Pierre STAMBOUL ou le brouillard du mensonge. Une analyse d'un texte d'un agent français de propagande sioniste, employé à occulter par omission, le génocide des Palestiniens par les sionistes.

 

Voici un texte de Pierre STAMBOUL, l'un des dirigeants de l'oganisation sioniste "Union des Juifs Français pour la Paix", UJFP, paru le 5 janvier 2007, sur le site relais sioniste d'extrême-gauche "paris.indymedia.org". Ce texte est publié suivi de commentaires issus en partie de l'extrême-droite sioniste, extrême-droite sioniste qui n'est que le pendant de l'extrême gauche sioniste, les deux n'étant que deux des bras articulés par le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France).

Ce texte est intéressant en ce qu'il porte à la lumière, et aux yeux de tous, la méthode du mensonge d'un propagandiste typique sioniste comme l'est Pierre STAMBOUL, qui s'avance masqué derrière l'apparence humaniste de l'aide aux Palestiniens.

On y retrouve toutes les inventions de la propagande sioniste, inventions qui servent à justifier la présence des sionistes en Palestine.

Comme il est intéressant de constater que le site paris.indymedia.org est devenu le lieu de rencontre des sionistes des bords soit-disant opposés, mais qui en réalité se partagent la tâche d'influencer l'opinion de milieux français en opposition, tels l'extrême-droite et l'extrême-gauche, alors qu'ils travaillent pour la même maison.

Ce texte est aussi intéressant en ce qu'il fournit une liste quasi complète de sionistes propagandistes de gauche et d'extrême gauche, tous camouflés en défenseurs des Palestiniens.

La méthode de Pierre STAMBOUL est la réécriture de l'histoire.

Ainsi, il justifie l'existence d'Israël en alléguant les persécutions des juifs en Europe, alors que ces derniers sont déjà parvenus au 19ème siècle, époque de la création de l'idéologie sioniste, au plus haut niveau des appareils de pouvoir mondiaux, comme le démontre le fait que Théodore Herzl, l'idéologue sioniste, a pu être reçu en personne par le Pacha turc, pour lui proposer de faire renflouer son Etat en faillite par un cartel de banques juives, comme le démontrent plus tard la lettre adressée à Lord Rothschild par le dirigeant anglais Balfour, et l'appui des américains et des russes pour contraindre l'ONU naissante en 1947, à voter le vol de la Palestine, et l'aide militaire communiste massive en 1948 accordée aux sionistes en dépit du blocus, cet aide militaire ayant seule permis la victoire des sionistes sur la résistance arabe en Palestine en 1948.

Pierre STAMBOUL réécrit l'histoire. Ainsi, il ne parle pas du fait pourtant établi qu'en Europe de l'Est, au 19ème siècle, la cause de l'antisémitisme populaire était que la noblesse et les gouvernements, avaient en grande partie octroyé la gestion de l'exploitation des domaines fonciers et celle des impôts indirects (moulins, alcool, tabac etc ...) à des intendants juifs, lesquels pressuraient directement la population, que ces intendants étaient protégés par le haut clergé, la noblesse et les appareils gouvernementaux, et que la répression était sans pitié quand la population exploitée osait s'en prendre à eux. Ces appareils gouvernementaux manipulaient aussi, comme le font tous les appareils gouvernementaux de tous les temps et de tous les lieux, la xénophobie de la population, afin de détourner d'eux-mêmes le désir de révolte de cette population. Ce désir aurait dû être logiquement dirigé contre eux-mêmes, et non contre les intermédiaires étrangers qui accomplissaient pour eux le "sale boulot".

Comme Pierre STAMBOUL ne parle pas du fait que le nazisme a été très probablement soutenu par les capitalistes américains dès sa création, et donc en sous-main, par les sionistes américains, que le procès de ces nazis, comme celui de Saddam Hussein, qui était comme les nazis, un témoin compromettant, un complice encombrant, a servi à éliminer des marionnettes politiques qui avaient cessé de servir.

