« L’Homme qui rit » ; un essai d’explication sur l’origine des malheurs de l’humanité.

 

« L’homme qui rit » est le titre d’un roman de Victor Hugo, qui relate l’histoire tirée du réel, de la vie d’un enfant du 19ème siècle, abandonné, et récupéré par un marchand de mendiants, qui fasconne son physique pour provoquer la pitié des passants et leur faire lui donner, en lui ouvrant au couteau les deux côtés de sa bouche, faisant de son visage une horrible grimace riante, pour la vie.

C’est l’image de l’être humain qu’a produit la société humaine, dès que la séparation de l’humain et de l’animal a eu lieu.

Pourquoi et comment ?

Ce texte est une tentative d’explication qui restera inaboutie et en partie erronée, maladroite, et ce sera à d’autres d’en tirer ce qui leur sera utile pour approfondir et avancer plus loin dans cette compréhension et parvenir au réel.

Car il s’agit bien de parvenir au réel.

Le visage de l’homme qui rit est bien une allégorie de l’état dans lequel vit l’humain, soit celui du mensonge. L’humain n’existe que dans l’irréel. Ainsi, cet être du malheur (l’homme qui rit), qui est la concrétisation même du malheur, présente l’apparence de la joie, du bonheur, de la vie.

Il est clair que la façade de vie de notre humanité est de plus en plus en train de s’effriter.

Cette façade ne tient plus que par un colmatage de chaque instant, particulièrement dans le monde occidental, qui a lui seul ravage toute la planète, détruit tous les autres peuples, toutes les autres formes de vie, animales et végétales.

Or, le monde occidental est celui de la civilisation judéo-chrétienne.

Alors qu’a donc de particulier cette culture judéo-chrétienne, culture qui est un état d’esprit, une psychologie ?

Elle n’a de particulier que de porter au paroxysme ce qui existe dans quasiment toutes les autres cultures humaines au monde.

Elle exprime aussi en langage clair, sans équivoque, expose au grand jour, ce qui fonde toutes les autres cultures humaines, soit ce qui différencie l’homme de l’animal.

Quelle est donc cette caractéristique humaine ?

Cette caractéristique apparaît en partie dans le livre fondateur du judéo-christianisme, qui est la Torah ou Bible, à son chapitre 5 ; les « 10 lois » (Deutéronome ou Décalogue), article 4 ; article imposant la soumission au pouvoir (« tu honoreras tes père et mère »), et au-delà, imposant d’aimer celui qui vous domine.

C’est la guerre des générations, présente dans le règne animal, qui voit là sa conclusion, par la victoire sans cesse réaffirmée de l’ancien, du vieux, de l’ancêtre, du patriarche, sur le jeune, le nouveau venu, le nouveau né, soit la défaite de l’enfant, de l’avenir, du devenir, du changement, de l’évolution, contre le parent, le passé, la conservation, le non-changement, la station, la régression.

Il ne s’agit pour le vieux humain, le parent, le chef de famille, et au-delà, le chef de bande, de clan, de village, de cité, d’Etat, et maintenant le chef d’industrie, de banque, de finance, que de conserver son pouvoir, de conserver « le » pouvoir, et enfin, de conserver l’idée même du pouvoir, soit de la structure sociale en forme de pyramide, de la hiérarchie, de la soumission, de la discrimination.

L’idée de pouvoir a été parfaitement communiquée à la masse dominée par les messages de propagande politique monumentaux égyptiens et mésopotamiens que sont les pyramides et zigourrats, préludant au message de propagande politique à support écrit capable d’une diffusion universelle que sont la Torah et Bible.

A la différence des animaux où les jeunes finissent toujours par renverser le vieux, ce qui a permis l’évolution animale jusqu’à l’apparition d’une conscience « animale » développée dite « humaine », chez les humains, les vieux réduisent en esclavages dès leur naissance les jeunes humaines, et les y maintiennent jusqu’à leur mort. La société humaine est une société de transmission de l’état d’esclave.

Des esclaves qui pour les plus « méritants », les plus adaptés, les plus esclaves, deviennent à leur tour des possesseurs d’esclaves, des éducateurs d’esclaves, des parents, des responsables politiques, des « entrepreneurs », des banquiers, des financiers, des possédants. Cela se nomme « réussir » dans la vie.

Des esclaves qui doivent aimer leurs bourreaux, cela dès la naissance, dès leur sortie de l’utérus, où on les dresse à « aimer », c’est à dire à refouler leur haine envers ceux qui les meurtrissent, et en ce qui concerne les meilleurs « réussites » de dressages de ce genre, à finir par ne plus même ressentir de haine, mais à croire sincèrement qu’ils aiment.

Ce résultat : finir par croire qu’on aime alors qu’on n’aime pas, ne peut être atteint qu’en se coupant de son être réel, qui lui sait qu’il n’aime pas.

Ce résultat n’est possible que par l’instauration d’une rupture totale d’avec le réel.

Tous les êtres humains actuels et particulièrement dans le régime domainant la planète judéo-chrétien, sont des êtres en rupture totale d’avec le réel.

Les judéo-chrétiens sont des « hommes qui rient ».

Cette rupture totale d’avec le réel se manifeste particulièrement visiblement en Israël, avec ce mur qui enserre les juifs et les coupent des vivants, les palestiniens et le monde, Israël n’étant que la caricature, le paroxysme de l’occident, son illustration, sa mise à découvert, son dévoilement.

Finir par croire qu’on aime alors qu’on n’aime pas, alors qu’au-delà on a même pour la plupart fini par perdre la capacité même à aimer, à ressentir, à avoir des sentiments, des émotions, constitue l’aliénation suprême, totale, intégrale. Tout l’être y participe. Il devient en lui-même un mensonge total.

L’état d’aliénation totale est la définition exacte de l’état du monde judéo-chrétien.

Cette aliénation est la norme psychique, mentale imposée en occident, et que l’occident tente d’imposer au reste du monde. En effet, un mensonge qui veut perdurer doit sans cesse gagner le terrain qui l’environne, « convertir » ses voisins au mensonge, et cela jusqu’à l’infini.

Dans le cas de l’occident qui se fonde sur le mensonge, l’aliénation et la destruction intégraux, cela signifie que la destruction que l’occident opère autour de lui ne peut que s’étendre indéfiniment.

Cette aliénation est la norme psychologique mentale imposée à tout individu occidental.

Un être humain sain n’est pas le bienvenu en occident, et dès qu’un être humain sain y apparaît, il est immédiatement pourchassé et enfermé comme « fou ».

Les psychiatre, psychologue et psychanalyste sont les gardiens de l’état d’aliénation totale judéo-chrétien occidental, et désignent comme fous à « rééduquer » ceux qui échappent à la « normalité ».

Les hôpitaux psychiatriques sont des sortes de camps politiques où sont mis à l’écart les êtres les moins adaptés à cette société par essence morbide, ceux qui ne peuvent se plier à l’ordre, qui le dérangent, soit en définitive les êtres les moins atteints, les plus sains.

Certaines professions ne peuvent recruter que parmi les plus « normaux », soit les plus aliénés, soit parmi ceux qui ont perdu même toute trace de vie, de personnalité, de réalité, et qui ne sont plus que des mécaniques, des automates, des machines. Telles sont les professions de policiers, de magistrats, de gardiens de prison.

La société folle, des « Hommes qui rient », utilise de tels êtres-choses pour entraver tout retour à la vie.