Cour général de religion.

 

1 - La création du judaïsme et du « peuple juif », le 4ème commandement : « Tu honoreras tes père et mère », et le devoir de conscience et de mémoire.

 

2 – D’un révisionnisme à l’autre, ou le Proche-Orient comme région mère du révisionnisme historique, la suite de l’invention du judaïsme vers 500 avant J.C., l’invention du christianisme ou judaïsme fondamentaliste réformé, ou protestantisme du judaïsme.

 

3 - Exposé succinct sur l’origine du judaïsme et de l’ancien testament.


 

 

1 - La création du judaïsme et du « peuple juif », le 4ème commandement : « Tu honoreras tes père et mère », et le devoir de conscience et de mémoire.

 

Le judaïsme est fondé sur une compilation de textes sumériens, akkadiens, assyriens, babyloniens, égyptiens et autres. Ces textes ont été élaborés dès l'apparition de la première organisation humaine étatique, la cité, vers environ 3000 ans avant Jésus Christ (J.C.). Les premières cités humaines ont été retrouvées au Proche-Orient, entre les fleuves Tigre et Euphrate en Irak actuel, et le long du Nil en Egypte. Cette compilation de textes sacrés aurait été réalisée vers 500 ans avant J .C., lors de la période de déportation d’une partie de l’élite palestinienne, par le roi de Babylone.


A cette époque, les populations de Palestine étaient toutes polythéistes, la Palestine était constituée d’un conglomérat de cités états, le judaïsme et le peuple juif n’existaient pas, de même que ce qu’on nomme la Torah et l’Ancien testament. L’histoire des juifs décrite dans la Torah et dans l’ancien testament, est une invention, une mystification très tardive, comme ces deux livres.


L’élite des cités états palestiniennes étaient tournée vers le commerce international et la finance, du fait de la situation privilégiée unique au monde de carrefour des voies de communications internationales qu’est la Palestine. Une partie de cette élite fut déportée à Babylone vers le 6ème siècle avant J.C. afin de servir comme régisseurs, intendants, percepteurs, soit comme gestionnaires du domaine royal babylonien. Une fraction des descendants de cette élite déportée aurait regagné la Palestine sous Cyrus (empire perse) qui conquit Babylone vers le milieu du 5ème siècle avant J.C. C’est cette fraction qui serait l’auteur de la création de la population particulière qu’on intitule actuellement « peuple juif », de la religion juive et qui aurait fabriqué les livres sacrés juifs (la Torah, ou la Bible des chrétiens), inventant l’origine et l’histoire mythiques du peuple juif, dont ses trois principaux personnages Abraham, Moïse et David (lire en annexe à ce texte un exposé succinct sur l’origine de l’ancien testament). Cette élite palestinienne inventeur du judaïsme et du peuple juif aurait ainsi réécrit l'histoire, et est donc le premier courant historique révisionniste dont on possède la mémoire.


La religion qui s’est créée à Babylone est donc une religion adaptée à cette caste d’intendants du pouvoir, formée à l’origine dans le commerce international et la finance.


Mais la religion juive, comme toute autre religion, a pour fonction la légitimation auprès de la population exploitée, de la violence exercée sur elle par la caste au pouvoir, soit la légitimation de la domination. En ce cas, c’est la légitimation de la violence du pouvoir par la finance et le commerce, c’est à dire la légitimation du profit, de l’accumulation des richesses, de l’exploitation économique du travail et des biens d’autrui, la légitimation de l’appauvrissement et de la dépossession d’autrui, et leurs corollaires, le non-partage, la rétention, l’entre soi, l’exclusion, conduisant à la ségrégation, au racisme, et à ses aboutissements ultimes, à l’idée d’élection divine, et à l’idée que tout ce qui n’appartient pas à sa propre caste est une chose sans droit avec laquelle on ne peut établir un échange, mais qu'on peut et doit s'approprier, dont on peut et doit user et abuser, que cette chose soit un être humain, un animal, un végétal, en bref, tout ce qui existe hormis soi et ceux de sa caste, ou « race », ou « caste race ».