Comme Pierre STAMBOUL n'évoque pas le fait que le procès des nazis, par le Tribunal de Nuremberg, avait été préparé dès 1941 par le service de la propagande américain, service tenu en grande partie par les sionistes, comme le prouve le personnage public le plus en évidence, de ces manipulations, qui est Raphaël LEMKIN, présenté comme étant un juriste juif polonais, réfugié aux USA, a qui on a fait écrire un livre relatif aux crimes nazis en Europe, livre publié par un bureau officiel de la propagande américaine, l'institut CARNEGIE, livre qui a servi pour introduire la notion de "crime contre l'humanité" et le terme de "génocide", cela afin de justifier l'élimination expéditive des comparses nazis, pour les faire taire défitivement.

Pierre STAMBOUL cite comme exemple de "bons" sionistes, les sionistes qui luttent en Palestine occupée (Israël), comme ces "anarchistes", ou ces "refuzniks", alors que si ces "bons" sionistes étaient sincères, ils rendraient tout simplement les propriétés qu'ils ont volé aux Palestiniens, et se sépareraient de leurs cartes d'identité israéliennes. Ils rendraient tout ce qu'ils ont pris en Palestine, c'est à dire tout ce qu'ils ont, et demanderaient éventuellement la nationalité palestinienne, car il faudra bien un jour que tous ces gens qui ont tout pris aux Palestiniens renoncent au fruit de leur vol.

Ces "anarchistes", ces "refuzniks" et autres, ne sont que des idiots utiles manipulés par les services de la propagande israéliens, et à qui cette propagande fait jouer le rôle de la caution morale des assassins. Ce sont de tristes pantins.

Il est à noter que Pierre STAMBOUL appartient au Parti communiste français (PCF), que le PCF a été l'un des plus ardents défenseurs du sionisme, que le communisme international commandé depuis Moscou a permis par la fourniture d'armement en masse, en 1948, la victoire des forces sionistes et la déportation des Palestiniens, que le mouvement communiste est un habitué de la création d'organisations dont on trouve dans l'intitulé le mot "paix", comme le "Mouvement pour la paix", créé en Europe de l'Ouest, lors de la soit-disant guerre froide. Le but de ce "Mouvement pour la paix" était de ralentir le camp capitaliste dans la course aux armements entre l'Est et l'Ouest, comme l'organisation "Union des juifs pour la paix", est en charge d'affaiblir l'opposition au sionisme et à l'élimination des Palestiniens.

La farce en ce qui concerne le "Mouvement pour la Paix", est que le camp capitaliste et le camp dit "socialiste", en réalité étaient collaborateurs, car tous deux intéressés par la continuité de l'existence de l'autre camp en tant qu'ennemi, diable désigné, diable ennemi qui légitimait l'existence de chaque régime aux yeux de sa propre population exploitée, et qui légitimait le pouvoir du lobby militaro-industriel à la tête de ces deux camps, lobby qui était au pouvoir à la fois dans le camp capitaliste et dans le camp dit "communiste".

Le soit-disant "communisme" dans les pays de l'Est, était en réalité un capitalisme d'Etat, dont la caste au pouvoir, une infime minorité de la population, nommé "Nomenklatura", constituée des membres du parti communiste, détenait tout le pouvoir et jouissait de tous les biens, tandis que l'immense majorité de la population était maintenue dans un état de quasi esclavage, et menacée du goulag concentrationnaire fatal. On évalue à une centaine de millions les victimes du "communisme" dans le monde.

Pierre STAMBOUL est l'un des représentants en France de cette ex-classe au pouvoir.

Le régime soit-disant comuniste ayant disparu, remplacé par un régime ouvertement maffieux en ex-URSS, maffia d'ailleurs constituée des même "apparatchiks" qui étaient déjà au pouvoir avant la chute du régime, les Pierre STAMBOUL et consort se sont mis au service du sionisme.

L'ultime mensonge que recèle le texte de Pierre STAMBOUL tient dans le titre même de son texte.

