Note préliminaire : ce texte comporte de nombreuses redites et des amputations

 

ELECTIONS ISRAELIENNES DU 29 MAI 1996

PRELUDE A L'HEURE DE VERITE

 

Le 29 mai 1996 eurent lieu en Israël des élections qui transférèrent le pouvoir des travaillistes au Likoud et à ses partenaires religieux. Le nouveau Premier ministre Netanyaou a défini la politique qu'il entendait mener par trois nons et un ouï: non au retour du Golan à la Syrie; non à l'établissement d'un Etat Palestinien en Cisjordanie et la Bande de Gaza; non à Jérusalem-Est comme capitale de cet Etat; ouï à l'élargissement des implantations juives en Cisjordanie.

Une telle politique n'est que la continuation de celle que les puissances occidentales, en tout premier lieu les Etats Unis, eu oeuvrant pour la création d'un Etat juif sur la terre palestinienne, destinaient au nouvel Etat - transformer, par l'intermédiaire d'Israël, le territoire de la Palestine en principale base stratégique des puissances occidentales, leur permettant d'exploiter sans accrocs le pétrole arabe du Moyen Orient - .

L'existence d'Israël empêche aussi l'unité territoriale du monde arabe s'étendant de l'Atlantique au Golfe persique, le coupant en deux. Israël a été et continue à être un des facteurs qui entrave la création des Etats Unis arabes qui aura plus de 300 millions à la fin du siècle. La population de ce monde de 300 millions s'accroît au rythme de 4 % l'an. Quant aux centaines de milliards de dollars de revenus annuels de la vente du pétrole arabe, au lieu d'aider les populations de ce monde à s'industrialiser et à sortir de leur misère, ils vont s'investir dans les pays occidentaux et renforcer leur puissance.

Maxime Rodinson l'avait très bien compris. Il écrivait en 1967: "La formation de l'Etat d'Israël sur la terre palestinienne est l'aboutissement d'un processus qui s'insère parfaitement dans le grand mouvement d'expansion européo-américain des XIXe et XXe siècles pour peupler ou dominer économiquement et politiquement les autres peuples...Il s'agit là de faits. Pour ce qui est des termes, il me semble que celui de processus colonial comvient fort bien".(Rodinson M. - Les Temps modernes, no 253bis, 1967, pp.17-88)

 

La transformation de la Palestine en une base au service des puissances impériales.

La création en Palestine d'une base stratégique au service des impérialistes été un des leitmotivs du mouvement sioniste européen ashkénaze dès sa création.. Dans "L'Etat juif" paru en 1897, Theodor Herzl écrivait: "Pour l'Europe, nous constituerons là-bas un morceau de rempart contre l'Asie......Nous demererions....en rapports constants avec l'Europe, qui devrait garantir notre existence. (Herzl T. - L'Etat juif. Editions de l'Herne, 1969, p.45)

Dans une lettre adressée en 1914 à Israël Zangwill, le futur Président Haïm Weizman proposait l'établissemment d'un Etat Juif sous dominance britannique, déclarant ouvertement que les Britanniques auraient une base stratégique au Moyen Orient, et les Juifs auraient un Etat.

Après la découverte des plus riches gisements de pétrole de la Planète au Moyen Orient, la valeur stratégique de la Palestine ne fit que s'accroître. Peu après sa fameuse déclaration, qui promettait un pays ne lui appartenant pas, la Palestine, aux dirigeants Sionistes juifs ashkénazes, Lord Balfour s'exprimait ainsi:"Peu importe le système mis en oeuvre pour que nous conservions le pétrole du Moyen Orient, mais il est essentiel que ce pétrole demeure accessible" (Kimhe John - Palestine ou Israël, Albin Michel , Paris 1973, p. 237).

Un quart de siècle plus tard, Cordell Hull, Secrétaire d'Etat américain, déclarait: "Il faut bien comprendre que le pétrole de l'Arabie Saoudite constitue un des plus puissants leviers du monde". (ditto, p.240)
En 1947, Richard Crossman, chargé de mission par le Gouvernement britannique en Palestine, fera cette réflection: "Un Etat juif dans la Moyen Orient représenterait un élément tout à fait loyal à la Grande Bretagne......prêt à mettre sur pied une armée considérable"(Crossman R. - Palestine Mission, London, 1947, p. 128)

En 1993, dans l'International Herald Tribune, James Reston a judicieusement défini le rôle d'Israël dans la politique globale de l'Occident : "Le Moyen-Orient, avec ses vastes réserves pétrolières et sa localisation stratégique, est d'un intérêt "vital", non seulement pour les Etats-Unis, mais aussi pour l'Alliance Atlantique et le Japon. Israël est une base irremplaçable pour la protection d'une des régions stratégiques les plus importantes de la planète. C'est pourquoi la sécurité d'Israël est d'un "intérêt vital" pour les Etats-Unis. C'est le principal allié des Etats-Unis au Moyen-Orient.

Le Général Ariel Sharon, le fomentateur des massacres des Palestiniens de Kibia en 1953 et de Sabra et Chatila au Liban en 1982, voyait en Israël un porte-avion insubmersible, capable de mobiliser 600.000 hommes pour la défense des intérêts pétrolifères des Etats Unis au Moyen Orient.
Dan Tolkovsky, ancien commandant en chef de l'armée de l'air d'Israël déclarait en 1986:"Finalement, pour le meilleur ou pour le pire, que la chose soit reconnue ou ignorée comme un fait de la vie géopolitique, Israël a été le rempart de la stratégie et des positions des Etats Unis au Moyen Orient depuis 1950. Si Israël et Tzahal n'avaient pas existé, l'Union Soviétique aurait probablement étendu sa sphère d'influence directe tout le long de la rive orientale du Canal de Suez depuis bien longtemps" ("International Herald Tribune", 5.6.1986)

Pour Joseph Luns, ancien Secrétaire Général de l'OTAN dans les années 80, Israël est le mercenaire le moins coûteux que la Planète ait jamais connu. (Haaretz, 16.1.1989).

 

Les Juifs ashkénazes d'Europe et d'Amérique et les Juifs du monde arabe et musulman forment-ils un même peuple?

Les Polonais slaves et les Italiens latins de religion catholique, soumis à la papauté de Rome, ayant le latin comme langue liturgique, ne se sont jamais considérés comme formant un même peuple. Mais dès qu'il s'agit de la main-mise sur les ressources pétrolifères du Moyen Orient, toutes les absurdités ethniques sont acceptées par l'opinion publique occidentale.
Dans son éditorial du 3 mai 1987 le "Haaretz" écrit:"Les politiciens du monde chrétien ont cru les dirigeants sionistes qui leur déclaraient que tous les Juifs de la diaspora formaient un seul peuple. Mais pratiquement, nous devions fournir, à eux et à nous mêmes, des arguments acceptables pour justifier cette déclaration"

Pour l'opinion publique occidentale, la population d'Israël comprend surtout des Juifs rescapés de l'holocauste hitlérien. C'est une erreur fondamentale. La majorité des Juifs qui peuplent actuellement Israël sont des indigènes du monde arabe et musulman du Moyen Orient.La majorité de la population d'Israël n'est pas diffèrente de celle du monde qui l'entoure. A part une minorité de Juifs ashkénazes d'origine européenne, créateurs de l'Etat, population décroissante et vieillissante, dont des centaines de milliers de ses jeunes vit aux Etats Unis et en Europe Occidentale, cette population fait partie de la population ambiante de la région. C'est l'ex-premier ministre Yitzhak Shamir qui l'affirme: "Contrairement aux perceptions communes, la plupart des immigrants israéliens n'étaient pas les restes survivants de l'holocauste, mais des Juifs de pays arabes, indigènes à la région....Environ 800.000 d'entre eux sont venus en Israël, et actuellement plus de la moitié de la population d'Israël est originaire du Moyen Orient ou d'Afrique du Nord"(Yitzhak Shamir-Israel at 40: Looking back, looking ahead. Foreign Affairs, America and the World 1987/8, p. 574).

