Michel DAKAR

Paris, le 27 novembre 2006


Lettre ouverte aux juges de la 17ème chambre du TGI de Paris, qui ont siégé le 23 novembre 2006, lors de l’affaire « Jean Leveugle contre Albert Einstein ».

A Madame Anne-Marie Sauteraud, Monsieur Nicolas Bonnal, et Monsieur X, troisième juge, dont je ne connais pas le nom.

 

Sommaire de cette lettre :

1 - Partie généralité du sujet.
2 - Partie Droit, politique et religion, du sujet.


1 - Partie généralité du sujet.

 

J’ai assisté à votre audience du 23 courant, au cours de laquelle était débattue l’affaire « Jean Leveugle contre Albert Einstein ».

M. Jean Leveugle a écrit en 2004 un livre : « La relativité, Poincaré et Einstein, Planck, Hilbert », exposant qu’Einstein est un plagiaire du mathématicien français Henri Poincaré, livre où de plus Einstein est présenté comme ayant aussi plagié auparavant un autre scientifique (Gibbs).


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Albert Einstein est mondialement connu comme une sorte de saint laic, un sage bienveillant, un modèle moral universel, un être quasi mythique, un esprit éthéré, l’inventeur de la théorie de la « relativité restreinte », laquelle a révolutionné la physique moderne, ainsi que le « père de la bombe atomique ».

Juif, Einstein a dû fuir le nazisme, et continuer ses recherches aux Etats-Unis d’Amérique. Il a participé à la fabrication des bombes qui ont anéanti Hiroshima et Nagasaki, tuant plusieurs millions de civils, soit immédiatement, soit dans les années qui ont suivi leurs explosions. Il a été titulaire d’un prix Nobel de la paix. Nobel est le nom de l’inventeur suédois et industriel de l’explosif « dynamite », un composé stabilisé à base de nitroglycérine, ce qui a permis son utilisation par les armées, décuplant leurs capacités de destruction.

En réaction à ce livre, un intervenant de la revue de vulgarisation scientifique « Pour la science », M. Jean Eisenstaedt a commis un article péremptoire pour affirmer que M. Leveugle est un « falsificateur » dont émanent des « relents fétides », un paranoïaque, un fanatique, un intolérant, un nationaliste chauvin cocardier, et autres qualificatifs injurieux, comme l’avocat de M. Eisenstaedt a établi le lien sans s’en expliquer, entre cette affaire et le révisionnisme, le négationnisme et au-delà, l’antisémitisme.

Il est à noter que M. Jean Eisenstaedt est fonctionnaire d’Etat, chercheur en histoire des sciences au CNRS, ce qui signifie qu’il vit de l’argent des impôts tirés de la population française, dont des miens, pour exercer son activité publique et diffuser ce genre de propos, ce qui me donne toute qualité pour intervenir dans cette affaire, sous la forme présente de cette lettre ouverte.

M. Leveugle, après avoir obtenu un droit de réponse publié dans la revue « Pour la science », a porté plainte pour diffamation, en raison de sa présentation publique comme falsificateur de l’histoire des sciences, par M. Jean Eisenstaedt.

Il est à noter que quoique visiblement bien conseillé par un avocat parfaitement informé de la procédure spécifique à la diffamation et de ses aspects originaux, M. Eisenstaedt n’a pas voulu exciper de la vérité, c’est à dire démontrer la véracité de son propos qualifiant de falsificateur M. Leveugle, c’est à dire porter cette affaire sur le fond.

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La tactique de son avocat, sans aucun doute en accord avec M. Eisenstaedt, a été la fuite, l’évitement, l’écartement du fond de cette affaire, soit de ne surtout pas aborder la question de savoir si M. Leveugle dit ou non la vérité, et donc de savoir si il est juste ou répréhensible de qualifier M. Leveugle de falsificateur.

Ceci est d’une part plus que bizarre quand on se permet de qualifier autrui de « falsificateur », et surtout totalement intrinsèquement contradictoire.