En effet, la religion juive ne peut être érigée en idéologie coloniale, puisqu'elle est en elle-même une idéologie coloniale par sa constitution. Il suffit de lire le cinquième livre de la bible, ou la thorah, nommée "deutéronome" ou "décalogue", pour s'en convaincre. Ce cinquième livre exprime le droit de conquête de la Palestine, et le droit et le devoir d'anéantissement de la population indigène de Palestine (ce qu'on nomme maintenant depuis Raphaël LEMKIN et Nuremberg : "génocide"). Ce que cache à tout prix Pierre STAMBOUL, est que le première des religions dites du livre, est fondée sur le droit de conquête, le racisme et le droit et le devoir de génocide. Ainsi, Pierre STAMBOUL ment même en ce qui concerne les "textes saints" et la période biblique, textes pourtant traduits dans toutes les langues et publiés à des centaines de millions d'exemplaires. Pierre STAMBOUL n'a donc pas peur de refaire l'univers.

Mais Pierre STAMBOUL ment aussi en ce qui concerne la période actuelle, encore par le titre de son texte qui est : "Une religion érigée en idéologie d'occupation", alors que ce titre devrait être : "Une religion érigée en idéologie de génocide", car il ne s'agit pas d'une simple occupation en Palestine, ni d'une simple colonisation comme ont pu le faire les Européens en Afrique et ailleurs. Il s'agit bien d'anéantir la population des Palestiniens.

C'est cela au fond que veut cacher Pierre STAMBOUL. Il ne s'agit pour lui que d'empêcher que le mot de génocide ne soit prononcé pour qualifier le sort fait aux Palestiniens. Pierre STAMBOUL est donc un employé au génocide des Palestiniens, génocide auquel il participe en aidant à son accomplissement en occultant par omission, sa réalité. Son texte qui suit, le démontre.

 

 

Le texte de Pierre STAMBOUL :

 

Une religion érigée en idéologie d'occupation

La guerre qui se déroule depuis plus de 60 ans entre Israël et la Palestine est devenue centrale. La plupart des guerres et des bouleversements de la région sont liés à la question palestinienne. Les problèmes fondamentaux du droit des peuples, de l'égalité, du colonialisme, du droit international ou de l'impunité de régimes qui commettent des crimes de guerre sont posés par ce conflit.

Une destruction méthodique et préméditée

Un peu d'histoire pour comprendre cette guerre :

l'immigration continue de Juifs venus principalement d'Europe à partir du début du XXe siècle a progressivement marginalisé le peuple palestinien en le dépossédant de sa propre terre. La volonté des institutions juives de créer un Etat Juif où les Non-Juifs seraient, soit expulsés, soit réduits à une condition de citoyens de seconde zone a abouti à la guerre de 1948-49. Cette guerre que les Israéliens appellent guerre d'indépendance et que les Palestiniens appellent la Naqba (la catastrophe) a abouti à l'expulsion programmée de 800.000 Palestiniens (les 3/4 de la population) de leur pays. L'Occident et les institutions internationales ont favorisé ou laissé faire cette « purification ethnique ». C'était une façon facile de se laver de leur responsabilité collective dans l'antisémitisme européen et le génocide nazi. Sauf que le peuple palestinien n'avait pas la moindre responsabilité dans ces crimes.
C'est une idéologie au départ très minoritaire parmi les Juifs, le Sionisme, qui a créé l'Etat d'Israël. Dès le départ, cette idéologie manifeste un caractère ultra-nationaliste en niant totalement les droits et même l'existence du peuple autochtone. En accaparant les terres (toutes les terres des Palestiniens expulsés sont confisquées dès 1950) et en en convoitant sans cesse de nouvelles, le projet sioniste est un projet colonial. Les Israéliens auraient souhaité réussir ce que les Nord-Américains ont réussi avec les Amérindiens ou les Australiens avec les Aborigènes : marginaliser les Palestiniens à un point tel qu'ils ne soient plus capables de revendiquer quoi que ce soit. Pendant très longtemps en Israël, on parlait « des Arabes », les Palestiniens n'avaient pas d'existence. Le Sionisme n'est pas une idéologie religieuse, mais c'est dans une lecture partiale de « la Bible » qu'il va trouver la justification de son projet fou de « regrouper tous les Juifs du monde dans un seul Etat ». Dès les années 50, l'immigration massive des Juifs du monde arabe est organisée. Israël devient un pays hypermilitarisé et un avant-poste de l'impérialisme américain au Moyen-Orient.
La fin du XXe siècle est une succession de guerres de conquêtes. En 1967, les Israéliens occupent les 22% de la Palestine qui leur avaient échappé 20 ans auparavant.

