Lorsque nous nous affranchissons de nos préjugés, nous devons faire face à toutes sortes de pressions. Et si la profession journalistique ne brille pas par son courage, il n'y a pas de raison que le reste de la société soit meilleur.

Historiquement, chaque média nouveau est un bol d'air frais. Mais avec le temps, il fait l'objet d'encadrements législatifs et réglementaires qui l'étouffe. Il en sera probablement de même pour l'internet lorsque l'on aura trouvé des moyens techniques pour le contrôler.

 

Au delà de la censure, qui est un phénomène national, l'internet est déjà un champ de bataille au sens militaire du terme. Les États-Unis ont détruit des milliers de sites pendant la guerre du Kosovo. Israël a fait de même pendant la guerre de 2006 contre le Liban —et à cette occasion une unité spécialisée de Tsahal a réussi à bloquer temporairement notre site pourtant hébergé à ce moment là sur le territoire français—. En vue du prochain conflit, l'US Air Force vient d'investir des sommes considérables pour acquérir des matériels lui permettant de détruire des dizaines de milliers de sites en quelques jours. Personne n'est à l'abri et ne comptez pas sur le gouvernement français pour vous défendre si votre site est attaqué par ces États.

JB - Thierry Meyssan, je vous remercie.