En 1977, l'ancien Chef d'Etat Major Mordecaï Goor déclarait que trois générations seraient nécessaires avant que ces Juifs puissent se mesurer aux Ashkénazes originaires d'Europe.

A aucun moment de la courte histoire du sionisme, les Juifs ashkénazes créateurs de ce mouvement, n'ont considérés les Juifs sépharades des Balkans, ceux originaires des pays arabes et autres pays musulmans du Moyen Orient comme faisant partie de la "nation juive" telle qu'ils la concevaient. En septembre 1948, le Ministre de l'intérieur du nouvel Etat décide d'arrêter toute immigration de Juifs arabo-orientaux, déclarant: Il y a lieu de répéter que c'est pour résoudre le problème des Juifs d'Europe qu'Israël a été établi.

Le financement d'Israël-principale base stratégique occidentale dans le Moyen Orient pétrolifère- et le financement de l'autorité palestinienne
Le financement annuel par l'Occident de leur base Israël, une mini-puissance nucléaire de 4.5 millions d'âmes, est supérieur à celui qu'il consacre aux quatre milliards des autres habitants des pays du Tiers Monde. Quant au financement de l'Autorité Palestinienne après la signature des accords d'Oslo de 1993, il est inférieur de beaucoup aux sommes que les Israéliens dépensent chaque été avec leurs cartes de crédit en Europe.

En 1994 Israël a reçu 3 des 13,5 milliards de dollars de l'aide américaine réservée au Tiers Monde, avec en plus un crédit de près d'un milliard de dollars pour pouvoir acheter des avions F-16 capables de transporter des engins nucléaires jusqu'en Iran et revenir en Israël. Il a aussi reçu 2 des 10 milliards des crédits étalés sur cinq ans promis en 1992 par le Président Bush à Israël à la veille des élections américaines. A ces 6 milliards de dollars d'aide américaine directe sont venus s'ajouter le plus d'un milliard de dollars des Bonds vendus annuellement par Israël à la Bourse de New York; le milliard de dollars de la collecte de l'Appel Juif Unifié; un autre milliard des organisations juives orthodoxes, surtout américaines, qui permettent l'accroissement des séminaires militaro-religieux et des implantations juives orthodoxes dirigées par des rabbins fanatiques haïsseurs des Palestiniens et responsables moraux de l'assassinat de Yitzhak Rabin; un milliard et peut-être plus, de diverses collectes, telles que celles de l'Université Hébraïque, le Technion, l'Université religieuse de Bar Ilan, où étudiait l'assassin de Rabin, la WIZO, les collectes de la Histadrouth et bien d'autres institutions.

A ces 10 milliards de dollars annuels d'aide recensée viennent s'ajouter d'autres capitaux. Plus de 4 milliards de dollars investis de 1990 à 1994 par la Mafia russe, d'autres milliards de dollars investis par des capitalistes occidentaux voulant se soustraire aux impôts de leurs pays respectifs, les milliards investis par les diverses mafias du Globe, tels les trafiquants de drogue. A ces entrées de capitaux, il y a lieu d'ajouter les revenus des activités légales des Israéliens, telles que le commerce extérieur, le tourisme qui fournit environ 3 milliards de dollars annuels, les rémunérations des militaires et autres experts israéliens qui travaillent à l'étranger, ajoutant plusieurs milliards de dollars supplémentaires. Les entrées annuelles en devises par habitant en Israël sont certainement, sans aucun doute, les plus élevés de la Planète.

Quant aux Palestiniens, qui sont 3,5 millions sur le seul territoire de l'ex-Palestine mandataire et plus de 3 millions dans les pays limitrophes, ils se sont vus peu à peu dépossédés de presque toutes leurs terres arables et de leurs eaux. Ces dernières années, les dirigeants sionistes ne leur fournissent même pas de travail manuel, qui était devenu leur principale source de revenus. Ils ont été remplacés par des ouvriers du Tiers Monde. Ces ouvriers légaux ou illégaux compteraient, d'après le Ministre Avigdor Kahalani, 300.000 âmes.(Radio J., 17.9.1996). A ces travailleurs manuels, il y a lieu d'ajouter le plus d'un million de Palestiniens citoyens d'Israël qui ont le droit d'être exploités. Et ce pour la population juive de 4,5 millions.
Les 1,1 millions de Palestiniens devenus citoyens d'Israël, se sont vus dépossédés de presque toutes leurs terres et obligés de se prolétariser pour survivre. Quand aux autres 2,5 millions Palestiniens des territoires occupés, quelques dizaines de milliers se voient accordés de temps à autre par les autorités militaires, un permis de travail. Plus de la moitié de cette population subit un chômage forcé, et la faim et autres privations sont leur lot journalier..

L'aide internationale reçue en 1996 par les 7 millions de Palestiniens aurait été, d'après Nabil Shaat, de 140 millions sur les 1,35 milliards de dollars promis par les puissances occidentales. (Radio J, 26 août 1996). Cette somme représente moins de la moitié de la somme de 350 millions de dollars que les touristes israéliens ont gaspillé durant l'été 1995, avec leurs cartes de crédit, en Europe.

Les dirigeants israéliens attendent que les Palestiniens sous occupation coloniale, sans terres, sans eaux, sans travail, n'auront bientôt d'autre choix, pour survivre, que de s'expatrier de leur patrie de leur propre gré.

 

Les tragédies humaines engendrées par le mouvement sioniste

Le Sionisme, une idéologie coloniale qui se donnait comme tâche la purification ethnique de la population indigène de la Terre Sainte et son remplacement par des colons Juifs ashkénazes d'Europe et d'Amérique est responsables de trois tragédies humaines sans pareilles dans l'histoire de l'Humanité. Malgré son échec patent dans la résolution de ses objectifs, le mouvement sioniste continue à subsister parce que ses dirigeants ont transformé la Palestine en la principale base stratégique, financée et armée par l'Occident dans le Moyen Orient pétrolifère.

- La tragédie la plus sévère concerna les Juifs ashkénazes. Les dirigeants sionistes n'étaient intéressés quepar l'immigration des jeunes Juifs d'EuropeLa collaboration des dirigeants sionistes avec les nazis commença.......

En 1938, en pleine expansion du nazisme en Europe, Ben Gourion déclarait : "Si je pouvais sauver tous les enfants juifs d'Allemagne en les transférant en Angleterre, et seulement la moitié en les transférant en Eretz Israël (la Palestine), je choisirais la seconde solution."

A. Hertglass, qui fut plus tard Directeur général du Ministère de l'intérieur d'Israël, soumit durant la Deuxième guerre mondiale un mémorandum secret aux dirigeants de l'Agence Juive, spécifiant que ce mémorandum ne devait en aucun cas tomber entre les mains d'antisionistes qui font partie du Comité de sauvetage des Juifs sous occupation nazie. En voici quelques extraits : "Je sais bien que la présentation du problème comme suit est cruelle, mais je dois affirmer, que si nous avons la possibilité de ne sauver que 10.000 Juifs capables de participer à l'édification du pays et à la résurrection de la Nation juive d'un coté, et d'un autre coté la possibilité de sauver un million de Juifs qui seront pour nous une charge, et dans le meilleur des cas un élément indifférent, nous devons nous retenir et ne sauver que ces dix mille Juifs, et ce malgré les protestations et les atermoiements du million... Nous devons, par manque de choix, renoncer à sauver l'élément destructeur." (Tamar Meroz et Reuven Padatzur,"Haaretz", 29.4.1985.)Cette politique fut suivie à la lettre par le dirigeant sioniste hongrois Rudolf Kastner.