Ceci a conduit l’avocat de M. Eisenstaedt sur la voie inaccoutumée de défendre un propos en déniant le contenu usuel et admis même de ce propos, qui se trouve dans tous les dictionnaires. L’avocat une fois engagé sur cette voie redoutable ne pouvait que s’enfoncer de plus en plus dans l’invraisemblable, celui de l’invention même d’un sens nouveau du mot « falsificateur », ce qui fut fait.

Là il faut déjà dire que le roman de George Orwell « 1984 » est complétement dépassé.

Orwell se contentait d’imaginer un monde totalitaire où le vocabulaire courant se verrait amputé peu à peu de tous les mots susceptibles d’ébranler l’ordre (liberté, révolte …).

Il n’avait par osé imaginer un monde où le sens des mots communs chargés négativement prendraient une charge positive (par exemple souffrance = jouissance, perte = profit), sinon pour ses trois fameux slogans (« La liberté c’est l’esclavage », « L’amour c’est la haine », « La guerre c’est la paix », et pour le nom des ministères ; celui de la guerre étant Minipax - Ministère de la paix …), comme dans ce cas où le mot « falsifier » prend une connotation neutre, sinon bénéfique.

C’est ce que M. Eisenstaedt a réalisé par son avocat, afin de ne pas tomber sous le coup de la loi, car avec ce nouveau sens du mot falsifier, sens neutre sinon bénéfique, il ne peut plus être poursuivi pour diffamation, puisque qualifier quelqu’un de falsificateur n’est plus le déprécier.

Je passe sur les contorsions maladroites et alambiquées, quoique prétentieuses (quand même, appeler le fantôme de l’épistémologue Karl Popper à la rescousse), de la démonstration de l’avocat pour arriver à ce splendide résultat.


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Bravo l’ « artiste » !

Du jamais vu.

Nous allons en faire la publicité, vous pouvez compter sur nous !

Nous nous trouvons donc devant le fait que votre chambre judiciaire va décider - au-dessus de l’autorité de l’Académie française - de la signification des mots « falsifier » et « falsificateur ». Je vous informe que je communique à cette institution la copie de cette lettre.

Et une question se pose immédiatement :

Doit-on suivre maintenant les audiences de la 17ème chambre du TGI de Paris, pour se tenir au courant du véritable sens des mots du dictionnaire ?

Et très accessoirement, votre chambre est-elle le nouveau guide de la pensée ?

Je suis inquiet, car j’ai été condamné par vous-mêmes en 2004, Mme Sauteraud, M. Bonnal, à partir d’un dossier entièrement et très grossièrement falsifié (sans doute était-ce une falsification neutre, sinon bénéfique … à l’ordre, mais alors à quel ordre ? J’étais poursuivi pour ma dénonciation publique et judiciaire du génocide des Palestiniens opéré par les juifs sionistes …).

Je demande à vous trois de bien vouloir me répondre, et je rendrai votre réponse publique, car on doit tous être informés de cette nouveauté, la judiciarisation de la sémantique et de la pensée, par votre chambre, dite de la « presse », ou maintenant de la « pensée ».

En effet, comme nul n’est censé ignorer la loi, ce qui s’applique maintenant aussi aux sens des mots et donc à la pensée, puisque c’est le tribunal qui décide du sens des mots, et que ce sens prend naissance, trouve sa source en particulier entre les murs de votre chambre, vous devez rendre public explicitement votre nouvelle prérogative, ainsi que vos décisions futures, à l’instar de ce qui se fait par le Journal officiel.


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De plus, la tactique de l’avocat de M. Eisenstaedt était aussi ouvertement la provocation, ce qui est un procédé classique tendant à tenir les débats à l’écart du fond d’une affaire, provocation dont le but était d’évidence de faire déraper les échanges dans l’invective, ce qui est la seule explication possible aux qualifications insidieuses et répétées à l’égard de M. Leveugle, de « révisionniste », « négationniste » et « antisémite ».

Il est patent que M. Eisenstaedt et son truchement, ont choisi comme méthode de défense le « coup bas », la frappe en-dessous de la ceinture, et que ce choix révèle la faiblesse, sinon l’absence totale de consistance de leur argumentation.