C’est cet état d’esprit, ou plutôt de non-esprit, de non-sens, qui imprègne toute culture issue du judaïsme, dont la culture chrétienne. Cet état d’esprit se manifeste par l’actuelle dévastation fatale de tout l’environnement planétaire. Cette destruction globale de la vie sur la planète est sans doute le premier biocide de toute l’histoire de la vie sur la planète, qu’on dit apparue il y a trois à quatre milliards d’années.


Mais ce qui ressort ici comme étant le plus important du point de vue du façonnage de cet état d’esprit, est le code d’Hammourabi édicté et gravé dans la pierre vers 1700 avant J.C. Ce code a inspiré les 10 commandements du 5ème livre de la Bible ou de la Torah, livre nommé Deutéronome ou Décalogue. Le 4ème commandement est l’un des deux piliers sur lesquels repose l’idéologie qui a mené l’humanité à franchir le bord du gouffre dans lequel elle entame à présent sa chute, l'une des deux jambes du golem aveugle et sans conscience créé il y a 2500 ans, qui avance en détruisant tout sur son passage.

Le 4ème commandement du décalogue : « Tu honoreras tes père et mère ».


Pour rendre possible l’accaparement, la possession et l’usage d’autrui, soit la domination des autres formes de la vie, jusqu’à leur destruction, il faut déshumaniser la mentalité du dominateur. Pour ce faire, il faut dès la naissance de ce dernier, fonder son éducation sur un facteur morbide destructeur de sa capacité à échanger, à aimer, à rencontrer, à connaître de vrais sentiments, à ressentir de vraies émotions. Il faut lui interdire le sens du réel, lui ôter la capacité à accéder au réel. C’est l’objet unique du 4ème commandement. Une population soumise à ce type de dressage, de conditionnement, devient une population enfermée dans l’irréel. La création de l’Etat d’Israël, et la coupure des juifs d’avec le monde, par l’immense muraille édifiée autour d’eux ("barrière de sécurité"), muraille plus importante que la Grande muraille de Chine (et infiniment plus laide, celle de Chine étant une oeuvre d'art, tout ce qui se construit en Israël exprimant la laideur, la non-vie, la sécheresse d'esprit et de coeur, la stérilité), sont significatives de cet état de rupture d’avec le réel.

Ce qu’implique le 4ème commandement.

Ce commandement induit dans l’élaboration des mentalités qui y sont soumises, le processus d’inversion du sens de l’échange, ce qui rend l’accès au réel impossible, car on ne peut inverser le sens de l’échange sans provoquer la rupture d’avec le réel.


Le 4ème commandement « Tu honoreras tes père et mère », est en effet une insulte au développement harmonieux et heureux de l’espèce humaine. A lui seul, ce commandement implique le malheur et impose comme seul aboutissement, la disparition de l’espèce humaine. Car ce commandement inverse les termes du droit et du devoir.


Selon le judaïsme, et plus antérieurement le code d’Hammourabi, l’enfant, le nouveau venu au monde, est donc lié à ses géniteurs par le devoir. Il reçoit l’ordre de les honorer.


Il est donc débiteur de ses parents, dès sa naissance.


Or, la réalité est exactement inverse. Ce sont les parents qui ont un devoir envers l’enfant, qui est incapable d’assumer tout devoir jusqu’à l’âge adulte, les parents ayant eux le devoir de rendre l’enfant capable d’exister seul, donc de s’autoriser de lui-même, de devenir autonome, soit libre. Tel est l’objet d’une véritable éducation, et tel est le rôle de véritables parents.


En retour, si ce devoir des parents envers l’enfant est accompli, l’enfant devenu adulte, et qui est capable de décider seul, peut aimer ses parents, en possède la capacité et peut en faire le choix, car l’amour ne se décrète pas, comme par ce 4ème commandement, l’amour étant un choix. Mais l’enfant devenu adulte peut aussi décider de ne pas aimer ses parents. On ne peut aimer et honorer sur ordre, et si cela se fait, il se peut s’agir d’un amour véritable, mais d’une simulation, qui inévitablement recouvre la haine, car il n’y a rien de pire que d’être contraint à aimer, soit de se forcer à aimer, soit de simuler l’amour.