- La Deuxième tragédie concerne les arabes et autres citoyens des pays musulmans de confession juive. En septembre 1948, le Ministre de l'Intérieur arrétait toute immigration de Juifs orientaux, déclarant:Il ne faut pas oublier que c'est pour résoudre le problème des Juifs d'Europe que l'Etat d'Israël a été créé. fin 1950, volte-face des dirigeants sionistes.Au lieu des millions de Juifs ashkénazes que Ben Gourion et Weizmann s'attendaient à voir submerger le nouvel Etat, seuls 160.000 étaient venus, et la plupart ne le firent que parce qu'alors toutes les autres portes leur étaient fermées. L'avenir du nouvel Etat d'Israël était en jeu. Le seul "matériau humain" qu'on pouvait faire venir

- La troisième tragédie concerne les Palestiniens, que Ben Gourion .

- La troisième tragédie est celle du peuple palestinien, que le mouvement sioniste a essayé

Les directives de ce mémorandum furent suivies à la lettre par le dirigeant sioniste hongrois Rudolf Kastner, un des principaux responsables de l'envoi en 1944 de centaines de milliers de Juifs hongrois vers les camps de la mort, lors de ses pourparlers avec Eichmann. Ces deux hommes parvinrent à un accord selon lequel Eichmann laisserait partir "illégalement" quelques milliers de Juifs pour la Palestine. (En fait, leurs trains étaient gardés par la police allemande.) En échange, "l'ordre et la tranquillité" régneraient dans les camps d'où étaient expédiés, en direction d'Aushwitz, des centaines de milliers de Juifs hongrois. Les quelques milliers de rescapés de cet accord étaient des Juifs éminents et des membres des organisations sionistes de jeunesse (des "pionniers"). "Le meilleur matériau biologique", selon les termes employés par Eichmann lui-même.

Tous les jours, durant une longue période, 12.000 Juifs de Hongrie étaient expédiés vers Aushwitz. Mais tandis que la majorité des Juifs hongrois étaient envoyés vers une mort inéluctable, Kastner et ses proches sélectionnaient les Juifs qui allaient être transférés en Suisse dans le train des privilégiés. (Yédidia Béeri, "Haaretz" 15.10.1985.). Sur les 500.000 Juifs hongrois en 1944, seuls 200.000 survécurent.

 

Les accords d'Oslo - un miroir aux allouettes

Les accords d'Oslo, signés par Arafat au nom des Palestiniens le 13 Septembre 1993 à la Maison Blanche, ont été le miroir aux allouettes qui a arrété l'Intifada. En signant ces accords, Arafat, a échangé le droit d'ainesse des Palestiniens sur leur patrie millénaire, pour le plat de lentilles d'une certaine autonomie sur une toute petite partie de la Palestine, tout comme l'avait fait Jacob avec son frère Esaü.

Au bout de trois années de tractations, les Palestiniens ont obtenu en tout et pour tout, une autonomie relative sur quelques enclaves isolées de la Cisjordanie et la Bande de Gaza, représentant environ 400 km2, soit moins de 1,5 % des surfaces de l'ex-Palestine mandataire. Durant ces trois ans, les dirigeants travaillistes israéliens en ont profité pour élargir leurs implantations; accroître les surfaces bâties de Jérusalem et de ses banlieues satellites vers l'Est, coupant ainsi l'unité territoriale de la Cisjordanie en deux; développer un très dense réseau routier qui a transformé la Cisjordanie en un échiquier isolant les villes et les villages palestiniens; établir des routes où seuls les colons des implantations juives peuvent circuler; occuper, sous prétexte de sécurité, utilité publique ou autre, les quelques champs travaillés par les Palestiniens.

Les dirigeants du Likoud arrivés au pouvoir en mai 1996 contestent même l'autonomie des Palestiniens sur 1,5 % de la surface de la Palestine mandataire. Elle a été bafouée à leur première manifestation d'envergure. Fin Septembre 1996, les troupes israéliennes ont pénétré dans l'enclave de Ramallah, où les Palestiniens manifestaient.

 

Les dirigeants sionistess misent sur le temps pour parvenir à leurs objectif de se débarasser des Palestiniens. Mais le temps ne joue pas en leur faveur.

L'échec démographique des colonisateurs sionistes ashkénazes
Pour le mouvement sioniste, le futur Etat juif dans une Palestine aux frontières élargies, ethniquement purifiée de sa population indigène, était un Etat destiné aux Ashkénazes d'Europe et d'Amérique, qui formaient en 1939 environ 95 % des Juifs de la Planète. On y admettrait un faible pourcentage de Juifs des mondes arabes et autres pays musulmans, destinés aux travaux serviles. L'enracinement des Juifs ashkénazes sur la terre palestinienne et la transformation de ces Juifs en paysans était un objectif prioritaire.

Durant la période précédente, durant et juste après la Deuxième guerre mondiale, les dirigeants sionistes prirent ou ne prirent pas des décisions qui eurent des répercussions catastrophiques sur l'existence physique des Juifs en diaspora. L'historien Yigal Elam est clair à ce sujet :"Du premier moment, il (le sionisme) rejetta toute considération liée à la situation des Juifs de la diaspora, à l'exception de leur possible contribution à l'entreprise sioniste. C'est pourquoi, dans les années qui ont suivi la prise du pouvoir en Allemagne par les nazis, lorsque les démonstrations de protestation envers son régime de terreur atteignaient leur apogée, la voix du sionisme ne se fit pas entendre" (Elam Y - Introduction à l'histoire du sionisme. Editions Levin Epstein, 1975, p. 113, [en hébreu].)

Non seulement elle ne s'est pas fait entendre, mais les sionistes ont collaboré avec les nazis dès leur prise du pouvoir, afin d'inciter les Juifs allemands, dont plus de 90 % étaient antisionistes, à émigrer en Palestine. Tandis que les antifascistes de la Planète menaient une campagne pour le boycottage des marchandises allemandes afin d'affaiblir le régime nazi, l'Organisation sioniste mondiale concluait avec les nazis un accord permettant aux Juifs allemands d'émigrer en Palestine avec une partie de leurs capitaux sous forme de marchandises allemandes, brisant ainsi le boycott. A leur arrivée en Palestine, ces immigrants recevaient de l'Agence Juive un pourcentage de la contrepartie en livres sterling.

Eliezer Livneh, qui fut éditeur du journal clandestin de la Haganah, organisation paramilitaire juive durant la Deuxième guerre mondiale, a déclaré en 1966 : "Pour les dirigeants sionistes, le sauvetage des Juifs n'était pas une fin en soi, mais un moyen pour parvenir à leurs objectifs"
Voici ce que déclare Shabtaï Beit Zvi, un des principaux chercheurs sur l'holocauste, dans une lettre adressée à Ben Gourion :"Le mouvement sioniste, qui n'a pas hésité à faire preuve de cruauté envers les Juifs d'Europe, n'a pas hésité aussi à exploiter leurs malheurs comme un des facteurs les aidant à atteindre ses objectifs, planifiant ouvertement et publiquement l'exploitation de la situation de l'après-guerre, lorqu'il y aurait un certain nombre de survivants dont la survie et les souffrances subies allaient permettre la concrétisation du sionisme. Une telle situation vit le jour, mais le nombre de rescapés survivants était négligeable par suite des activités du mouvement sioniste."

