Trois articles révélateurs du site de la CAPJO, europalestine.org, organisation sioniste d'encadrement de l'opposition à Israël en France.

(Nota : consulter aussi l'article du site aredam.net sur les cas de l'organe d'influence des services israéliens en France, agissant sous le masque de l'anarchisme : Alternative Libertaire, et de Pierre Stamboul et du réseau des sites sionistes Indymedia)

 

1 - La mission d’enquête de l’ONU : Israel a commis des crimes de guerre et peut-être contre l’humanité. Nota : l'existence d'Israël en elle-même un crime contre l'humanité, car elle est fondée sur l'élimination totale des non-juifs en Palestine, ce qui est explicitement le programme sioniste. La CAPJO qui est en charge de camoufler ce programme, fait mine de l'ignorer, continuant de parler de "paix juste" alors qu'on assiste à un dépérissement inexorable de la population palestinienne, provoqué par une sorte de laminage multiforme, que la paix est bien la dernière chose que désirent les dirigeants israéliens, que le mot paix a sans doute même disparu de leur vocabulaire, que le concept de paix n'existe plus depuis longtemps dans leur psychisme, que la société israélienne n'existe plus que par la guerre, et que l'avènement de la paix serait mortelle pour une telle société. De plus, la seule justice en Palestine, consiste en l'expulsion des envahisseurs sionistes, à la restitution de l'intégralité de la Palestine aux palestiniens, ainsi qu'au versement de dommages et intérêts aux palestiniens. En fait, la CAPJO accompagne les palestiniens vers leur anéantissement, un peu comme les prêtres accompagnaient les condamnés à mort dans l'ancien temps, jusqu'à l'échaffeau où ils étaient exécutés. L'essentiel du travail de la CAPJO est d'interdire la circulation de paroles de vérité concernant le sionisme, Israël et les palestiniens. Il s'agit en fait comme pour toute entreprise de propagande sioniste, de combattre la conscience, la liberté de pensée, et au-delà, la liberté de son expression.

 

2 - France : élargissement considérable de l’initiative BDS (Boycott – Désinvestissements – Sanctions). Nota : les opérations de boycott, ainsi que celles consistant à engager des procédures devant les juridictions internationales pour crime de guerre ou contre l'humanité, ne sont d'évidence que des trompe-l'oeils, uniquement destinés à entretenir l'illusion dans la mouvance militante que la CAPJO est une authentique organisation pro palestinienne, et non un faux nez de l'Etat d'Israël. L'indépendance judiciaire n'existe nulle part, et c'est une infamie que de vouloir le faire accroire (de plus, tous les membres du Conseil de sécurité de l'ONU pratiquent le génocide de manière assidue, ceux qui dirigent le Comité des droits de l'homme de l'ONU méprisent les droits de l'homme, et ceux qui dirigent le Comité de l'ONU contre la torture pratiquent tous la torture, alors, pour la Cour Pénale International de la Haye ... qui est chargée de juger des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre ...), comme la solidarité entre groupes capitalistes et Israël est totale. Vu l'absence de solidarité totale elle aussi qui existe majoritairement au sein de la population des pays riches, qui est constituée d'individus conditionnés à l'isolement, à la concurrence, au chacun pour soi et au plus étroit égoïsme, il est impensable d'imaginer la réussite d'opérations de boycott. C'est une véritable imposture que de prétendre le faire accroire. Voir la liste d'organisations pro palestiniennes factices à la fin de cet article.

 

3 - Nouvelles menaces de mort envoyées à la Librairie Résistances. Nota : tant il devient difficile d'accréditer la CAPJO et les organisations semblables (en grande paretie à cause d'Internet, où se diffuse le dévoilement de cette organisation, en dépit du soutien que l'appareil de propagande pro sioniste du régime lui accorde), la question qui se pose est la suivante :

Vont-ils devoir aller jusqu'à sacrifier l'un des dirigeants de la CAPJO pour prouver que ce sont de vrais pro palestiniens ?

Je plaisante, bien sûr.

