Les inventeurs des camps de concentration-extermination s'allient à la mouvance génocide des arméniens. Apparition d'une nouvelle formation des persécuteurs de la police politique par la propagande du régime biocidaire siono-capitaliste planétaire, celle des trotsko-communo-siono-géno-arméniens.

 

L'invention des camps de concentration-extermination date de 1918, et est l'oeuvre de Trotsky (de son vrai nom Bronstein), agissant sous les ordres de Lénine, et s'est effectuée sous le régime communiste. Le nom de ces camps de la morts, qui ont fait au minimum une quarantaine de millions de morts, était à l'origine "Ecole de travail".

C'est à la fin de cacher ce secret honteux sur leur propre réalité, qu'on retrouve toujours les communistes et les trotskistes, comme alliés des sionistes, dans leur tâche de persécuter ceux qui ne veulent que dévoiler la réalité historique sur toutes les périodes de l'histoire, sans exception. Ces trotsko-communo-sionistes unis par leur massacres de masse passés, et présent; celui de Palestine, auxquels les trotsko-communistes ont apporté leur soutien à la création de l'Etat d'Israël, sont devenus les meilleurs forces de police et de persécution du régime siono-capitaliste, qui peu à peu conduit au premier biocide de l'histoire de la vie depuis qu'elle est apparue sur la planète Terre. Depuis peu, nous assistons l'alliance de ces trotsko-communo-sionistes, avec une mouvance arménienne spécialisée dans la manipulation du massacre des arméniens en 1915 par l'Etat turc, cela dans le but de faire pression sur l'Etat turc, afin qu'il se soumette aux dictats occidentaux. Nous assistons de même en ce moment, aux menées de propagande des milieux sionistes, spécialisés dans la culpabilisation par la manipulations des massacres nazis, menées destinées à légitimer l'invasion du Soudan par les siono-américains, Soudan dont la province du Darfour recèle du pétrole et des minerais rares.

L'un des protagonistes de ce conglomérat de propagande est Didier Daeninckx, un pur stalino-trotskiste, une âme morte employé de toujours aux basses oeuvres de la propagande, et allié et agent indissociable des sionistes. Il a étendu sur ordre son champ d'activité à la Turquie. On retrouve aussi et toujours les mêmes noms tels entre autres ceux de Marc Knobel, de la LICRA-CRIF-Centre Wiesenthal qui intervient aussi sur le Darfour, de Rudy Salles le député des Alpes-Maritimes, l'agent d'influence d'Israël en France.

 

 

Composition du fichier :

 

1 - Extrait de " L'Histoire inhumaine", de Guy Richard, sur l'invention des camps de concentration-extermination par Trotsky, en 1918.

2 - Article d' http://www.armenews.com/Numero43/N43P22.html

 

 

1 -

DES CHIFFRES BRUTS

 

Le bilan de la Terreur au temps de Lénine

Le 4 juin 1918, Trotski ordonna d'enfermer dans des camps les Tchécoslovaques qui refusaient de déposer les armes. Dans son mémorandum du 26 juin, il proposa d'y enfermer ceux des officiers russes qui refuseraient de servir dans l'Armée rouge. En août, il fit ouvrir trois camps, Mourom, Arzamas et Svüajsk. Il fut relayé par Lénine qui, le 9 août 1918, demanda au Comité exécutif de la région de Penza « d'enfermer les éléments douteux dans un camp de concentration situé hors de la ville ». Le 5 septembre, le gouvernement décida d'isoler les opposants « dans des camps de concentration ».

Une direction de l'administration générale des camps fut créée au ministère de l'Intérieur : le G.O.U.L.A.G.

Les camps de concentration sont baptisés « écoles de travail » par Djerzinski, le 17 février 1919.

En 1920, huit camps sont ainsi ouverts, sans compter les fermes pénitentiaires créées en janvier 1918. En 1922, le Code pénal autorise la déportation arbitraire pour trois ans. En octobre de la même année, le Guépéou reçoit le droit de fusiller sans jugement.

Le 24 janvier 1919, l'Orgburo du Comité central avait ordonné « l'extermination totale des couches supérieures des Cosaques et de la paysannerie ». L'écrasement des Cosaques du Don prend la forme d'un génocide : près d'un million de Cosaques, soit 30 % du peuplement de la région sont alors exterminés : c'est le premier génocide soviétique (1918-1920).