Le seul "matériau humain" qui intéressait les sionistes était les "pionniers". Le sauvetage des Juifs menacés par le nazisme ne les touchait guère. Moshé Sharet, un futur Premier ministre, l'a déclaré ouvertement en 1935 : "Il est du destin du sionisme d'être cruel dans certains cas envers les Juifs de la diaspora....lorsque l'édification du pays l'exige." ("Haaretz", 3.10.1983).

La colonisation sioniste des terres planes, fertiles et riches en eau de la Palestine arabe n'étaient pas destinée à des Juifs orientaux, qui dans la décennie après l'établissement de l'Etat représentaient 45 % de la population juive du pays. Les dirigeants ashkénazes d'Israël établirent une partie de ces Juifs sur les terres montagneuses de la Galilée et à l'ouest de Jérusalem, et les terres arides du Néguev. Après avoir rasé en montagne les maisons relativement confortables en pierre des centaines de milliers de fellahs déportés, par peur qu'ils ne reviennent, ils établirent 30 "villages de travail", en fait des villages de "Harkis" forestiers. Des familles de Yéménites, Kurdes ou autres, comprennant enfants et grands parents, étaient installés dans des maisonettes de 20 m2. Le père de famille recevait par mois 15 jours de travail, payés aux trois quarts du salaire des ouvriers agricoles, car d'après Joseph Weitz, directeur des chantiers forestiers, ils étaient habitués dans leur ancienne patrie à un bas niveau de vie. Mais les conditions de vie étaient telles que quelques années plus tard, la presque totalité des villages étaient abandonnés. Leurs habitants allaient s'installer dans les pires taudis des métropoles, où les conditions étaient "meilleures". D'autres colons Juifs orientaux étaient installés dans des moshavs dans les régions montagneuses ou les terres arides du Néguev. Quant aux colons ashkénazes, on les installait dans des moshavs créés das les Plaines intérieures du Nord du pays ou dans la Plaine Cotière. Si un kibboutz était installé en montagne, il recevait en compensation un vaste domaine en plaine, situé à des dizaines de km de son emplacement.

Mais les jeunes Israéliens ashkénazes n'avaient aucune envie de devenir fondateurs de kibboutzim. En 1952, seuls trois kiboutzim furent créés. En 1954, deux. En 1955, un seul. Les terres fertiles, riches en eau, sans cultivateurs aabondaient. On aurait pu y installer les centaines de milliers d'immigrants Juifs arabo-orientaux qui croupissaient dans des bidonvilles et des camps de tentes de la Plaine Cotière. Mais ce n'est pas pour installer ces Juifs, méprisés autant que les Palestiniens sur des terres fertiles, que les dirigeants sionistes avaient créé leur Etat. Ils préférèrent brader ces terres et leur quota d'eau d'irrigation à des capitalites Juifs locaux ou de la Diapora. Une de ces latifundias irriguées, s'étendant sur 300 ha et travaillée par des Bédouins, appartient au Général Sharon, le fomenteur des massacres de Kibia et de Sabra et Shatila, actuellement super-ministre du Gouvernement Netanyaou.

La stérilisation des terres fertiles achetées aux effendis palestiniens ou étrangers s'est poursuivie durant toute la période mandataire. En 1944, les Juifs controlaient 173.000 ha des terres palestiniennes, presque toutes parmi les plus fertiles du pays. Mais les surfaces juives cultivées n'atteignaient que 72.500 ha, soit 42 % des terres acquises. Les dirigeants sionistes déclaraient que la majorité des autres terres étaient destinées à une future colonisation.

Les Sionistes, en créant Israël se donnaient comme objectif la purification ethnique des Palestiniens de leur patrie millénaires et l'enracinement sur leurs terres vidées de ses fellahs de colons juifs ashkénazes d'Europe et d'Amérique. Les Juifs arabo-orientaux du monde arabe et musulman et autres pays du Tiers Monde, qui actuellement forment la majorité de la population juive d'Israël, n'étaient pas bienveus, car ils étaient porteurs du virus néfaste de la levantinisation du futur Etat juif.

Pour parvenir à leur objectif, les dirigeants sionistes étaient prêts à transformer le futur Etat en bastion stratégique au Moyen Orient de la puissance mondiale qui leur permettrait d'atteindre leurs objectifs.

A la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, qui fut l'ère de démantélement des empires coloniaux, tant l'Union Soviétique que les Etats Unis ne pouvaient se permettre de s'installer directement dans le Moyen Orient pétrolifère. Les deux superpuissances espéraient, en aidant à la création d'Israël, pouvoir utiliser le futur Etat pour renforcer leur influence dans le Moyen Orient pétrolifère. Ceci cadrait avec les objectifs du Sionisme.
.Shimon Pérès, le leader du parti travailliste, se déclare différent du Likoud. Il n'en est rien. Dans un interview de 1991, il présente une politique similaire. Il déclare: "Pour moi, il est plus important d'intégrer les nouveaux immigrants que d'avoir des Arabes sous contrôle israélien". A la question: Pour être plus précis, proposez vous la restitution des territoires occupés? il déclare: "Pas tous les territoires...Ce qui est certain, c'est qu'Israël ne peut renoncer à Jérusalem, ni à ce que les territoires évacués soient démilitarisés, la démilitarisation devant être assurée par une présence militaire israélienne. (Cohen A.- Libération, 31.1.1991).

 

L'échec démographique total du mouvement sioniste

Un siècle après la fondation du mouvement sioniste et un demi siècle après l'établissement d'Israël, force est de constater que le mouvement sioniste a échoué dans ses plans de purifier ethniquement la Palestine de sa population indigène, de la remplacer par une population de Juifs ashkénazes d'Europe et d'Amérique, et de ne contrôler qu'une petite minorité de Juifs arabo-orientaux indigènes des mondes arabes et musulmans pour les travaux serviles. Pire encore. La population palestinienne vivant dans le Grand Israël et en partie déportée dans les pays limitrophes a plus que décuplé en 80 ans, passant de 600.000 en 1917 à environ 7 millions en 1996. Elle s'accroît annuellement à un rythme de plus de 40 fois supérieur à celui des Juifs ashkénazes du pays, fondateurs de l'Etat d'Israël. Seule la croissance naturelle annuelle des Juifs arabo-orientaux, dont 80% ne sont en fait que des Arabes de confession juive, originaires du monde arabe allant de l'Atlantique au Golfe Persique, et les autres originaires d'autres pays musulmans, permet de réduire cette croissance à seulement cinq fois.
La venue entre 1989 et 1996 de plus de 650.000 immigrants Juifs ashkénazes et autres de l'ex-Union Soviétique n'a eu aucun effet sur la croissance naturelle des Juifs ashkénazes, comme le montre le tableau suivant:

(en milliers)
_______________________________________________________________
1988 1992
Nais. Décès Cr.Nat Nais. Décès Cr.Nat.
_______________________________________________________________
J. ashkénazes 27,2 18.0 9.2 28,4 22,6 5,8
J. arab.orient 46,4 8,1 38,3 50,8 8,4 42,4
Palestiniens 80,4 115,0
_______________________________________________________________
Total 127,9 163,2
_______________________________________________________________

Source: S.A.I. of Israel. 1989 et 1994

Comme on peut le constater de ces données officielles, la venue entre 1989 et 1993 de plus de 400.000 immigrants de l'ex-Union Soviétique n'a eu aucun effet sur la croissance naturelle de ls population européenne ashkénaze d'Israël. Tandis que la venue de ces immigrants avait accru le nombre de naissances des Ashkénazes de 1.200 ämes, le nombre de décès ce cette communauté s'était accru de 4.200. C'est Ora Namir, Ministre du travail, qui en octobre 1994, en exigeant une immigration sélective, nous en fournit l'explication. D'après Namir, un tiers de ces immigrants sont des vieillards, un tiers des gens malades nécessitant des soins, et le dernier tiers des familles brisées. A celà s'ajoute le fait que beaucoup de jeunes immigrants soviétiques, ne trouvant pas d'emploi convenable, émigrent vers les Etats Unis et autres pays occidentaux.