Ceci est d’autant inquiétant, pour en finir avec les « généralités », que
M. Eisenstaedt a présenté aussi M. Leveugle comme étant un idéologue et non un scientifique (ou un jardinier … il fait de l’histoire des sciences comme on cultive des tulipes le dimanche ! Alors que lui, M. Eisenstaedt, c’est son métier, il est payé pour cela).

Or, le comportement de M. Eisenstaedt est clairement celui d’un idéologue, et de la pire espèce, celle des idéologues haineux et vindicatifs, comme d’ailleurs apparaît aussi clairement que M. Eisenstaedt devrait réfléchir (dans son intérêt et pour lui-même ?) à l’emploi des qualificatifs dont il use pour décorer M. Leveugle.

De plus, M. Eisenstaedt apparaît là comme n’assumant pas ses propos et donc sa responsabilité. Il se défile, et d’une façon lamentable, en torturant de pauvres mots sans défense, et en invoquant un mort qui n’en peut.

Je suis désolé que mon argent serve à entretenir un individu tel que ce Monsieur Jean Eisenstaedt, et je considère que quand on se permet dans sa situation de qualifier autrui de falsificateur, le qualificatif d’imposteur vous pend au nez.

Je communique la copie de ce courrier à toutes les institutions et autorités scientifiques concernées (dont au CNRS, et non pas SNRS comme l’a dit l’avocats de la défense, pareil pour Henri Poincaré et non pas Raymond, et Popper et non pas « poppers » selon l’avocat de M. Eisenstaedt, le poppers étant un produit chimique vendu dans les sex-shop, à inhaler pour soit-disant retrouver sa virilité.


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Mais là n’est pas l’essentiel de mon propos, moi-même étant versé plutôt dans le droit fondamental, la politique et la structure de la religion, et ceci concerne directement vos personnes, que j’ai de plus en plus l’occasion de rencontrer.

Avant d’aborder la partie essentielle, il est bon de relever que l’un des deux avocats de la défense a déclaré qu’il regrettait que les descendants d’Einstein n’aient pas poursuivi M. Leveugle. Cela aurait été étonnant, car Albert Einstein a fini par abandonner femme et enfants.

Une dernière chose :

Si vous persistez dans cette voie de changer le sens des mots selon l’orientation du vent dominant politique, s’il vous plaît, essayer de ne pas trop souvent le faire, car sinon, plus personne ne pourra se comprendre.


2 - Partie Droit, politique et religion, du sujet.


Ma fréquentation plus ou moins involontaire des chambres de la presse de Paris et de Versailles, m’a initié aux arcanes de la diffamation (la chambre de Versailles est elle menée par un juge de choc, M. Philippe DAVID. Il n’hésite pas à escamoter, pour qu’une procédure tienne la route, la pièce essentielle du dossier pénal, comme la plainte à mon encontre du ministre de la Justice lui-même … Si ! Si ! Vous n’êtes pas encore les meilleurs, les dossiers les plus épineux vont partir à Versailles. M. DAVID est pour le moment proprement imbattable. Il vous fait une concurrence implacable, et pour le surclasser, il va vous falloir escamoter le prévenu même, et tout le palais de Justice).

C’est simple, le sens profond de la loi sur la presse, soit sur la liberté d’expression, apparaît à son article sur la diffamation. Ce sens profond est :

- « La liberté d’expression, on n’en veut pas ».

En effet, qui décide totalement arbitrairement, si il y a diffamation ou non ?

- C’est le juge, et il décide ce qu’il veut.

 

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Pour qu’il n’y ait pas diffamation, il n’y a rien d’autre à faire que de se taire. Car même si on dit vrai, et si on peut le prouver, ce qu’il faut déjà prévoir de faire dans les dix jours de réception de la convocation ; après on ne parle plus de la vérité - c’est sans doute pourquoi on dit l’ « exception de vérité », qui décide si ce qu’on a écrit l’a été de façon mesurée, sans volonté de nuire, et de bonne foi, c’est à dire de tout ce qui est du domaine de l’indémontrable, de tout ce qui ouvre sur l’arbitraire, qui est discrétionnaire, sur ce qui est jugé en son âme et conscience, seul, enfin quand même sous le regard de sa hiérarchie ? Qui ?