En 1919 sont fondés les camps de travail forcé (au minimum un par province à proximité du chef-lieu). Chaque camp doit contenir au moins 300 déportés en vertu des « arrêtés du 15 avril et du 15 mai 1919 ». Après avoir aboli la peine de mort (15 janvier 1920), le régime la remplace par la déportation de tout suspect sur décision administrative pour cinq ans. A la fin de 1920, on compte 84 camps de travail dans 43 provinces.

Le bilan des pertes subies par la population de 1918 à 1922 est effrayant. Les combats de la guerre ont fait 1 000 000 de morts auxquels s'ajoutent les pertes dues aux épidémies, aux famines et aux représailles, soit 7 500 000 personnes. La famine à elle seule aurait fait, selon certains auteurs, entre 3 000 000 et 5 000 000 de morts. Les pertes totales s'élèveraient donc à 8 500 000 personnes pour cette période. Certaines estimations parviennent même au total de 10 000 000, chiffre à mettre en regard avec les pertes de 1914 : 2 500 000 morts au combat et 1 500 000 morts de leurs blessures, soit 4 000 000 au total.

On pourrait penser qu'avec le passage du système bolchevique à un régime économiquement libéral, la N.E.P., le régime de terreur aurait pu disparaître ou, du moins, s'estomper. En fait, à partir de 1921, sont fondés des camps à destination spéciale, tandis que les camps de concentration des villes sont fermés. A la fin de 1921, est fondé le camp des Solovski, où les grands convois arrivent à partir de 1923. En 1925, le nombre des déportés s'élève à 10 000, en 1927 à 16 000, et en 1928 à 60 000. D'autres sources indiquent que, dès 1922, 38 % des arrestations conduisent à la déportation; en octobre 1923, l'U.R.S.S. compte 355 camps, avec 4 000 déportés; ils seront 30 000 en 1927.

 

Le bilan de la Terreur des années 1930

Le nombre des déportés passe de 10 000 sous Nicolas II, en 1913, pour 171 000 000 d'habitants à 20 000 ou 30 000 en 1927; il atteint le chiffre

 

Les exterminations soviétiques

de 660 000 en 1930, 2 000 000 en 1932, de 2 000 000 à 5 000 000 en 1938 et 8 500 000 en 1939 pour une population de 170 600 000 habitants, soit 9 % de la population adulte.

En chiffres absolus, la Terreur des années 1930 est plus meurtrière que la Terreur léniniste. La réforme agraire entraîne 10 000 000 de morts (avec, entre autres, la liquidation des koulaks, les riches paysans propriétaires) et les purges, 12 000 000. Les chiffres varient selon les auteurs, le nombre total de morts étant estimé entre 20 000 000 et 30 000 000, contre 2 500 000 au temps de Lénine.

En intensité, la Terreur des années 1930 n'est guère plus forte que la Terreur au temps de Lénine, où le nombre de morts était de 1 500 000 par an de septembre 1918 à janvier 1920. Au temps de Staline on les estime à 1 600 000 par an (hypothèse d'un total de 16 000 000 de morts) ou à 2 200 000 par an (hypothèse de 22 000 000 de morts) ou enfin à 3 000 000 par an (hypothèse de 30 000 000 de morts).

Les résultats détaillés du recensement de 1939 (170 600 000 habitants) ou dans les frontières de 1945 (194 100 000 habitants) ne sont publiés qu'en 1962-1963, en même temps que les résultats de 1959. En 1938, dans le seul camp de Serpantinka,.on a fusillé plus de déportés que le total de toutes les exécutions de l'Empire russe de 1801 à 1917!

Le 8 avril 1935, une loi étend aux enfants dès l'âge de 12 ans les peines du Code pénal avec responsabilité collective de la famille. Lorsque l'Allemagne promulgue une loi de même nature en 1944, Himmler tente de se démarquer du régime communiste : « Nous instaurons une responsabilité absolue pour tous les membres du clan, [...] que personne n'aille nous dire que c'est du bolchevisme [...]. C'est un retour aux anciennes traditions de nos ancêtres. »

Le massacre des paysans dans les années 1930, glorifié par l'écrivain stalinien Mikhaïl Cholokhov dans son livre Terres défrichées, fait de 3 000 000 à 4 000 000 de victimes.