Le tableau antérieur montre aussi que chez les Juifs ashkénazes, le nombre des décès en 1992 égale 80% du nombre des naissances. L'explication est la suivante. Les générations de ces Juifs venus avant 1948 sont en train de disparaître, tandis qu'une forte proportion de leur progéniture a émigré vers les Etats Unis et autres pays occidentaux. Pour parer à cet état de fait, les dirigeants d'Israël, qu'ils fussent travaillistes ou du Likoud, ont encouragé le développement de séminaires religieux. Leurs séminaristes ont comme principale activité l'étude des textes sacré. Ils vivent sur les deniers de l'Etat, se marient très jeunes et élèvent des amilles nombreuses. Ils étaient moins de 10.000 en 1948. Ils dépassent de beaucoup les 100.000 actuellement. Ce sont eux qui vont peupler les implantations religieuses de la Cisjordanie et accroïtre la population de Jérusalem. Une partie de ces séminaristes étudie dans les "séminaires d'arrangement" (avec Tzahal) et va renforcer le nombre d'officiers portant calotte (signe de leur foi). Malgré le fait que le Parti National Religieux ne détient que 8 % des sièges de la Knesset, les officiers portant calotte forment un tiers des cadres de Tzahal.

Pour créer leur Etat, les Sionistes ashkénazes étaient prêts à commetttre tous les crimes possibles. Durant la Guerre de 1956 contre l'Egypte, Tzahal perdit moins de 200 hommes. Durant la Guerre des 6 jours en 1967, qui permit à Israël de quadrupler son territoire, ses pertes s'élevèrent à 600 hommes. Mais en 1948, date de la proclamation de l'Etat, les pertes s'élevèrent à plus de 6.000 hommes.La raison en est la suivante. Plus de la moitié de l'armée israélienne était composée de jeunes rescapés des camps de concentration nazis, souvent seuls survivants de leur famille Ils n'avaient eu aucun entrainement militaire. Les expédier au front était un crime. (Zemanim moderniim, 3.5.1995,(en hébreu)).

Arrivés en Israël on leur donnait un fusil entre les mains et on les envoyait au front. Leurs pertes étaient terribles.Ceci permit à Israël d'agrandir son territoire fixé par les Nations Unies et le ramener de 16.000 à 21.000 km2 et d'occuper toute la partie ouest de Jérusalem.

Lorsque Ytzhak Rabin a opté pour la création d'une entité palestinien à coté d'Israël, il ne l'a pas fait par magnanimité, mais par réalisme. Il avait déclaré en 1993: Si je pouvais noyer la Bande de Gaza et ses Palestiniens dans la Méditerranée je l'aurais fait. Mais la chose est impossible. Ce fut la raison qui l'ont poussé à signer le 13 septembre 1993 les accords d'Oslo, qui ont arrété l'Intifada déclenchée par les Palestiniens en Cisjordanie et la Bande de Gaza. Ceci a permis aux colonisateurs sionistes de continuer leur travail de judaïsation de la Cisjordanie et la Bande de Gaza.

La destruction institutionalisée des terres arables de la Terre Sainte aurait du normalement avoir des conséquences désastreuses sur l'alimentation de ses populations. Il n'en est rien. Les importations alimentaires ........

La guerre des 6 jours quintupla l'espace controlé par Israël par rapport aux résolutions des Nations unies de 1947 et permit une nouvelle "purification ethnique" de plus de 400.000 Palestiniens et Syriens hors du nouvel mini-empire. Mais seuls 11 kibboutzim vinrent s'y installer de 1967 à 1972. Pour coloniser ces nouveaux espaces, les dirigeants travaillistes Levy Eshkol et de Golda Meïr, n'ayant plus de pionniers kibboutziques séculiers à leur disposition, créèrent, gràce à un financement très généreux, un nouveau type de colon religieux financé par l'Etat, dont le rôle majeur n'était pas la production agricole, mais l'occupation des espaces conquis "ethniquement purifiés" des Palestiniens autochtones.

Les dirigeants kibboutziques virent dans ces colons orthodoxes, un nouveau type de "pionnier", qui allait permettre d'occuper de nouveaux espaces et obligeraient les Palestiniens à s'expatrier. Un de ces dirigeants kibboutziques, Ephraïm Ben Haïm déclarait: Je suis fier de Hanan Porat, qui s'est installé au Goush Atzion. Je suis fier du rabbin Levinger qui s'est installé à Hébron. Un autre dirigeant, Israël Galili, du kibboutz Naan, ne cachait pas son admiration pour Levinger. Le Ministre Yigal Allon, du kibboutz Guinossar passa après sa conquête la première fête de Pâques à Hébron.(Levy Guidéon- "Haharetz", 6.3.1994)

Le nombre d'implantations religieuses et de séminaristes ne cesse d'augmenter. Ils étaient moins de 10.000 au moment de la création de l'Etat. Ils sont actuellement plus de 100.000. Ces séminaristes, financés par l'Etat, dont la plupart ne font pas de service militaire et dont l'activité principale est l'étude des textes sacrés, se marient très jeunes et élèvent des familles nombreuses.

Mais une partie de ses séminaires, dénommés séminaires d'arrangement (avec Tzahal), a pour tâche de former des officiers fanatiques religieux pour l'armée. Yigal Amir, l'assassin de Rabin, en était un de ses diplômés. Une autre pépinière de religieux fanatiques est l'Université Bar Ilan, que Yigal Amir a aussi fréquentée.
Peu à peu, les jeunes séculiers ne désirant pas faire carrière dans Tzahal, leur place est prise par des orthodoxes. Actuellement, un tiers des officiers de Tzahal sont des jeunes portant callote. Le Parti National Religieux, qui représente moins de 10 % de l'électorat

 

Les dirigeants israéliens, qu'ils soient membres du parti travailliste ou du Likoud ne parlent que de sécurité. Sécurité pour qui?

Des dizaines de meurtres de Palestiniens commis par des colons des implantations religieuses en Cisjordanie n'ont jamais été élucidés. Le Président d'un des Conseils régionaux de Cisjordanie, Pinhas Valenstein, accusé d'avoir tué un Palestinien et blessé un autre a été condamné à quelques mois de travail communautaire ("Haaretz", 24.2.1994). Le rabbin Levinger, qui avait tué un commerçant de Hebron, fut condamné à trois mois de prison. Il se déplace maintenant en Cisjordanie sous la protection de deux soldats de Tsahal.

Comme Esaü a vendu son droit d'ainesse à Jacob pour un plat de lentilles, Arafat est en train de marchander les droits inaliénables du peuple palestinien sur sa terre pour un petit Bantoustan. Trois ans après la signature des accords d'Oslo et de négociations, Arafat contrôle moins de 6% des 5.900 km2 de la Cisjordanie et la Bande de Gaza occupés en 1967, soit 1,5 % de la surface de la Palestine manddataire. En échange, Arafat se charge de l'emprisonnement, de la répression et de la torture, suivie très souvent de la mort, de ceux qui contestent sa politique.
Les atrocités commises tous les jours par les services secrets israéliens et Tzahal envers les Palestiniens sont peu couvertes par la presse occidentale, tandis que tout attentat anti-israélien reçoit toute son attention. Le nombre de dirigeants palestiniens éliminés par ces services secrets israélien s'accroit d'année en année. Un rapport de B'Tselem, l'organisme israélien de la défense des droits de l'homme, déclare que 20.000 Palestiniens ont été arrétés en 1991, et que 5.000 d'entre eux ont été torturés. Des techniques proscrites par des traités internationaux signés par Israël sont pratiquées. (International Herald Tribune, 2.4.1992) Le nombre de Palestiniens tués par Tzahal sans raison valable ne fait qu'augmenter. En février 1988, des soldats de Tzahal ont été arrétés pour avoir essayé d'enterrer vivants 4 Palestiniens d'un village près de Naplous.(Yédiot Hahronot, 15.2.1998) En avril 1996, Shimon Peres a donné l'ordre de déverser sur le Liban Sud plus de 5.000 tonnes de bombes qui ont fait fuir un demi million d'hommmes de leurs foyers, de bombarder Kafr Kana, ce qui a causé plus de 200 morts et des centaines de blessés. Aucune sérieuse protestation n'a été prononcée de la part du Président Clinton.