Aussitôt, la colonisation commence. Les colons, qui sont souvent des intégristes religieux, mais parfois aussi des banlieusards attirés par des logements à bas prix, accaparent les meilleures terres et l'eau de la région. Les Palestiniens s'accrochent à leur terre. La première Intifada révèle au monde entier un peuple qui combat à mains nues une des armées les plus puissantes. Depuis 1967, 650000 Palestiniens ont connu la prison. Certains y sont depuis plus de 30 ans. Il y a 11.000 prisonniers aujourd'hui.

Expulsée de Jordanie puis du Liban, la direction palestinienne résiste. L'OLP reconnaît en 1988 Israël dans ses frontières de 1949. C'est une concession énorme. Les Palestiniens renoncent à 78% de la Palestine historique. Ce processus aboutit aux accords d'Oslo (1993). Pourquoi ce processus a-t-il échoué ? Parce que jamais les Israéliens n'ont songé à évacuer les colonies (50.000 nouveaux colons s'installent entre Oslo et l'assassinat de Rabin). Parce que jamais les Israéliens n'ont accepté la moindre égalité des droits entre eux et les Palestiniens. Parce que 25% de la société israélienne est gangrenée par des idées intégristes voire fascistes (aujourd'hui Avigdor Liebermann est ministre). Parce que les gouvernements israéliens n'imaginent comme Etat palestinien qu'une espèce de bantoustan formé de cantons isolés, privés de terre, d'eau, de ressources naturelles et d'unité.

Depuis la deuxième Intifada, une destruction systématique de la société palestinienne est à l'œuvre. Un mur balafre la Cisjordanie, coupant les villages, détruisant les terres agricoles , isolant des zones promises à l'annexion. La construction du Mur a été condamnée par la Cour de La Haye, mais le gouvernement israélien se moque du droit international et procède par fait accompli. 750 check points rendent la vie des habitants impossible, empêchant la population de se déplacer, d'étudier, de se soigner. Les exécutions extra judiciaires se multiplient. La bande de Gaza est devenu un véritable « laboratoire ». La population y est enfermée, affamée, soumise à des attaques incessantes (plus de 400 assassinats ces six derniers mois). Privé de toute perspective de vie normale, le peuple palestinien a exprimé son refus en votant pour le Hamas. L'Europe a répliqué en coupant les vivres. C'est l'agressé qui est sanctionné, l'agresseur ne l'a jamais été. Même impunité lors de l'attaque contre le Liban cet été. 34 jours de guerre et 1.400 morts principalement civils. Le Sud-Liban a été détruit et de nombreux crimes de guerre commis. Il y a un consensus tragique en Israël pour dire que Hamas ou Hezbollah = terrorisme et pour trouver « moral » de tuer 20 civils pour abattre un « terroriste ».

La question du sionisme

Cette idéologie apparaît en Europe à la fin du XIXe siècle. Alors que la plupart des Juifs résistent à la montée de l'antisémitisme et s'engagent massivement dans des mouvements progressistes ou révolutionnaires (souvent en abandonnant la religion), les Sionistes s'inscrivent totalement à contre courant de cette évolution. Ils n'ont aucune pensée universaliste, ils s'inscrivent dans le cadre de la montée des nationalismes européens avec l'idée simpliste : un peuple = un état. Pour eux l'antisémitisme est inéluctable. La citoyenneté ou l'égalité des droits sont des leurres. Ils sont contre toute forme de mélange, d'intégration ou d'assimilation. Ils pensent que les Juifs ne peuvent vivre qu'entre eux. Le Sionisme repose sur un mensonge fondateur : pour eux la Palestine serait une « terre sans peuple pour un peuple sans terre ». Les premiers colons s'emparent de la terre comme les colonialistes européens l'avaient fait dans leurs colonies. Au moment la guerre de 48, les Israéliens nieront toute responsabilité dans le départ des Palestiniens.
Le Sionisme vise quelque part à clore l'histoire juive. La diaspora est présentée comme une parenthèse alors qu'elle est l'essence même du judaïsme. Le nouvel Etat d'Israël est présenté comme le centre de toute vie juive. Un Juif est sommé d'émigrer en Israël ou à défaut, de soutenir inconditionnellement la politique de cet état. Sinon, il devient un traître ayant « la haine de soi ». La quasi-totalité des institutions juives laïques ou religieuses deviennent des officines de propagande pour l'Etat israélien. Cet Etat s'est construit en contradiction avec les valeurs du monde Juif : universalisme, cosmopolitisme, pluralisme. Les langues et les traditions des Juifs Arabes, des Séfarades, des Ashkénazes ont quasiment disparu au profit d'un modèle unique. Cette volonté d'éradiquer le passé pour construire un « homme juif nouveau » aboutit à une société malade, imbue de sa supériorité militaire et incapable d'accepter « l'autre » (le Palestinien) comme son égal.

