L'affaire Djamel Beghal est celle d'un montage policier et de la complcité de l'appreil judiciaire, visant à casser tout lien de solidarité entre la communauté arabe en Occident, et les arabes et musulmans soumis à l'oppression coloniales dans le Tiers-Monde, en inventant des affaires de terrorisme, et en punissant ceux qui en Occident s'investissent dans des activités de solidarité avec les arabo-musulmans du Tiers-Monde, comme terroristes.

Le dossier judiciaire de Djamel Beghal, et des autres condamnés est totalement vide. Ils viennent d'être lourdement condamnés en première instance ( voir plus bas ).

 

Ci-dessous, une dépèche imagée de l'agence Reuters, qui révèle que l'appareil de propagande du régime est lui aussi totalement engagé dans cette opération :

 

Voici une photographie prise par lagence de propagande Reuters, où on nous annonce qu'il s'agit de Djamel Beghal sortant du tribunal, lui qui est en préventive depuis plus de trois années, et qui n'est déplacé qu'entouré de plusieurs policiers, et maintenu enchaîné, et qui ne rejoint la salle d'audience qu'en passant par la porte réservée aux prévenus emprisonnés, et jamais par la porte d'accès
au public !

Voici le texte sous cette photo :

Djamel Beghal ( au centre ) et Johann Bonte a leur sortie du tribunal. Le premier a été condamné à 10 ans de prison pour avoir préparé en 2001 pour le compte d'un adjoint d'Oussama Ben Laden, un attentat contre l'ambassade des Etats-Unis à Paris, le deuxième, à un an de prison. les quatres autres prévenus ont écopé de peines allant de neuf à trois (sic) de prison. Photo prise le 3 janvier 2005/ REUTERS/Charles Platiau.

 

 

Djamel Beghal condamné à 10 ans de prison

Tue March 15, 2005 6:35 PM CET

PARIS (Reuters) - Le tribunal correctionnel de Paris a condamné Djamel Beghal à 10 ans de prison pour avoir préparé en 2001, pour le compte d'un adjoint d'Oussama ben Laden, un attentat contre l'ambassade des Etats-Unis à Paris.

Cette peine est assortie d'une interdiction des droits civils, civiques et de famille pour 10 ans.

Le tribunal a également infligé neuf ans de prison à Kamel Daoudi, un Algérien de 30 ans présenté comme l'informaticien du groupe, et six ans chacun à Nabil Bounour et Abdelkrim Lefkir.

Kamel Daoudi et Nabil Bounour se vont vus interdire définitivement le territoire français.

Les deux derniers membres du groupe, Rachid Benmesahel et Johann Bonte, ont été condamnés respectivement à trois ans et un an de prison.

Les six prévenus étaient poursuivis pour "association de malfaiteurs en vue de commettre un acte de terrorisme".

Me Jean-Alain Michel, l'un des avocats de Djamel Beghal, a déclaré que son client allait certainement faire appel et a dénoncé une "parodie judiciaire".

"Dans ce type de procès, on s'accroche à n'importe quel bout de preuve et là, nous n'en avons pas", a-t-il dit. C'est une dérive judiciaire. Si j'osais, je dirais que nous avons notre Guantanamo judiciaire", a ajouté l'avocat.

Arrêté en juillet 2001 aux Emirats arabes unis, Djamel Beghal, un Franco-Algérien de 39 ans, avait déclaré à la police locale que son groupe se préparait à commettre un attentat-suicide contre l'ambassade américaine à Paris.

Remis à la France le 30 septembre 2001, il est revenu sur ses déclarations.

Lors du procès au tribunal de Paris, en janvier dernier, il a assuré avoir été contraint à de fausses déclarations par les policiers des Emirats après avoir été frappé, privé de nourriture et de sommeil et avoir subi des humiliations à caractère sexuel.

L'accusation ne s'est pas prononcée sur les éventuelles tortures. Mais le représentant du parquet avait jugé les déclarations authentiques, en raison même du fait qu'elles comportaient "des imprécisions, des contradictions et des erreurs". Il a souligné qu'elles avaient été confirmées par les épouses de Kamel Daoudi et Djamel Beghal.

Selon les premières déclarations de Beghal le projet d'attentat avait été mis au point en mars 2001 en Afghanistan avec un adjoint d'Oussama ben Laden, Abou Zoubeïda.

Il devait rentrer en France via le Maroc, faire les repérages, acheter une maison près de Paris et transmettre le dossier par internet aux adjoints de Ben Laden, par l'intermédiaire de Kamel Daoudi.

Un ex-footballeur tunisien, Nizar Trabelsi, devait pénétrer dans l'ambassade au volant d'un camion bourré d'explosifs