Pages 113 et 114, "L'histoire inhumaine", Guy Richard, Armand Colin 1992.

 

 

 

2 -

 

L'AHURI (Didier Daeninckx, site internet amnistia.net) EN KATOLIKOS

L'ahuri aime à se déguiser. Cette fois-ci, il se transforme en katolikos d'Aubervillers
et il décrète

Le déficit d’éthique institutionnelle

Nous [Arménie news] publions cette contribution au débat émanant de Jean-Paul
Bret, député socialiste, initiateur de la loi sur la reconnaissance du génocide
arménien, Didier Daeninckx, écrivain et Philippe Videlier, historien au CNRS.

Le 24 avril 1915, la rafle de 650 intellectuels et notables arméniens de
Constantinople par le gouvernement Jeunes-Turcs donnait le coup d'envoi du
génocide qui fit entre 1.200.000 et 1.500.000 victimes par assassinats et
déportations au cours des mois qui suivirent.
Après la Première Guerre mondiale, Mustafa Kemal (qui n'était pas
encore Atatürk) vint témoigner au procès des responsables du régime déchu qui se
tint en 1919: « Nos compatriotes ont commis des crimes inouïs ( ... ). Ils ont mis
les Arméniens dans des conditions insupportables, comme aucun peuple n'en a
connues de toute son histoire». Parmi les rescapés, certains, au terme d'un long
périple, ont trouvé refuge en France. S'intégrant à la masse des immigrés dans les
banlieues industrielles des années vingt, comme ouvriers, manoeuvres, artisans et
commerçants, ils ont gardé en eux la douleur inextinguible du génocide. L'histoire
en est connue. Les Massacres arméniens du Britannique Arnold Toynbee parut chez
Payot en 1916, le rapport du missionnaire protestant allemand Johannes Lepsius en
1918, les Mémoires de l'ambassadeur américain Henri Morgenthau en 1919, pour
ne parler que des témoignages les plus importants. Bien sûr, ce génocide a donné
lieu à nombre d'études aisément accessibles, comme les travaux d'Yves Ternon ou
les conclusions du Tribunal permanent des peuples : Le Crime de silence
(Flammarion, 1984). En avril 1995, à l'occasion du 80e anniversaire du génocide
arménien, M. Gilles Veinstein confiait un article au magazine L’Histoire, dans lequel,
avec des mots choisis, des mots terribles, il résumait sa pensée s'agissant de cet
événement: le chiffre des victimes «rituellement répété» par les Arméniens, disait-il,
«est aujourd'hui rejeté par de nombreux historiens, proches ou non des thèses
officielles turques», alors que, en revanche, «dans un contexte de rivalités
ethniques», les «musulmans» victimes des «actions menés contre eux par les
Arméniens» avaient été très nombreux: «S'il y a des victimes oubliées, ce sont bien
celles-là, et les Turcs d'aujourd'hui sont en droit de dénoncer la partialité de
l'opinion occidentale à cet égard. Quel regard porterions-nous donc sur les même
faits, ajoutait M. Veinstein, si les choses avaient tourné autrement, si les Arméniens
avaient finalement fondé, sur les décombres ottomanes, un Etat durable en
Anatolie ?» Cette réflexion, qui n'a que peu de rapport avec la méthodologie de
l'historien, était suivie de l'exonération des responsabilités du gouvernement turc:
«Il faut pourtant admettre qu'on ne dispose pas jusqu'à présent de preuve
de cette implication gouvernementale.» C'est pour M. Gilles Veinstein que le
Collège de France a créé la chaire d'Histoire turque et ottomane, c'est donc ce
savoir là que, du haut d'une chaire officielle et prestigieuse va dispenser M.
Veinstein, sa nomination étant confirmée. Ainsi quelques mois après que
l'Assemblée nationale, au nom de la République, ait proclamé à l'unanimité: «La
France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915», il
faudrait en accepter la remise en cause au Collège de France en vertu d'une
singulière «liberté académique». A l'aube de la Seconde Guerre mondiale,
le chancelier du Reich Adolf Hitler se
rassurait sur son avenir historiographique en ironisant: «Après tout, qui se souvient
de l'anéantissement des Arméniens ?». Le monde ne croit qu'au succès. Imagine-ton