N'était le fait qu'Israël se soit traansformé en principale base stratégique occidentale dans le Moyen Orient pétrolifère, qui permet à l'Occident d'acheter le pétrole arabe à un prix dérisoire et voie les revenusde ce pétrole, qui atteignent des centaines de milliards de dollars annuels au lieu d'aider le monde arabe, qui a une population de 300 millions d'âmes à sortir de la misère; aller s'investir en Occident;qu'il coupe territorialement en deux le moonde arabe et empêche la création des Etats Unis de ce monde de 300 millions d'âmes qui s'étend de l'Atlantique qu Golfe Persique, personne ne se serait intéressé à l'Etat juif. Il n'y a qu'à voir ce qui s'est passé à la patrie juive du Birobidzhan qui n'a pas de pétrole. En 1996, sur ses 220.000 habitants, seuls 3.000 se considèrent comme Juifs, tandis qu'en 1931, la moitié de sa population était juive.(International Heraald Tribune, 12.7.1996)

Très rapidement Israël est devenu, le pays mercenaire occupant la principale base stratégique financée par l'Occident dans le Moyen Orient pétrolifère. Non seulement Israël ne nie pas son rôle de mercenaire, mais il ne manque pas une occasion pour le réaffirmer, afin d'exiger de ses thurifères occidentaux un accroissement de leur financement.

En 1985, le Ministre des Finances d'Israël déclarait: Les frontières des Etats Unis se trouvent au Moyen Orient....L'aide extérieure fournie à l'Etat d'Israël, même si on y ajoute l'aide supplémentaire que nous demandons, est très modeste relativement au tableau général. Pour ce qu'Israël accomplit dans sa région, on peut considérer que les Etats Unis font un excellente affaire.
(Newsweek, 18.3.1985)

La mondialisation de l'économie et le pillage des richesses du Tiers Monde, dont le pétrole, peut se faire discrètement grâce à des Etats mercenaires comme Israël. J.G.Speth estimait en Août 1996 que la valeur nette des biens des 358 hommes les plus riches de la Planète égalait les revenus combinés des plus pauvres 45 % de la population mondiale, soit 2,3 milliards d'individus. Si ces tendances ne seront pas corrigées rapidement, les disparités économiques innacceptables deviendront intolérables. (International Herald Tribune, 23.8.1996).

 

Les trois grandes tragédies humaines imputables au mouvement sioniste
L'idéologie et les dirigeants du mouvement sioniste sont directement responsables de trois grandes tragédies humaines.

- La tragédie des Juifs d'Europe, pratiquement tous ashkénazes, à qui ses dirigeants, premiers collaborateurs avec le nazisme à partir de 1933, ne laissaient d'autre choix que la Palestine ou la mort. En 1948, ces rescapés des camps de la mort nazis représentaient plus de la moitié des soldats de Tzahal. Sans aucun entrainement militaire, ces rescapés, souvent seuls survivants de leur famille, subirent des pertes terribles. En 1956, lors de la première Guerre du Sinaï,il y eu moins de 200 soldatstués. En 1967, lors de l'invasion par Israël de la Bande de Gaza, du Sinaï, du Golan et de la Cisjordanie, les pertes israéliennes comptaient moins de 900 tués. En 1948, les pertes israéliennes se sont soldées par 6.500 tués.

- La tragédie des Juifs orientaux, dont 80% ne sont en fait que des Arabes de confession juive, et les 20 % anciens citoyens d'autres pays musulmansqu'on a arraché par des traités secrets et des moyens criminels de leurs patries respectives. On les a fait venir, non pour en faire des citoyens à part entière, mais pour remplacer les plusieurs millions de Juifs ashkénazes que Ben Gourion et Weizmann s'attendaient à voir venir, seuls 160.000 étaient venus

- La tragedie du peuple palestinien et autres peuples arabes voisins, que les dirigeants Sionistes ont tout mis en oeuvre pour en puririer ethniquement la Palestine.

Dans l'état actuel des choses, l'établissement d'un Etat palestinien en Cisjordanie et la Bande de Gaza relève d'une utopie. Ce n'est pas sur un territoire de 5.900 km2, dont les deux tiers sont occupés par des implantations juives, des terrains militaires, des routes, des entrepôts militaires, sans terres agricoles et sans ressources aquifères ou minières que l'on pourra établir un Etat palestiniens, capable d'héberger 7 millions d'ämes, et avec une population qui s'accroît d'environ 220.000 âmes par an.

Trois années après la signature des accors d'Oslo, l'Autorité palestinienne ne contrôle que moins de 6 % de la Cisjordanie et la Bande de Gaza, soit moins de 400 km2. A ce rythme là, il faudra plus d'un demi siècle pour libérer ces territoires. Mais durant ces trois ans, la population palestinienne dans l'ex-Palestine mandataire et la diaspora s'est accrue de 650.000 à 750.000 âmes. Dans ces conditions, la création d'un Etat palestinien peut être remis aux calendes grecques.

 

La seule solution existante pour résoudre le conflit israélo-palestinien

La seule solution réaliste envisageable pour résoudre le problème palestinien, si on ne veut pas que le pays devienne un champ de bataille nucléaire qui transformerait la Terre Sainte en un désert lunaire est la création sur le territoire de l'ex-Palestine mandataire d'un Etat multinational, où Juifs séculiers ou orthodoxes, Palestiniens islamistes ou chrétiens vivraient côte à côte. Cet Etat hébergerait les 3,5 millions de Palestiniens que les Sionistes n'ont pas réussi à déporter; les plus de 3 millions des Palestiniens expulsés en 1948 et 1967 et leur progéniture qui ne demandent qu'à revenir dans leur patrie; les 2 millions de colonisateurs Juifs ashkénazes et leurs descendants; les 2.5 millions d'Arabes et citoyens d'autres pays musulmans de confession juive et leur progéniture, qui vivaient dans le monde arabe et musulman allant de l'Atlantique au Golfe Persique et qu'on a fait venir par la force et par la ruse pour parer au fait que les Juifs ashkenazes ne voulaient pas d'Israël. Ces Juifs arabo-orientaux, que les dirigeants ashkénazes méprisaient autant que les Palestiniens forment avec ces derniers vivant dans le Grand Israël 75 % de la population. Si on considère aussi les Palestiniens déportés qui ne demandent qu'à revenir, les Palestiniens et les Juifs anciens citoyens du monde arabe et autres pays musulmans formeraient 82 % de la population de la Terre Sainte.