 

 

1 - La mission d’enquête de l’ONU : Israel a commis des crimes de guerre et peut-être contre l’humanité

Publié le 16-09-2009

Israël s’est rendu coupable d’actes pouvant être considérés comme des crimes de guerre et peut-être même des crimes contre l’humanité lors de son offensive militaire sur Gaza l’hiver dernier, a déclaré mardi Richard Goldstone, chargé d’enquête par l’ONU.


" Des actes assimilables à des crimes de guerre et peut-être, dans certaines circonstances, à des crimes contre l’humanité ont été commis par les forces armées israéliennes" , a déclaré le juge Richard Goldstone lors d’une conférence de presse à New York.

Il s’exprimait alors qu’il présentait un rapport très dur pour l’Etat hébreu de la mission du Conseil des droits de l’homme de l’ONU qu’il préside, rapporte l’Agence France Presse. Cette mission avait été chargée en avril d’enquêter sur les possibles violations commises lors de l’offensive israélienne contre la bande de Gaza, du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009.

Elle relève qu’Israël "ne s’est pas entouré des précautions nécessaires pour limiter la mort de civils", et a "violé le droit humanitaire international".

L’ancien juge sud-africain Richard Goldstone cite notamment "les tirs d’obus au phosphore blanc sur les installations de l’UNRWA" (agence de l’ONU chargée des réfugiés palestiniens), "la frappe intentionnelle sur l’hôpital Al-Qods à l’aide d’obus explosifs et au phosphore" et "l’attaque contre l’hôpital Al-Wafa" comme autant de "violations du droit humanitaire international".

Photographe : Jack Guez AFP : L’artillerie israélienne tire sur la bande de Gaza le 6 janvier 2009

Israël qui a refusé de coopérer avec l’enquête, affirmant que le Conseil des droits de l’homme des Nations unies avait un préjugé contre l’Etat hébreu, s’est empressé mardi de rejeter le rapport de la commission d’enquête de l’ONU qu’elle juge "partiale".

"Israël n’a pas jugé utile de coopérer avec la Mission d’enquête (de la commission Goldstone car son mandat était clairement partial et a ignoré les milliers d’attaques à la roquette du Hamas contre des populations civiles dans le sud d’Israël qui ont rendu nécessaire l’Opération contre Gaza", a indiqué un communiqué du ministère israélien des Affaires étrangères.

Et maintenant ?

CAPJPO-EuroPalestine

 

 

2 - France : élargissement considérable de l’initiative BDS (Boycott – Désinvestissements – Sanctions)

Publié le 20-09-2009

Le mouvement pour le boycott d’Israël s’est considérablement élargi cette semaine, avec la décision des Verts, du Parti Communiste, de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) ou encore de la Fédération Syndicale Unitaire (FSU, enseignement) de rejoindre au niveau national l’initiative BDS (Boycott – Désinvestissements – Sanctions).


De nombreux membres de ces partis et organisations participent déjà, sur le terrain un peu partout en France, aux actions de boycott des produits « made in Israel », ou à la dénonciation de toute collaboration avec les institutions israéliennes. Ils le font aux côtés d’associations ayant plus spécifiquement pour objet la reconnaissance des droits du peuple palestinien, dont CAPJPO-EuroPalestine.

Mais mardi 15 septembre, le « Collectif National pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens », où siègent des dizaines d’associations, partis et syndicats, a décidé de rejoindre le mouvement. Le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), s’était pour sa part déjà prononcé en faveur du boycott, dès le printemps.

Comme les lecteurs de ce site le savent, la mobilisation populaire et citoyenne pour sanctionner les crimes de l’Etat israélien se développe au niveau mondial : vote du boycott par la Confédération des syndicats britanniques (6 millions de syndiqués), retrait de la firme française Veolia du « tramway de l’apartheid » à Jérusalem, désinvestissement norvégien de la firme d’industrie de guerre israélienne Elbit Systems, appel de centaines d’universitaires étatsuniens au boycott académique, entre autres.

Nous ne pouvons donc que nous féliciter du renfort à la campagne apporté par la prise de position du Collectif National.

Voici, dans son intégralité, le communiqué publié mardi 15 septembre par le Collectif.