Le monde de celui qui est contraint à aimer, qui n’aime qu’en apparence et qui éprouve en réalité de la haine, devient un monde irréel, un simulacre de monde, car le lien fondamental primitif, le premier lien que connaît le nouveau né au monde, le lien avec ses parents, est un lien mensonger, un non-rapport. Le monde de cet enfant, puis de cet adulte est le monde du mensonge, soit l’irréalité. L'enfant lui-même, devient un être irréel.


Il faut imaginer ce que peut être la symbiose de ce 4ème commandement avec la légitimation du pouvoir par l’argent, le commerce et la finance.


L’amour recouvrant la haine menant à un monde de mensonge, à l’irréel, est couplé à un conditionnement à la rupture d’avec le vivant, propre à une caste fondée sur l’exploitation, sur le profit tiré du vivant, cette rupture d’avec le vivant permettant d’user d’autrui et de toutes les formes de vie, comme de choses qu’on peut s’approprier, user et détruire.


Il faut imaginer une population entière dressée à ressentir la haine comme étant de l’amour, et qui ne vit que derrière un mur invisible, maintenant visible en Israël, qui le coupe du vivant, vivant qu’il considère comme sans vie, comme matériaux, marchandises, comme simple nourritures, chair à jouissance, à plaisir, à profit, à travail, à canon.


C’est exactement le monde intérieur que ce sont créés les scribes de Babylone, et qu’ils ont projeté à l’extérieur, sur le réel, l'ensevelissant jusqu'à le faire disparaître, en inventant une nouvelle religion, le judaïsme, et en l’imposant à une population soumise en Palestine, au maître de Babylone, Cyrus, qui régnait sur la Perse et le Proche-Orient. On peut dire que ces inventeurs ont été les premiers fossoyeurs de la réalité, de la lucidité.


Il faut imaginer ce monde qui est le nôtre, comme soumis à un double conditionnement, celui de la haine qui passe pour l’amour, et celui du déni de vie.


On peut aussi essayer d’imaginer qu’elle est la motivation cachée qui fait mouvoir un tel monde et de tels individus. Ne serait-ce pas la recherche impossible du réel, de la vraie rencontre, du vrai échange, de la vraie émotion, du vrai sentiment, de la vraie sensation, recherche qu’on sait désespérée et qui oblige à fabriquer un simulacre de réel, des chimères, comme ces monstres OGM, copies maladroites, ridicules et viciées, malfaisantes d’êtres, de plantes authentiques, et ces fausses émotions et ces faux sentiments, comme ce qu'on force au peuple télévicié et vissé sur son siège d'impotent, à ressentir quotidiennement chaque soir, envers ces ectoplasmes pitoyables du monde virtuel pathétique des médias ?


On peut maintenant constater l’effet de ce double conditionnement, par la destruction peu à peu de toute vie, la dévastation de tous les paysages et de toutes les terres, l’empoisonnement de toutes les eaux et de l’atmosphère.


Le comique involontaire de ce monde de non-êtres dérisoires atteint son paroxysme en Israël, le lieu refuge des « zélotes » de ce double conditionnement. Cette entité détruit tout ce qui existe autour d’elle, sous le prétexte de se préserver, mais en réalité parce qu’elle ne peut supporter la proximité de la vie, en utilisant en masse des munitions à uranium "appauvri", à l’intérieur même de ce qu’elle considère comme étant ses propres frontières, soit à Gaza et en Cisjordanie, et juste au-delà de ses frontières officieuses, comme au Liban (officieuses puisqu’elle ne se reconnaît pas de frontières, sans doute parce qu’elle se sait au fond irréelle ; Israël = Irréel).


Or, chaque projectile à uranium "appauvri" a la particularité lors de son impact, de se transformer en milliards de micro particules, si petites qu’elles flottent dans l’atmosphère, et qu’on retrouve celles qui ont été produites en Irak lors de l’invasion américaine de 1990 (première guerre du golfe), maintenant sur toute la planète. Il va de soi que les populations les plus proches du lieu d’émission sont incomparablement les mieux servies.