Sans le génocide Nazi, Israël n'aurait pas existé. Pourtant le Sionisme n'a joué qu'un rôle marginal dans la résistance juive au nazisme. À partir des années 60, une instrumentalisation systématique du génocide et de l'antisémitisme est organisée. Chaque acte antisémite, réel ou supposé, est utilisé pour persuader les Juifs de venir s'installer en Israël. Le complexe de Massada est développé. Il s'agit de persuader les Juifs que tout le monde les hait, qu'ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes et que toute critique d'Israël est fondamentalement antisémite. La propagande martèle « qu'Israël n'a pas de partenaire pour la paix » et « qu'Arafat est un nouvel Hitler ». Cet enfermement mental provoque une véritable fuite en avant, criminelle pour les Palestiniens mais suicidaire aussi pour les Israéliens. Comment peuvent-ils croire s'imposer durablement par la violence dans la région ?
Des Juifs pour la Paix

En Israël, une petite minorité que nous appelons « les anticolonialistes » résiste au rouleau compresseur. Ils ne sont pas très nombreux. En 1982, ils avaient réussi à faire descendre des dizaines de milliers de manifestants contre la première guerre du Liban. Cette fois-ci, ils n'ont été au plus qu'une bonne dizaine de milliers quand l'armée israélienne pilonnait le Liban.

Qui sont-ils ? (ndlr : les idiots utiles, ou les tristes pantins)

Des refuzniks (1.400, ce n'est pas rien) qui préfèrent aller en prison plutôt que de servir dans les territoires occupés, des personnalités politiques comme Michel Warschawski, des universitaires comme Tanya Reinhart, des historiens « dissidents » comme Ilan Pappé, des journalistes comme Gideon Lévy ou Amira Hass. Il y a des groupes politiques : le Hadash (parti communiste qui est « binational »), le Bloc de la Paix d'Uri Avnery. Il y a les Femmes en Noir et d'autres associations qui vont sur les barrages pour témoigner. Il y a « les Anarchistes contre le Mur » qui manifestent régulièrement avec les Palestiniens. Certaines associations ont des tâches spécifiques comme l'association des familles endeuillées de Nurit Peled ou Zochrot qui recherche les traces des anciens villages palestiniens avant la Naqba. Tous ces groupes qui rencontrent régulièrement les Palestiniens représentent l'espoir d'un futur pacifique possible.

En France, l'Union Juive Française pour la Paix s'est développée à partir de la deuxième Intifada. Elle fait partie d'un réseau d'associations juives progressistes européennes dans 10 pays. Par notre présence dans les collectifs pour la Palestine, nous montrons que la guerre là-bas n'est ni religieuse, ni communautaire, ni raciale. Elle porte sur la question de l'égalité des droits et de la justice. Face au CRIF qui prétend parler au nom de tous les Juifs, nous disons « pas en notre nom ». Nous nous revendiquons d'une autre histoire juive, celle des militants anticolonialistes ou des résistants au nazisme. Et puis, nous sommes en première ligne pour empêcher une instrumentalisation du génocide. Oui l'antisémitisme est un crime (européen) (1). Non, il ne justifie en rien l'injustice fondamentale faite aux Palestiniens. Cette injustice doit cesser, c'est le sens de notre engagement.