« Le Collectif National pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens soutient l’appel à des sanctions contre Israël jusqu’à ce qu’il applique le droit international et les principes universels des droits de l’Homme

« Le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens s’est attaché depuis sa fondation à organiser les mobilisations unitaires pour le respect du droit international et en solidarité avec le peuple palestinien, relayant en France les voix des acteurs engagés pour la paix et la justice. Notre collectif s’est ainsi engagé dans la campagne palestinienne contre le Mur d’annexion israélien et pour la suspension des accords d’association Union Européenne / Israël. Quatre ans après l’avis de la Cour Internationale de Justice qui proclame l’illégalité du Mur et de la colonisation, force est de constater que nos gouvernements n’ont pas pris les mesures nécessaires pour contraindre l’Etat d’Israël à se plier au droit international. En refusant de reconnaître le droit à un Etat pour le peuple palestinien et en accentuant la colonisation de territoires illégalement occupés, en construisant un mur au delà de la ligne verte reconnue internationalement, avec pour effet d’annexer de nouveaux territoires appartenant à la Palestine, en maintenant les entraves qui limitent gravement le droit de circulation des Palestiniens, en refusant de reconnaître le droit au retour des réfugiés palestiniens, en discriminant gravement les droits démocratiques des citoyens palestiniens d’Israël, en interdisant tout développement économique, en se rendant coupable à Gaza de crimes de guerre contre toute une population civile, déjà assiégée, appauvrie, et affamée depuis des mois par un blocus illégal, Israël s’enfonce toujours plus avant dans le déni de tous droits au peuple palestinien, en toute impunité.

« C’est pourquoi le Collectif National pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, comme de nombreuses organisations à travers le monde, soutient la demande de la société civile et politique palestinienne pour que des sanctions soient appliquées à Israël, dans le cadre de l’initiative non-violente Boycott, Désinvestissement, Sanctions, jusqu’à ce qu’il respecte le droit international et les principes universels des droits de l’Homme.

« Le Collectif National pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens s’engage à intensifier ses efforts pour relayer l’initiative prise par la société civile palestinienne et lui donner une traduction concrète dans ses actions. Le Collectif National appelle toutes les organisations engagées pour le respect du Droit international et la paix à rejoindre et à relayer ses revendications, tant que le droit international est bafoué :
Boycott des produits israéliens car ils ne respectent pas les normes de traçabilité permettant de distinguer les produits en provenance des colonies illégales d’Israël dans les territoires palestiniens occupés
Désinvestissements des entreprises étrangères tirant profit de l’occupation et de la colonisation
Sanctions contre Israël, et en particulier suspension des accords d’association UE / Israël tant que les droits de l’Homme sont bafoués, arrêt de la coopération militaire France / Israël, embargo sur les ventes d’armes à Israël

« Le Collectif National appelle toutes les organisations à mener des campagnes de mobilisation pédagogiques conservant un caractère citoyen et non violent Premiers signataires : Agir contre le Colonialisme Aujourd’hui Alliance For Freedom And Dignity –France (AFD-France), Association des travailleurs maghrébins de France ( ATMF) Association des Tunisiens en France (ATF) Association France Palestine Solidarité (AFPS) Association nationale des élus communistes et républicains (ANECR) Association pour les jumelages entre les camps de réfugies palestiniens et les villes françaises (A.J.P.F.) Association républicaine des anciens Combattants Campagne Civile de Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP) CICUP CPPI Saint-Denis (Collectif Paix Palestine Israël) Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Paix Droit-Solidarité Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux Rives (FTCR) Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE) Fédération Syndicale Unitaire (FSU) Génération Palestine (GP) GUPS - Union Générale des Etudiants de Palestine La Courneuve-Palestine Le Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Paix (PAOR) Les Alternatifs Les femmes en Noir Les Verts Ligue des Droits de l’Homme (LDH) Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) Organisation de Femmes Egalité Parti Communiste Français (PCF) PCOF Solidarité Palestine 18° Union des Travailleurs Immigres Tunisiens (UTIT) Union Juive Française Pour la Paix (UJFP) Union syndicale Solidaires ... Paris, le 15 septembre 2009 »

CAPJPO-EuroPalestine

 

 

3 - Nouvelles menaces de mort envoyées à la Librairie Résistances

Publié le 18-09-2009

Un individu nommé Jérôme Drahi (ou Drahy) a comparu jeudi devant la 23ème Chambre correctionnelle du tribunal de Paris, pour des menaces de mort, à caractère raciste, proférées quelques jours plus tôt à l’encontre de la Librairie Résistances (Paris XVIIème) et de ses animateurs.