L’uranium "appauvri" est un poison fatal pour l’homme. Ainsi, sur les 580 000 soldats américains engagés lors de la première guerre du golfe, 11 000 en sont déjà morts, et plus de la moitié sont actuellement atteints d’incapacités graves définitives. Pour certains médecins, c’est la totalité du contingent américain qui est atteint, et c’est la totalité de ses soldats qui décèderont tôt ou tard des suites de leurs expositions à l’uranium appauvri.


L’Entité d’Irréel va donc bientôt retourner à ce néant qu’elle n’avait jamais quitté qu’en apparence, mais qui est aussi le nôtre, puisque nous le portons en nous.


Alors qu’est-ce que nous vivons, que sommes-nous et qu’est-ce qui nous préoccupe donc tant ?

 

Etrangement, et pour conclure, personne n'a encore fait la remarque que les trois fameux slogans du roman de George Orwell, "1984";

"La vérité c'est le mensonge",

"L'esclavage c'est la liberté",

"L'amour c'est la haine",

 

caractérisent le sionisme, et la psychologie intime du sioniste. Ces trois slogan sont ceux de notre propre monde.


 

 

2 – D’un révisionnisme à l’autre, ou le Proche-Orient comme région mère du révisionnisme historique, la suite de l’invention du judaïsme vers 500 avant J.C., l’invention du christianisme ou judaïsme fondamentaliste réformé, ou protestantisme du judaïsme.


Le peuple juif et son histoire ont été inventés de toute pièce, par plagiat des textes anciens de quasiment toutes les cultures des peuples du Proche-Orient, vers 500 avant J.C., par une élite palestinienne financière contrainte à servir le pouvoir royal de Babylone. Cette invention d’un peuple et de son passé pour constituer une religion est le premier cas de révisionnisme historique enregistré dans l’histoire. Cet acte de révisionnisme est le résumé parfait ce qu’est une religion. Ce résumé peut s’appliquer à toutes les autres religions dans le monde.

 

Le personnage de Jésus et son histoire, les deux étant imaginaires, constituent le second cas de révisionnisme enregistré dans l’histoire humaine.

 

La culture dite judéo-chrétienne est ainsi entièrement bâtie sur l’imaginaire, celui d’évènements et de faits imaginaires, soit une population inventée vers 500 avant J.C. : le peuple juif, et le personnage de Jésus, lui aussi inventé.

 

Jésus, dont on ne retrouve pas une seule trace, est un personnage mythique, au même titre qu’Abraham, Moïse et David.

 

De même que les trois héros mythiques (Abraham, Moïse et David) avait été créés par la caste financière palestinienne au service du roi de Babylone, de façon à donner du corps à un monde religieux imaginaire permettant à cette caste de se constituer une clientèle captive à son service, clientèle dénommée le « peuple élu », ou peuple juif, le personnage de fiction Jésus et la fiction de sa vie, sont une invention d’une faction religieuse juive, vers l’an 30 de notre ère.

 

Cette ère a donc pour départ l’instant de la naissance de la fiction Jésus, soit d’un être qui n’est pas né, soit d’une naissance qui n’a pas eu lieu, soit d’une non-date, d’un néant (c’est sans doute ce qui explique que sa mère Marie, la « sainte vierge », soit restée vierge après sa conception et même au-delà, après son accouchement. En effet, accoucher d’une fiction ne laisse pas de trace).

 

De même que pour la création du judaïsme, qui visait pour une élite, à se créer une population captive à son service, la création de Jésus, visait pour une faction religieuse de prêtres juifs, à se créer son propre vivier de serviteurs, dénommé ultérieurement les chrétiens.

 

Plus précisément, le christianisme est une tentative de réforme du judaïsme, de retour à un idéal religieux imaginaire de pureté, une sorte de fondamentalisme similaire au protestantisme. Ce fondamentalisme apparaît dans le coup d’éclat de l’épisode des marchands du temple que Jésus aurait chassé, comme si le judaïsme n’avait pas été occupé dès sa création, et plus, pendant les instants même sa création, par ces marchands, puisque ce sont ces marchands palestiniens qui ont créé le judaïsme, à leur profit, pour légitimer leur violence, soit le pouvoir sur autrui que donnent le commerce et la finance.