aujourd'hui un seul pays européen dans lequel une institution scientifique
prestigieuse pourrait confier une chaire d'Histoire de l'Allemagne à un professeur
qui contesterait la qualification de génocide pour l'entreprise nazie d'extermination
des Juifs en prétendant: «On ne dispose pas jusqu'à présent de preuve de cette
implication gouvernementale» ? L'idéemême paraît obscène tant cette histoire
nous est proche et tant la vérité du
génocide ne peut être mise en doute sans défier l'intelligence. Pourtant, à
l'aune de la dernière nomination au Collège de France, il en irait autrement de la
tragédie arménienne. Ceux qui comme nous, ont, par leurs travaux et leur activité,
touché à l'incommensurable malheur arménien, qui ont vu le poids du traumatisme
historique se reporter de génération en génération, ne peuvent que concevoir une
stupeur incrédule devant cette élection. Le Collège de France, qui s'enorgueillit
d'une tradition remontant à François Ier, n'a pas pour raison d'être d'assurer des
fins de carrière confortables au sein d'un milieu académique feutré. Il est, par la loi
investi de la mission de «contribuer au développement et au progrès de la science
et de la culture». Les citoyens sont en droit d'attendre qu'il accomplisse sa mission,
les scientifiques ont le devoir qu'elle
corresponde à l'éthique des sciences. La «chaire d'Etudes turques et ottomanes»
créée en remplacement de la chaire d'Egyptologie, a en principe pour objectif de
transmettre le savoir sur l'histoire turque et ottomane. Afin d'éloigner la critique, M.
Veinstein prétend aujourd'hui qu'il n'est en rien un spécialiste de l'histoire
contemporaine et que son domaine de compétence ne s'étend pas au-delà du
XVIIIe siècle, laissant la période du génocide hors de son champ de connaissance.
La présentation de son article par le magazine L’Histoire était pourtant claire: «Les
réflexions critiques d'un spécialiste de l'Empire ottoman sur la façon dont on a écrit
l'histoire du massacre des Arméniens», et c'est ès qualités que le lecteur recevait
ses propos. Mais l'argument présent de M. Veinstein est réversible. Car si comme il
le dit maintenant, son domaine de spécialité est limité, il aurait été prudent que la
chaire d'Histoire turque et ottomane du Collège de France échoie à une personne
plus instruite des réalités. Si, pour reprendre une expression classique, quelqu'un
pense que la lune est un fromage suspendu au dessus de nos têtes, sans doute le
laissera-t-on à cette « opinion », on ne lui offrira pas pour autant une chaire
d'Astronomie. Le Monde relevait, fort justement, que les spécialistes des «sciences
dures» s'étaient montrés les plus soucieux du problème éthique posé par l'affaire
Veinstein, et que, au contraire, les représentants des «sciences humaines» «se
récrient devant les prétentions des biologistes d'imposer leurs normes et leurs
conceptions de l'éthique à l'ensemble des savoirs». Bien étrange récrimination ! Il
faut alors poser la question: quelle est donc l'humanité de cette science qui tient
pour une «opinion personnelle», en histoire, le fait que les Arméniens ont subi un
génocide ?
Les remous provoqués par l'affaire Veinstein au Collège de France nous ramènent
donc aux inquiétudes de George Orwell, et interrogent sur le statut de l'éthique
dans le milieu académique, particulièrement dans le domaine des sciences
humaines. Car si, au coeur même de l'institution scientifique la plus prestigieuse de
la République, une chaire d'Histoire turque et ottomane peut être confiée, au nom
de la «liberté d'opinion», à un professeur qui ne fait pas sienne la réalité historique,
alors la raison vacille. Doublant le relativisme en vogue d'un positivisme sommaire
qui réclame des archives un certificat de génocide en bonne et due forme signé par
les assassins, les négationnistes ont toujours les mêmes mots pour
exprimer leur cause: la négation du crime dans sa signification, où qu'il se
manifeste. La négation des génocides, selon qu'elle s'applique aux Juifs, aux