Le rétablissement d'un Etat arabe sur le territoire de l'ex-Palestine mandataire est d'autant plus réalisable que plus de 4/5 de sa population sont des Arabes. Des Arabes de confession islamique, de confession chrétienne, de confession juive ou autre. Les colonisateurs Juifs ashkénazes d'Europe et d'Amérique moins de 20 %. La Palestine redeviendra une partie du monde arabe qui ne sera plus un obstacle à l'établissement des Etats Unis arabes. Quant au pétrole, principale richesse de ce monde, il est temps qu'il serve à développer les 300 millions résidents du monde arabe vivant dans la misère, dont la poppulation s'accroît au rythme de 4 % l'an.
Quant à la croissance naturelle annuelle des Juifs ashkénazes d'Israël, population décroissante et vieillissante dont les jeunes émigrent vers l'Occident, elle est négligeable par rapport à celle des Palestiniens et des Juifs arabo-orientaux. N'était les familles nombeuses des jeunes séminaristes orthodoxes, qui sont plus de 100.000, se marient très jeunes et élèvent des familles nombreuses, cette croissance aurait été négative. De plus, compte tenu de l'émigration annuelle d'une forte proportion des jeunes asshkénazes vers l'Occident, elle vieillit et se réduit chaque année. Cette réduction n'est pas enregistrée dans les bilans démographiques du pays, car pour être considéré comme émigrant, il faut ne pas revnir dans le pays durant 7 ans.

D'ailleurs la population acruelle de la Palestine est très majoritairement composée de Palestiniens que les colonisateurs ashkénazes n'ont pas réussi à purifier ethniquement de leur mère patrie, d'Arabes et autres citoyens de pays musulmans de confession juive que les dirigeants sionistes ont fait venir pour parer au fait que les Juifs ashkénazes de la Planète ne voulaient pas s'établir en Israël.
Les Juifs d'Afrique du Nord, qui étaient moins de mille lors de la création d'Israël en 1948 comptent avec la première génération née en Israël plus de 600.000 âmes. Quant à la troisième et quatrième génération, elles perdent leur statut communautaire et sont considérées comme des Israéliens tout court. Une purification ethnique déjouée par les "oums" (mères) palestiniennes

L'avenir que les dirigeants sionistes réservaient aux 720.000 déportés Palestiniens de 1948 est détaillé dans une note des années 50 trouvée dans les archives du Ministère des affaires étrangères dirigé alors par Moshé Sharet:"les réfugiés trouveront leur place en diaspora. Certains résisteront, d'autres non....La majorité deviendra un rebut du genre humain et se fondra dans les couches les plus pauvres du monde arabe" (Kapéliouk A., "Le Monde Diplomatique", Décembre 1986)
Mais l'Histoire en a décidé autrement. Les Palestiniens, qui n'étaient que 600.000 en 1917, forment actuellement un peuple de près de 7 millions, dont la moitié continue à vivre sur le territoire de l'ex-Palestine Mandataire. Le Professeur Michael Hersgor et Maurice Stroum viennent de publier en 1991 "L'imbroglio Israelo-Palestinien". Lors d'une conférence qui a suivi cette publication, Hersgor a déclaré: Les Palestiniens sont le peuple arabe le plus évolué. Ce sont les Juifs du monde arabe."

La création de deux Etats - l'un Juif et l'autre Palestinien sur le territoire de 26.000 km2 de l'ex-Palestine mandataire - n'est qu'un miroir aux allouettes
La signature par Arafat et Rabin des accords d'Oslo en Septembre 1993 à Washington avait donné espoir à ceux qui souhaitaient voir la paix s'établir en Terre Sainte. Trois années se sont écoulées depuis. Les dirigeants israéliens en ont profité pour accroître le nombre des implantations religieuses et autres; élargir les frontières municipales de la Jérusalem juive, coupant ainsi la Cisjordanie en deux; créer un dense réseau routier qui transforme la Cisjordanie en un échiquier à cases arabes séparées les unes des autres.

Qu'ont obtenu les Palestinieens en échange? Une autonomie municipale sur quelques Bantoustans et Sowetos sur 6% des territoires de la Cisjordanie et la Bande de Gaza, soit sur moins de 400 km2

 

La seule solution au problème Israëlo-Palestinien

La seule solution envisageable pour résoudre le problème israélo-palestinien, solution qui éloignerait l'éclatement d'un conflit nucléaire dans le Moyen Orient pétrolifère, est la création sur le territoire de l'ex-Palestine mandataire d'un Etat où tous ses citoyens - Juifs ashkénazes; Juifs sépharades; Juifs originaires des pays arabes, qui représentent 80 % des Juifs orientaux, et qui ne sont en fait que des Arabes de confession juive; Juifs d'autres pays du Tiers Monde d'Afrique et d'Asie, comme les Falashas ou Juifs de Cochin; Palestiniens musulmans, chrétiens, druzes et autres, qui avoisinent 7 millions, dont plus de la moitié continue à vivre dans l'ex-Palestine mandataire.

L'établissement dans une Palestine ethniquement purifiée de ses Palestiniens indigènes d'un Etat sioniste de Juifs ashkénazes majoritaires, avec une petite proportion de Juifs orientaux pour les travaux serviles, a été abandonné depuis des décennies.

Si les Etats Unis et autres puissances occidentales veulent éviter une nouvelle guerre qui aura des conséquences néfastes sur l'approvisionnement de l'Occident en pétrole, et pourrait créer une troisième Guerre mondiale, la seule solution réaliste est la création d'un Etat

Un tel Etat sera obligé d'aborder les problèmes liés aux catastrophes écologiques et humanitaires que l'établissement de l'Etat sioniste ashkénaze ont créé.

La seule solution envisageable qui pourrait mettre fin à un Etat de guerre permanent dans le Moyen Orient pétrolifère est la création sur tout le territoire de l'ex-Palestine mandataire d'un Etat démocratique séculier. Dans cet Etat, tous ses citoyens, qu'ils soient Juifs ashkénazes, Juifs originaires des pays arabes et autres pays musulmans, Palestiniens musulmans, chrétiens, Druzes ou autres, auraient les mêmes droits. Cet Etat, au lieu d'être un obstacle à la paix et une entrave à la création des Etats Unis arabes allant de l'Atlantique au Golfe Persique, devendrait le lien et le centre de ces Etats Unis.

La seule réussite démographique du mouvement sioniste, une réusite qui était au plus bas de leurs aspirations idéologiques, est d'avoir rassemblé en Palestine 80% des citoyens de confession juive qui vivaient dans le monde arabe et les autres 20% citoyens d'autres pays musulmans. Ces Juifs arabo-orientaux, qui en 1939 représentaient moins de 6 % des habitants de confession juive de la Planète, forment actuellement plus de 60 % juive de l'Etat d'Israël
Démographiquement, le Grand Israël est déjà un Etat à population arabe majoritaire.

Il est actuellement du devoir de tous les hommes de bonne volonté et de justice, qui ne voudraient pas voir la Terre Sainte vénérée par des milliards de Chrétiens et de Musulmans se transformer en de nouveaux Hiroshima et Nagasaki, de lutter pour la création sur le territoire de l'ex-Palestine mandataire d'un Etat multinational. Cet Etat hébergerait les 3,5 millions de Palestiniens que les colonisateurs sionistes ashkénazes n'ont pas réussi à expulser; les Palestiniens déportés en 1948 et 1967 qui représentent actuellement, avec leur progéniture, trois millions; les 2,5 millions d'Arabes et citoyens d'autres pays musulmans de confession juive que les colonisteurs sionistes ont fait venir, qui forment plus de la moitié de la population juive de l'ex Palestine mandataire, des citoyens de confession juive Palestiniens.

Les dirigeants sionistes ashkénazes d'Israël se sont montrés incapables, même après l'immigration entre 1990 et 1996 de plus de 650.000 immigrants de l'ex-Union Soviétique.

La décision des dirigeants travaillistes de signer les accords d'Oslo avait très peu à voir avec le désir de ces dirigeants d'aboutir à une paix juste et durable avec les Palestiniens, mais est un aveu de leur échec du projet de l'établissement d'un Etat juif dans une Palestine ethniquement purifiée de sa population indigène.
Le Général Dan Shomron avait déclaré en 1989? Il y a trois moyens de se débarasser des Palestiniens. Soit de les massacrer tous; soit de les déporter; soit de les affamer. Dans les conditions actuelles, aucune de ces solutions n'est envisageable.