Voici le message envoyé par Drahi, :

“----- Original Message ----- From : jerome ffeg To : info@librairie-resistances.com Sent : Sunday, September 13, 2009 2:26 PM

MES POTES DE LA LDJ VOUS ONT BIEN NIKER VOTRE LIBRAIRIE RESISTANCEEE HEINN GREGORY ET JASON MES FRERES VOUS ONT BIEN BAISER VOS MERES ET VOS LIVRES A LA CON ET VOUS INKIETTEZ PAS PSKE POUR L INSTANT CE N ETAIT ENCORE KE DES AVERTISSEMENTS...

vous allez gouter a la douleur bande denfoirrer dvos meres les putes ! a mort tout les palestiniens faut les chasser de notre terre et ceux kil veule pa partir : une balle dans la tete par nos soldats de tsahal !

jvous é tous enculer en france et ca va continuer bcq plus ,violement encore et bientot jvé partir en israel construire des belles et grande colonies en territoire ocupé ptite salope on vous nike vos mere koi ki spasse PTITE MERDE

BIENTOT LIBERMANN AU POUVOIR ET DOMAGE KE TONTON RAV MEIR KAHANA NE SOIT PLUS LA POUR ETRE ELU A L HEURE ACTUEL PSK IL AURAI FAIT L MENAGE C UN BON LUI ! »

On ne commentera pas plus avant la prose du sieur Drahi.

Rappelons seulement que lorsqu’il évoque ses « potes » Gregory et Jason, il fait référence à deux nervis notoires, à savoir Grégory Chelly, condamné en juillet pour le saccage de la Librairie Résistances, et Jason T., mis en examen dans au moins une autre affaire de violences.

Nicolas Shahshahani, gérant de la librairie, a déposé plainte lundi 14 septembre. Jeudi à 12h30, il reçoit un appel téléphonique du Parquet de Paris, l’informant que l’auteur des menaces a été arrêté, et qu’il va être jugé, séance tenante.

A l’audience, Drahi, qui se présente comme « auxiliaire d’éducation à temps partiel » dans un établissement secondaire privé a confirmé qu’il avait avoué les faits au cours de sa garde à vue, puis il a demandé le renvoi, comme cela est de droit, pour préparer sa défense. Le procès aura lieu le 22 octobre prochain, devant la même Chambre.

A la différence de la plupart des personnes qui ont comparu jeudi devant la 23ème Chambre correctionnelle, Drahi a quitté le tribunal en homme libre, à l’issue d’une journée où des condamnations à des peines de prison ferme ont été prononcées en série, pour des infractions d’une gravité relative : trois jeunes d’à peine 18 ans ont par exemple pris 8 mois ferme pour une bagarre ayant fait un blessé léger dans le groupe adverse.

Le tribunal a en effet estimé qu’une mesure de contrôle judiciaire (un pointage hebdomadaire au commissariat le plus proche du domicile de l’intéressé, en Seine-et-Marne) suffisait à garantir la présence de Drahi à son procès le mois prochain, et qu’il n’y avait donc pas lieu de placer le prévenu en détention préventive.

L’avocate de la libraririe, partie civile, a quand même fait observer que l’impunité des voyous de l’extrême-droite pro-israélienne a jusqu’à présent été sans limites en France.

Y compris dans les rares cas où des condamnations sont prononcées, les peines, carcérales ou pécuniaires, n’ont en effet jamais le début du commencement d’une application, l’appareil judiciaire se refusant à prendre les diverses mesures pratiques permettant l’exécution des jugements (communication de l’adresse des condamnés pour obtenir les dommages et intérêts, mandats de dépôt pour les peines de prison ferme, signalements aux frontières pour les contrôles judiciaires, etc.)

Rien n’empêche donc Drahi, qui a avoué au cours de sa garde à vue sa volonté de partir en Israël –pour participer au génocide du peuple palestinien, comme il en bave d’envie dans son email- de prendre, quand il le veut, son billet d’avion. A suivre.

CAPJPO-EuroPalestine