Arméniens, aux Cambodgiens ou aux Rwandais, renvoie, certes, à des
motivations diverses, partisanes, idéologiques, diplomatiques, voire
religieuses. Le négationnisme des adeptes de M. Faurisson est le vecteur privilégié
de la renaissance de l'antisémitisme, alors que la négation du génocide arménien
est véhiculée au nom d'intérêts portés par l'Etat turc. Quelques esprits «radicaux»
particulièrement malsains ont pu exonérer le régime de Pol Pot de ses crimes,
tandis que l'on a vu des sectateurs de l'Eglise catholique voler au secours de la
propagande hutu. Mais le mécanisme, la verbalisation même de la négation reste à
chaque fois identique dans son principe. Lors de son entrée en scène, M. Faurisson,
encore méconnu, expliquait dans la revue italienne Storia Illustrata en 1979:
«Hitler a fait interner une partie des Juifs européens, mais interner ne signifie pas
exterminer. Il n'y a eu ni "génocide", ni "holocauste". ( ... ) Mais rien dans le cas
qui nous intéresse ici ne permet de dire qu'il y a eu des camps d'extermination,
c'est à dire des camps où l'on, aurait mis des gens pour les y tuer. Les
"exterminationnistes" prétendent que dans l'été 1941, Hitler a donné l'ordre
d'exterminer les Juifs. Mais personne n'a jamais vu cet ordre. ( ... ) J'appelle
"génocide" le fait de tuer des hommes en raison de leur race. Hitler n'a pas plus
commis de «génocide» que Napoléon, Staline, Churchill ou Mao.» M. Serge Thion,
chercheur au CNRS et l'un des principaux propagandistes faurissoniens, expliquait
de même sur le Cambodge (son « domaine de spécialité » !) : « Si les mots ont un
sens, il n'y a certainement pas eu de génocide au Cambodge. ( ... ) Il y a eu aussi
parmi les Khmers rouges des gens admirables qui ont dû affronter les pires
horreurs de notre temps, à la fois ce qu'on a vu de plus brutal dans la sauvagerie
occidentale et ce qu'il y a de plus immonde dans l'inquisition lénino-tchékiste. »
Son ouvrage Khmers rouges ! est paru aux éditions Edern
Hallier/Albin Michel en 1981, dans une collection dirigée par Pierre Guillaume, chef
de la Vieille Taupe faurissonienne. La boucle est bouclée. Le Monde a relevé la
participation à un colloque organisé par M. Veinstein, d'un autre chercheur au
CNRS, M. Claude Karnoouh, qui fut témoin en faveur de Faurisson et dont le journal
avait, en son temps, rapporté les propos tenus à la barre du Tribunal: «Je crois
qu'effectivement les chambres à gaz n'ont pas existé; un certain nombre de vérités
de l'histoire officielle ont fini par être révisées. Je ne connais que les pays
totalitaires où on dise qu'une vérité historique est éternelle. » (Le Monde du 30 juin
1981) Telle est la constante du négationnisme dans ses divers objets et sous ses
diverses formes: il s'occupe d'abord des mots, avec une langue rigide, en comptant
sur la puissance des lieux communs qui veulent qu'«une thèse en vaut bien une
autre» et qu'en ce monde «rien n'est tout blanc et rien n'est tout noir». Ainsi fait-il
son chemin pour le grand malheur des victimes et de l'intégrité historique. Le fait
que la négation puisse trouver son expression au coeur même des
institutions chargées de la transmission du savoir pose évidemment un
problème éthique. A chaque fois, cependant, que du sein même de l'institution ou
de la société civile des inquiétudes se sont manifestées, on a vu, par la voie de
pétitions (moyen au demeurant fort peu scientifique), s'organiser la défense du
corps «que menacerait dans son intégrité la mise en cause de «collègues
évidemment au dessus de tout soupçon». L'alignement de noms connus ou moins
connus a pour fonction d'étouffer le débat éthique sous l'argument d'autorité.
Malheureusement, il y parvient. Mais ce n'est pas impunément que les intérêts
corporatistes peuvent l'emporter sur l'exigence éthique. Le prestige, comme la
confiance du public, ne sont pas donnés de toute éternité.

http://www.armenews.com/Numero43/N43P22.html