Le Général Yitzhak Rabin, pour sa part, déclarait: Si je pouvais faire noyer la Bande de Gaza et ses habitants dans la Méditerranée, je le ferai. Mais la chose s'avère impossible. C'est pourquoi il s'est trouvé obligé de signer les accords d'Oslo.

Le mouvement sioniste aurait dû reconnaître son échec de création d'un Etat de Juifs ashkénazes sur le territoire de la Palestine, ethniquement purifiée de sa population indigène dès 1950. Au lieu des millions de Juifs ashkénazes que Ben Gourion et Weizmann s'attendaient à voir rejoindre le nouvel Etat.

 

Les catastrophes écologigues déclenchées en Terre Sainte par les colonisateurs sionistes

La responsablité Les trois principales tragédies humainesles tragéies humaines.

La future guerre atomique contre le monde arabe et musulman que l'existence de la base occidentale Israël dans le Moyen Orient pétrolifère.

La création de deux Etats - l'un Juif et l'autre Palestinien sur le territoire de 26.000 km2 de l'ex-Palestine mandataire - n'est qu'un miroir aux allouettes

La signature par Arafat et Rabin des accords d'Oslo en Septembre 1993 à Washington avait donné espoir à ceux qui souhaitaient voir enfin la paix s'établir en Terre Sainte. Trois années se sont écoulées depuis. Les dirigeants israéliens en ont profité pour accroître le nombre des implantations religieuses et autres en Cisjordanie et la Bande de Gaza; élargir les frontières municipales de la Jérusalem juive, coupant ainsi la Cisjordanie en deux; déveloper un dense réseau routier qui transforme la Cisjordanie en un échiquier à cases arabes ou juives séparées les unes des autres. Entretemps, la population palestinienne s'est accrue d'environ 700.000 âmes, dont plus de la moitié sur le territoire de l'ex-Palestine mandataire.
L'échec total des dirigeants sionistes pour accroître la population juive d'Israël et arréter l'expansion de la population palestinienne.

La venue entre 1989 et 1993 d'environ 400.000 immigrants de l'ex-Union Soviétique et 250.000 supplémentaires jusqu'en 1996 a donné espoir aux dirigeants sionistes d'arriver à contrecarrer la croissance naturelle des Palestiniens. Les données statistiques israéliennes pour 1988 et 1993 concernant les territoires de l'ex-Palestine Mandataire contredisent cette assertion.

Qu'ont obtenu les Palestinieens en échange? Une autonomie municipale sur quelques Bantoustans et Sowetos sur 6% des territoires de la Cisjordanie et la Bande de Gaza, soit sur moins de 400 km2. Et ceci trois ans après la signature des accords d'Oslo. Durant cette période la population palestinienne s'est accrue d'environ 750.000 âmes, dont plus de la moitié sur les territoires de l'ex-Palestine mandataire, et le reste dans les pays limitrophes..

 

Les catastrophes écologiques en Terre Sainte que les dirigeants sionistes ashkénazes ont créé en moins d'un demi siècle.

Les trois tragédies humaines que les dirigeants sionistes ashkénazes, plaçant la primauté de l'établissement d'un Etat Juif européen sur la lutte armée contre le nazisme, ont contribué à amplifier [ ]

 

La seule solution au problème Israëlo-Palestinien

La seule solution envisageable pour résoudre le problème israélo-palestinien, solution qui éloignerait l'éclatement d'un conflit nucléaire dans le Moyen Orient pétrolifère, est la création sur le territoire de l'ex-Palestine mandataire d'un Etat séculier où tous ses citoyens - Juifs ashkénazes; Juifs sépharades; Juifs originaires des pays arabes, qui représentent 80 % des Juifs orientaux, et qui ne sont en fait que des Arabes de confession juive; Juifs d'autres pays du Tiers Monde d'Afrique et d'Asie, comme les Falashas ou Juifs de Cochin; Palestiniens musulmans, chrétiens, druzes et autres, qui avoisinent 7 millions, dont plus de la moitié continue à vivre dans l'ex-Palestine mandataire et le reste pratiquement tous dans les pays limitrophes.

L'établissement dans une Palestine ethniquement purifiée de ses Palestiniens indigènes d'un Etat sioniste de Juifs ashkénazes majoritaires, avec une petite proportion de Juifs orientaux pour les travaux serviles, a été abandonné depuis des décennies. L'établissement en Cisjordanie et la Bande de Gaza, occupée
Au début des annnées 90, deux Etats pratiquaient ouvertement l'apartheid - l'Afrique du Sud et Israël.

En ce qui concerne l'Afrique du Sud, les grandes puissances sont arrivées à la conclusion qu'un tel Etat de choses menaçait leurs intérêts économiques. L'apartheid fut mis hors la loi.

 

Les citoyens de confession juive du monde arabe de 300 millions allant de l'Atlantique au Golfe Persique et les Juifs ashkénazes d'Europe et d'Amérique forment-ils un même peuple?

Le mythe de la possibilité de création d'un Etat palestinien à coté d'Israël sur les 26.000 km2 de l'ex-Palestine mandataire.

Le mythe de la possibilité d'établissement d'un Etat sur une partie des 5.900 km2 de la Cisjordanie et la Bande de Gaza capable d'abriter les 7 millions des Palestiniens vivant en Terre Sainte et en Diaspora.

Si les Etats Unis et autres puissances occidentales veulent éviter une troisième Guerre mondiale, une nouvelle guerre qui aura des conséquences néfastes sur l'approvisionnement de l'Occident en pétrole, la seule solution réaliste est la création d'un Etat où la confession religieuse de ses citoyens pour l'acquisition de la nationalité israélienne ne serait pas prise en considération, tout comme aux Etats Unis, en Angleterre ou en France.

L'établissement d'un Etat multinational en Terre Sainte - seule solution pour résoudre le problème palestinien et empêcher l'éclatement d'un conflit nucléaire dans la région -


- LA CROISSANCE NATURELLE ANNUELLE DES POPULATIONS DES TROIS COMMUNAUTES D'ISRAEL EN 1988 ADDITIONNEES DE UN MILLION DE DEMANDEURS DE VISA SOVIETIQUES
_______________________________________________________________
milliers naissas décès cr. nat. % cr.nat. Pop.an
_______________________________________________________________
Ashkénazes 1420 27200 18000 9200 0,65 115
Ashk.+Immg. (2420) (15700) (0,65) 196
_______________________________________________________________
Jfs.Orient. 2239 46400 8300 38100 1,70 502
_______________________________________________________________
Pal.Israël 818 25300 2800 22500 2,75 315
Pal.Tr.Oc. 1484 63700 (5800) 57900 3,70 816
_______________________________________________________________
Totl Pal. 2302 89000 (8600) 80400 3,49 1126
_______________________________________________________________
Source: Statistical Abstract of Israel, 1989

 

Une autre idée enracinée chez la grande majorité de ces Occidentaux est que les principales victimes dus mouvement sioniste ont été les Palestiniens expulsés de leur patrie, à qui on a enlevé leurs terres nouricières et leurs eaux, qu'on a transformé en réfugiés hors de leur patrie, en apatrides dans leur propre patrie, et en citoyens de troisième classe en ce qui concerne ceux qui sont restés en Israël.
En ce qui concerne les souffrances, les humiliations, les injustices subies, ce sont les Palestiniens qui peuvent en recevoir la palme. Mais historiquement parlant, ce ne sont pas les Palestiniensqui se sont [ ]