De : Michel Dakar

 

A : Tribunal administratif de Paris, M. A. F. CARTAL, juge.

 

Paris, le 26 mars 2006

 

M. le "juge" A. F. CARTAL,

 

Vous m'avez condamné le 15 octobre 2004, à 500 euros d'amende, pour avoir déposé quatre requêtes à l'encontre de l'Etat français, Etat que vous êtes visiblement en charge de défendre.

 

Ces requêtes portaient sur :

 

1 - La demande d'une minute de silence pour les 900 000 victimes du génocide du Rwanda, génocide dont la France est responsable, et minute de silence à placer en perspective avec la minute imposée à tous, pour les 2800 employés de banque des Tours du World Trade Center de New-York, qui ont péri dans un attentat dont tout semble désigner comme les auteurs, les services spéciaux israéliens et américains, attentat qui a ouvert la route aux génocides des peuples d'Irak et d'Afghanistan.

 

2 - La demande d'annuler le projet d'un mémorial à la guerre d'Algérie, mémorial aux soudards qui ont exterminé, violé, torturé, exploité, une population civile, pendant plus d'un siècle.

 

3 - Le retrait du portrait du soudard en chef, le gouverneur de l'Algérie vers 1900, Laferrière, placé à la vue du public au Conseil d'Etat. Ce criminel contre l'humanité a participé entre autres atrocités, aux enfumades; exterminations de masse de la population algérienne, dans les grottes, premières chambres à gaz et avérées.

 

4 - Le retrait du projet de musée de la colonisation, colonisation présentée comme bénéfique.

 

Le chef d'Etat a récemment annulé un passage de la loi du 23 février 2005, sur le respect dû aux supplétifs indigènes, "collaborateurs" de l'armée française, nommés " harkis".

 

Le passage de cette loi annulé, imposait de considérer comme positif la colonisation.

 

Vous, vous faites partie de cette catégorie d'individus qu'on pourrait de même désigner par le terme générique de "harkis" , sorte de traître constitutif à l'humanité, à la vie, sorte de nécrose de l'évolution, sorte de régression permanente de la conscience vers le néant, caractérisés par le refus, le rejet, la répression de la pulsion de création, de vie.

 

Vous rejoignez dans l'abject, l'innomable, la déchéance existentielle, le "hors-la-vie", les auteurs du génocide en cours, de la population indigène de Palestine, qui sont les juifs sionistes.

 

Cette lettre complète le mémoire en appel remis à vos collègues de la Cour d'appel de Paris.

 

Cette lettre est diffusée par l'Internet et rendue publique par tous les moyens de diffusion.

 

Recevez, M. A. F. CARTAL, "juge", l'expression de mes salutations distinguées.

 

M. DAKAR

 

" Pas d'oubli - Pas de répit "

 

 

Création d'une commission sur le rôle de la France pendant le génocide


Le gouvernement rwandais a nommé les six membres d'une commission chargée d'enquêter sur le rôle controversé de la France dans le génocide de 1994 au Rwanda, selon un communiqué parvenu lundi à l'AFP.
Le président de la commission est le procureur général rwandais, Jean de Dieu Mucyo.
Parmi les autres membres figurent le chercheur et analyste Jean Paul Kimonyo, José Kagabo, professeur à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) en France, et Jean Damascène Bizimana, docteur en droit et ancien enseignant à la faculté de Toulouse.
Siègent également dans cette commission le général de brigade Jérôme Ngendahimana, et deux femmes, Géraldine Bakashyaka et Alice Rugira.
Les nominations ont été annoncées jeudi lors d'un conseil des ministres.
Il est peu probable que la commission, dont la création avait été annoncée en 2005, se mette au travail dès cette semaine, période de deuil national pour commémorer le génocide rwandais.
La commission d'enquête est officiellement "chargée de rassembler les
preuves de l'implication de la France dans le génocide" au Rwanda en 1994, qui a fait, selon les Nations unies, environ 800.000 morts, parmi la minorité tutsie et les Hutus modérés.
La France est régulièrement accusée par l'actuel régime rwandais, dirigée par la minorité tutsie, d'avoir entraîné et armé les auteurs du génocide avant les massacres.
Le gouvernement rwandais accuse aussi l'armée française d'avoir facilité la fuite des génocidaires dans le cadre de l'opération militaro-humanitaire
Turquoise en 1994. L'armée française, sous mandat de l'Onu, avait été chargée de former une zone tampon humanitaire dans le sud-ouest du Rwanda dans le cadre de cette opération.
Paris a toujours démenti toute implication dans les massacres. A ce jour, la France est le seul pays parmi ceux pointés du doigt par Kigali, pour leur comportement pendant le génocide, à n'avoir pas présenté d'excuses, ni demandé pardon au peuple rwandais.
Source : AFP, 10 avril 2006

Voir sur le site http://quibla.net, les informations relatives au génocide du Rwanda.