 

Le christianisme est donc une fiction créée à partir d’une autre fiction, une fiction qui se réclame d’une autre fiction (à l’image des poupées russes, qui symbolisent très bien le procédé).

 

Les juifs sont enfermés dans un mensonge, les chrétiens le sont eux dans un double mensonge.

 

Certains considèrent qu’une fois qu’il est enclenché, ce processus de mensonge, qu’on peut qualifier d’itératif, possède la capacité de se perpétuer seul, sans aucune intervention volontaire extérieure. Il se développe de lui-même. C’est une mécanique qui se propage indéfiniment, en puisant son énergie dans la création même de nouveaux mensonges, à l’image de ce qu’on nomme « cavalerie », dans le domaine de l’escroquerie financière. C’est un processus qui tend à épuiser l’énergie sociale, car il ne rend rien de ce qu’il prend, il ne peut que prendre. C’est un processus de non-échange. Il ne peut que grossir indéfiniment, sans limite. On peut en effet imaginer pour une poupée russe, un accroissement et une multiplication des couches de cette poupée, jusqu’à ce qu’elle occupe tout l’univers. Pour en revenir au judéo-christianisme, c’est le cas, il tend à occuper tout l’univers, et si dans l’absurde, il y parvient, on pourra considérer que tout l’univers aura été occupé par le mensonge, soit sera devenu mensonge, soit sera néant. C’est peut-être ce qu’il faut entendre par la fin du monde biblique, le mensonge totalitaire qui rend le réel au néant.

 

La production judéo-chrétienne de mensonge semble aller en s’accélérant. Le dernier étant celui du 11 septembre 2001. On constate l’élaboration et l’application de lois interdisant la dénonciation des mensonges, et la quasi mise à mort de ceux qui persistent à préserver la lucidité.

 

La « fin des temps » serait-elle proche ?

 

La structure intime, psychique, des individus constituant le monde judéo-chrétien, peut se comparer à celle de l’oignon, soit d’un série de couches superposées, de mensonge, allant du centre à la périphérie, le centre étant le mensonge initial, les couches périphériques étant les mensonges les plus récents.

 

Cette société est d’autant plus déterminée à créer et à maintenir le mensonge, qu’elle se sait intuitivement, de façon non formulée, fondée sur le mensonge, soit le néant, et que la révélation de cette réalité entraînerait sa totale désagrégation, sa désintégration, sa disparition. Le mensonge lui est vital, ce qui explique qu’il soit mieux défendu que l’or des banques centrales.

 

Il convient de se pencher sur le mensonge initial, et c’est le personnage fictif de dessin animé, le Mickey de Palestine, Jésus, (il vole, il marche sur les eaux, il multiplie les pains et les poissons, il change l’eau en vin, il se promène après sa mort, et autres et autres et autres), qui dévoile la nature de ce mensonge, car il en a fait son slogan essentiel : « Aimez vous les uns les autres ».

 

Ce mensonge est en effet le plus ancien des mensonges, soit celui du 4ème commandement « Tu honoreras tes père et mère », tiré du code d’Hammourabi, qui est lui-même issu des plus anciennes coutumes datant d’avant les sumériens.

 

« Tu honoreras tes père et mère », comme « Aimez vous les uns les autres », sont les manifestations, les expressions d’un mensonge unique, celui de l’amour forcé, du commandement à aimer, qui constitue à la fois le mensonge primitif général, politique, social et le mensonge primitif psychologique dans lequel est immergé dès sa venue au monde, le nouveau né, et qui l’imprègne jusqu’au plus intime de son être.

 

En effet, amour et commandement, amour et contrainte, sont totalement incompatibles. L’amour ne peut se commander, de même que le respect. L’amour est un choix, et il n’existe que d’un être libre envers un autre.

 

On est libre d’aimer, et amour rime avec liberté. Si on est forcé à aimer, on ne peut aimer, et la simulation de l’amour, du respect ne peuvent recouvrir que la haine, car il n’y a pas pire souffrance que d’être contraint à aimer, et pire encore, de se contraindre soi-même à aimer.

 

Une société bâtie sur l’ordre d’aimer est bâtie sur la haine, le mensonge et la servitude. Personne n’y est libre, personne n’aime et personne ne dit la vérité.