La condamnation pour diffamation, il n’y a aucun moyen d’y échapper, surtout si ce qu’on dit est vrai, et dérange l’ordre, c’est à dire que la consigne de la loi sur la presse, c’est tais-toi !

Quant à l’injure, là, c’est encore plus direct, car il n’y a pas à rechercher si vérité il y a. Tout propos peut-être qualifié d’injurieux, surtout ceux qui visent le pouvoir. Ainsi, il y a intérêt à tourner mille fois sa langue dans sa bouche avant d’écrire quoique ce soit au sujet d’une ordure élevée. Toute qualification défavorable envers une autorité, est donc condamnable. Le droit de critiquer, on n’en veut pas, du moins si la critique ne comporte pas la marque de l’allégeance, de la soumission, c’est à dire si la critique n’est pas servile, et ne s’annule donc pas d’elle-même (sur le modèle des courriers adressés aux dictateurs tortionnaires par Amnesty international : « Mes respects votre excellence … »).

Pour clore le tout, et c’est ce qui m’arrive à Versailles, comme on se méfie de moi, « on » a transformé le chef de diffamation en celui d’injure. Ca coûte bien moins cher au prévenu, mais comme cela, on a même pas à se préoccuper de l’ « exception de vérité », vérité qui comme on le voit est exceptionnelle au Palais de justice.

En droit, tout est possible.

La nouveauté apportée par votre chambre, en sa séance du 23 novembre 2006, séance historique, c’est que pour la première fois, le procureur en accord avec l’avocat de la défense, a prôné le droit à diffamer, car c’est à cela qu’on a abouti. Puis l’avocat a prôné le droit à injurier, en enfin, le droit à ne pas prouver.

Ce fut une séance historique. Un vrai régal. Je ne regrette pas d’être venu. Nous n’en n’avons pas perdu une miette. J’écris aussi ce texte pour me prouver que je n’ai pas rêvé ! Et pour éveiller les autres à cette réalité difficile à admettre. Et aussi pour montrer que plus on veut étouffer, plus ça persiste à respirer.

 

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Ainsi, si on est considéré comme un ennemi de l’ordre, ce qui était visiblement le cas pour M. Leveugle, polytechnicien, ingénieur ayant fait sa carrière chez Total, et chercheur iconoclaste en histoire, une sorte de dissident, d’homme véritablement intègre, et courageux, ceux qui vous diffament et vous injurient en ont le droit, et ne sont pas condamnés pour cela. Même plus, on les aide.

Quand à l’exonération du régime de la preuve, c’est encore cet avocat pitoyable qui s’est chargé de la développer, en tenant d’une main les quatre ou cinq livres qui s’opposent à la version officielle de l’histoire d’Einstein, et en disant qu’en face, il y avait plus de livres en faveur d’Einstein que n’en pouvait contenir le Palais de Justice. C’est la preuve par le poids du papier, sans doute une sorte de retour à l’ordalie judicaire du Moyen-Age, le jugement de dieu (celui qui supporte des tonnes de papiers et qui n’est pas écrasé est innocent). Il a aussi dit que M. Leveugle réunissait seulement une trentaine de soutiens alors qu’en face on n’en a des milliers. C’est la preuve par le grégarisme, le nombre de moutons. C’est aussi comme revenir encore à la justice du Moyen Age, quand un dire comptait pour un quart de preuve, dires qui s’aditionnant finissaient par constituer des preuves complètes dont on pouvait tenir compte.

Quelle avancée !

Plus grave.

Le fond de cette affaire est qu’il faut préserver à tout prix l’image d’Einstein, qui est juif, image dont l’altération rejaillirait sur l’Etat d’Israël, qui est déjà, il faut le dire, totalement dégradée. Donc, la moindre fissure est à combler.

Mais pour préserver l’image d’Israël, préserver celle d’Einstein est une bien mauvaise opération.