Pierre Stambul

(1) ndlr : ce passage est particulièrement honteux. Que signifient ces parenthèses autour du mot européen ? Qu'ont à voir "les Européens" avec une forme de racisme intrumentalisée par la classe dirigeante et qu'ont à voir les "européens" avec des crimes commis par des dirigeants politiques, ceux nazis, qui ont contraint à une époque passée les populations européennes, dont les allemands ont été parmi les premières victimes, à accepter leur pouvoir, ces chefs nazis de plus ayant été mis en place avec l'aide des puissances capitaliste et sioniste, dont la plupart sont non-européennes. Ce passage pourrait être qualifié de raciste et de discriminatoire par son caractère implicite de culpabilisation et de stigmatisation d'une population entière donnée. Et puis, depuis quand le racisme envers les juifs, racisme dénommé de façon discriminatoire, et donc raciste, "antisémitisme", est-il spécifiquement européen ?

le vendredi 5 janvier 2007 à 18h05 thèmes : Contrôle social Guerre Guerre de classe Médias Repression / violences policières

 

 

Six commentaires parus sur le site paris.indymedia.org, suivant cet article, sur le même fichier internet :


Commentaire 1 :

auto émancipation !

"le juif est considéré par les vivants comme un mort, par les autochtones comme un étranger, par les indigènes sédentaires comme un clochard, par les pauvres gens comme un exploiteur millionaire, par les patriotes comme un apatride et par toutes les classes comme un concurrent qu'on déteste"
"nous devons renoncer à l'illusion que notre dispersion dans le monde nous impose quelque mission providentielle"
""le Judaïsme et la haine du Juif cheminent ensemble, indissolubles à travers l'Histoire depuis des siècles. Les Juifs sont le peuple élu par la haine universelle."
Léo PINSKER, Auto émancipation !
Avertissement d'un Juif russe à ses frères. ( 1882)
ahad haam

le 6/01/2007 à 01h26


Commentaire 2:

Tziganes

On pourrait dans la première citation remplacer "Juif" par "Tzigane", (sauf qu'il ne semble pas y en avoir que l'on peut qualifier "d'exploiteur millionaire"), car ce "peuple" migrant n'est pas toujours bien accueilli non plus, tant s'en faut.
Mais pourquoi avoir cru que voyager de par le monde impose quelque mission providentielle ?
Quant à fonder son identité et son "élection" sur une haine, et qui serait universelle de surcroît... ça nous ferait des fondements humainement un peu pourris, non ?

le 6/01/2007 à 03h03


Commentaire 3:

Un petit coup de Hegel et de dialectique hegelienne de "la belle ame" -celle qui dénonce le désordre du monde sans reconnaître la part essentielle qu'elle y prend (elle ne se reconnaît pas dans ce qu'elle produit, et ce qu'elle produit n'est autre qu'elle même) nous changerait un peu de cet eternel psittacisme
le 6/01/2007 à 03h57


Commentaire 4:

sionisme fascisme totalitarisme nationalisme tout tout les " ismes " d'extréme droite se ressemblent et l'extréme droite et l'ultra nationalisme israelien n'a rien a envier dans sa haine des autres a ceux de ses collégues d'idéologies de la sorte européens ou américains

le 6/01/2007 à 05h21


 

Commentaire 5 :

LE CANCER NAZE ISLAMISTE
LE CANCER NAZE ISLAMISTE
OU LES ANIMAUX PARLENT AUX ANIMAUX :

Un porte-parole du gouvernement palestinien dirigé par le Hamas a affirmé qu'Israël devait "être effacé de la face de la terre". "C'est un Etat d'animaux, qui ne reconnait aucune valeur humaine. C'est un cancer qui doit être éradiqué et tout le monde doit y participer pour y parvenir", a déclaré Ghazi Hamad, porte-parole du gouvernement.


le 6/01/2007 à 16h59


 

Commentaire 6:

Bande de cons
Bande de cons
Un groupe de loups, c'est une horde.
Un groupe de vaches, c'est un troupeau.
Un groupe d'antisémites, c'est une bande de cons.

le 6/01/2007 à 17h14

 

 

 

Voir aussi le fichier suivant :

 

17 décembre 2006 :

Voici la vraie raison pour laquelle la gauche et l'extrême-gauche françaises soutiennent l'Etat d'Israël, tout en se faisant passer pour des protecteurs des palestiniens ;

Lire le fichier lumineux et instructif.