 

A partir de Jésus et des apôtres, qui signent l’universalisme du judaïsme, les slogans orwellien a été projetés au-delà de la minuscule Palestine, qui est le carrefour de toutes les voies du monde, sur toute la planète.

 

« L’amour c’est la haine »

« La vérité c’est le mensonge »

« L’esclavage c’est la liberté ».

 

Nous y sommes, et cela depuis longtemps.

 

 

 

 

 

3 - Exposé succinct sur l’origine du judaïsme et de l’ancien testament.

 

LES ORIGINES HISTORIQUES DE LA BIBLE JUIVE

 

En 586 av. J.C, les juifs subissent une véritable catastrophe nationale et identitaire résultant de la destruction du Temple et de la ville de Jérusalem et de la déportation de l'intelligentsia juive par les babyloniens de Nabucodonosor.

 

Suite à cette catastrophe, des juifs s'enfuient en Egypte, pour former la communauté d'Eléphantine, après une période de persécution, ils gagnent l'Ethiopie, se mélangeant avec une partie de la population noire, ils formeront la fameuse communauté des Falasha.

Mais pour les juifs restés sur place, tous les piliers sur lesquels s'établissait leur identité étaient alors détruits : le clergé et le roi Sédécias, médiateurs entre le peuple et les dieux (élohim, en hébreu) étaient exilés à Babylone.

En effet, à l'instar des autres peuples, les juifs étaient polythéistes et idolâtres comme le révèlent leurs propres documents.

Leurs ancêtres possédaient des Téraphim, c'est-à-dire des idoles domestiques représentant des différentes divinités " Genèse 31 : 17 à 35 ".

Ils se prosternèrent devant les Ashéra, c'est-à-dire un pieu ou un arbre sacré attribut d'une divinité " Juges 6 : 25 à 30 ".

Le premier livre de Samuel, chapitre 4, verset 8 dit explicitement : " Malheur à nous ! Qui nous délivrera de la main de ces dieux puissants ? Ce sont ces dieux qui ont frappé les Egyptiens de toutes sortes de plaies dans le désert ", ou encore un papyrus araméen d'Eléphantine daté de 398 av. J.C, qui dit : " Le salut de tous les dieux, abondamment en tous temps ", mais aussi une tablette assyrienne du roi Sargon II au 8e siècle av. J.C, disant ceci : " Je comptai pour prisonniers 27 280 personnes ainsi que leurs chars et les dieux en qui ils se confiaient ".

Ces documents sont connus de tous les chercheurs, et nous pouvons constater que le monothéisme ancestral des juifs n'est qu'une vue de l'esprit remontant au 4e siècle av. J.C.

Le Temple de Jérusalem, où se trouvait l'arche contenant les fameux élohim, symbolisant la présence divine auprès du peuple, était en ruine.

Le pays était occupé par une puissance étrangère ; les dieux des juifs Yaho, Anath, Bethel, Ishum, Herem (papyrus araméens d'Eléphantine) étaient impuissants face aux dieux des babyloniens (Marduk, Bel, Ishtar).

Pour maintenir un temps soit peu l'identité juive et sortir de cette période de crise, en 398 av. J.C, sous la direction du scribe et sacrificateur Esdras, les intellectuels juifs acculturés à la sauce babylonienne " Daniel 1 : 1 à 8 " , se mirent à rassembler le maximum de traditions sémitiques, afin d'opérer une véritable renaissance du peuple juif, en fondant une nouvelle identité basée sur la Torah, avec ses récits, ses rites et ses lois. Bien évidemment, pour que cette Torah soit acceptée par la masse, il fallait lui donner une certaine antériorité et une paternité, c'est alors que les scribes inventèrent à cet effet le personnage de Moïse, non pas de toute pièce, mais à partir du personnage d'Akhenaton ( voire à ce sujet : La véritable Bible de Moïse, de Pierre NILLON).

Comme le montre cette liste non exhaustive, à partir du 4e siècle av. J.C, les juifs avaient entre les mains toute la documentation nécessaire à l'élaboration des grands récits de la Torah, puis au remaniement de ceux-ci, et cela jusqu'en 90 ap. J.C, où le Concile de Yabnéel alias Jamnia en grec, l'actuel Yebna fixa le canon des livres saints aujourd'hui reconnu dans le judaïsme.