Pourquoi ?

Albert Eisntein est considéré comme étant le père de la bombe atomique, avec Oppenheimer, qui lui refusa par la suite de travailler sur la bombe H.

Etre qualifié de « père de la bombe atomique » est la pire des ignominies qu’un être puisse porter. Albert Einstein est le monstre absolu, l’ennemi mortel, définitif de l’humanité, et de toute vie.

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Il a fallu tout le poids de la propagande pour nous le faire représenter comme un être bienfaiteur, doux, tendre, positif. C’est le criminel indépassable. C’est la caricature du monstre total.

Le petit ouvrage consciencieux de M. Leveugle (fastidieux ! a dit son inénarable avocat), risque fort de suffire à entraîner à terme la démolition de tout ce château de cartes du mensonge, de toute cette construction qui ne repose que sur du sable, sur du vent.

Et comme ce mensonge s’écroulant risque à son tour d’entraîner l’effondrement d’autres avec qui il est articulé, comme ceux qui concernent Israël, l’affaire Leveugle devient une affaire d’Etat, ce qui a fait qu’exceptionnellement, on a pu voir le 23 novembre, le procureur se changer en avocat de la défense et accabler M. Leveugle, à tel point que l’avocat de la défense a protesté que le procureur lui volait son travail.

Là intervient le facteur religion, soit vous-mêmes, Mme Sauteraud, M. Bonnal, et M. X.

La raison d’être de toute religion est de légitimer le pouvoir en place, l’ordre, la hiérarchie, hiérarchie qui est un mot d’ailleurs construit à partir des mots grecs pouvoir et sacré, religieux.

Or, pour légitimer le pouvoir, soit la violence d’une fraction sociale sur la masse, la méthode de toute religion est l’inversion. L’inversion se porte principalement sur les rôles de victimes et de criminels, d’innocents et de coupables.

Les appareils judiciaires modernes sont les descendants des appareils religieux originels, qui se sont détachés du pouvoir dit actuellement exécutif, pour prendre une apparence indépendante, impartiale, équitable, objective, comme on dit dans les contes de fées pour enfants des « droits de l’homme ». Comme on dit, on n’attrappe pas les mouches avec du vinaigre.

Mais le fond religieux, soit de la légitimation de la violence, continue à transparaître même sur les murs de votre 17ème chambre, puisqu’on y voit des balances, qui ne sont que celles qu’on peut voir sur les bas-reliefs égyptiens.

Ces balances servaient à peser les âmes, comme vos tables de la loi, de Moïse qu’elles encadrent, ne sont en réalité que celles des premiers codes gravés dans la pierre, des royaumes situés entre le Tigre et l’Euphrate.

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La simplification synthétique du principe religieux a été réalisée vers 200 avant Jésus Christ, en Iran, par ce qu’on a nommé le manichéisme, qui divisait le monde en deux principes, le bien et le mal, les prêtres-juges étant bien sûr en charge de décider ce qui est bien et ce qui est mal, et de « punir » ceux qui font le mal, et que fut créé le personnage du rédempteur, lequel a été trait pour trait plagié par les juifs qui l’ont nommé Jésus, comme la Torah, ou Bible, a été un plagiat de textes religieux de la région du Proche Orient, plagiat très tardif, qui a eu lieu vers 500 avant J.C., alors que certains de ces textes, comme ceux du déluge, de la création, du paradis, de l’enfer, textes summériens, datent de plus de 3000 ans avant notre ère, et sont sans doute eux-mêmes issus de mythes encore plus anciens provenant des montagnes de Turquie et d’Iran, et du nord de l’Inde. C’est dans ces régions montagneuses que se trouvent les sources des trois fleuves Tigre, Euphrate et Indus, et dans ces régions que furent sans doute créés les idées principales religieuses indo-européennes, qui furent ensuite reprises par les gens en aval de ces fleuves, dans les plaines, et adultérées (falsifiées ?) surtout par les sémites, pour fabriquer des religions de haine, de ressentiment et de vengeance.

Mais le principe de la religion est toujours vivant et le rôle de la religion est tenu entre autre, par les appareils judiciaires.

