Le docteur Jean-Jacques Melet, médecin épidémiologiste et praticien en médecine environnementale, chercheur, qui a consacré la plus grande partie de sa vie à dénoncer les ravages du mercure contenu dans les amalgames dentaires, source d'une multitude de maladies chroniques invalidantes, ce qui est méconnu de la majeure partie de la population, et à s'opposer et à être l'objet de persécutions, de la part du lobby dentaire, et des pouvoirs publics qui y sont inféodés, s'est suicidé, dernièrement. L'enjeu économique est, en ce qui concerne les conséquences d'un refus massif des amalgames au mercure par la masse, considérable. Les riches eux, n'ont aucun problème pour remplacer les obturations de caries par les amalgames au mercure, par des prothèses extrêment coûteuse, se substituant aux amalgames, ou par des résines composites. Les pauvres eux, peuvent continuer à s'empoisonner à petit feu, à devenir un peu plus débile de jours en jours, à produire du profit facile pour l'industrie du mercure et pour les laboratoires pharmaceutiques produisant ces amalgames. La débilitation des pauvres par le mercure " en bouche ", est un mode discret et inssaisisable de maintien de l'ordre. Le docteur Melet était constamment sous écoute téléphonique des renseignements généraux, et victime d'un perpétuel acharnement administratif, policier et judiciaire. Il demeurait dans une petite commune à proximité de Montpellier. Son association " Non au mercure dentaire ", va très probablement et très rapidement subir le sort commun et convenu aux organisations d'opposition aux forces dominantes du régime, soit le passage dans son camp, et devenir l'un de ses organes de répression, soit une simple façade creuse, servant à enclore, à édulcorer et à canaliser toute contestation relative au lobby dentaire. Seule la force extrême du caractère du docteur Melet, avait empêché jusque là cette métamorphose. Ceux qui doivent au docteur Melet la vie, et ils sont nombreux, ou du moins une amélioration de leur état de santé, dont le rédacteur de cette nouvelle, ont une pensée affectueuse pour lui. M.D.
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