- L'histoire de la Tour de Babel est inspirée de la Tour de Babylone édifiée au 6e siècle av. J.C, par le roi Nabucodonosor sous le nom de : Etem En Anki.

- L'histoire du déluge de Noé est inspirée du déluge d'Out Napishtim qui se trouve dans l'épopée de Gilgamesh au 7e siècle av. J.C.

- Les lois dites mosaïques sont inspirées du Code d'Hammurabi au 18e siècle av. J.C.

- Le récit de l'exposition de Moïse sur le Nil est inspiré d'un récit du 8e siècle av. J.C, de l'exposition du roi Sargon d'Akkad sur l'Euphrate.

- Le récit de la souffrance de Job est inspiré du récit babylonien du " Juste souffrant ", datant du 6e siècle av. J.C.

- Le personnage d'Abraham est inspiré du personnage d'Abisha au 19e siècle av. J.C, dans la tombe de Knum Hotep III.

 

- Le récit de Joseph et de la femme de Potiphar est inspiré du récit du " Conte des deux frères ", au 13e siècle av. J.C.

- Le livre des proverbes est inspiré de la " Sagesse d'Aménémopé ", au 13e siècle av. J.C.

- L'histoire des hébreux en Egypte est inspiré de l'histoire des hyksos en Egypte au 18e siècle av. J.C.

- Le personnage de Moïse fondateur du monothéisme est inspiré de celui du pharaon monothéiste Akhenaton au 14e siècle av. J.C.

- Le séjour de 400 ans en Egypte est inspiré de " La stèle de l'an 400 " datée du 13e siècle av. J.C.

- La liste des dix patriarches antédiluviens est inspirée de la " Liste royale sumérienne ", mentionnant également le nom de dix rois antédiluviens, et datant du 8e siècle av. J.C.

- Le récit de la création est inspiré d'un récit babylonien de la création " Enuma Elich " daté du 6e siècle av. J.C.

Tout ceci explique pourquoi, aucun document qu'il soit : égyptien, cananéen, assyrien, babylonien, perse, ou même juif comme les papyrus araméens d'Eléphantine, antérieur au 4e siècle av. J.C, ne mentionne le personnage de Moïse, ou la loi de ce dernier (il en va de même pour les soi-disant prophètes juifs). Pourtant les juifs ont séjourné un grand nombre d'années, voire même de siècles au contact de tous ces peuples, même Hérodote le père de l'Histoire ignore cet illustre personnage de Moïse dans ces enquêtes au 5e av. J.C.

Ce n'est qu'à l'époque grecque, vers 320 av. J.C, dans les écrits d'Hécatée d'Abdère que nous trouvons les premières allusions à un personnage nommé Moïse et à la loi de ce dernier. De même, ce n'est qu'à cette époque sous Ptolémée II Philadelphe (283 à 246 av. J.C) que s'effectue la première traduction de la Torah, la fameuse version de la Septante. Or, nous savons que bien avant les grecs, il était courant de trouver des traductions de certaines œuvres littéraires.

Comme nous pouvons le constater, et comme le pensent également certains juifs laïques à l'instar des professeurs en archéologie Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman (La Bible dévoilée, éditions Bayard 2002) ou du professeur Yaaqov Kupitz de l'université hébraïque de Jérusalem, la Bible n'est qu'un vulgaire plagiat remontant à l'époque grecque (Science et Avenir, hors-série n° 113, de Décembre 1997 et Janvier 1998, p. 84 à 87).

Conclusion : Les juifs n'ont pas la véritable Bible de Moïse, mais une simple compilation de documents plagiés à l'époque grecque sous la direction du scribe et sacrificateur Esdras. Il est donc impératif que les gens sortent de la Matrice de l'idéologie sémito-centriste, et se tourner enfin vers la Matrice de la véritable science universelle.

Sennen CODJO

NKYC

Voir chez l’Harmattan un livre assez “remarquable” : “Monolâtrie ou Polydémonisme, la religion des anciens Hébreux” !