Ainsi, il faut à l’appareil judiciaire criminaliser le chercheur de vérité Leveugle, et anoblir le criminel Einstein ; l’assassin en puissance de toute l’humanité et de toutes les vies sur la planète, comme votre tribunal a dû effacer en ce qui me concerne, ma dénonciation du génocide des Palestiniens, et me condamner à 5000 euros d’amende et à un mois de prison, à partir d’un dossier truqué, d’une façon si fantastiquement grossière que vous ne pouviez pas l’ignorer. Inverser les rôles de Leveugle et d’Einstein, c’est ce qu’on a vu faire à l’audience du 23 novembre, où Leveugle qui était injurié et diffamé, était d’évidence devenu le coupable.

Bénir les canons et les tiroirs-caisse, mener les condamnés à la mort en absolvant leurs bourreaux, innocenter les criminels, étouffer les cris des victimes, ignorer et même nier l’évidence, soutenir avec aplomb l’invraissemblable, condamner ceux qui protestent, punir ceux qui résistent, en bref, servir les forts et opprimer les faibles, telle est votre fonction.

 

Je vous prie de recevoir, Mme Sauteraud, M. Bonnal, et M. X, l’expression de mes salutations distinguées.

 

M. DAKAR


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Lettre parue sur les sites Internet suivants :

http://www.aredam.net

http://www.opadel.net

 

Rappel succinct des faits :

En 2004 le polytechnicien Jules Leveugle publie aux éditions l'Harmattan : "La Relativité, Poincaré et Einstein, Planck, Hilbert "

Ce livre est un condensé d'un livre deux fois plus gros : "Poincaré et la Relativité.
Question sur la Science" où sont exposés, traduits et analysés tous les documents
nécessaires, dont certains ont demandé des recherches qui ont duré quinze ans.

Dans son livre condensé, Jules Leveugle nous conduit à travers une véritable enquête de détective, aussi passionnante qu'un roman policier. Il raconte comment les universitaires de Göttingen (dont David Hilbert très jaloux de la gloire d’Henri Poincaré) se sont emparés du travail "Sur la dynamique de l'électron", présenté par Poincaré à l’Académie des Sciences le 5 juin 1905. Ils étudiaient ce sujet depuis longtemps tout en s'égarant sur les "électrons supraluminiques", ils l’ont plagié pour procurer à l'Allemagne la gloire de la découverte de la Relativité.

Pourquoi ont-ils choisi Einstein pour présenter ce travail ? Sans doute parce qu’il
avait déjà fait un plagiat (de Gibbs) et était très jeune, il avait donc beaucoup à gagner et peu à risquer dans cette aventure.

Tout ceci, si étonnant soit-il, est corroboré par de trop nombreuses coïncidences
pour que l’on puisse en douter. Il faut noter en particulier le rôle très important de Max Planck, refusant une recension du travail de Poincaré (travail qui va rester très longtemps ignoré), publiant sans délai celui d’Einstein et organisant aussitôt une « conférence inoubliable » sur ce sujet. C’est d’autant plus évident que tous les autres travaux de Physique de Poincaré ont fait l’objet de recensions dans les «Annalen
der Physik », dont trois pour la seule année 1905...

A la décharge des savants allemands qui ont monté cette machination, il faut se souvenir du climat hypernationaliste de cette époque... et les savants français, peu engagés dans cette voie, n’ont guère lu et pas soutenu leur compatriote.

Bien entendu un tel « pavé dans la mare » en pleine année de la Physique, a fait l’effet d’une douche froide. Certains se sont même permis des articles parfaitement diffamatoires comme Jean Eisenstaedt dans « Pour la Science » d’Avril 2004
. Jules Leveugle y est traité de falsificateur et de paranoïaque aux relents fétides...

Jules Leveugle obtient un droit de réponse, parfaitement digne, dans le « Pour la Science » de Juillet 2005, mais les choses n’en restent pas là, tant et si bien que Jules Leveugle finit par porter plainte contre Jean Eisenstaedt pour diffamation.